L’Etat-nounou a encore frappé ! Des chèques-psy pour les étudiants…

La mise en place de cellules d’aide psychologique a démarré voici une vingtaine d’années pour venir en aide aux victimes de catastrophe ou d’attentats et permettre de réduire l’impact du syndrome post-traumatique.

Dans l’arsenal des mesures destinées à infantiliser les populations, les cellules psychologiques sont redoutablement efficaces.

À l’origine, les CUMP (Cellules d’urgence médico-psychologiques) ont été mises en place pour assister les victimes. Elles furent portés sur les fonts baptismaux par Chirac (Encore lui !) suite à l’attentat du RER B en 1995. Bon ! 8 morts, 175 blessés, ça peut effectivement justifier un dispositif exceptionnel pour minimiser les syndromes post-traumatiques.

Mais depuis, on use et abuse du soutien psychologique, avec mise en place de cellules de soutien à la moindre anicroche.
Ces démarches compassionnelles sont extrêmement populaires dans l’opinion et d’une efficacité remarquable pour déresponsabiliser les individus.

Tout responsable politique ou autre se sent obligé de mettre en place une cellule d’assistance en cas de drame. Ça fait bien, ça donne une image de responsable et c’est excellent pour la com.

La dérive n’a pas tardé pour que la mise en place de cellules de soutien se généralise aux témoins d’agressions, aux situations de plans de licenciement, de souffrance au travail ou de violences en milieu scolaire.
La notion s’étend pour toucher désormais les proches des victimes.

On use et abuse de ce procédé.

Dans le même registre, je viens d’apprendre que les étudiants ayant le spleen en raison des mesures anti-COVID vont bénéficier d’un « chèque-psy », dispositif entré en vigueur le 1er février dernier.
Quésaco ?

On apprend dans « Le Parisien Étudiant » que :

« Le « chèque d’accompagnement psychologique » (CAP) pour les étudiants fragilisés par la crise, annoncé par le gouvernement le 15 janvier, est entré en vigueur depuis le 1er février. Tous les étudiants pourront obtenir cette aide pour pouvoir consulter un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre.
(…)
Il s’agira d’un accès à trois consultations d’une durée de 45 minutes, sans avance de frais pour éviter d’amputer le budget des étudiants. »

Voilà ! La grande entreprise d’infantilisation continue.
Les pauvres chéris stressés par le couvre-feu, traumatisés par les cours à distance vont bénéficier d’un suivi psy…

Évidemment, la situation des étudiants n’est pas drôle. Mais relativisons, que diable !
Pensons à nos parents et grands parents ayant vécu les guerres mondiales.

Si on considère que l’inconfort subi par les étudiants mérite un suivi psychologique, on fabriquera sans nul doute des individus incapables de gérer les situations difficiles qu’ils seront amenés à subir dans leur vie.
Car la vie, c’est une succession de coups durs à gérer et il faut s’y préparer.
On aura ainsi des zombies, tellement plus faciles à manipuler : ils seront incapables de se prendre en charge et courront dans les jupes de l’État-nounou au moindre problème.


Comme je l’écrivais récemment : la fabrique d’eunuques est en marche.

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10 Commentaires

  1. de l’assistance encore de l’assistance !!!!
    Et QUI paie ???????

  2. Faut bien faire travailler ( hum travailler ) toute une bande de psy consultants etc .. ( avec notre pognon) .la France maintenant ne forme plus que des psy , des ingénieurs en écologie et autres conneries , ( enfin de futurs chomistes ) par contre l ‘on ne forme plus de soudeurs , tuyauteurs en autre et faut les faire venir de Yougoslavie , Roumanie , même leur donner une formation ( enfin ce n’est que qqs exemples ).
    Que serait ce si les petits chéris de 2021 avaient connu 14/18 , 40 /45 , avec les bombardements de nos libérateurs . Comment ont fait les veuves de guerre & orphelins de 14 ?

  3. Je n’aime pas la mentalité des jeunes français d’aujourd’hui qui dans leur majorité fuient leurs responsabilités, cherchent la facilité, l’oisiveté, le laxisme, la neutralité et se focalise sur leur personne, très adeptes des nouvelles technologies, ils se réfugient dans le virtuel en espérant tout de la société mais sans prendre de risques ?

  4. Quand j’ai subit une attaque à main armée en 1986 où le malfrat après m’avoir mis le canon de son pistolet sur ma tête, m’a vigoureusement aspergé de gaz lacrymogène.
    Mon patron, qui est arrivé un peu plus tard, alors que j’avais le visage rouge et gonflé comme une tomate m’a dit deux choses:
    « C’est de votre faute »
     » J’ai personne pour vous remplacer, vous continuez! »
    Il était 7h du matin et mon service se terminait à 14h.

    Voilà tout ce que j’ai eu à l’époque comme « soutien psychologique » alors je rigole bien lorsque de nos jour pour le moindre bobo on voit débarquer un bataillon de psychologues!

  5. L’université doit être non seulement élitiste mais aussi stressante pour les étudiants, cela afin qu’ils apprennent à faire face aux stress de leur future vie professionnelle. Arrêtez de dorloter et de consoler ces enfants rois futurs eunuques en étant généreux avec l’argent des autres. L’objectif de la France n’est pas de battre les records du monde en nombre de fonctionnaires par 1000 habitants.

  6. Reste à savoir à qui les étudiants vont pouvoir revendre ces chèques pour pouvoir manger !

  7. Je suis allé voir un psy, à une époque où je n’allais pas très bien. Ça ne m’a rien apporté! Cela vous a soulagé, m’a demandé l’homme de l’art. Oui docteur, de 300 balles. Merci, au plaisir de ne plus vous revoir! Depuis, je pète le feu! Citation de Léon-Paul FARGUE : le psychologue : une crème de menthe qui voudrait passer pour une absinthe.

  8. Coluche l’aurait dit !
    Un fois chez le psy, ce dernier va demander à l’étudiant « dites moi de quoi vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passer !!! »

  9. A quand le macron en déplacement perpétuel dans le cadre d’une mission « torcher le cul de chaque français » (et « en même temps » relever le compteur de taxation) ???

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