Merci à Dan Corbet, le secrétaire de Résistance républicaine, qui nous a indiqué ce très important article de Michel Onfray, où il a consigné tout ce qu’il a vu pendant son voyage au Haut-Karabakh, qui n’a pas passionné les foules, encore moins les journaux et bien moins encore nos politiques si enclins par ailleurs à filer au Liban ou au en Algérie pour se mêler de ce qui ne les regarde pas. Et pourtant, il y explique clairement pourquoi et comment ce qui se passe en Arménie est le début d’une guerre de civilisation qui va nous faire disparaître si Macron continue de lécher les pieds d’Erdogan au lieu d’aider les Arméniens.
Un génocide au phosphore (20 novembre)
Pour Michel Onfray, qui revient du Haut-Karabakh, la guerre entre Arméniens et Azéris est le « premier signe d’un grand désastre« , la « continuation du génocide de 1915 par d’autres moyens« .
Les premiers signes du grand désastre
« Les lendemains se laissaient déjà deviner aux yeux des plus avisés des habitant de l’Empire. Un Ammien Marcellin, un Thémistios ; mais ils ne sont pas nombreux à frémir aux premiers signes du grand désastre.
Dans les villes, on continue de s’amuser, du moins quand on est riche.
On espère les prochains jeux ; on se passionne pour les courses et, s’il faut en croire Salvien, les bordels ne désemplissent pas.
Bref, on vit. Ammien Marcellin déplore la légèreté ambiante dans la Rome où il achève ses jours : « Les uns mettent leur point d’honneur à posséder des voitures plus grosses qu’il n’est d’usage » (hé oui !), et d’autres des vêtements si luxueux qu’ils transpirent dessous.
Pour personne la fin du monde n’est pour demain. Et pourtant…
Lucien Jerphagnon, Histoire de la Rome antique p. 537.
Il y a une trentaine d’années, à Paris, capitale de l’élégance intellectuelle française, les clercs germanopratins s’étaient trouvé une énième occasion de joute verbale : fallait-il croire avec Francis Fukuyama, auteur de La Fin de l’histoire et le dernier homme (1992), qu’après la chute du mur de Berlin (1989) suivie par l’effondrement de l’empire soviétique (1992), le libéralisme allait enfin triompher de façon planétaire ou penser, avec Samuel Huntington, à qui l’on devait Le Choc des civilisations (1996), que nous entrions dans une ère de conflits de civilisations dont les cartes coïncident avec des religions hétérogènes et antagonistes ?
Faut-il s’en étonner, j’ai la faiblesse de croire que non, aux Deux Magots et au Flore on avait tranché en faveur du libéralisme triomphant et décrété qu’en nommant le mal des guerres de civilisation Huntington le créait ! Dans ce beau quartier de la capitale, on réactivait cette phrase sidérante que Claude Lévi-Strauss écrit dans Tristes Tropiques : « Pour atteindre le réel, il faut d’abord écarter le vécu ! » Je m’en frotte encore les yeux…
Or, le vécu, c’était, par exemple, que Salman Rushdie avait été condamné à mort par une fatwa iranienne en 1989 pour avoir écrit un roman, Les Versets sataniques, autrement dit : une fiction !
Il n’y était pas même question de caricatures du Prophète mais d’un jeu verbal romanesque avec la figure majeure de l’islam. Qu’a fait l’Occident chrétien contre cette peine de mort décrétée contre un romancier coupable d’avoir fait son métier ? Rien. Cette année-là fut la première d’un long chemin de croix dont nous abordons les dernières stations…
A Erevan où je suis venu interroger le réel en sollicitant le vécu, je rencontre dès le premier soir, dans un restaurant enfumé où vont et viennent des jeunes garçons en treillis, Léon Minassian, un colonel de réserve formé à la discipline de fer de l’armée secrète.
Lui qui a libéré la ville de Karvadjar avec ses troupes le 1er avril 1993 n’y va pas par quatre chemins : ce qui a eu lieu en cette fin d’année 2020 est franchement, clairement, évidemment une guerre de civilisations.
L’attaque du Karabakh, une terre peuplée de chrétiens arméniens qui vivent de façon pacifique dans une enclave d’Azerbaïdjan, un pays musulman, chiite pour être précis, par une armée qui effectue un djihad d’État avec des armes fournies par la Turquie, le Canada et… Israël (qui, suivant son intérêt, est alliée avec l’Azerbaïdjan qui la protège géographiquement de la menace de l’Iran).
En vertu du principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis, Israël a doté l’Azerbaïdjan d’une technologique de pointe qui oblige à ce que l’on hésite à employer le mot de guerre. Car, la guerre, ce sont des armées qui s’opposent de façon valeureuse dans un combat et non le déclenchement d’un passage à tabac mortel du faible par le fort.
