Le Professeur Têteenlair vous offre un magnifique diaporama sur la place de la Terre dans l’Univers

Cé vlé, ca ! comme disait la mère Denis. Comment, où se situe notre magnifique Terre dans l’Univers ?

Ben oui, Intéressant, non ?

Alors, au lieu de faire un long discours, j’ai fait un diaporama. Puis j’ai assemblé toutes les photos en en faisant un petit film. Certaines images passent assez vite, d’autres s’attardent un peu plus volontairement pour mieux voir et lire ce qui est écrit. J’y ai collé de la zisique pour le plaisir. Enfin, j’ai balourdé tout ça sur l’incontournable Youtube, et ça donne ce petit film de dessous.

Ben….y’a d’quoi rabaisser son caquet et rester bien modeste, mon ami patriote !!

Précisions :

– ce petit film-diapos dure 7mn 39 s.

– mets le son de ton ordi car je l’ai accompagné d’une belle musique.

– clique sur le petit symbole du plein écran en bas et à droite de la vidéo, tu verras, et liras, mieux

La semaine prochaine, nous apprendrons à mieux connaître notre si belle Terre. On essaiera d’un faire un petit tour rapide. Mais, s’émerveiller devant notre planète, ça mérite, quand même, trois volets, donc trois semaines. Mais on n’aura pas le temps de s’ennuyer, garanti pur porc !

Bonne semaine

 609 total views,  2 views today

image_pdf

18 Commentaires

  1. Très intéressant de constater combien de chemin parcouru par la science occidentale depuis Galilée.
    Quand certains croient encore que la Terre est plate,
    superbe explication! merci prof

  2. Merci , ça fait du bien de nous rappeler que nous sommes pas grand chose et certains devraient s’en souvenir.

  3. Comment fait -on avec des observation vieilles de plusieurs années lumière elle sont obligatoirement fausses ? certaines ont même disparues .

    • Merci Alexcendre62 de l’intérêt que tu portes aux merveilles de l’Univers.
      La lumière que l’on reçoit des objets a été émise à une certaine époque et on la reçoit après qu’elle est eu le temps de parcourir la distance qui sépare l’objet de notre terre.
      Exemple simple : un objet céleste (étoiles, amas, galaxie…) s’est créé deux ans avant que tu ne le vois sur Terre. Sa lumière a donc mis deux ans pour parvenir sur Terre, et elle a parcouru 20 milliards de kilomètres (1 année lumières = 10 milliards de kilomètres). Si la distance qui sépare cet objet céleste de la Terre est de deux années-lumière, cela signifie que la lumière que tu vois venant de cet astre dates de deux ans.
      De nombreux objets sont situés à des centaines, des milliers, des millions d’années-lumière. Cela signifie que leurs lumières que tu vois, donc les objets eux-mêmes, datent d’autant d’années.
      Le 05 novembre 2020, j’ai observé avec mon télescope, la galaxie du Triangle M33 NGC 598 (astrophotographie jointe) dans la constellation du Triangle. Sa distance à la terre est estimée à 3 millions d’années-lumière. Ainsi, ce que tu vois sur l’astrophotographie que j’ai faite, c’est cette galaxie il y a 3 millions d’années !

      • La photo paraît petite et la galaxie ne se voit pas trop. Clique sur la photo et la galaxie spirale se verra très bien.

      • Cachou merci de votre réponse et du fait je termine ma question si vous le permettez , le sujet a éveillé ma curiosité et merci a vous .
        Je persiste donc a penser que passé une certaine distance ( importante certes )ce que l’on observe est peut être déjà devenu faux du fait du temps ,des mouvements ou d’accidents qui arrivent ou arriverait a certaines planètes . je m’autorise donc a dire que la vision d’une fin du monde planétaire nous arriverait a l’évidence après coup on pourrait même finir sa vie tranquillement sans paniquer outre mesure si nous serions avertis par un moyen quelconque de son début.
        Pardonnez moi je pousse un peu c’est pour tenter de valider un petit délire de novice , le grandiose spectacle du ciel a toujours fait un peu chavirer mon imaginaire vers une curiosité d’enfant , bien que je sois déjà un peu âgé hélas mourir idiot n’est pas une option qui m’attire.

        • Ma réponse ci-dessous est adressée principalement à Alexcendre62 qui m’a posé une question fort intéressante. Ma réponse est un peu plus longue que ce qui se fait habituellement dans les forums. Mais je pense (j’espère) que l’intéressé en sera content ainsi que tous les autres lecteurs d’ailleurs. J’éviterai de recommencer, c’est promis !

