Le bio (3) : les riches convertis à l'écologie mangent bio ; les pauvres convertis à l'islam mangent halal

RR a pour ligne éditoriale de dénoncer avant tout l’islam, la disparition de la souveraineté de la France, la mondialisation… bref tout ce qui provoque le naufrage de la civilisation que nous aimons mais je sais que si nous nous regroupons autour de ces valeurs essentielles, nous pouvons diverger sur d’autres. RR n’est pas monolithique et représente bien tous les Français.
Ainsi, certains sont chasseurs, d’autres détestent la chasse, certains mangent bio, d’autres pensent que c’est une supercherie.
Il en est ainsi du sujet traité par notre ami Raoul. Il n’a d’autre ambition que d’amener à se poser des questions. Et si de ses questions, de ses remarques, naissent des débats, des interrogations… il aura fait avancer chacun de nous sur un sujet qui n’est pas si anodin  que cela, tant le bio occupe de plus en plus de place. Il nous appartient, à RR, de pouvoir, sur ce sujet comme sur bien d’autres, peser le pour et le contre, et surtout avoir des éléments pour penser et choisir. 
En attendant je vous souhaite à tous la même crise de fou rire que la mienne en lisant l’article de Raoul, les conseils des uns et des autres et ses remarques acerbes de bon sens. Dieu que ça fait du bien d’être entre Gaulois, qu’on soit pour ou contre le bio. D’ailleurs, faut-il comme nos gauchos décider entre le blanc et le noir pour tout ? 
Bonne lecture à tous!
C.Tasin

Pour lire la première partie, c’est ici :
https://resistancerepublicaine.com/2020/12/12/marre-du-bio-cest-devenu-une-religion-comme-une-autre-limposture-du-bio-1/
Pour lire la deuxième partie, c’est ici :
https://resistancerepublicaine.com/2020/12/13/marre-du-bio-cest-devenu-une-religion-comme-une-autre-2-quand-le-monde-pretend-me-debarrasser-des-limaces/
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TROISIEME PARTIE : POURQUOI EN EST-ON ARRIVES LÀ ? 

Malraux l’avait prophétisé : le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas.

Dans notre civilisation occidentale, le phénomène religieux s’est effondré.

Le peu de valeurs que véhicule encore la religion catholique est en train de disparaître avec un pape qui ne cesse de marquer des buts contre son camp et qui s’acharne à saper les ruines de son Église.

Certains se convertissent l’islam par peur du vide spirituel.
D’autres s’inventent des combats comme ersatz de spiritualité.
Ainsi voit-on naître des sectes d’hurluberlus qui se battent corps et âme pour imposer leurs mode de pensée.
On voit surgir des mouvements végan, des adeptes de la décarbonisation, des antispécistes, des néo-féministes, des indigénistes.
Le cas des écologistes n’est qu’un cas particulier.
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À mon sens, la genèse est relativement simple à expliquer : c’est la conjonction de deux phénomènes, l’effondrement de la religion et l’urbanisation de la société.

Depuis ses origines, l’Homme a été confronté à la fatalité. Les épidémies, les famines, les guerres étaient le lot quotidien. Pour gérer ces impondérables, l’Homme a inventé les Dieux. Ceux-ci étaient responsables de tous les heurs et malheurs du monde. Il fallait se concilier leurs bonnes grâces pour échapper à leur ire : un petit sacrifice, ou plus récemment une patenôtre et le tour était joué. Si par malheur ça ne marchait pas, c’était que la colère des Dieux était plus violente que prévue, ou que les offrandes n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes.

Le système a bien marché pendant longtemps au plus grand bénéfice de tous, surtout de la caste des prêtres.

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Et puis la belle machine s’est grippée depuis quelques siècles. On a découvert que la foudre qui frappait le troupeau n’était pas brandie par un terrible roi des Dieux, mais était un phénomène explicable par des électrons.

On a découvert que les comètes, les épidémies, la stérilité, les sécheresses, les inondations, les éruptions ou les raz de marée avaient tous une explication scientifique.