Devant sa maison détruite par une bombe larguée du ciel par un drone azéri, un vieil homme qui peine à se retenir de pleurer dit :
« Mais devant cette guerre qui nous tombe du ciel, nos kalachnikovs, ce sont tout juste des bâtons… Comment voulez-vous que nous puissions nous battre ?«
Il n’a pas de nouvelles de son fils combattant depuis des semaines; sa fille qui venait d’acheter sa maison quatre jours plus tôt l’a vue soufflée par une bombe; sa femme pleure et ne veut pas parler. Il regarde le sol. Dans le village, les maisons sont ravagées.
Les habitants sont partis. Les chiens errent. Les cochons aussi. Les rideaux ondulent doucement derrière les fenêtres aux vitres brisées. Le front est à quelques centaines de mètres.
Ce vieux monsieur voûté attend, résigné : il se sait seul parce que son peuple est seul, oublié par les grandes puissances ; sauf par les Russes. Les maisons brûlent et l’Europe regarde ailleurs. Les États-Unis aussi tout à leurs problèmes de bourrages d’urnes.
Certes, la France parle, son président est un larynx, mais elle ne fait rien, son chef de l’État est un cul-de-jatte. Pire, cette même France a accordé de l’aide humanitaire à égalité à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie : la moitié pour ceux qui bombardent, la moitié pour ceux qui sont bombardés, parts égales entre le bourreau et ses victimes !
La France a peur du pouvoir d’Erdogan qui a déclaré la guerre à la civilisation judéo-chrétienne et menace d’un djihad partout en Europe si elle n’obéit pas à ses diktats.
En mars 2017, il dit : « Demain, aucun Européen ne pourra faire un pas dans la rue en sécurité« . La peur : voilà les raisons de ce silence.
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Une conversation avec deux reporters de guerre m’apprend que des rédactions françaises refusent leurs reportages.
Ils sont sur place, ils ont les textes et les photos, ils veulent même bien renoncer à être payés, ils souhaitent témoigner : pas question que ces rédactions françaises prennent le risque de déplaire.
Mais à ne pas vouloir déplaire on déplait aussi, voire on déplait plus encore.
Et le dictateur que l’on ménage en profite pour avancer ses pièces. Car il a un plan.
Ce plan est simple : continuer le génocide de 1915 par d’autres moyens.
On sait que ce génocide fut matriciel pour ceux qui ont suivi, notamment celui du peuple juif dont le pays arme aujourd’hui les bourreaux.
On n’ignore pas non plus qu’il est nié par ceux-là même qui le soutiennent.
Pour quelles raisons ? Des raisons théologiques : la takkia.
La takkia est une disposition de l’islam qui autorise le mensonge dans la configuration d’un genre de djihad intellectuel : en d’autres termes, tous les moyens sont bons, mensonge compris, pour faire avancer la cause.
La cause, ici, c’est l’extermination de la totalité du peuple arménien.
On peut donc bien dire que le réel n’a pas eu lieu, que le génocide n’a jamais existé, que c’est une invention.
Pour quelles raisons ?
Le logiciel marxiste, qui ignore les religions et leurs rôles architectoniques dans les conflits, a beaucoup fait la loi en matière d’interprétation.
Il continue d’ailleurs de faire des ravages dans le monde intellectuel où l’on préfère toujours écarter le vécu afin d’atteindre le réel !
Or, le vécu l’a montré et le montre à qui veut bien le voir : le génocide oppose des Turcs musulmans à des Arméniens chrétiens, les premiers voulant clairement exterminer les seconds. Il s’inscrit donc dans une guerre de civilisation telle que le pense Samuel Huntington.
J’ai souvent dit que la géologie faisait la géographie qui faisait l’Histoire.
Il suffit de regarder une carte : l’Arménie fait géographiquement partie de l’Asie mais culturellement partie de l’Europe.
Elle est le premier pays christianisé en 301, donc bien avant la Rome de Constantin…
En ce sens elle est un point de tectonique des plaques entre l’Occident judéo-chrétien et l’Orient musulman.
L’Arménie est cernée par des pays musulmans : l’Azerbaïdjan bien sûr et l’Iran, tous deux chiites, et la Turquie, sunnite.
La situation géographique de l’Arménie est une situation spirituelle : d’un point de vue géomorphologique, le pays est cerné par un islam qui se fait conquérant depuis l’hégire partout où il le peut sur la planète. Ici, il le peut, donc il le veut.
Le génocide de plus d’un million d’Arméniens ne saurait se comprendre sans cette perspective. Ce génocide est la matrice de tous ceux qui ont suivi : plan de destruction massive d’un peuple, arrestations, déportations dans des wagons à bestiaux, exécutions, pendaisons, saisies des biens, villes rasées, villages incendiés, récoltes détruites, troupeaux tués, travaux forcés, cadavres abandonnés dans les fossés pendant les convois de déportés.
