Les constellations, c’est quoi ? Ça se mange ?

 

LES 88 CONSTELLATIONS

Une constellation est un ensemble d’étoiles dans la voûte céleste que les hommes ont reliés par des lignes imaginaires pour créer une forme quelconque.

Les constellations paraissent être regroupées dans le ciel nocturne mais elles sont ordinairement très dispersées dans l’espace tridimensionnel. On a l’impression de les voir dans le même plan, mais elles sont très éloignées les unes des autres dans les trois dimensions de l’espace.

Les constellations représentent un mode archaïque de repérage des astres. Aujourd’hui aucun astronome n’y recourt, et beaucoup ne sauraient certainement pas les reconnaître. Cependant, elles recouvrent la totalité du ciel. Pour celui qui regarde le ciel comme un loisir, il reste intéressant de les connaître. Elles fournissent encore le moyen le plus facile de s’y retrouver. Et surtout, elles conservent une grande importance de par l’imaginaire qu’elles ont reflété au cours du temps, et qu’elles ont parfois nourri en retour.

Elles sont au nombre de 88. Parmi elles, 48 étaient connues des anciens Grecs, et les 40 autres ont été ajoutées après 1600.

Ainsi tout point du ciel appartient à une constellation et à une seule

Les constellations sont regroupées en trois parties, divisant le ciel en suivant plus ou moins les deux hémisphères terrestres : les constellations boréales, zodiacales et australes, selon leur position sur la sphère céleste.

  • les constellations boréales sont les plus anciennes et correspondent au pan de ciel visible depuis les régions de la Méditerranée par les astronomes de l’Antiquité. On citera parmi les plus connues des constellations boréales la Grande Ourse, Hercule, la Lyre, le Cygne, Cassiopée, Andromède, Pégase, etc…
  • les constellations zodiacales, au nombre de 12, sont : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau, les Poissons.

  • les constellations australes :  la Baleine, Orion, le Grand Chien, le Poisson austral, la Carène, la Croix du Sud, etc. Les constellations australes n’ont été nommées par les astronomes occidentaux qu’à partir du XVème siècle.

La rotation terrestre entraîne un mouvement des constellations autour des pôles nord et sud célestes, alignés avec l’axe de rotation terrestre. Selon la latitude de l’observateur, l’heure du jour et la période de l’année, les constellations se lèvent à l’horizon Est et se couchent à l’horizon Ouest, tout comme le Soleil. Les constellations qui ne passent jamais sous l’horizon sont appelées circumpolaires. Plus l’observateur est situé près des pôles, plus il a accès à des constellations circumpolaires.

Dans l’hémisphère nord, le pôle coïncide avec la position de l’étoile polaire et dans l’hémisphère sud, avec σ Octantisnote 2. C’est pourquoi sur les cartes célestes de l’hémisphère nord telles la carte du ciel mobile, l’étoile polaire figure au centre.

À l’observation, pour trouver l’Étoile polaire il faut procéder de la façon suivante : en suivant le bord de la casserole, tu trouves l’étoile polaire. L’étoile polaire représente le bout du manche de la Petite Ourse, elle aussi en partie constituée de ce qui nous apparaît comme une casserole. Et n’oublie pas que l’étoile polaire est toujours plein Nord…

La Polaire est ainsi nommée parce qu’elle est à une très petite distance du pôle nord, de sorte qu’elle paraît presque immobile dans le ciel; sa direction indique celle du nord. La Petite Ourse, dont la Polaire est l’étoile principale, est facile à reconnaître elle renferme sept étoiles qui forment une figure analogue à celle de la Grande Ourse.

 

UN PEU D’HISTOIRE

Le manque de documents historiques rend difficile la détermination de l’origine précise des plus anciennes constellations occidentales. Il semble que la constellation du Lion, du Taureau et du Scorpion existaient déjà en Mésopotamie vers 4 000 av. J.-C. (ils n’étaient pas en retard, déjà à cette époque !).

Près de la moitié des constellations modernes proviennent des astronomes grecs. Homère mentionnait Orion dans l’Odyssée dès le IXème siècle av. J.-C. Le Zodiaque apparaît vers le Vème siècle av. J.-C., divisé en douze constellations.

C’est Claude Ptolémée qui établit la compilation exhaustive de constellations la plus ancienne que l’on connaisse. Elle remonte au IIème siècle.

