Les patriotes ne gagneront jamais en respectant les règles fixées par l’ennemi

Avant la chute du Mur, lors de la guerre froide, l’Occident se vantait d’incarner le monde libre, face aux dictatures communistes. Il faut reconnaître qu’il y avait des arguments pour étayer cette thèse : pluralité politique, élections libres et démocratiques, droits syndicaux pour les travailleurs, journaux abondants, société civile, littérature abondante, et pas de prisonniers politiques. De l’autre côté, on avait la caricature des bonzes du Kremlin, du parti unique, des syndicats uniques, du journal unique, et l’image des chars soviétiques écrasant dans le sang les révoltes populaires, dans les pays où le communisme avait été imposé par la force.

Certes, l’Occident était capables de coups de force, voire de coups d’Etat, voire de guerres sanglantes, au nom de la lutte contre le communisme. Mais personne, en France, pas même la majorité des communistes, n’avait envie de voir les chars russes arriver à Paris, ni de bénéficier du bilan “globalement positif” cher au camarade Marchais. Autre preuve de l’attrait des populations communistes pour le monde libre, aucun Allemand ne voulait franchir le mur pour aller vivre à l’Est, alors que nombre d’entre eux ont été tués par les vopos pour avoir voulu quitter le paradis communiste que nous décrivait L’Humanité tous les jours.

Pourtant, trente ans après la chute du Mur, l’Occident paraît gangréné par l’idéologie communiste, rongée de l’intérieur par l’idéologie appelée “woke”, qui se donne pour mission de changer la société, au bénéfice des minorités, et cela par tous les moyens, surtout ceux puisés dans l’idéologie communiste et ses petits komsomols.

Ce qui se passe aux Etats-Unis est révélateur de la détermination des mondialistes à s’affranchir des régles démocratiques dont ils se réclament, et, telles les staliniens des grandes années, de reprendre à leur compte l’affreux mot d’ordre “la fin justifie les moyens”.

Pour abattre Donald Trump, quatre années durant, tous les moyens ont été utilisés. Propagande d’Etat de l’ensemble de la presse, matin, midi et soir, censure par les réseaux sociaux des amis du président, de ses idées, puis de ses tweets, compte Instagram et pages Facebook. Utilisation des milices antifas et des racistes Black Lives Matter pour semer le trouble, la désolation et la vandalisation, faisant passer Donald Trump pour un raciste. Tentatives de le faire destituer, par des campagnes de presse mensongères le faisant passer pour un agent de Moscou. Et enfin, instrumentalisation de la crise sanitaire pour, avec la complicité des gouverneurs démocrates, multiplier le nombre de morts, détruire son exceptionnel bilan économique, et lui faire porter la responsabilité des conséquences de la crise.

Malgré tout cela, Donald Trump, qui s’est toujours positionné contre le système, n’a jamais reculé, ni fait de concession à l’ennemi, a respecté son programme, n’a mené, contrairement aux démocrates, aucune guerre dans le monde, cessant d’être le gendarme du monde, demeurait très populaire parmi l’électorat américain. Ses meetings faisaient le plein, et l’Amérique profonde était à ses côtés. En face, Biden peinait à remplir les salles, et ses seuls soutiens étaient les minorités, féministes, homosexuels, noires, musulmanes, gauchistes, et la jeunesse privilégiée de ce pays, gangrénée par l’idéologie marxiste dans les universités.

Incapables d’anticiper l’ampleur de la victoire de Donald Trump en 2016 (rappelons que, convaincue que la fraude serait suffisante, Hillary Clinton buvait le champagne quelques heures avant l’annonce des résultats définitifs), les démocrates se sont promis que cela ne se produirait pas une deuxième fois. Pour cela, ils ont organisé, avec la complicité de nombre de républicains véreux, une fraude massive, permise par la crise sanitaire et les votes par procuration. Maxime Lépante a raconté tout cela mieux que quiconque.

Si les choses restent en l’état jusqu’au 20 janvier (avec un homme de la trempe de Donald Trump, tout demeure possible), la constitution de la première puissance au monde, qui met en avant la défense des libertés individuelles, aura dont été impuissante à conjurer un véritable coup d’Etat électoral, organisé contre la souveraineté du peuple américain.

