Ah que ferait-on sans les articles de fond de FranceInfo !
Nous avons appris qu’un supermarché avait eu l’outrecuidance de proposer à la vente des lapins non dépouillés et des faisans non plumés !
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/vaucluse/supermarche-morieres-avignon-met-rayon-animaux-entiers-barquette-provoque-indignation-1890196.html.
Horreur suprême !
Vous rendez-vous compte ? C’est bien la preuve que les animaux ont été vivants avant qu’ils arrivent sur les étals !
Fort heureusement, de bonnes âmes veillent. Une photo a été postée sur les réseaux sociaux et a bien sûr « provoqué une vague d’indignation », et « suscité une vague de réactions outrées sur les réseaux sociaux ».
Et, très logiquement, le Groupe Leclerc, dont le magasin a été épinglé se confond en plates excuses :
« Nous avons contacté le magasin de Morières qui a retiré de la vente ces produits de gibier d’élevage. Le magasin s’excuse auprès des personnes qui ont été heurtées. »
Tous les ingrédients de la décadence en un seul article :
– Des fêlés tendance végan s’émeuvent.
Mais où est le vrai problème ? J’ai encore le souvenir d’un passé pas si lointain où, sur les marchés en période de chasse, on vendait le petit gibier entier. C’était un moment de bonheur pour mes enfants de voir les chatoyants plumage des faisans ou la fourrure des garennes accrochés en guirlande au-dessus de l’étal.
– Le Net s’enflamme.
La majorité de nos concitoyens sont des citadins n’ayant aucune connaissance de la vie à la campagne, ni de la nature. Ils n’ont rencontré des bêtes de basse-cour que dans des « fermes pédagogiques » et les seuls lapins qu’ils ont pu voir sont des bêtes de compagnie vendues chez Animal Center.
Pour compenser, plus ils sont loin de la vraie nature, plus ils sont écologistes !
– La culture de l’excuse prend le dessus.
Mais pourquoi diable une chaîne comme Leclerc juge-t-elle indispensable de s’autoflageller pour une faute inexistante ? Si j’avais été le directeur du Leclerc, je leur aurais répondu en leur racontant un petit souvenir d’enfance (voir ci-après). J’aurais peut-être perdu définitivement quelques clients, mais ce genre de client, je préfère l’envoyer chez mes concurrents…
Quand comprendra-t-on qu’il faut cesser d’accorder la moindre importance aux infimes minorités de tarés cherchant à imposer leur loi ?
Leur prêter attention, c’est déjà les légitimer. C’est d’ailleurs la seule chose qu’ils cherchent : exister pour distiller leur venin de citadins frustrés de méconnaître la vraie vie.
Souvenir d’enfance : les lapins.
Mon Grand-père élevait ses lapins dans des clapiers qu’il avait lui-même fabriqués.
J’aimais bien m’occuper de ces gentilles bestioles. Pour cela j’allais couper de l’herbe avec une petite faucille bien aiguisée. Il fallait faire très attention de ne pas leur donner n’importe quoi ! Certaines plantes pouvaient les tuer net : la rhubarbe, l’ail des ours, le lierre ou le sureau. J’avais remarqué qu’ils préféraient le plantain, les carottes sauvages, les pissenlits et qu’ils appréciaient les pommes tombées à terre. Ils adoraient aussi les croûtons de pain. Quand ils me voyaient approcher, ils se pressaient contre leur grillage, savourant à l’avance les bonnes herbes que j’étais allé leur chercher.
J’aimais les caresser, et c’était pour moi une joie de voir la nombreuse portée de lapereaux. Grand-père m’avait un jour appelé quand une lapine mettait bas : les petits sortaient de son ventre, elle cisaillait le cordon ombilical avec ses grandes dents, puis mangeait le placenta avant de lécher ses petits.
Mais la vraie fête, c’était le jour où Grand-père tuait le lapin. Il le saisissait par les pattes arrière et lui mettait la tête en bas. Le lapin gigotait dans tous les sens. Grand-père lui collait une bonne baffe derrière le cou et le lapin arrêtait de bouger. Aussitôt, les pattes arrière étaient accrochées avec deux ficelles à deux clous sur la porte de la grange. Grand-père lui arrachait un œil pour le saigner.
Je tenais soigneusement le bol sous la tête du lapin pour recueillir le beau sang rouge foncé. Pépé mettait ensuite une bonne rasade de gnôle dans le bol, je mélangeais aussitôt vivement le tout avec un fouet pour éviter la coagulation. Grand-père incisait d’une main experte la peau du lapin, tirait dessus et tout venait comme quand je retirais une chaussette.
Un autre coup de couteau et apparaissaient les entrailles qui fumaient quand c’était l’hiver. Ça exhalait une odeur embaumante, mélange d’odeurs végétales et de sous-bois.
Et venait le meilleur moment : Grand-Père me donnait les yeux du lapin pour jouer aux billes avec. J’avais aussi droit à une patte de lapin douce comme une peluche que je gardais précieusement sous mon oreiller. Grand-Mère m’avait dit qu’elle portait bonheur.