Il groupa 1 022 étoiles en quarante-huit constellations dans son Almageste. Cette œuvre sera la base de travail des astronomes occidentaux jusqu’à la fin du Moyen Âge. Elle ne comprend cependant que des étoiles visibles d’Alexandrie où Ptolémée faisait ses observations.

 

COMMENT SE REPERER DANS LE CIEL A L’AIDE DES CONSTELLATIONS ?

Il existe plusieurs façons d’apprendre à se repérer dans le ciel à l’aide des constellations. Il faut, pour commencer, apprendre à identifier quelques constellations remarquables. Il est commode dans cette approche de commencer par observer les étoiles et les constellations circumpolaires, qui sont celles qui, à une latitude donnée, sont visibles toute l’année à toute heure de la nuit, car elles ne se couchent jamais sous l’horizon.

La sphère céleste est divisée en 88 constellations (voir liste ci-dessus) dont les trois-quarts sont plutôt difficiles à reconnaître. Le repérage des constellations doit donc se faire à partir de celles qui sont les plus faciles à identifier et grâce aux étoiles les plus visibles.

Le mouvement des étoiles

La sphère céleste est une notion qui permet de représenter les étoiles, telles qu’on les voit depuis la Terre. En réalité, les étoiles sont réparties autour de notre Galaxie (la Voie lactée), et le Soleil n’est qu’une étoile parmi des milliards. Elles paraissent immobiles entre elles en raison de leur extrême éloignement qui rend leur déplacement imperceptible.

Le changement d’apparence du ciel est seulement dû à deux mouvements de rotation : celui de la Terre sur elle-même, et sa révolution autour du Soleil. L’effet de ces rotations peut être représenté simplement comme une rotation de la sphère céleste autour de la Terre, selon un axe passant par les pôles. On appelle pôle céleste la projection de ces pôles sur la sphère céleste. Pour un lieu donné, ces pôles sont toujours situés sur les mêmes points de la sphère céleste. Si l’un des pôles est visible au-dessus de l’horizon, l’autre est situé au-dessous, et n’est évidemment pas visible.

Ainsi en apparence, les étoiles tournent toutes autour des pôles célestes, et leurs positions autour de ces pôles dépendra de l’heure et de la saison. Cela signifie que dans l’hémisphère nord, l’étoile polaire, qui est située pratiquement sur le pôle céleste nord, est immobile dans le ciel, en toute heure et en toute saison. Dans l’hémisphère sud, au contraire, aucune étoile reconnaissable n’est située près du pôle sud céleste, et il n’y a pas de repère simple pour situer ce pôle.

La hauteur à laquelle on voit ces pôles célestes dans le ciel dépend uniquement de la latitude du lieu (en fait, c’est même par définition la latitude de ce lieu). Dans les cas extrêmes, au pôle Nord, l’étoile polaire est à la verticale, tandis qu’à l’équateur, elle est posée sur l’horizon en direction du nord, et n’est plus visible dans l’hémisphère sud.

L’heure sidérale

À cause du double mouvement de la Terre sur elle-même (en un jour) et de la Terre autour du Soleil (en un an), la voûte céleste progresse d’un tour complet par jour, mais retarde d’un tour complet par an. Le ciel que l’on voit tel jour à telle heure est donc le même que celui que l’on verra un mois plus tard, mais deux heures plus tôt.

La carte du ciel pour un lieu donné, qui donne la position des étoiles, ne dépend donc que d’un seul paramètre horaire, qui est l’heure sidérale (ce qui signifie littéralement « heure des étoiles »). Cette heure sidérale retarde donc de deux heures par mois (24 heures en 12 mois), et le ciel que l’on voit le 21 mars à minuit est donc le même que celui que l’on voit le 21 avril à 22h.

Ce que nous appelons une « année » n’est autre chose qu’un voyage circulaire dans l’espace, voyage de la Terre autour du Soleil, suivant ellipse peu allongée, presque une circonférence, d’environ 935 millions de kilomètres de périmètre. De ce voyage, nous ne nous rendrons pas compte, s’il n’y avait pour nous que le jour car tous les jours, à la même heure, à midi, nous retrouvons le Soleil, un peu plus haut, un peu plus bas, suivant les saisons, cela tient à l’inclinaison de l’axe de la Terre, mais, toujours, sensiblement sur le même méridien. Si donc nous ne voyions que lui, nous pourrions croire notre globe à peu près immobile dans l’espace, ou tournant simplement sur lui-même. Tu piges, ma cousine ?

