Un professeur d’Histoire a donc été décapité à Conflans-Sainte-Honorine. Une bonne occasion de rencontrer un autre enseignant, victime il y a 17 ans d’une histoire semblable, qui, heureusement pour lui, s’est mieux terminée, même si ensuite il n’a plus jamais enseigné.
Riposte Laïque : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs qui ne nous connaîtraient pas, et expliquer votre parcours politique et professionnel ?
Louis Chagnon : Fils d’ouvrier communiste, ayant peu de ressources, j’ai dû travailler dans une banque afin de pouvoir poursuivre mes études universitaires. À l’issue desquelles je suis devenu professeur certifié d’histoire-géographie.
J’ai commencé mon parcours politique en adhérant aux jeunesses communistes dans les années soixante-dix. C’est là que j’ai connu Pierre Laurent, l’actuel secrétaire général du PCF ainsi que son frère. J’ai poursuivi logiquement en adhérent au Parti communiste que j’ai fini par quitter à la fin des années quatre-vingt. Outre que mes études d’histoire m’avaient ouvert les yeux sur l’abomination communiste et ses innombrables crimes qui d’ailleurs se poursuivent actuellement, sans que cela gêne les beaux penseurs de gauche. J’estimais aussi que l’orientation prise par le parti ne pouvait que le conduire à sa perte, ce qui s’est réalisé. Depuis, j’ai brièvement milité au parti de Philippe de Villiers, le Mouvement pour la France. Pour lequel je me suis présenté aux élections législatives de 2007. J’ai quitté ce parti lorsqu’il s’est rallié à Nicolas Sarkozy au mépris de ses positions antérieures. Je précise que je n’ai jamais été membre du Front National, même si j’ai accepté une fois de compléter une de leur liste aux municipales de 2008 quand bien même je ne partageais pas toutes leurs positions politiques. Depuis j’ai délaissé les partis politiques et leurs magouilles.
En cours d’histoire, j’ai dit quelques vérités sur Mahomet : mes ennuis ont commencé
Riposte Laïque : Pouvez-vous nous rappeler l’épisode qui a fait tant parler de vous, à votre corps défendant, il y a quelques années ?
Louis Chagnon : En septembre 2003 j’enseignais l’histoire et la géographie au collège Georges Pompidou de Courbevoie. Lors d’un cours sur l’histoire du monde musulman, j’ai révélé à mes élèves que Mahomet avait été un voleur pour avoir pillé les caravanes de la Mecque et un assassin en faisant égorger 600 à 900 juifs en un jour, en référence au massacre de la tribu juive des Qurayzah en 627. Cela n’a pas plu à une poignée d’islamistes qui a formé un collectif de parents d’élèves pour demander ma suspension de l’Éducation nationale. Une pétition avait été remise au principal du collège et diffusée publiquement grâce à la complicité de l’AFP où on m’accusait de racisme anti-musulman et d’avoir dit que « Mahomet va se transformer en voleur et en assassin (…) il va imposer sa religion par la terreur, (…) il fait exécuter 600 à 900 juifs par jour ».
En fait, la pétition était signée par 7 personnes dont deux seulement étaient des parents de mes élèves de 5e, les autres étaient de faux parents de mes élèves. Trois islamistes dirigeaient ce collectif : Kamel Zmit, médecin anesthésiste et sa femme Nora Zmit qui ont publiquement présenté leur fille comme mon élève, profondément choquée par mon cours qu’elle n’a jamais suivi. La troisième personne était Zeina el Hoss, coordinatrice périscolaire à Courbevoie, qui a fourni le cahier de son fils Ramy El Hoss qui s’est révélé falsifié. Lorsque, plusieurs mois après, j’ai pu examiner la feuille de mon cours de ce cahier dont ils avaient joint une photocopie à leur pétition, j’ai constaté que quelqu’un avait ajouté les mots « par jour ». La falsification sera attestée par une analyse graphologique et scientifique. Les propos qui m’étaient reprochés étant des faits historiques connus depuis 14 siècles, ils devaient les déformer pour me discréditer en tant qu’historien.