Des Arméniens sont jetés dans des puits, précipités vivants dans des feux, noyés après avoir été dévêtus, des prêtres dénudés sont enduits de goudron et traînés dans les rues, puis mis à mort.
Des mutilations sexuelles en quantité, on ne compte plus les égorgements.
Des femmes envoyées dans des harems servent d’esclaves sexuelles.
Dès novembre 1915, dans Les Massacres des Arméniens, l’historien Toynbee auquel on doit le premier témoignage sur ce génocide, écrit que les catholiques, les protestants et les convertis échappent à la déportation.
Des jeunes filles sont rééduquées dans des camps d’islamisation.
Quand ils ne sont pas purement et simplement massacrés, les enfants sont placés dans les orphelinats et éduqués de façon musulmane.
Dans 1915, le Génocide des Arméniens, Gérard Chaliand et Yves Ternon rapportent ce propos d’un employé du chemin de fer allemand de Bagdad :
« Quiconque veut rester en vie est obligé d’embrasser l’islam« .
Le même employé dit que les Turcs enterrent les musulmans, pas les chrétiens.
Le consul Kuckhoff de Samsoun écrit dans un rapport rédigé le 4 juillet 1915 : « Il ne s’agit de rien moins que de la destruction et de l’islamisation par force de tout un peuple« .
Un autre consul d’Allemagne, Von Scheubner-Richter, rédige un rapport lors de son retour à Munich le 4 décembre 1916 dans lequel il précise les objectifs des génocidaires turcs : « L’Empire turc doit être construit sur une base purement musulmane et panturque.
Les habitants non-musulmans et non-turcs de l’État doivent être islamisés et turquifiés par la force, et, là où cela n’est pas possible, exterminés.
Le temps actuel semble à ces Messieurs le plus propice pour la réalisation de ce plan.
Le premier point de leur programme comportait la liquidation des Arméniens« .
Ce programme est toujours d’actualité…
En 2020, l’attaque du Karabakh s’inscrit dans cette même logique : c’est le génocide de 1915 qui continue avec les armées sophistiquées du XXIe siècle.
C’est un génocide au phosphore, un génocide aux drones qui larguent des bombes ciblées sur écrans par des Azéris dans des bases militaires à des centaines de kilomètres des populations civiles.
C’est un génocide aux bombes à sous-munitions qui explosent et libèrent des charges qui, à leur tour, éclatent et projettent des éclats qui coupent chacun comme des milliers de rasoirs ; ramasser un éclat de cinq centimètres c’est prendre en main un paquet de lames…
C’est un génocide qui tombe du ciel en panaches de feu, en gerbes de phosphore, en pluie d’obus qui s’abattent sur des Arméniens qui n’en peuvent mais…
Les civils sont dignes et fatalistes, les soldats sont courageux et valeureux, la population est debout, mais le monde les oublie…
Au monastère de Dedivank, je rencontre le père Hovhannes devant ce monument millénaire. Il a fait savoir qu’il restera sur place, quoi qu’il arrive.
Un blindé russe protège désormais le lieu. Des parents font des photos de leur enfant qui pose sur le char. Des Arméniens en treillis entrent dans l’église pour déposer de petits cierges votifs jaunes. Ce sont des colosses. Ils sortent en marche arrière de l’édifice par respect pour Dieu auquel on ne tourne pas le dos comme le veut le rite de ce christianisme arménien.
Puis, dans la lumière du dehors qu’ils retrouvent, ils baissent un peu la tête pour qu’on ne voie pas leurs larmes. Ils ont honoré leurs morts.
Leurs morts anciens, leurs morts récents. Ils savent qu’il y aura d’autres morts à venir.
Je demande au père Hovhannes s’il pense que ce qui advient ici, entre Azéris et Arméniens, relève d’une guerre de civilisation. Il marque un temps d’arrêt, puis il me dit que non… Il observe un autre silence et ajoute :
« Pour qu’il y ait une guerre de civilisations, il faut un affrontement entre deux civilisations. Or, dit-il, on ne saurait parler de civilisation pour l’islam« .
Et d’argumenter : « Dans une civilisation on respecte les morts. Et les Azéris ne les respectent pas… Ils torturent, profanent les morts, les décapitent, les mutilent« .
Le colonel Léon Minassian dit la même chose : des mutilations sexuelles, des femmes enceintes éventrées, des nez coupés, des langues tranchées.
En Azerbaïdjan, sur les réseaux sociaux, circulent des images de torture des soldats arméniens capturés. Là-bas, le plaisir à faire souffrir est devenu une religion d’État.
La Turquie paie des djihadistes venus de Syrie pour mener ses combats au sol.
Ils égorgent les vivants, ils décapitent les morts et le gouvernement azéri leur donne, dit-on, cent euros par tête exhibée au bout d’une pique.
