Dans la série « je suis un raciste qui s’ignore » : j’adore ce Chinois tombé amoureux du monde du vin !

Qianjun Li est arrivé en France il y a quatre ans. Il y vit désormais avec sa famille.

Bordeaux : Qianjun Li,
ce Chinois tombé amoureux du monde du vin

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Dans la suite de la démonstration brillante de la série « News Amsterdam », qu’en tout blanc de la société occidentale il y a un raciste qui s’ignore, déjà parce que cette société accueille avec une fausse bienveillance la diversité colorée sans l’agonir de quelque propos désobligeant -en apparence- que ce soit ! C’est en somme : vous êtes blanc donc coupable !

Comme Houria Bouteldja qui estime qu’«on ne peut être innocemment israélien», mais là formulée par une autre, pas par un médecin blanc qui culpabilise et s’abime dans la repentance !
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Article de César Compadre (agrémenté de mes encarts)

Arrivé à Bordeaux il y a quatre ans sans pratiquement parler un mot de français, Qianjun Li est le seul Chinois à obtenir en 2020 le très relevé Diplôme national d’œnologue (DNO).

« Dans ma tête, j’ai hurlé tellement j’étais heureux. La récompense d’années d’efforts, j’ai beaucoup travaillé. »
À écouter Qianjun Li, 36 ans, se remémorer ce jour de juin 2020 où son nom est apparu sur la liste des reçus au Diplôme national d’œnologue (DNO), on ne peut que ressentir une certaine admiration. Arrivé en 2016 en Gironde, seul, sans pratiquement parler un mot de français, et décrocher, quatre ans plus tard, un des diplômes techniques (niveau bac + 5) les plus relevés de l’univers viticole, a de quoi légitimement donner le sourire.

« Il a fait preuve de persévérance, n’a jamais rien lâché. Au début, avec son faible niveau de français, c’était dur. J’espère qu’il réussira et aura une belle carrière. » Pierre-Louis Teissèdre est professeur d’œnologie à l’institut des sciences de la vigne et du vin (ISW), à Villenave d’Ornon, aux portes de Bordeaux (Quel raciste ce doit être ce Teissèdre à faire ainsi semblant d’être aussi bienveillant : c’est bien la leçon de News Amsterdam, non ?). C’est là dans un des grands centres mondiaux de la matière grise viticole (des centaines de chercheurs et d’étudiants), que s’obtient le DNO, sésame également attribué dans d’autres universités (Montpellier, Toulouse…).
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Comme un coup de foudre.

Natif de Pékin, Qianjun Li se souvient de ce 5 septembre 2017 où il entre pour la première fois dans une salle de cours à l’ISW, « j’étais en retard d’une heure, je n’avis pas bien compris. j’étais stressé. »

Pourtant la France n’est pas un pays complètement nouveau pour ce fils d’enseignants (Mince, il aurait triché !).  Son père a fait des études dans le Languedoc et lui y a vécu de l’âge de 2 à 7 ans. « Je n’en garde aucun souvenir particulier. A notre retour nous parlions chinois à la maison. Durant mes études, je n’ai pris aucun cours de français. »

Après son bac, il passe quatre ans à l’université (études scientifiques), puis travaille dans les assurances, un univers qui l’ennuie profondément. Puis, via un ami de son père, ce sera un an dans un château au nord de la Chine. Il y fait ses premières vendanges et le virus du vin (pas le COVID) commence à le gagner. Qianjun se cherche et explore cette nouvelle voie. Retour à l’université, cette fois agricole.

« En stage dans un institut botanique, je m’intéresse aux cépages et à des micro-vinifications. J’ai adoré, c’était comme un coup de foudre. A 31 ans, j’avais enfin trouvé mon chemin. » Il le mènera au bord de Garonne, à 8000 km de chez lui. A Pékin, journées et week-ends à avaler des cours de français ; puis trois mois à Bordeaux, à l’INRA. Une première. « J’ai visité 50 châteaux. Je n’avais jamais bu d’aussi bons vins.« 

Court retour en Chine. Sa femme l’encourage, ses parents l’assurent de leur soutien financier, ses deux petits garçons et son frère vont lui manquer, et c’est le grand saut : le DNO. Au vu de son niveau licence, il pourra l’obtenir en deux ans. « Mes professeurs et maîtres de stage m’ont soutenu. Ma famille m’a rejoint et mes enfants vont à l’école (et je fais le pari qu’ils seront rapidement les premiers de leur classe. Ah quel raciste je fais !). Mon permis de conduire chinois est valable ici. J’apprenais par cœur les cours de chimie, j’étais plus à l’aise en dégustation. »