Heureusement qu’il y a les nuits ! En effet, la nuit seule vient nous révéler notre grand voyage elliptique annuel, car si l’on contemple la voûte céleste à une heure donnée et si l’on note bien exactement la place des constellations à cette heure, on peut voir nettement au bout de quelques jours qu’à cette même heure, celles du zénith, du levant, du midi, du couchant se sont toutes déplacées d’une même quantité vers l’Ouest, celles de l’horizon nord vers l’Est, l’ensemble tournant, comme dans le mouvement diurne, autour, d’un point coïncidant à peu près avec l’étoile Polaire, qui, elle, semble rester fixe.

Au bout d’un mois, telle constellation qui se trouvait à cette heure précise au méridien, a complètement passé, et y est remplacée par une autre. Celles qui se trouvaient à l’horizon oriental y occupent maintenant une position plus élevée, et ont cédé leur place à de nouvelles qui viennent de se lever : celles de l’horizon occidental par contre ont tout à fait disparu et ainsi se dessine notre déplacement dans l’espace. Au bout de trois mois, celles qui tout d’abord se trouvaient à l’Est, sont maintenant au zénith, celles du zénith se couchent, et au bout de six autres mois reparaissent à I’orient, montent petit à petit et l’année accomplie, se retrouvent au point de départ, montrant ainsi que le voyage circulaire est terminé. Car ce n’est pas tout cet ensemble de mondes, si distants les uns des autres, et si différemment distants de nous qui a pu faire, celle invraisemblable révolution : c’est nous qui, en tournant autour du Soleil, avons passé successivement devant ces différentes échapées de l’infini.

Il suit de là, que si, tous les mois, nous prenons un tableau du ciel à une heure donnée, nous aurons, douze tableaux différents, et que si nous en prenons treizième, il serait pareil au premier Ie cycle étant accompli, et toutes les parties du ciel visibles au-dessus de notre horizon  ayant été tour à tour reproduites. L’identification des constellations est facilitée par des cartes du ciel étoilé, qui varient suivant le jour et l’heure d’observation.

Bon, tu t’en doutes bien, il y en a beaucoup encore à dire. Depuis 6 000 ans que les constellations ont été repérées, elles sont liées à de très fortes histoires, de très fortes mythologies, de très fortes croyances et il en faudrait des volumes entiers pour expliquer tout cela (et, de plus, j’en serais totalement incapable 😊).

Les notions de base expliquées dans ce modeste article ne sont déjà pas évidentes à comprendre en première lecture. Il faut relire calmement plusieurs fois pour commencer à les digérer. Puis lire d’autres articles sur le même sujet qui seront écrits différemment et présentant les choses autrement. Mais, pour le présent article, on ne peut pas faire plus simple ou alors on ne dit plus rien du tout.

Donc, bonne digestion !

À la semaine prochaine,

Bye-bye

Professeur Têtenlair

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13 Commentaires

  1. Pour les novices, je conseillerais ce livre ( si on peut encore le trouver ) : ” observation du ciel ”

    https://fr.shopping.rakuten.com/photo/825425940_L_NOPAD.jpg

    C’était dans la collection ” petit guide ” ( Hachette ).
    Une collection très bien faite, pour les enfants ( à l’époque où les enfants savaient lire ! ), sur des tas de sujets concernant la nature. Cette collection était, je crois me souvenir, dirigée par Maurice Genevoix.

    • Merci mon ami Claude. Je ne connais pas cette ouvrage pour la jeunesse. J’en connais quelques autres pour les jeunes, mais pas celui-là.
      Je vais faire des recherches voir si il est encore édité.

  2. J’ai commencé à m’intéresser aux constellations (et à la mythologie grecque) à l’âge de 7 ans grâce… Aux Chevaliers du Zodiaque.
    … Mais je ne réussis toujours pas à reconnaître les constellations en dehors de la Grande Ourse.