Le lapin était ensuite découpé en cuisine où ma grand-mère l’apprêtait en un civet qui mijotait longuement sur la cuisinière, exhalant un fumet divin annonciateur d’un succulent festin. Mon morceau préféré était la cervelle, que Grand-Père m’extrayait expertement de la tête. Accompagnée d’un peu de cette sauce épaissie par le sang sur une tranche de pain dorée au beurre et aillée, parsemée d’un peu de persil ciselé, c’est probablement un des mets les plus sublimes qui soient.
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Anita, ras-le-bol de la dictature de la pensée… y compris celle des végétariens et autres vegan. RR n’est pas un site de dégénérés qui imposent leurs choix alimentaires ou de vie à tous en traitant ceux qui ne pensent, mangent, vivent pas comme eux de salauds. On se bat contre l’islam, avec des chasseurs, des pro-corrida, des anti-chasse, des anti-corrida, des végétariens, des gens qui ne peuvent imaginer ne pas avoir leur steak quotidien… et c’est ça la France qu’on aime, qu’on défend. Et que l’on puisse parler de tomber bas parce que l’on ne pourrait pas prononcer le mot chasse est aberrant.
Quelques Bobos dégénérés végétariens
Hugo, Voltaire, Rousseau, Lamartine, Vigny, Zola, Sand,Prevert etc, etc et De vinci, Einstein, Darwin, Tolstoi, Plutarque, Shelley, Schweitzer, Darwin, Kafka, Yourcenar etc etc
et quelques lumières françaises
chasseurs , grosses rigolades, grosses bouffes, grosses vulgarité
Dommage que votre Site par ailleurs très intéressant soit tombé si bas. Il y en a d’autres qui j’espère ne se le permettraient pas
Je sais que vous allez censurer cette réponse mais c’est écrit pour vous
@Anita
Même chez les patriotes ou sur RR, il y a les pro-chasse et les anti-chasse. Vous avez le droit de ne pas apprécier les chasseurs mêmes si, parmi les noms illustres cités, il devait y en avoir quelques-uns.
Votre commentaire s’avère toutefois contradictoire… comment un site « très intéressant » peut-il tomber « si bas » ?
Tous les animaux sont vivants avant d’être tués, dépecés et mis en barquettes.
J’avoue que cela me choque un peu ces lièvres dans des caissettes , non pas par le fait qu’ils soient encore avec leur fourrure mais parce que l’on a pas l’habitude de voir de la viande présentée de cette façon dans des présentoirs de supermarchés. J’avais plus l’habitude d’en voir pendus dans les boucheries . Je ne sais pas pourquoi mais ça me glace. C’est juste esthétique et dans la présentation de cette vente mais pour ce qui est du reste je suis d’accord.
Je sais juste déplumer un faisan ou une poule, mais dépiauter un lapin je ne sais pas si je pourrais . Question d’habitude! Ou de tuer un lapin en lui faisant le « coup du père François » ! Je laisse cela à des professionnels !
Mais je suis entièrement d’accord avec le reste des commentaires , les gens s’offusquent de cela mais s’habituent à des tueries et des décapitations dans la rue !!! Et il est vrai que nous somme moins le pays des paysans qu’auparavant ce n’est pas pour cela qu’il faille tout jeter aux orties de l’histoire . La fête du cochon c’était quelque chose avant . La chasse , la pêche rythmaient les saisons comme les moissons et les plantations . Je refuse que l’on fasse table rase de ce passé au nom d’une espèce de bambisme à la walt disney pour nous transformer en petits mickeys hors sol!
Avis à mes (faux)frères végans.
Ici, à Vielsalm, dans les Hautes Ardennes belges, je dispose d’un terrain qui, sur 100 mètres, descend en pente douce vers la rivière Salm.
Je vous invite tous, gratuitement, à venir en brouter les pousses des diverses essences qui y poussent.
Vous pourrez TOUT manger, sauf les ronces, que je réserve pour les chevreuils qui n’ont d’autre nourriture pour passer l’hiver.
Qu’on se le dise !
Je me souviens de ce cousin parisien qui découvrit effaré, lors de la traite, en Bretagne, d’où venait réellement le lait de sa » brique » qu’il buvait tous les matins dans son chocolat. De ce jour, il n’a plus jamais bu de lait !
– Qu’y a-t-il au menu aujourd’hui ?
– De la langue de bœuf sauce madère.
– Vous ne me ferez jamais manger quelque chose qui vient de la bouche d’un animal ! Faites moi deux œufs !
Bref c’était une autre époque ,la notre!