L’Église a senti que son fonds de commerce en prenait un coup. Elle a d’abord réagi en brûlant les premiers savants, mais cette position n’a pas pu tenir bien longtemps. Le bois allait se faire rare s’il fallait édifier un bûcher pour chaque homme de science.

Jusqu’au siècle dernier, quand la France était encore rurale, le clergé arrivait à maintenir un certain obscurantisme. On allait chercher le prêtre pour bénir le champ, on priait pour éviter la grêle, pour faire venir la pluie, pour éloigner les doryphores ou le phylloxera.

En contact avec la nature, les paysans avaient quand même gardé ce fond de superstition. Certes, ils avaient compris les électrons, les bactéries ou les anticyclones, mais tout ça ne leur disait pas pourquoi c’était leur grange qui était frappée par la foudre, leur vigne dévastée par la grêle et pas celles du voisin. Ou pourquoi cette année était pluvieuse et pas celle d’avant ni celle d’après. La science c’était bien beau, mais il valait quand même mieux continuer à dispenser de l’eau bénite et à prier, au cas où…

La fatalité continuait donc à faire partie de leur quotidien.

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Désormais, pour le citadin, c’est fini. Etant totalement coupé de la nature et de ses caprices, il n’admet pas les aléas. Quand il programme un interrupteur, la lumière jaillit à une heure précise. Ce n’est pas comme la lumière naturelle qui, à une heure donnée, dépend de la nébulosité ou de la saison. L’éclairage public fait qu’il ignore désormais tout des phases de la lune. Quand il ouvre un robinet, l’eau coule même les années de sécheresse ou quand il gèle trop fort. Il trouvera des tomates, des champignons et des salades toute l’année, pas simplement à des dates variables en fonction d’aléas climatiques.

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Or l’exode rural a frappé et désormais 80,44 % des Français sont désormais citadins.
L’Écologie, leur nouvelle religion, est en fait une manière d’expier leur péché originel : avoir coupé totalement avec la Nature.
L’idéologie écologiste est une forme de Nature idéalisée, mythifiée, sanctuarisée. Une Nature où l’onirique et la sensiblerie l’emportent sur la raison.
Combien de sottises n’ai-je pas entendues de la part de ces prosélytes de l’écologie ?
Ceux même qui donnent des leçons pensent que le crapaud est le mâle de la grenouille et qu’il faut un coq pour que les poules puissent pondre.
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La Nature, c’est tout autre chose.
Au risque de choquer, je vais décrire comment mon grand-père réglait le problème de la prolifération des chats, comme d’ailleurs tout un chacun dans le village.
Trois fois l’an sa chatte portait.
Dès la naissance des chatons, mon grand-père fouinait pour trouver où ils nichaient. Il s’emparait d’un sac de jute, fourrait les nouveau-nés dedans et allait jeter le sac lesté d’une pierre dans le bief.
De nos jours, ça paraît être d’une cruauté innommable. Ça vaudrait à son auteur deux ans de prison ferme, peine maximale prévue par la loi.
Pourtant, à l’époque, c’était normal.
Nul n’aurait pensé payer un vétérinaire pour stériliser les chattes.
Faire autrement n’aurait eu aucun sens et aurait abouti à une prolifération invraisemblable de ces félins.
Mon Grand-père n’était pas cruel. Il n’aimait pas faire ça. Il le faisait par devoir.
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Voilà ce qu’est la Nature, n’en déplaise aux bobos. Elle est cruelle. La mort est partie intégrante de la vie.
Alors maintenant que nous comprenons les racines du mal, il est facile de conclure :
Nos concitoyens vivent un mal-être profond pour s’être coupés de leurs racines.
Voici donc les antidotes qu’ils ont trouvés :
S’ils sont riches, ils se convertissent à l’écologie et mangent bio.
S’ils sont pauvres, ils se convertissent à l’islam et mangent hallal
 