Dans les documents photographiques du génocide, il existe des clichés de soldats turcs devant les têtes entassées des notables arméniens décapités ; comme faisait Tamerlan, le turco-mongol du XIVe siècle bien connu pour les pyramides de têtes de ses ennemis non-musulmans.
Aux dernières nouvelles, la Turquie donne aux djihadistes venus combattre les Arméniens la possibilité de s’installer en Artsakh, le nom arménien du Karabakh.
C’est donc très précisément la création d’un État islamique à laquelle invite le président Erdogan. On imagine que ce ne sera pas pour offrir une terre de retraite bien méritée aux décapiteurs pour leurs exactions, c’en sera plutôt leur base avancée à la porte de l’Europe pour y préparer d’autres combats.
On me dit à Stepanakert, une ville fantôme, que des hommes vêtus du treillis arménien s’adressent à des habitants dans leur langue avant de les décapiter : ce sont des djihadistes qui entrent en ville par petits groupes et qui continuent sur terre la besogne que leurs complices effectuent par drones. La ruse et la tromperie du djihadistes, la lâcheté mécanique de l’armée azérie, voilà qui, aux yeux du peuple arménien, valide la thèse qu’il ne s’agit pas d’une guerre à la loyale où les soldats s’affronteraient dans des combats afin de montrer leur valeur et le courage, mais d’expéditions punitives faites pour exterminer. C’est la suite du génocide…
A Taravard, le village est partagé entre Azéris et Arméniens.
Malgré le cessez-le feu, des échanges de tirs se font entendre. Nous allons sur cette ligne où des soldats arméniens guettent l’ennemi dans des tranchées.
Il campe à deux cents mètres. Ici, les Arméniens ont combattu pour reconquérir le cimetière : en Arménie, les morts sont vivants, les ancêtres sont là, on les respecte, on leur doit d’être à la hauteur, à leur hauteur.
Comme Baudelaire, on estime que « les morts ont de grandes douleurs« .
Les douilles jonchent le sol, les armes sont pointées vers l’ennemi, dans les parois du fond même des tranchées sont creusées des cavités pour dormir, ce sont des trous qui, déjà, ressemblent à des tombes. Dans ce pays judéo-chrétien on est aussi les enfants des idées gréco-romaines. En face on tue les morts une seconde fois ; ici on les respecte.
C’est le combat qui oppose la cruauté de Créon à l’humanité d’Antigone.
Ici Antigone est arménienne. Et nous l’avons vue. Elle se nomme Meri.
Elle est lieutenant dans l’armée arménienne et, alors que cette bataille pour le Karabakh est perdue, elle affirme qu’ils ont gagné et vont gagner.
Je lui dis que, certes, ils sont courageux et valeureux mais que la victoire ne s’est pas faite à l’ancienne avec ces vertus-là dont on se moque en face, mais avec une supériorité technologique et que, leçon de l’appel du 18 juin du général de Gaulle, la reconquête ne pourrait se faire que par une force mécanique supérieure.
Or, on ne voit pas quels alliés pourraient aujourd’hui entrer dans ce combat de civilisation susceptible de devenir guerre mondiale en choisissant la ligne claire d’un axe civilisationnel occidental.
Dans un sourire radieux, avec un regard gris vert qui pétille, ses longs cheveux noirs sur les épaules, elle dit qu’ils ont déjà gagné. Elle sait que, si elle devait être faite prisonnière par les Azéris, elle serait torturée, violée, puis tuée.
Elle redouble de sourire et de vitalité, elle manifeste plus d’énergie encore et fait savoir qu’elle combattra jusqu’au bout de ses forces et que la dernière balle de son arme sera pour elle. C’est sa façon sublime et désespérée, tragique et fataliste, de dire qu’elle ne craint plus ni la peur ni la mort, qu’elle est déjà de toute façon de l’autre côté et que, de cet au-delà qui est son ici-bas, elle oppose une force qui est celle de son pays qui, de ce fait, ne sera jamais vaincu.
C’est à pleurer de tant de grandeur d’âme et de tristesse à voir cette femme et ce peuple sans autres peuples pour les rejoindre dans leur combat de civilisation.
Je me dis qu’elle doit être mariée, avoir des enfants… Une fois notre échange terminé, elle rejoint un homme armé et en treillis : c’est son compagnon.
Ils partent tous les deux dans les rues de la ville, ils portent l’Arménie sur leurs épaules, elles sont puissantes comme celles d’Atlas. Mais cela ne saurait suffire.
Pour l’heure, ce sont les Russes qui, à la façon du plaideur de La Fontaine, ont gelé la guerre.