          Tu dis que ton imaginaire tend vers une curiosité d’enfant, mais tu es dans le vrai, car pour observer le beau il faut toujours avoir une âme d’enfant.
          Tu as raison, Alexcendre62, de réitérer ta question car je n’y avais pas répondu sur ce point précis.

          Ce que tu dis est non seulement très intelligent, mais profondément vrai. Par contre, à mon très humble avis, tu ne situes pas ton propos dans le bon contexte.
          Grosso modo il existe deux types d’observation de la voûte céleste : le ciel planétaire, le ciel profond.

          Comme son nom l’indique, le ciel planétaire concerne les planètes c’est-à-dire des objets très près de notre Terre. Le ciel profond concerne les galaxies, amas de galaxies, amas stellaires, nébuleuses, étoiles, comètes, astéroïdes, quasars, trou noir, et quelques autres.

          La question centrale est donc de savoir si ce que l’on observe existe encore comme telle, ou existe encore tout court ? Et c’est là où les deux ciels ci-dessus décrits interviennent. Les planètes sont très proches de notre Terre car le système solaire est tout petit. La lumière nous parvient rapidement. Neptune est la dernière planète du système solaire, donc la plus éloignée du soleil et donc de notre Terre. Pour parler en millions de kilomètres et non en année-lumière Neptune est à 4 500 millions de kms du soleil, la Terre à peine à 150. Donc Terre-Neptune = 4 500 – 150 = 4 350 millions de kms. Une a.l. fait 10 milliards de kilomètres. Donc 4 350 millions de kilomètres par rapport à une seule année-lumière ce n’est rien du tout. Ainsi venant de la part des planètes, la lumière met extrêmement peu de temps à nous parvenir et ce que nous voyons est ce qui existe réellement. De plus, sur les planètes, pour certaines d’entre elles, nous avons envoyé des orbiteurs et des rovers qui se baladent sur ces planètes et nous envoient des tonnes de photos instantanées.
          Étant plus spécialisé moi-même dans le ciel profond, l’astrophotographie que je t’ai adressée de la galaxie du Triangle montre une galaxie estimée à 3 millions d’années-lumière, donc 3 millions de fois 10 000 milliards de kilomètres. On est plus dans le même registre que le planétaire !

          Alors oui, on est en droit de penser que les choses seraient modifiées en réalité au moment où on n’en reçoit la lumière, voire disparu. Ceci est plus théorique que pratique. Car dans l’Univers, ça bouge beaucoup, ça nait et ça disparaît également beaucoup. Mais très, très lentement.

          Notre système solaire, qui n’en doutons pas ne fait que passer dans l’histoire de l’Univers, s’est créé il y a 4.6 milliards d’années (pas lumière celles-là) et disparaîtra avec le soleil dans 5 milliards d’années environ.

          Un amas ouvert (et non pas globulaire) à une durée de vie extrêmement courte selon les astronomes, passager, mais évalué quand même à 1 milliard d’années ce qui n’est rien dans l’évolution de l’Univers.

          Ainsi, même pour les objets du ciel profond, sur le papier ce que l’on observe n’est plus réellement la réalité mais vu l’extrême lenteur des phénomènes célestes, les choses n’ont probablement pas été modifiées en profondeur.

          Sauf pour des événements célestes quasi instantanés, comme, par exemple, l’apparition d’une super nova qui dure de 30 à 60 minutes. Une supernova, c’est l’ensemble des phénomènes qui résultent de l’implosion d’une étoile en fin de vie et provoque une explosion.

          Cette explosion est gigantesque, cataclysmique et s’accompagne, pendant un temps, d’une lumière qui peut briller plus vivement qu’une galaxie entière composée de centaines de milliards d’étoiles. Tout ceci se situe, bien évidemment, en dehors du Système solaire. 

          • Il est écrit ci-dessus : « 10 milliards de kilomètres ».
            Erreur, il faut lire : 10 mille milliards de kilomètres.

          • Merci Cachou je digère cette réponse plus que copieuse mais aussi extrêmement belle lors que l’on se représente cet univers en mouvement et nous en faisons partie . J’assimile mieux maintenant les observations proches et les observations lointaines et merci d’avoir pris un peu de votre temps pour m’en communiquer les éléments éclairants sur mon erreur , bonne journée a vous .

          • Plus vous regardez loin plus vous vous éloignez du présent .Ce qui vous parvient est un résidu d’un passé fort fort lointain . Ce que vous voyez ce produire n’est pas faux mais n’est plus.