Seul chinois -et le plus âgé- parmi une cinquantaine d’étudiants, il trouve du soutien auprès d’un collègue japonais, mais trébuche (Ce n’était donc pas facile, ce n’est pas un être surnaturel). Pour lui, comme pour une autre étudiante syrienne (toute ma sympathie madame ! Mince encore une manifestation de mon racisme !) de la promotion, la barre était trop haute en première année. Ce sera le redoublement. Le diplôme sera finalement décroché en trois ans (Ca alors, le redoublement est utile ! Faudra raconter cela à tous les pédagogols de l’EN !). Avec des stages à Talbot (AOC St-Julien) et au bon pasteur (AOC Pomerol). « Il est doué, valeureux et apprend vite. Il aime les vinifications et le travail au chai » , explique Benoît Prévot, directeur au Bon Pasteur (Encore un raciste qui s’ignore !).

La petite famille découvre quelques villes françaises et européennes mais n’est retournée qu’une fois dans l’Empire du Milieu. Au sein de la vaste communauté chinoise de Bordeaux (Etrange, elle ne fait pourtant pas parler d’elle !), on se serre les coudes. D’autant que le covid est là. « Tous les cours se faisaient à distance. Dans un appartement de 60 mètres carrés, c’est dur. J’étudiais dans un cagibi de 2 mètres carrés, derrière la cuisine, sans fenêtre (Etrange, ils ne sont pas allés squatter quelque autre immeuble !) » . Diplôme en poche et large sourire, les Li viennent d’aménager dans 80 mètres carrés, et madame, au français peu sûr, va tenter d’obtenir son permis de conduire. Un nouveau visa, valable un an, en poche.
Qianjun Li est maintenant sur la marché du travail et rêve de vinifier et de s’épanouir chez nous (« Wellcome » l’ami, tu ne viens pas profiter, tu viens enrichir le pays. Ah quel raciste des plus hypocrites je fais encore !). « C’est grâce à de tels garçons que l’école bordelaise d’œnologie rayonne. Ils sont partout nos ambassadeurs » , se félicite Pierre-Louis Teissèdre. L’homme rentre d’un voyage en Chine où sa délégation a été prise en charge… par un œnologue local formé à Bordeaux il y a vingt ans (Au moins, si dans un avenir incertain en Frankistan les vignes sont arrachées, on saura où se procurer du vin !).
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Et je vais rajouter un « Venenum in cauda »,.
Ce Qianjun Li est aussi un ignoble raciste complice des Blancs, il fait la démonstration aux « CPF » d’importation ou des 2è, 3è voire 4è génération qu’en France on peut s’assimiler, être bien accueilli, bien traité… Mais, il y a un mais, il faut aimer le pays, aimer ses habitants, ils vous le rendront bien ! 

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6 Commentaires

  1. Ah ! Évidemment, si on travaille… Mais l’Africain moyen n’est pas venu en France pour travailler ; il est venu pour PRO-FI-TER ! En plus, œnologue est un emploi raciste puisque les musulmans en sont, de fait, exclus. Comme avec la soupe au cochon. Un préfet alsacien a fait interdire jadis la distribution gratuite aux sans abri de soupe au cochon pour cause de racisme et d’islamophobie ; un autre fera-t-il interdire la pratique raciste et islamophobe de l’œnologie ?

  2. Humour : est ce que les vignerons qui ne produisent que du vin blanc sont racistes ?

  3. et surtout , il faut bosser comme les Chinois savent très bien faire ( oh ! pardon ! mais quel raciste je fais !)

  4. Bravo pour lui , il faut avouer quand même que les asiatiques sont des travailleurs acharnés, ils sont remplis d’orgueil dans le bon sens du terme, ils ne font pas des manières , ne pleurnichent pas à longueur de temps et ont ne les entend pas.

  5. Les asiatiques ne font pas parler d’eux, non, eux ils bossent. Pas comme une certaine communauté, adepte d’un certain livre satanique qui prône la mort des infidèles et qui se plait dans la fange de la médiocrité.

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