Ils se sont intercalés entre les Azéris et les Arméniens pour protéger ces derniers d’un carnage annoncé. Sur le corridor qui conduit d’Erevan au Karabakh, ils sont là : de jeunes colosses armés jusqu’aux dents, le poignard sur la poitrine, facile à empoigner, l’arme lourde à la main, ils sont aux check-points où nous montrons nos laissez-passer et nos passeports, ils sont dans des tanks dont certains sont recouverts de filets de camouflages et d’autres cachés dans des ruines de bâtiments, ils créent des chicanes de pierre dans les barrages, ils sont au monastère de Dedivank qu’ils protègent d’un vandalisme annoncé, ils contrôlent la terre et le ciel d’Arménie.
La France a beau présenter Poutine dans les médias maastrichtiens comme un ennemi parce qu’il se rit des signes de notre décadence et n’y souscrit pas, c’est lui qui s’active en rempart de la civilisation chrétienne contre le désir impérialiste planétaire de l’islam conquérant.
Certes, il n’est pas un démocrate au sens où l’entendent ceux pour qui la démocratie c’est seulement le pouvoir du capital. Mais, lui absent, c’est l’Arménie rayée de la carte, le Karabakh tenu par des djihadistes, un État islamique aux portes de l’Europe.
Pour nous défendre de cette menace djihadiste, c’est donc soit le poignard russe soit les bougies françaises, soit les chars de Moscou soit les peluches de Hollande ou de Macron.
Poutine, lui, n’est pas du genre à se faire tatouer sur le biceps :
« Vous n’aurez pas ma haine« .
Les djihadistes génocidaires ne sont pas gens à s’effrayer de bougies et de peluches.
Si le COVID a été présenté de façon martiale et répétée comme une guerre par le président de la république française, quand verra-t-il qu’une autre se profile en regard de laquelle le virus ne ferait pas le poids ? Oui, quand ?
Car ce qui se passe en Arménie est notre guerre. Je n’ai pas le tropisme de l’esthète qui me ferait courir les champs de bataille du monde entier pour m’y faire photographier.
J’ai voulu venir dans ce pays martyr parce que c’est ici la première bataille perdue d’une guerre de civilisation qui a été déclarée à l’Occident judéo-chrétien et à ses valeurs, pour faire court, disons : à la liberté de croire ou de ne pas croire en Dieu et de vivre selon cette liberté.
Je suis venu pour voir et témoigner ; j’ai vu et je témoigne.
L’ambassadeur de France en Arménie, me dit-on, a pesté contre ma venue sous prétexte que, pendant mon séjour, je ferai de la politique.
Mais lui, n’en fait-il pas ? Et si oui, laquelle ? Veut-il bien nous dire qu’on sache enfin ?
Voir et témoigner, c’est donc ce que la France ne souhaiterait pas ?
Pour quelles étranges raisons ?
La réponse est simple : par peur de déplaire à Erdogan qui s’interroge sur la santé mentale d’Emmanuel Macron. Peut-on mieux dire à quel degré de soumission, de dhimmitude, nous sommes déjà parvenus ?
Car cette guerre de civilisation se mène sur le territoire français depuis des années.
Le dernier à avoir pensé le destin de la France dans une perspective civilisationnelle c’était le général de Gaulle en étroite compagnie avec André Malraux qui a écrit sur ce sujet des pages admirables et trop peu connues.
Autant dire que, depuis 1969 et son retrait de la vie publique, Charles de Gaulle n’a pas eu de successeur. Il a même eu des adversaires dont les pires sont ceux qui s’en sont souvent réclamé pour mieux détruire son œuvre.
Si la France ne fait rien et laisse mourir ce peuple, si elle ne prend pas l’initiative gaullienne d’aider les Arméniens seuls et dignes, si elle ne travaille pas en Europe au moins à constituer un front occidental capable d’opposer une force à une force qui veut notre mort, si elle continue à allumer des bougies et à déposer des peluches et des vers de mirliton sur les lieux mêmes où ce combat est menée chez nous, si elle persiste à répondre à la guerre qui nous est déclarée avec des proclamations d’amour onctueuses, des génuflexions, des demandes de pardon, de la résipiscence et du repentir, de la contrition et du remords, alors les Arméniens sont morts, et nous aussi, après, juste après, le temps venu de notre fin programmée par certains qui ne s’en cachent pas.
Grâce à la Licra qui nous a réclamé plus de 5000 euros de « dédommagements » à elle alloués par le tribunal et qui, en sus, a fait appel en cassation d’un procès que j’avais pourtant gagné, nous devons prendre un avocat de cassation, ce qui coûte plus de 5000 euros également… Soit plus de 10 000 euros à régler en un mois !
Merci à tous ceux qui le peuvent de nous donner un petit coup de pouce pour faire face aux frais de justice, pour ne pas succomber au harcèlement judiciaire. Nous devons faire appel, aller en cassation, à la CEDH… pour ne pas laisser s’installer des jurisprudences terribles pour les Résistants à l’islamisation. Un procureur a même demandé de la prison ferme contre moi ; il nous faut, plus que jamais, nous battre, avec tous les moyens possibles, pour éviter les condamnations répétées susceptibles de mener à la prison et, pour cela, il faut, plus que jamais pouvoir payer des avocats, faire appel en cassation…
Merci à tous ceux qui le peuvent sans se serrer la ceinture, bien évidemment.