    • “… Mais je ne réussis toujours pas à reconnaître les constellations en dehors de la Grande Ourse.”.
      Alors là, ma chère Julie, je te rassure, c’est le cas de presque tout le monde, y compris (presque) les amateurs en astronomie comme ton humble serviteur. Les amateurs dont je fais partie reconnaissent peut-être davantage de constellations que la seule Grande Ourse, mais un certain nombre sont tellement “tirées par les cheveux” dans leurs descriptions relevant presque plus de l’imaginaire que du visuel, qu’on se demande comment et pourquoi elles ont été établies comme constellations !

      D’autant plus que, je te fais une confidence, les constellations ne sont pas ma grande passion. Je m’y intéresse, je souhaite les connaître comme amateurs en astronomie, mais sans plus.

      Ma grande passion est l’observation du ciel profond et aussi, mais dans une moindre mesure, du ciel planétaire. Je reviendrai sur ces deux notions de ciel profond et planétaire dans un prochain article.

  3. 1Au chef des chantres. Psaume de David. Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. 2Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance à une autre nuit.…Psaume 19:1

    • Nous sommes bien d’accord, mon ami gigobleu. Ce n’est peut-être pas le cas de tous, mais tu apportes là un témoignage que je partage.

      • La Bible parle du ciel vu de la terre et de la terre vue du ciel. C’est le livre astronomique par excellence. Le meilleur que j’ai lu jusqu’ici. Et je le lis et le relis encore et encore …

  4. Et Ophiuchus alors ? Il y a treize constellations dans le zodiaque. Vous faites une confusion avec les 12 “signes” du zodiaque utilisés par les charlatans que sont les astrologues. Autre confusion avec l’astrologie, les constellations ne se “remplacent” pas chaque mois : Scorpion 5 jours, Vierge 40 jours, Serpentaire 20 jours etc…etc…

    • Bonjour mon ami Jeff,

      Merci de l’intérêt que tu portes à mon article. Quand on écrit des articles sur l’Astronomie et les Sciences, comme je le fais depuis de nombreuses années, on sait que l’on va être lu par des connaisseurs. Alors, on essaie de raconter le moins de conneries possibles, en fonction de ses propres connaissances, de les vérifier, et d’aller y voir des références qui les confirment. Plus une documentation abondante sur différents types de supports. C’est ce que j’essaie de faire à chaque fois, comme beaucoup d’auteurs d’articles de ce type d’article.

      Alors, une erreur ou une confusion   sont bien évidemment toujours possibles. Mais, en l’occurrence, ce sont tes observations qui sont inexactes et mon article qui est bien exact. Voyons ça ensemble.

      Il semblerait, selon toi, que je fasse une confusion avec les 12 signes du zodiaque utilisés par les astrologues. Eh bien, j’ai le regret de t’informer que cela n’est pas le cas.

      J’ai annoncé dans mon article comme les constellations zodiacales, et au nombre de 12, les suivantes : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau, les Poissons. Le schéma qui suit illustre bien ces 12 constellations zodiacales. Tu as des dizaines de sites Internet qui vont t’en donner la liste, car étant la liste officielle de l’UAI.

      N’ayant pas cité dans mon article Ophiuchus dans les constellations du zodiaque ne signifie pas qu’il s’agit d’un oubli de ma part et donc entraînant, selon toi, une confusion avec les signes du zodiaque des astrologues. Si tu avais pris davantage de renseignements, tu serais que Ophiuchus (également appelé Serpentaire) se situe entre le Scorpion et le Sagittaire. Pour certains donc, ce Serpentaire est considéré comme le 13e signe du zodiaque. Cela peut se concevoir dans la mesure où une petite partie du Serpentaire se glisse entre le Scorpion et le Sagittaire. Donc, il ne s’agit pas d’un oubli, mais de décrire les 12 constellations du zodiaque classiquement décrites.

      Si tu avais mieux lu mon article, tu aurais observé que j’ai respecté la classification de l’UAI, et que je cite dans la liste que j’ai établie en début d’article, dans le carré noir où il est écrit “Liste des constellations”, je cite donc Ophiuchus dans les constellations de l’Équateur, celle-là même que tu me reproches d’avoir oublié. De toute évidence tu n’as pas regardé la liste des constellations cités dans mon article car tu aurais retrouvé celle que tu me reproches d’avoir oublié.

      Et ceci ne signifie aucunement une confusion avec les signes astrologiques, astrologie pour laquelle je n’y connais rien du tout.

