Racistes et misogynes : il faut interdire de diffusion de Funès et ses gendarmes !


Le Gendarme et les Gendarmettes […] est un concentré de propos sexistes, racistes, misogynes… est-il encore diffusable à la télévision ? À une heure de grande écoute ? Les médias, les associations féministes, les mouvements antiracistes s’y opposeraient certainement avec vigueur et virulence…”

Alain Simon – Le Point

A moins que cette sentence soit de l’ironie au troisième degré, tel est l’avis autorisé du journaliste qui, à l’instar de ses collègues français de Télérama ou du Monde, trouve du racisme et du sexisme partout. Et pourquoi ne pas l’interdire aux moins de 18 ans (comme Baise-moi, l’immonde daube de Virginie Despentes) voire l’interdire de diffusion tout court ?

Finalement, on se demande pourquoi la gauche a combattu si longtemps le monopole de l’ORTF et le carré blanc si c’est pour nous imposer désormais ses chaînes publiques, son CSA et leur censure idéologique…

Même si le dernier opus des Gendarmes à Saint-Tropez s’avère beaucoup moins drôle que les précédents (forcément, c’est le 6ième !), ce n’est pas un “raté” pour Louis de Funès puisqu’en faisant plus de 4 millions d’entrées, “le film est un succès et se classe à la 4e place du box-office de l’année 1982″ (Wikipédia)

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« Le Gendarme et les Gendarmettes » : « Raciste ? Moi raciste ? »

CERTIFIÉ INCORRECT. Le dernier opus de la série multiplie les clichés racistes et misogynes sans arriver à être drôle. Louis de Funès quitte la scène sur un raté.

 Par Alain Simon
 

Il est à parier que si une chaîne de télévision avait programmé Le Gendarme et les Gendarmettes au lendemain du match PSG-Basaksehir, le film aurait sans doute été déprogrammé. Ou alors il aurait suscité une vague d’indignation à la mesure de l’acte raciste de l’arbitre roumain.

Pour quelles raisons ? Film populaire par définition, sorti en 1982, avec de multiples rediffusions télés, Le Gendarme et les Gendarmettes, dernier épisode de la saga tropézienne, est un concentré de propos sexistes, racistes, misogynes et serait qualifié aujourd’hui comme tel, il n’aurait aucune chance de sortir dans nos salles françaises. Aucun producteur ni distributeur ne prendrait le risque à la simple lecture du scénario et surtout des dialogues…

Ce qui nous fait nous interroger sur ce film aujourd’hui : est-il encore diffusable à la télévision ? À une heure de grande écoute ? Les médias, les associations féministes, les mouvements antiracistes s’y opposeraient certainement avec vigueur et virulence…

Aucun cliché ne nous est épargné

Déjà dans le titre : Le Gendarme et les Gendarmettes, aussi inconcevable aujourd’hui que les fameuses « Jupettes » du gouvernement Juppé. Ces jeunes femmes sont bien évidemment jolies et sexy à souhait, souvent en petites tenues, considérant qu’elles sont un peu bébettes, pour un travail de gendarme réservé aux hommes, plus forts, plus intelligents pour résoudre les enquêtes. Même si, au final, elles triomphent de la bêtise masculine aux gros bras, par leur finesse et leur intuition féminine.

Une image de la femme déplorable, simpliste et machiste qui ferait dynamiter les comptes Twitter de Marlène Schiappa et Alice Coffin réunis. Et que dire de Mademoiselle Macumba, personnage du film, gendarmette « noire » ou de « couleur » ? On pensait déjà aux quotas en 1982. On voulait bien faire en engageant Nicaise Jean-Louis comme actrice pour jouer le personnage de Yo Macumba, fille d’un président africain qu’il faut choyer pour éviter une crise diplomatique.

Aucun cliché ne nous est épargné : choix du nom, fille d’un président africain, et le pire est à venir, que dire de la scène où nos gendarmes imaginent dans un rêve nébuleux nos gendarmettes idéales ? Melle Macumba est imaginée en pagne, dansant avec un os dans le nez ( ! !). 

Le sommet revient à l’adjudant Gerber, alias Michel Galabru, qualifiant dans un dialogue tout en légèreté Melle Macumba de « négresse ».

Avec de tels propos aujourd’hui, même dans un film, ce n’est plus 22 joueurs de football qui quitteraient le match, mais tout le cinéma français qui mettrait un genou à terre avant chaque début de tournage, pour dénoncer le racisme primaire de ce film…

Film d’une autre époque, sera-t-il encore longtemps diffusé sur nos écrans de télévisions des années 2020 ?

https://www.lepoint.fr/culture/le-gendarme-et-les-gendarmettes-raciste-moi-raciste-12-12-2020-2405442_3.php

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Qu’est-ce qui constipe tant nos critiques d’aujourd’hui mais qui faisait rire enfants et parents à l’époque ?

La danse de “Yo Macumba”, fille d’un dirigeant du Bungawa, en bikini et colifichets tribaux ?

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Les mains baladeuses des gendarmes sous le regard scandalisé de mesdames Gerber et Cruchot ?

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La petite culotte de la gendarmette peu farouche ?

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Quelles chochottes rabat-joies ces journalistes antiracistes néoféministes ! Allez, laissez-nous nos “navets”, nos gendarmes et notre “fufu” et allez vous emmerder à voir le bouleversifiant Théreza en VO !

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Trois mois après la sortie de son dernier film, Louis de Funès nous quittait le 27 janvier 1983, à l’âge de 68 ans

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8 Commentaires

  1. Tous les livres, films criés avant 2000-2010 peuvent être classés comme sexistes, selon les normes actuelles et 50% d’eux, où les minorités visibles sont présentes, classés comme raciste. Et ils seront progressivement repoussés de médias grand public et de bibliothèques municipales. Donc, c’est plus prudent de garder vos livres préfères sur papier, les films – en DVD ou comme les fichiers en locale (sans DRM qui peut être bloqué à distance).

  2. “Cette année nous aurons des châtaigne.”
    HAAA HAAA HAAA!
    Les inconnus sont indispensables pour une bonne santé.

  3. C’est ça ce “brûlot” sexiste, avec des gendarmes qui filent doux devant leurs épouses ? Et des “gendarmettes” bien plus fûtées que leurs chefs ? Je me marre ! Quel c.n ce journaleux du Point !

  4. Il existe un certain “livre” dont la première lettre commence par un C et la dernière finit par un N. Ce livre est un ramassis de bêtises : sexistes, racistes et aussi un appel au meurtre…
    Qu’attendent donc nos courageux intellectuels, journalistes et commentateurs, assis sur leur séant , pour faire interdire ce livre ?

  5. Attention!
    Une censure peut en cacher une autre!
    Si nous ne voulons pas nous retrouver avec des versets du coran (en noir et blanc) 24/24, et 7/7, nous devons nous opposer à toute censure.
    C’est à nous d’éduquer gamines et gamins pour leur montrer … ce que nous saurons leur montrer.
    Eduquer, pas censurer!
    Gérard

  6. Dans l’art et le spectacle la liberté d’expression ne peut pas être contestée, sinon il faut interdire tous le rappeurs qui insultent la France dans leurs textes.

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