Non, regretté Stanley Kubrick, en 2001, comme en 2020, nous ne nous rendons pas couramment dans l’espace, nous ne sommes pas encore capables d’hiberner…
La Lune n’a pas encore été équipée d’une base pour vaisseaux spatiaux, ni d’infrastructures permettant d’y vivre.
Nulle hôtesse ne se précipite, vêtue de chaussures spéciales, pour attraper le stylo d’un passager en apesanteur.
Et l’on mange encore les aliments sous une forme solide en temps normal…
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Mais quelle curieuse idée as-tu eue de mêler à ton film d’anticipation une histoire d’épidémie, qui, elle, est bien d’actualité en ce XXIème siècle ?
Cet élément du 2ème volet d’un film divisé en 4 parties est l’un des seuls que tu aies réellement su anticiper !
Une épidémie d’origine inconnue, des mensonges diffusés par des scientifiques et des secrets à cacher… tu as su anticiper non pas 2001, année marquée par l’attaque terroriste terrible du 11 septembre, mais 2019 et 2020.
Enfin, j’exagère un peu car tu as su anticiper par exemple l’appel téléphonique en vidéoconférence.
J’ai vu tous tes films et je les aime pour le mouvement que tu as su leur insuffler, l’intensité de l’action ou la force de l’image. De ce point de vue, c’est plutôt la recherche esthétique d’une image hors du commun en 1968 qui marque le spectateur de « 2001, l’Odyssée de l’espace ».
Le temps s’est joué de toi, quelques mois ont manqué pour que tu puisses connaître le deuxième millénaire, celui que tu t’étais plu à anticiper. Sache que ce millénaire est bien ultra-technologique comme tu l’imaginais ; que les Hommes ne sont pas meilleurs qu’avant ; que ton « Orange mécanique » qui t’a valu tant d’ennuis est moins sanglante et effrayante que les horreurs que les fous d’Allah produisent.
Dans « 2001… », tu nous montres une réunion de scientifiques qui s’organisent pour maintenir une rumeur sur fond de drapeau américain. A ce sujet, tu t’es trompé, il semble bien que les Etats-Unis de Trump ne sont vraiment pour rien dans la propagation mondiale du Coronavirus.
Tu aurais sans doute apprécié le documentaire « Hold up » à ce sujet néanmoins… voire tu aurais été de ceux qui ont participé activement à sa réalisation et sa promotion. Là-dessus, je me garderai cependant de science-fiction.
Je me demande par ailleurs si le fil conducteur qui relie les 4 volets de cette « odyssée » du 21ème siècle, un monolithe noir, n’est pas inspiré de la Kaaba à la Mecque.
Est-ce la Kaaba qui t’a donné l’idée d’un attroupement d’australopithèques découvrant la violence après s’être approchés du monolithe noir que l’on retrouve ensuite dans les autres parties du film, cette pierre mystérieuse étant un motif qui réapparaît sur la Lune et Jupiter ?
L’aube de l’humanité. À la merci des prédateurs, chassée de son point d’eau par un groupe rival, une tribu d’australopithèques est en voie de disparition. Mais un matin, ils découvrent un imposant monolithe parallélépipédique de couleur noire devant la caverne qui leur sert d’abri. Peu après l’avoir touché, ils ont soudain l’idée de se servir d’os comme armes et apprennent à tuer du gibier. Ce premier acte de violence est suivi par une attaque pour la reprise du point d’eau, qui réussit par le meurtre du chef du groupe rival. Cette séquence s’achève par le raccord plastique (resté célèbre) associant le jet de l’os tournoyant en l’air à la procession d’un satellite – raccourci fulgurant du progrès technique de l’humanité, de la préhistoire jusqu’à l’ère de l’exploration spatiale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/2001,_l%27Odyss%C3%A9e_de_l%27espace
Comme la Terre est censée être plate en islam, il est certain que la suite du film en revanche n’est pas en accord avec la cosmogonie mahométane…
https://resistancerepublicaine.com/2016/09/02/la-terre-est-plate-agregee-mais-musulmane/
Tu as choisi en effet de représenter la Terre comme une planète ronde s’inscrivant dans le système solaire.
J’espère en tous cas que ces brèves réflexions auront donné aux lecteurs l’envie de jeter un coup d’oeil à ce film et autres autres de Stanley Kubrick qu’ils n’auraient pas encore vus.
Dépaysement garanti : ce film n’a pas volé son Oscar de 1969 au titre des meilleurs effets spéciaux.
La chronique du « professeur Têteenlair » ravira aussi ceux qui ont envie de se plonger dans les comètes et les étoiles pour essayer de se changer les idées face aux calamités qui se déroulent sous nos yeux sur Terre.
https://resistancerepublicaine.com/category/torticolis-teteenlair/
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J’ai toujours associé la musique de Richard Strauss « ainsi parlait Zarahtoustra » à ce Film ou vice et versa. Vous m’avez donné envi de revoir ce chef d’oeuvre.
Film génial en effet, et je prends plaisir à regarder souvent le clip fait à partir du film accompagné d’une musique de Pink Floyd, trouvable sur YT. Très psychédélique !
Quel film grandiose et magnifiquement réalisé ! La bande son est à la hauteur de ce monument cinématographique auquel la NASA a participé. Et ne pas oublier de lire le roman tiré du film écrit par Arthur C. Clarke.
Ce film dénonce aussi les dangers de l’intelligence artificielle incontrôlée avec la révolte de HAL (CARL en français), l’ordinateur de bord du vaisseau spatial qui décide de tuer l’équipage qui veut le déconnecter suite à une erreur de HAL.
Une oeuvre à voir absolument, sur grand écran de préférence et sans aucune lumière parasite.