      Il n’y a donc absolument aucune confusion et aucun oubli sur ce premier aspect des choses contrairement à ce que tu as suggéré.

      Concernant la deuxième supposée confusion que tu m’attribues, elle concerne le “remplacement” des constellations. Ce mot de “remplacement” est évidemment une façon de prendre qu’il s’agit d’un cycle.

      Alors, sur cette question, je la précise et la détaille sur 61 lignes dans mon article. Car c’est justement un aspect un peu difficile à comprendre. J’avais même pensé à le zapper complètement pour ne pas ennuyer mon lecteur. Mais la chose est trop importante si l’on parle des constellations pour en faire l’impasse. 61 lignes de démonstration c’est mieux que pas une seule comme tu l’as fait.

      Je te cite : “Autre confusion avec l’astrologie, les constellations ne se « remplacent » pas chaque mois”. Tu reconnaîtras que c’est un peu juste de ta part pour démontrer que je me suis planté dans ces 61 lignes, qui ne sont d’ailleurs que le fruit de nombreuses sources différentes, car n’ayant pas eu le pouvoir d’exister depuis 6 000 ans, date de la première description de la première constellation, je n’ai pas pu toutes les découvrir moi-même.

      Écrire un article comme ce que je fais chaque semaine, et comme tous les auteurs de ce type d’article, demande de nombreuses heures de travail ayant à la base certaines connaissances.

      Alors, je pense qu’il est plus raisonnable avant de parler d’oubli et de confusion, qu’un lecteur s’informe solidement, note ses références, puis explique l’éventuel oubli ou confusion en en faisant une démonstration frappante.

      Le seul fait de dire “Vous avez oublié” ou “Vous confondez avec…” ne peut pas être pris au sérieux. Surtout quand l’auteur en a écrit 61 lignes pour le démontrer.

      Cela dit, je te remercie de tes observations, même si elles sont totalement inexactes, car elles permettent un échange, et elle me montre que tu t’intéresses à l’astronomie, et je trouve cela formidable. Je t’en remercie.

      • Bonjour mon ami Cachou
        Désolé, mais dans ta réponse tu persistes dans tes erreurs.
        Oui tu cites bien Ophiuchus – j’ai bien lu – dans les 88 constellations connues des astronomes mais ton erreur consiste à écrire en toutes lettres – j’ai bien lu aussi – “les 12 constellations du zodiaque”. Si tes références sont internet, les miennes sont le Dictionnaire de l’Astronomie et de l’Espace, Philippe de La Cotardière et Jean-Pierre Penot, éditions Larousse, page 512, l’Astronomie en Questions, Fabrice Drouin, éditions Vuibert, page 132, Henri Broch, préface Georges Charpak, Gouroux, sorciers et savants, éditions Odile Jacob, page 83. D’autre part l’UAI a reconnu Ophiuchus comme 13ème constellation du zodiaque en 1922, définie aussi comme telle par Camille Flammarion bien avant, car, si elle n’est que partiellement présente dans le zodiaque, le Soleil la traverse du 29 novembre au 18 décembre. Ensuite, quand tu évoques le défilement des constellations, tu n’écris pas “les cycles” mais “les mois” – j’ai bien lu aussi – alors que les tailles des constellations varient de 1 à 8 donc aucune concordance possible avec les mois. Je le répète, tu confonds l’astrologie, même si tu n’en es pas un adepte, avec l’astronomie qui exige une grande précision de vocabulaire. Je résume : 12 “signes” – qui ne veulent rien dire – pour les gogos, 13 constellations pour les scientifiques.

  5. J’ai tout lu avec intérêt de ton article astrologique élémentaire et reconnais ne pas tout comprendre.
    Comment ne pas d’y perdre dans ces milliards d’étoiles ?
    On s’imagine qu’un bon astronome n’a plus ses pieds,ses sens son esprit sur terre.
    Je veux bien croire que ce n’est pas le+ malheureux.

    • Merci de ta lecture et de ton post. Ce paragraphe des constellations, si l’on veut en donner quelques détails, n’est pas facile à lire, ni à comprendre. Je le précise en fin d’article, car il ne faut pas que les gens soient inquiets de ne pas l’avoir compris en première lecture.
      Certaines semaines les sujets sont plus faciles et plus proches de nous, d’autres semaines ils sont moins évidents.

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