C’est naturellement un coup de masse terrible pour les patriotes qui avaient encore confiance, pour certains, en la démocratie américaine (qui a su, par ailleurs, jouer les gendarmes du monde et multiplier nombre de guerres, pour les intérêts de son lobby politico-industriel et géopolitiques). Chacun espérait que l’élection du président sortant américain serait un rempart contre les mondialistes, et les empêcheraient de disposer de toutes les manettes.

L’expérience américaine (quelle qu’en soit l’issue) doit nous confirmer que les urnes ne peuvent constituer, à elles seules, la solution pour les patriotes. Les appareils d’Etat, le “Deep State”, le chantage économique, sont parfaitement mis en place pour torpiller, de l’intérieur, toutes les velléités de la part d’un nouvel élu, de changements qui ne conviendraient pas aux tenants du Nouvel Ordre Mondial.

L’exemple de l’Italie est parlant. Matteo Salvini a été un ministre de l’Intérieur apprécié, qui a limité les dégâts, concernant l’invasion migratoire que subissait son pays, depuis la chute de Khadafi (encore bravo Sarkozy et BHL). Malgré sa détermination et sa volonté, il s’est heurté, tout au long de son mandat, à la dictature des juges, et à certaines trahisons de Conte ou Di Maio, qui l’ont souvent empêché d’aller au bout de la politique qu’il souhaitait mettre en place, et lui ont imposé d’accueillir des clandestins dont il ne voulait pas. Le procès qu’il subit, aujourd’hui, suite à son refus d’accueillir des prétendus naufragés, par un juge de gauche politisé, confirme l’ampleur du scandale démocratique de l’Occident, et de la dictature des lois imposées aux peuples au nom des Droits de l’Homme. C’est un ministre, élu démocratiquement, qui se voit traîné au tribunal, alors qu’il a respecté le programme pour lequel il a été élu, par un juge partial qui n’a, lui, aucune légitimité démocratique. Dans un autre registre, ce sont les duettistes Zuckerberg et Dorsey qui se permettent de dire qui a le droit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, et de bannir Donald Trump, Sydney Powell, le général Flynn, Rudolf Giuliani et Steeve Bannon, rien de moins, quand les islamistes (très présents dans le capital de Twitter) peuvent dire ce qu’ils veulent.

Imaginons, dans ce contexte, les prochaines élections de 2022, en France. D’abord, comme à chaque élection, nous serons confrontés à un bourrage d’urnes massif, mais légal : celui des millions de “Français de papier”, naturalisés par les différents gouvernements, pour respecter le droit du sol, et avoir, pour la gauche, davantage d’électeurs. Ensuite, la campagne haineuse qui se développe, depuis trois générations à présent, contre les idées patriotes, assimilées à du nazisme, ont forcément laissé des traces. Enfin, on peut faire confiance, dans les Territoires perdus de la France, les autorités locales pour tricher honteusement, comme cela se fait dans les pays du Tiers-monde… et aux Etat-Unis.

La démocratie, les urnes, ne peuvent suffire à imposer la volonté du peuple. Nombre de peuples ne voulaient pas de l’Union européenne et de ses règles, on les a fait revoter jusqu’à ce qu’ils disent oui, ou bien, comme en 2005, on a contourné leur vote, et on fait adopter le contraire trois années plus tard, par des élus qui ont trahi leurs électeurs. Et même aux Etats-Unis, ils ont réussi à tricher, et à voler au peuple l’éclatante victoire du président sortant.

Supposons, malgré tout cela, qu’une Marine, qui multiplie par ailleurs, sur la crise sanitaire ou sur Donald Trump, les actes de soumission au système (bien qu’elle dénonce l’invasion migratoire et le déplacement de clandestins dans les campagnes) se retrouve élue. Ou bien un autre candidat, qui afficherait clairement sa volonté de sortir de l’UE, d’interdire l’islam, et de procéder à la remigration massive des envahisseurs. Par exemple quelqu’un comme le formidable Geert Wilders…

Législatives aux Pays-Bas : le PVV veut établir un ministère de «l’immigration, de la remigration et de la désislamisation»

Que se passerait-il en France ? Nous aurions, dès le dimanche soir de sa victoire, des hordes gauchistes et de racailles de banlieues qui vandaliseraient nombre de quartiers, aux cris de “Le fascisme ne passera pas, le racisme ne passera pas”. Les collabos de l’invasion migratoire et de l’islamisation de notre pays nous feraient le coup de la Résistance. Les écoles et les universités seraient en grève, et les syndicats de la fonction publique menaceraient de bloquer la France.