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9 Commentaires

  1. Désolé, c’est beaucoup moins amusant que le numéro 2 qui est très drôle, notamment l’histoire concernant les limaces.
    Je suis d’accord en gros sur l’ensemble, sauf que le Français ne se convertit pas à l’islam par peur du vide spirituel, mais par désir d’appartenir à une communauté qui réchauffe et prend en main celui qui y entre. Les individus dans les métropoles ressentent une grande solitude, et la communauté musulmane leur apporte chaleur et réconfort. D’autres se tournent vers l’évangélisme qui recrée également une grande famille. Tout dépend de l’endroit où il vit, s’il est entouré de muzz, il sera vite converti par le prosélytisme qui l’enveloppera en permanence. 9.54

  2. Oui ils mangent hallal s’ils se convertissent à l’Islam et Casher au Judaïsme.
    Il y en a pour tous les goûts…et dégouts.
    🤮

  3. Nous n’allons pas tarder à connaître ce que la FRANCE compte faire de la Terre après les cogitations des 150 hurluberlus écolos sélectionnés par Micron. J’ai ouï dire que leurs divagations vont être soumises à referendum incessamment. Nous pouvons commencer à trembler…

  4. « Mal profond à cause de la coupure des racines » = Oui
    Riches  bio – Pauvres  islam = Non
    Riches et pauvres, confondus, quand ils se rendent compte de leur mal profond, ne se tournent pas forcément vers une religion mais se demandent comment vivre pour vivre mieux ? Réponse : l’harmonie avec les lois de la nature = manger simple et sain, comprendre le cycle des saisons, jouir du repos nocturne, éviter les nuisances comme le bruit, etc. Cela signifie comprendre que les humains ne sont pas en dehors de la nature mais sont une espèce vivante parmi les autres espèces vivantes. Idéologiquement on veut nous faire croire qu’ il n’y a pas de différence entre hommes et femmes. La réalité démontre que physiologiquement et psychologiquement et même génétiquement (cf David Reich) un homme est complètement différend d’une femme. Idem pour tout le reste : idéologiquement il y a un tas de choses qui ne correspondent pas avec la réalité. Une de ces réalités c’est le bio = il vaut mieux manger sain que manger du poison. Cela demande non pas un rejet d’office mais la connaissance par exemple de la différence entre du sucre de betterave et du sucre de canne. L’état de nos sols comme l’explique Claude Bourguignon etc. Changement climatique ? la pollution de nos nappes phréatiques est plus grave. Etc.
    En tous cas merci pour votre incitation à réfléchir à ce problème.

    • Bonjour Anne-Sophie!
      Grâces vous soient rendues pour ce commentaire!
      En effet, la tendance généralisée en cas de désaccord est l’anathème ou l’insulte.
      Votre petit billet m’a immensément fait plaisir.
      Vous n’êtes pas tombée dans le piège de la provoc, ce qui dénote un esprit éclairé comme on n’en voit peu aujourd’hui.
      À tel point que je n’ose plus faire part de mes pensées « en public ».
      Joyeuses fêtes de Noël Anne!
      Raoul

  5. Si je devais écrire un livre sur les religions, toutes sans exception, je l’intitulerais ainsi:
    DU COMMERCE DE L’APRES VIE.
    Toutes les religions se basent là-dessus, promettre monts et merveille pour quand on meurt à condition de cocher toutes les cases de son vivant, avec des fautes impardonnables et des actions joker.
    Et puis on craint pas d’être contredit puisqu’à ma connaissance personne n’en revient.
    HA!

    • Bonjour!
      Je ne suis pas loin de partager l’analyse. Peut-être pourrait-on envisager de porter plainte à la DGCCRF pour escroquerie en bande organisée?
      J’ai entendu un jour l’analyse suivante:
      Les religions font un chèque dont les provisions sont dans une banque du futur située dans les nuages.
      J’ai hélas oublié quel était l’auteur de ce sympathique aphorisme.
      Si quelqu’un peut m’aider?
      Raoul

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