          • prenez la vitesse de la lumière qui est d’un peu moins de 300 000 000 kms seconde . Observez un objet dans la voie lactée ou dans une autre galaxie . En connaissant ca distance en UA ( années lumières ) ,faites la division de la distance en vitesse lumières .Cela vous donne en années terrestre , ce que vous observez à l’instant T vous donne le bond que vous faite dans le passé. Si je ne dis pas de bêtises. La lumières de l’objet qui vous parviens fait que cet objet n’est peut être plus ou alors ca forme a changer des milliards de fois .

  4. Merci pour cette petite video bien agréable…
    Mais lorsque l’on présente ce genre de cartes de l’Univers, l’impression d’infini et d’immensité est accentuée, voire même causée, par le fait que l’on considère que l’Univers existe dans son intégralité à l’instant t de l’observation de la carte – or il n’en est rien, car plus on regarde loin dans l’espace de l’Univers, plus on se plonge dans le passé…
    La lumière des galaxies lointaines qui nous parvient maintenant nous montre telles qu’elles étaient dans un passé très lointain, pas comme elles sont maintenant.
    Cela me fait penser aux cartes de la terre, sur lesquelles les pôles sont devenus des lignes alors que ce sont des points, ce qui surdimensionne les régions polaires.
    En fait, je ne suis pas loin de penser que « l’immensité » de l’Univers est une illusion (réelle), sinon comment expliquer le principe de non-localité de la Mécanique Quantique?
    Dans Gatsby le Magnifique, F. Scott Fitzgerald parle de « the unreality of reality, a promise that the rock of the world was founded securely on a fairy’s wing » ( le caractère irréel de la réalité, la promesse que le monde stable et solide comme la pierre reposait sur les ailes d’une fée)

    • Merci, Karl der Hammer, de tes remarques fortes intéressantes.
      Je ne suis pas persuadé que les astronomes, professionnels et amateurs, considèrent « que l’Univers existe dans son intégralité à l’instant de l’observation de la carte ». Je pense que tout le monde a conscience que nous ne connaissons d’une part pas les limites de l’univers, et d’autre part qu’il n’en a probablement pas. Notion extrêmement difficile à imaginer pour l’intelligence humaine.
      L’explication que les nuits soient toutes noires et non pas totalement éclairées des lumières des étoiles date depuis la découverte que les galaxies s’éloignent régulièrement les unes des autres. Edwin Hubble, dans les années 1920, a observé pour la première fois l’expansion de l’Univers. Cette expansion veut que toutes les galaxies s’éloignent les unes des autres. Non pas qu’elles se déplacent, mais c’est l’espace qui se dilue de lui-même. Grâce à Hubble (et d’autres), on sait maintenant que l’Univers est en expansion permanente. Pire encore, on découvre que cette expansion est en phase d’accélération, c’est-à-dire que plus les galaxies sont distantes de nous, et plus elles s’éloignent vite.
      Je partage complètement ton avis sur les pôles, et sur le principe de non-localité de la Mécanique Quantique qui devrait apporter une preuve supplémentaire sur les nom limites de l’univers.

      • Merci Cachou pour ton commentaire.
        Ce que tu dis: « Non pas qu’elles se déplacent, mais c’est l’espace qui se dilue de lui-même.  » amène une question que je me pose parfois; y-t-il des mouvements – même à notre échelle humaine – qui soient autre chose que l’espace qui se dilue de lui-même?
        Je pense (par analogie) à l’équivalence masse d’inertie (Mécanique de Newton) et masse gravitationnelle (Mécanique d’Einstein)

        • C’est une très bonne question, qui mérite tout à fait d’être posée, mais dont la réponse est d’une extrême difficulté.
          L’univers se dilue, Hubble l’a montré, mais personne n’en a démontré les mécanismes ni les causes. Dans la mesure où les galaxies se séparent les unes des autres par la dilution de l’univers, elles subissent ce phénomène et n’en sont pas les actrices. Ainsi, il est impossible de dire si nos propres mouvements diluent l’environnement.
          Par contre les masses modifient l’environnement et la lumière suit cette déviation comme l’a démontré la théorie de la relativité générale d’Einstein. Nous sommes nous-mêmes des masses et nous dévions également la lumière à des dimensions si minimes qu’elles ne sont pas mesurables pour le moment.
          Il est prévu pour moi un prochain article ou j’expliquerai le plus simplement possible la théorie de la relativité d’Einstein.
          Merci de l’intérêt que tu portes à ces questions.

Les commentaires sont fermés.