Naturellement, les dirigeants mondialistes de nombre d’Etats, et toutes les structures supra-nationales feraient preuve de leur “préoccupation”.

Dans de telles conditions, le président nouvellement élu ne pourrait qu’appliquer l’article 16 de la Constitution, et d’organiser immédiatement un référendum demandant les pleins pouvoirs, pour avoir les moyens d’appliquer son programme. Outre la gendarmerie, l’armée et la police, ce nouveau pouvoir devrait s’appuyer sur une garde nationale, dans l’esprit des réservistes américains ou israéliens, constituée de personnes ayant les qualités nécessaires, pour épauler la nécessaire mise en place de la politique pour laquelle il aurait été élu.

Et cela ne pourrait passer que pas des mesures d’exception, pour répondre à une situation exceptionnelle. Mais cette fois, elles seraient au service, non pas de la dictature sanitaire, mais de la reconquête de notre pays.

Sinon, quiconque applique les règles définies par l’ennemi ne pourra jamais vaincre. Ce que notre ami Martin Moisan (dont on peut ne pas partager la vision sur l’impasse électorale) avait remarquablement exprimé.

Fin de l’Amérique des pères fondateurs, fin de l’illusion électoraliste

https://ripostelaique.com/les-patriotes-ne-gagneront-jamais-en-respectant-les-regles-fixees-par-lennemi.html

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14 Comments

  1. Oui extraordinaire peuple français…QUI….le fera sortir durablement de ses gonds ? Quel 1789 ? Quelle salle du serment du jeux de paume ? Quelle Convention ? Quels montagnards ? Quels thermidoriens ? Quel Guillotin ? L’avenir n’est écrit nulle part dit-t’on ! Mais il paraît que l’Histoire ressert les mêmes plats !

  2. Excellent Cyrano ! Bien entendu nous devons refuser leurs règles qui nous amènent tôt ou tard devant ces représentants de la Loi qui nous sont idéologiquement hostiles. Nous devons fixer les règles, le terrain, les arguments et le vocabulaire.
    En dernier lieu, c’est toujours l’épreuve de force qu’ils craignent le plus.

  3. connaissez vous le CNT qui si on doute un peu de sa viabilité, est actif et aujourd’hui va à la rencontre des services publics dont je tairais le nom, quand je dis rencontre, les membres se déplacent physiquement …certains les accueillent et d’autres pas mais ils font ..ils distribuent des documents etc ..

  4. Très bonne analyse du blocage de la situation. Je n’avais pas pensé à la solution du référendum pour prévenir ou stopper les émeutes qui ne manqueraient pas d’advenir si un président « populiste » était élu. On ne peut mieux résoudre le problème avec toute l’élégance requise pour éviter les bains de sang autrement prévisibles.
    Bravo ! Qui sait au cas où Trump pourrait faire reconnaître ses droits s’il ne songerait pas à appliquer une telle mesure ?

  5. Quiconque applique les règles définies par l’ennemi ne pourra jamais vaincre. Oh oui mais malheureusement nos élus sont des lâches et prèfère le déni. Ils sont juste capable de tolérer les intolérants, l’islam, le mondialisme et j’en passe.

  6. Il est clair que nos ennemis ne respectent aucune règle.
    Nous partons vaincus si nous nous contentons de rester dans les clous qu’ils ont profondément enfoncés pour empêcher toute libération.
    Eux ne reculent devant aucune vilenie,

    Nous, nous sommes respectueux des lois qui nous entravent.
    OR, si on réalise que ces lois ne sont faites que pour nous détruire, on comprendra qu’il faut passer au-dessus

  7. En France , on oublie qu’on a le droit de désobéir…et donc , que les restos, bars, salles de sport , ouvrent , tous ensemble…de toute façon ils n’ont plus rien à perdre !! Notre constitution le dit bien: la France est gouvernée par le peuple , pour le peuple ! et si les élus font le contraire et portent atteinte au bon fonctionnement du pays , c’est au peuple de remettre les choses en place! la destitution, ça existe !