Pour nous aider, merci d’envoyer soit un chèque à l’ordre de Résistance républicaine, à Résistance républicaine, 101 avenue du général Leclerc, 75685 Paris Cedex 14 ou bien de faire un don via PayPal ou votre carte bleue.
https://resistancerepublicaine.com/don/
Merci à tous.
Christine Tasin
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http://libertyvox.com/article.php?id=538
Crimes contre l’humanité et génocides culturels
« Les génocides culturels ont toujours accompagné les crimes contre l’humanité » nous rappelle Moulin.
Déconstruire l’histoire mondiale de la France
» L’histoire mondiale de la France » vient de paraître… ou comment faire croire que la France n’existe pas, qu’elle ne serait rien sans les étrangers ou les migrants. Par Moulin.
http://libertyvox.com/article.php?id=539
@ Christine Tasin.
Mineo, Merkado, Conversano et tout leurs affiliés lèvent simplement le voile. Laissent tomber la burqa. Ce sont des auxilliaires de police et ils l’assument parfaitement.
Relire les tweets de Mineo.
Personnellement j’ai arrêté de fréquenter les milieux « natio » il y a des années, effaré par le nombre de mythomanes, d’abrutis et d’escrocs, au mieux, mais aussi d’indics de police au pire.
Mais des jeunes sans culture politique se sont laissés avoir par Soral puis Conversano / Suavelos/ les braves, ce dernier leur vendant le « communautarisme blanc » dans les pays de l’est en échange de dons substantiels.
Et en plus leur dit de ne pas rester anonyme, qu’ils n’ont rien à craindre de la police, alors que faire un simple don à tel ou tel mouvement, ou exprimer des faits, peuvent conduire à être fiché S ou finir en prison.
Ces indics de police en plus sont jaloux de tout ceux qui font plus de vue sur internet qu’eux.
La prochaine cible annonçée c’est Boris Le lay, dont Mineo veux l’extradition vers la France.
Voir ses tweets, elle l’accuse de radicaliser des jeunes au RSA via son site democratie participative pour les pousser à l’action violente.
Sauf que, depuis que ce genre de forums nazi 2.0 existe, il n’y a jamais eu de passage à l’acte.
Des trolls internet et des piliers de bars ne font pas dans le terrorisme. Pas franchement l’OAS.
C’était juste pour prévenir, même si je ne suis pas d’accord avec tout les intervenants sur RR/ RL vous faites un bon travail de réinformation, laissez une grande liberté de ton à plusieurs mouvances et vous êtes victimes de procès de l’état islamo-communiste français alors que vous oeuvrez dans la plus parfaite légalité, ce qui montre que vous êtes sincères.
Ces gens là ne sont ni sincères ni honnêtes, d’ailleurs ils ne sont jamais inquiêtés, donc protégés par l’appareil policier, il faut les eviter au maximum.
Après si y a encore des idiots pour signer chez eux, se faire ficher, c’est leur problème.
On peut pas protéger les gens contre leur connerie.
J’ai fait ce matin un article sur le sujet https://resistancerepublicaine.com/2020/11/29/comment-ceux-qui-se-disent-attaches-a-notre-civilisation-peuvent-ils-denoncer-les-leurs-au-regime-macronien/
Le comportement de la France, et de l’Europe laisse le Merdogan établir ses plans. Ça ressemble au comportement de la France et de ses alliés lors de l’invasion de la Pologne par les troupes d’hitler en 1939. Le Merdogan, tient Micron pour un con, il a raison, ses troupes sont en France depuis longtemps, la CAF et de la sécurité sociale Française leur a profité aux petits turcs, et à tous ces petits arabe qui nous crachent sur la gueule, en attendant de faire mieux . Là Micron de mes deux, si tu la ferme, c’est certainement que tu as compris ce que tes « chances pour la France » ne lui permettront que la capitulation.
en tous cas on peut ajouter cette enclave à une liste de pays , Indonésie, Liban, l’ex Yougoslavie, l’Inde devenue Pakistan, où les musulmans ne peuvent cohabiter avec quiconque ! c’est clair , très clair et devrait interpeler grandement , urgemment ..
Il semblerait que pour nous les français , nous serons traités non pas par les islamistes mais pucés par la bande à Buzyn les onze vaccins, Salomon, Levy et déportés dans des camps si nous refusons leur putain de vaccin, tout cela avec la collaboration de ces fumiers de policiers et gendarmes français. Aux armes ! Il ne faudra pas se laisser faire! Nous nous défendrons!