Pas de téloche pas de portables ,pas de réseaux sociaux ,les copains du village ,les copains de la rue !on tapait le ballon ,on jouait aux billes et l’on était toujours dehors a s’amuser .Mais a l’école pendant le cours l’on entendait une mouche voler et malheur a celui qui coupait la parole au maitre! Direct chez le dirlo qui vous tirait les oreilles et si les parents allaient se plaindre il les exhortait a changer d’établissement et voir mème ,je l’aie vu de mes yeux il a amené l’élève a ses parents en disant « ici j’enseigne je n’éduques pas ce n’est pas mon role c’est le votre! aussi changez le d’école ! »et l’élève est reparti avec ses parents et ceux-ci ont été remis a leur place!Cette école était très cotée pour la qualité de son enseignement!
Idem pour moi, ma grand-mère m’appelait, le seul garçon de la famille pour tuer les poulets et lapins. elle remplaçait la gnôle par du vinaigre. Les pigeons c’était plus compliqué car nous les étouffions sur nos genoux en pinçant leurs narines. Quand j’étais Scout (60/64) pendant nos raids, on nous donnait des poulets vivants et là c’était à la hache et la cuisson sur feu de bois. Ah la belle époque!
Sacrebleu, Mr Girodet, je crois que nous avions le même grand père…
Avec le sang du lapin on faisait aussi le » sanquet » .
Vous connaissez ?
Bonjour Folavoine!
Oui, je crois connaitre (si c’est bien une préparation de sang avec aromates préparée à la poêle). J’ai découvert ça dans le Gers, mais mon pépé ne connaissait pas : ça ne fait pas partie des recettes bourguignonnes.
Ceci nous permet de mesurer quel extraordinaire patrimoine détiennent nos régions françaises, chacune avec ses traditions et son identité.
Tout le contraire du big Mac-frites-coca…
Bien cordialement,
Raoul
Et la salade, elle n’a pas d’âme la salade?
Avant qu’on fasse comprendre ce qu’est la nature aux écolos bobos gauchos, les poules auront des dents!
Gens des villes, gens débiles.
Pas tous, il ne faut pas exagérer, mais, ….
Rien de tel que de vivre à la campagne et de conduire une ferme.
Bonne soirée à toutes et à tous,
Gérard
Le bon sens par chez nous, merci à vous deux
Réaction typique des trouducs de bobos citadins qui n’ont jamais fait le moindre effort pour garnir leur table et qui vont acheter leur salade végan et leur « steack » végan au soja parfumé aux arômes synthétiques de viande pour bouffer..
J’ai exactement les mêmes souvenirs que Raoul Girodet, auteur de cet article, et j’ai moi même aidé ma grand mère à « peler » le lapin, il n’y avait pas de cruauté là dedans juste le fait de tuer un animal pour se nourrir et Dieu sait que rien ne partait à la poubelle. Font chier ces bobos découillés qui se disent écolo et qui hurlent au scandale dès qu’on leur montre la vraie Nature, la vraie vie.. Quelle décadence mon dieu!!
De plus en plus cons tous ces donneurs de leçons à la mord moi le nœud , ,il n’y a rien de choquant de voir du gibier non dépouillé , c’est certainement moins choquant que de voir des assassins décapités de simples citoyens français dans la rue . Leurs cris d’orfraie sont mal venus et mal placé à cette bande bande de connard !
Je me souviens des vessies des truites que je faisait « péter » sous mes semelles, du lapin qu’il fallait savoir élever, nourrir, tuer, dépiauter et ensuite manger. Le bon temps. Et j’ai pas connu la mise à mort du cochon.
Il y a des savoirs qui se perdent.
Lire çà juste en démarrant ma digestion, c’est vomitif et écoeurant. On dirait une jubilation ! Pffff .
Honnêtement, je ne pourrai jamais tuer un animal. Mais je laisse ça à d’autres qui ont le coeur plus solide et ne refuserais sûrement pas un bon lapin chasseur. Le mois dernier, mon mari avait emmené notre petite se promener et sur le parking, ils rencontrent des chasseurs. L’un d’eux a jeté un lapin qu’il venait de tuer. La petite l’a caressé sans être choquée (bon, elle a deux ans, je trouve un peu limite mais passons). Le chasseur a même gentiment offert de nous donner le lapin. Malheureusement, ni mon mari, ni moi, ne savons l’écorcher… Dommage.
Si vous souhaitez soutenir ce magasin Leclerc qui a pensé bien faire en fournissant du gibier « nature », tel que tout juste tué, à préparer entièrement, pour qui souhaitait l’acheter ainsi :
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Soutenir une initiative « plus bio que bio, trop bio pour les écolos » ça ne coûte qu’un timbre.
C’est pas des lapins mais des lievres.
C’est sûr que la génération actuelle « coca-Mc-Do », et bien pire encore « kébab » ne peut rien comprendre à tout ceci. Surtout avec des parents islamo-compatibles de gauche. Hé oui, un faisan a des plumes, et un lapin de la fourrure ! Quelle horreur, je pensais que le bœuf aussi naissait dans une barquette en polystyrène… Nous marchons sur la tête !… Quand aux végans, je préfère même ne pas en parler, tellement c’est C**…