      • Le peuple a choisi de crever plutôt que désobéir. Moi, naïvement, je pensais que quand on avait plus rien à perdre, et que l’on avait plus que le choix entre crever en obéissant à ces dictateurs et crever peut-être, mais en tentant avant un dernier ultime pour sa survie, je pensais que naïvement on ferait le deuxième choix.
        Le peuple français est habitué depuis 50 ans de faire tout à l’envers, c’est devenu sa caractéristique, et il ne faillit pas à cette nouvelle règle qu’il applique depuis tout ce temps-là.
        Il préfère crever sans tenter aucune manœuvre de survie. À part bêler à la télévision dont il n’a toujours pas compris qu’il pourrait pisser dans un violon ça ferait le même effet.

    • Rien ne changera et de toute façon l’autre premier sinistre casse noisette nous l’a annoncé qu’il y aurai peut être un 3 -ème confinement , et je vous fiche mon billet non seulement un 3eme mais un 4eme confinement cette année , pourquoi parce que les français ne bougent pas , laissant faire ce gouvernement de traîtres et de corrompus vendu aux pays arabo-muzz et vendu au pays du Céleste Empire .Ce gouvernement de félon nous appliquent la dictature chinoise , vérifiez à qui profite le crime !

  8. La confrontation politique dans notre pays se limite, à notre époque, à celle des Antis contre les Pros-France. La propagande des « antis » dominante actuelle impose l’union massive des Pros, sans plus tarder, pour établir un programme commun si lucide, courageux, puissant qu’ll en sera rassurant et fédérateur, de par sa détermination à faire progresser nos valeurs de liberté, d’égalité, de solidarité de notre belle identité, qui ne saurait supporter d’être méprisée ou soumise à quiconque : soumission étant le but qui résume, sous diverse formes rétrogrades dévastatrices, la politique des antis, tout sage ne peut que s’y opposer, pour pouvoir être respecté et progresser.

  9. Mon ami Cyrano c’est ici un excellent article. Effectivement, depuis maintenant plusieurs années, je me pose trois questions :
    – la première est pourquoi la droite a complètement disparu, en France bien évidemment, mais aussi quasiment en Europe et dans le monde. Les islamo-gauchistes ont des boulevards devant eux et ne s’en privent pas.
    – La deuxième est pourquoi il n’y a pas d’initiative par des patriotes pour créer des services comme tous ceux qui existent actuellement et tous à gauche prononcée ou moins : Facebook, Twitter, Google, Microsoft, aol, et d’autres. L’innovation serait-elle réservée aux gauchistes ?
    – Enfin la troisième, et elle rejoint ton article, pourquoi les patriotes n’ont-ils pas encore compris que la gauche étant au pouvoir depuis 40 ans elle a sorti des tonnes de lois et établit des tonnes de règlement pour museler totalement l’opposition dans notre pays. D’où ton excellent article et son titre « Les patriotes ne gagneront jamais en respectant les règles fixées par l’ennemi ». C’est très clair, les patriotes doivent agir massivement en faisant fi de toutes les règles qui ont été sorties dans le seul but de les empêcher d’agir. En 39-45 la résistance n’a pas respecté les règles allemandes établies après l’invasion de notre pays. Elle a agi dans l’illégalité et violemment. Les patriotes ne peuvent plus faire autrement maintenant.

    Mais avant d’agir, il faut avoir du nombre. Et le vrai problème il est là. La population est à 85 % politiquement parlant totalement décérébrés, zombisée, lobotomisée et est persuadé que tout ce qui se passe n’est fait que pour son bien.

    Face à des dictatures qui s’abattent sur un pays comme c’est le cas pour le nôtre, seul des mouvements massifs de population peuvent maintenir des démocraties. Et en France cette idée est à abandonner car il faut avoir des cerveaux qui ont encore un certain pouvoir d’analyse et de réflexion ce qui n’existe plus la quasi-totalité du peuple français sur le plan politique bien évidemment.

    Quand tu penses qu’un peuple a accepté sans réagir le moindre du monde de l’organisation d’un génocide de 30 000 morts par l’interdiction du médicament qui soignait deux mois avant l’arrivée du virus, médicaments pris par 3 milliards de personnes depuis 60 ans, et quand tu penses que les restaurateurs qui mettent la clé sous la porte en cascades ne bougent pas non plus, et se contentent de bêler à la télévision, et tant d’autres choses, nous savons que le peuple français ne souhaite plus vivre et organise son suicide dans la joie et la bonne humeur.

    Ton article du 14/12/2020 intitulé « Cette guerre mondialistes/patriotes qui arrive, aux USA et en France… » traite d’un sujet rapprochant du présent article et je le trouve bien complémentaires, ces deux articles faisant le tour du problème.

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