Surtout ne pas être indifférents à cet horrible massacre!
Il préfigure ce qui nous attend nous français !!
J’invite les lecteurs à lire aussi l’article de Wikipedia sur Chouchi, une ville hautement symbolique de l’Artsakh :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chouchi
Et les massacres de 1905 par les Tatars :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_arméno-tatars
Le but des musulmans de la région a toujours été d’exterminer les Arméniens : génocide physique, culturel, religieux.
Il ne faut pas se leurrer, cela a toujours été ainsi et je ne vois pas pourquoi nous y échapperons d’ici 50-70 ans…
Que font nos soldats au Mali ?
On sait que beaucoup de Maliens considèrent notre armée comme une armée d’occupation et que nous aurions dû partir au lieu de laisser se faire tuer 50 de nos meilleurs hommes.
La lâcheté de macron et son aréopage éclate aux yeux du monde.
Il a fallu attendre Poutine pour apporter un soutien aux Arméniens, la France n’est-elle pas une vieille alliée de l’Arménie ?
On s’aperçoit que toute notre belle équipe de beaux parleurs, qui dégoisaient à qui mieux mieux contre les lanceurs d’alerte, en se moquant, en dénigrant, en insultant de fachos, de nazis etc , sont maintenant pétrifiés par la peur , ou en passe de l’être.
Ils chient dans leur froc et n’osent plus prononcer le nom de l’islam à la télé.
On préfère agir comme si… on ne dit plus les mots qui fâchent, on a compris que le nouvel Hitler est en embuscade et qu’il a largué ses premières bombes sur les Chrétiens .
Et comme avec Hitler en son temps, la diplomatie française s’allonge…
C’est en effet parfaitement dégueulasse… et incompréhensible. Ont-ils cru que le gars était un djihadiste ? non puisqu’ils relaient l’article où on voit que ce n’est pas un islamo… Par ailleurs on peut être en désaccord politique avec certains et relayer quand ils font ou disent quelque chose de bien, ce qui peut arriver avec Solveig
Merci Denise pour l’info, à suivre en effet
@Jim Bonjour
Vous avez raison, mais Michel Onfray est né en 1959… Nous avons une idée de la façon dont il pu être instruit à l’école, puis à l’université, et informé par la meRdiatude générale, en pleine adolescence, sur la dramatique « affaire » algérienne… C’est un être intelligent et extrêmement sensible qui continue d’apprendre et/ou de deviner par tous ses sens l’histoire passée et le sombre avenir qui se profile.
Je note qu’il a bien évolué par rapport à son dernier débat avec Zemmour, sur la spiritualité et l’islam … Il évoluera encore quand il aura lu « Naissance du mythe gaulliste » de Henri de Foucaucourt. Peu me chaud qu’il en appelle à « l’initiative gaullienne d’aider les arméniens seuls et dignes » … S’il pouvait être entendu par les gaullistes (LR) qui sont bien majoritaires au Sénat et qui devraient se faire un devoir de mettre les pieds dans le plat de cette politique d’émasculé !
à l’instant sur France info , une opération humanitaire en cours de la part de la France, et de français comme la petite fille de Aznavour et de Djorkaev (joueur de foot ) , car les arméniens sont partis avec des habits d’été …il faut les habiller…beaucoup de déplacés alors que l’Arménie est un petit pays … il a été dit aussi que la France avait été ignorée par Poutine dans cette affaire.. ( ce n’est pas étonnant ..) à suivre ..
La référence au plus grand traître de l’histoire de France ne manque pas de sel ! Degol, celui qui abandonna les Français d’Algérie, celui qui mena la désastreuse politique arabe, celui qui offrit aux terroristes ce qui constituait géographiquement une zone tampon entre l’Islam et l’Occident. Je ne comprends pas qu’une personne aussi intelligente qu’Onfray se trompe à ce sujet. C’est grave car il est impossible de construire quelque chose de solide sur des bases mauvaises.
Combien de medias se sont intéressés à cette horrible guerre ? Ne lisant ni n’écoutant plus les medias « mainstream », je ne peux y répondre mais en tout cas, dans Face à l’info, la chronique de Dimitri Pavlenko n’a pas du tout abordé cet aspect « litigieux » des bombes au phosphore ou à sous-munitions », interdites par le droit de la guerre. Cette guerre n’a pas fait les grands titres comme celle de Syrie ou en tout cas, les belles consciences n’ont pas fait entendre leurs habituels cris d’orfraie quand l’usage des bombes à phosphore est dénoncé de façon unilatérale par les ennemis du régime en Syrie contre des populations civiles.
Onfray a relevé l’honneur de nos démocraties tombées bien bas.
