Illustration : un exemple d’écriture inclusive (manuel scolaire Hatier)
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Avec le gauchisme, le progressisme, l’immigrationnisme, le multiculturalisme, la société française se fragmente, se désagrégeant en de multiples chapelles communautaristes ou idéologiques.
Idem avec l’avènement du néoféminisme, ce féminisme radical, « décolonial », islamique, antisioniste, racialiste et misandre. Avec lui, désormais, même les plus teigneuses des « 343 salopes » ou des figures historiques du mouvement féministe se retrouvent ostracisées, cataloguées facho-réactionnaires ! C’est le cas d’Elizabeth Badinter, coupable de représenter un « féminisme blanc, raciste et islamophobe ».
Cette tension permanente se retrouve même chez les handicapés – pardon « les personnes en situation de handicap » – qui se déchirent à la mairie de Paris à propos de l’horrible écriture inclusive en vogue à la municipalité écolo-bobo-gaucho.
A ma gauche, donc, les « handiféministes » (ou « handi-e-x-s ») arc-boutées sur leur nouvelle langue progressiste; à ma droite, les aveugles – pardon, les mal-voyants – confrontés à des lecteurs d’écran rétifs au point médian.
A ma gauche également, les médias – notamment 20 Minutes – que l’on sent bien pro-écriture inclusive; à ma droite Rachida Dati et son groupe Changer Paris (bon courage !) opposés à cette écriture « dégenrée » ne respectant pas « les principes fondamentaux d’accessibilité et d’égalité des droits » (et la légalité tout court).
Mais une question me turlupine : si toute la littérature doit se mettre à l’écriture inclusive et au point médian, comment réécrire « La Disparition » de Georges Pérec, son roman sans « e » ?
Handicap : L’écriture inclusive est-elle vraiment inclusive ?
Un vœu présenté ce mercredi en Conseil de Paris par l’opposition demande « que la Mairie renonce totalement à l’usage de l’écriture inclusive », mettant en avant les difficultés de lecture pour les personnes en situation de handicap
[…] Les opposantes et opposants à l’écriture inclusive sont bien décidés à stopper son usage à la Mairie de Paris, arguant du fait que « cette pratique est discriminante pour les personnes souffrant de handicap », particulièrement celles qui sont déficientes visuelles et ont besoin de logiciels pour la décrypter.
Le groupe Changer Paris s’apprête à déposer, ce mercredi, un vœu en Conseil de Paris. Objectif : que la Mairie « renonce totalement à l’usage de l’écriture inclusive, afin de respecter les principes fondamentaux d’accessibilité et d’égalité des droits. »
Dans leur argumentaire, les élus et élues Les Républicains et Indépendants mettent en avant le fait que l’Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées (APHPP) a cet été interpellé l’Association des maires de France ainsi que la nouvelle Défenseure des droits. Ils rappellent aussi les propos de la secrétaire d’Etat au Handicap, Sophie Cluzel, qui a dénoncé une « régression pour l’accessibilité universelle contraire à tous les efforts en Falc [Facile à lire et à comprendre]. » Enfin, ils estiment que les personnes en situation de handicap s’opposent à l’écriture inclusive.
Des handiféministes dénoncent une « récupération du handicap »
La vérité est un peu plus complexe que cela.
Il est vrai que certaines associations, comme la Fédération des aveugles de France, se sont élevées contre l’écriture inclusive.
« Pour nous, personnes aveugles, cette soi-disant langue inclusive est proprement indéchiffrable par nos lecteurs d’écrans », énonçait un communiqué en 2017. Selon ce texte, avec l’écriture inclusive, le texte devient « illisible, incompréhensible, en particulier par ceux qui éprouvent quelques difficultés avec cette même langue, les dyslexiques par exemple. »
Cependant, ce communiqué est critiqué par des associations et collectifs de personnes en situation de handicap et féministes.
Il « fait fi de toute une littérature scientifique sur la question », contre-attaque par exemple le réseau d’études handiféministes, un collectif de chercheurs et chercheuses à la pointe sur le sujet qui entend « dénoncer la récupération du handicap pour justifier des positions anti écriture inclusive » : « Il existe assurément des handi-e-x-s [voir notre encadré 20 secondes de contexte] qui défendent l’écriture inclusive »…
Pour le réseau d’études handiféministes, le problème n’est pas tant l’écriture inclusive que les logiciels de synthèse : « […] si les programmateurices [voir notre encadré 20 secondes de contexte] travaillaient à modifier cela, il n’y aurait plus de problème », estime le collectif, qui préfère « condamner le sexisme qui préside à la programmation des logiciels, plutôt que l’antisexisme qui motive l’usage de l’écriture inclusive »…
Ces arguments ne convainquent pas Vincent Michel, président de la Fédération des aveugles et amblyopes de France : « Cette écriture avec “les étudiant” bidule “e” bidule “s” c’est pénible à lire et c’est pénible pour le rédiger…
Pas de quoi faire changer d’avis l’adjointe à la Maire de Paris en charge de l’Egalité femmes-hommes Hélène Bidard, qui va appeler à rejeter le vœu tel qu’il est écrit, avec son collègue Jacques Galvani, en charge du handicap : « Ce n’est pas le fait de visibiliser les femmes qui est compliqué, c’est le Français. Et ce n’est pas une langue morte. La langue évolue avec l’égalité qui progresse. »
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Ce.t.te article de journal.e m’éclaire sur une écriture incompréhensible comme les femme.x.s se disant.e.x.s féministes.x et qui encouragent.x le porc du voile islamique sachant.e.x.s.que l’excision.ne.x.s vient avec…
Bonjour,
Maison de fous furieux !
Merci pour cet article.
Pendant que les musulmans assiégeaient Constantinople, les Byzantins discutaient du sexe des anges …
Ils nous ventent les bienfaits d’un passé d immigration en oubliant que la France est devenue un coup de gorge avec cette immigration musulmane
Hem, après un article sur la langue française et la folie furieuse des dégénérés de l’écriture inclusive, votre réponse, Christian, même animée de bonnes intentions, n’est pas des plus productives pour les valeurs auxquelles nous sommes attachés. En un terme plus trivial : ça pique !
Ils nous vantent, pas « ils nous ventent »; même s’il est vrai qu’ils se font du vent sous les c……. ou brassent du vent !
Un coupe-gorge, pas un « coup de gorge » ! En revanche on dit bien un coup de couteau…au cou.