Sans doute parce qu’Israël a fourni ces horribles armes qui permettent de balancer des bombes au phosphore ou à sous-munitions sur des populations civiles grâce à des avions sans pilotes depuis des centaines de km, on a pas trop entendu les cris d’orfraie habituels de nos alliés de Causeur. Solidarité avec Israël oblige et aussi pour ne pas stigmatiser leur communauté. Voilà où nous a mené le multiculturalisme cher à Elisabeth Levy : à la division y compris sur des sujets qui devraient réunir la communauté humaine et où le bon droit devrait seul prévaloir en l’occurrence, celui des Arméniens bafoués et celui de la guerre qui interdit l’usage contre des civils de bombes au phosphore ou à sous-munitions.
HS quoi que, Solveig Mineo qu’il vous est arrivé de relayer, et son mec Merkado alias Meridex, balancent des gens au gouvernement et s’en vantent.
https://twitter.com/SolveigMineo/status/1331676572055638020
https://www.midilibre.fr/2020/11/23/assassinat-de-samuel-paty-un-heraultais-ecroue-pour-apologie-du-terrorisme-9216766.php
Envoyer en prison des minables qui relaient les photos de victimes du terrorisme musulman, mais à part ça n’ont aucune connection, c’est faire oeuvre de délateurs auxilliaires de police.
Ne vous associez pas avec ces gens là, Mineo, Merkado, Conversano, Vorgens etc.
Dommage que M.Onfray méprise la pensée de R.Girard. La guerre et sa montée aux extrêmes analysée dans Son ouvrage »achever Clausewitz » doit nous inciter à ne pas reproduire les erreurs du passé avec l’Allemagne. Faisons ce qu’il faut de guerre et assumons notre passé, faisons le minimum de guerre pour désarmer cet ennemi, ridicule en soi, intrinsèquement obsolète, d’une horreur sans nom tellement elle est impudique et pathologique. Faisons en sorte que cet ennemi Turco-Ottomano_Islamo…s’écrase lui-même sous son propre poids d’imbécilité, que son peuple se retourne contre lui. Est-ce que Poutine ne travaille pas dans cette voie d’ailleurs ?
Merci d’avoir publié le texte de Michel Onfray, beau et triste à en pleurer. Nous sommes entourés de soumis, c’est la soumission à tous les niveaux, magistrats, forces de l’ordre, politiques, tous lâches, écrasant les faibles, ici en France et ailleurs. Je soutiens Résistance Républicaine, je n’ai pas les moyens financiers de participer à votre combat contre tous ces blaps puants, étant moi même engagée dans une autre forme de lutte contre l’injustice, mais je suis l’une de vos fidèles lectrices et de tout coeur avec vous.
Bonjour,
Un grand merci pour ce texte.
C’est loin d’être « la première fois » (sic) où l’Occident se couche devant l’islam ces dernières années : on peut penser au drame du Kosovo …
Même les revendications, auxquelles on cède, des musulmans algériens en France, par exemple, sont insupportables quand on sait la persécution des convertis chrétiens en Algérie …
Merci à Dan d’avoir communiqué ce compte rendu de Michel Onfray après son passage dans le Haut Karabakh.
Quelle humanité et quelle honnêteté intellectuelle chez cet Homme qui mérite bien la qualité de philosophe !
Je me doutais de l’horreur de la situation dont j’avais eu quelques échos en lisant « Présent », seul quotidien papier qui informe vraiment, par rapport à ce magma de meRdias subventionnés ou de tv et radios d’Etat qui s’ingénient à maintenir le bon populo dans l’ignorance de ce qui l’attend …
Il est bien certain qu’il est honteux d’avoir laisser se commettre ce début de nouveau génocide–connaissant toutes les horreurs déjà subies par ce peuple –, alors que nous envoyons nos gars dans le Sahel se faire tuer pour s’interposer dans des guerres tribales ancestrales absurdes ou en se mêlant des rivalités entre des mafias de narco-trafiquants qui ne nous concernent aucunement !
Et quel signal de lâcheté vis à vis du sultan erdogan !
Il faut absolument, maintenant, ramener nos forces spéciales à la maison, se préparer à combattre pour nos populations et venir en aide à ceux qui sont aux avant-postes de notre civilisation !
Alors oui, dans cet esprit, pourquoi pas un Général Villiers pour 2022, mais, vu le contexte, je crois que nous aurons plus besoin d’un Général Franco à la puissance 100 plutôt que d’un écrivain …
« Quiconque veut rester en vie est obligé d’ embrasser l’Islam » Tout est dit. Chez nous une réalité s’affirmera dans une décennie ou deux : « Quel sera le sort réservé aux autochtones de souche chrétienne quand ils deviendront minoritaires sur les terres de leurs ancêtres ? » suivant récit « les corps indécents ». Immigration massive imposée + immigration clandestine + rassemblement familial + droit du sol + profusion des naissances des nouveaux venus avec une ou plusieurs épouses…. Le compte est vite fait.