L’Éducation nationale, loin de me soutenir, m’a poursuivi et a imposé la censure musulmane sur l’école laïque de la République française : le 5 novembre 2003, le rectorat de Versailles, sur la pression du collectif de parents musulmans, a ordonné la suppression des pages concernant le cours, qui ont donc été arrachées des cahiers par les élèves eux-mêmes. Enfin, le 17 novembre, une lettre de Daniel Bancel, recteur de l’Académie de Versailles, proche de l’ancien ministre socialiste Lionel Jospin, m’informait qu’une procédure disciplinaire était engagée contre moi, à la suite d’un rapport fait par un inspecteur pédagogique qui ne m’avait jamais vu ni parlé. L’inspecteur pédagogique Paul Stouder estimait dans ce rapport que comme tous les nomades, les tribus arabes pratiquaient la razzia et qu’on ne pouvait pas qualifier cette pratique de vol. Pire encore, il affirmait que dans l’islam, la lutte contre les marchands de la Mecque avait été la première forme de la guerre sainte, ce qui la rendait légitime. Ainsi, pour cet inspecteur, fonctionnaire de l’État français, les meurtres musulmans sont légitimes quand ils sont exécutés dans le cadre du djihad ! Il passait sous silence le massacre de la troisième tribu juive de Médine et m’accusait aussi de « racisme anti-musulman ».
Je suis donc passé devant un conseil de discipline et à ma stupéfaction, le rectorat a argué de la phrase tronquée et falsifiée du collectif d’activistes musulmans, sans présenter le document original qui m’aurait permis de mettre en évidence cette escroquerie. J’ai écopé d’un blâme pour « formulation simpliste » et « attitude de provocation ou maladresse ». Pour autant, le conseil de discipline n’a pas retenu l’accusation de racisme de l’inspecteur pédagogique et a reconnu la véracité historique des faits enseignés. Même si cette sanction est minime, je ne l’ai jamais acceptée. J’ai donc entamé une procédure auprès du Tribunal administratif pour contester ce blâme qui a été cassé en arguant du fait qu’ayant transmis des faits historiques exacts il n’y avait aucun faute professionnelle.
L’administration de l’Éducation nationale n’a pas été la seule à me poursuivre car le collectif musulman avait également saisi le MRAP et la Ligue des Droits de l’Homme. Ceci a donné lieu à une campagne médiatique qui me présentait comme un « islamophobe », un « raciste anti-musulman ». La plainte de la LDH a finalement été rejetée par le parquet de Nanterre et le MRAP, devant le tribunal correctionnel de Nanterre où il avait réussi à me faire traîner en mars 2004, a finalement renoncé à me poursuivre, en arguant que le blâme du conseil de discipline m’avait sanctionné « à la hauteur de la gravité des faits », induisant ainsi que j’avais été sanctionné pour « racisme » par le conseil de discipline et Kamel Zmit ajoutant que le blâme avait été voté à l’unanimité. Tout ceci était parfaitement faux. J’ai donc poursuivi pour diffamation tous ceux qui m’avaient attaqué, à savoir Kamel Zmit, Jean-Claude Dulieu, responsable de la communication externe du MRAP et Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP.
En première instance la diffamation a bien été reconnue mais les prévenus, Mouloud Aounit, Jean-Claude Dulieu et Kamel Zmit ont été relaxés « au bénéfice de la bonne foi » (alors que le tribunal avait entre les mains l’expertise graphologique du cahier d’élève falsifié !). Je devais également verser à Kamel Zmit 500 € de dommages et intérêts sous prétexte qu’il avait été stigmatisé dans la presse comme islamiste, ce qui est contraire aux règles de droit, la loi n’autorise pas le versement de dommages et intérêts au diffamateur par le diffamé. Voici un tribunal qui ne respectait même pas les règles de droit pour complaire à un musulman. En appel, le tribunal n’a pas voulu retenir la diffamation mais a supprimé les dommages et intérêts que je devais à Kamel Zmit. En cassation, le jugement a été confirmé. Je n’ai donc pas pu les faire condamner.
J’ai également porté plainte pour faux et usage de faux, sur la base de la feuille de cours falsifiée mais le tribunal n’a pas donné suite, disant que l’enquête n’avait pas permis de savoir ce qui s’était passé.
Trahi par l’Éducation nationale, je remercie encore ceux qui m’ont soutenu
Riposte Laïque : On peut imaginer que quinze années plus tard, la décapitation, en pleine rue, de l’enseignant Samuel Paty, qui avait évoqué les caricatures du prophète Mahomet, vous a rappelé de nombreux souvenirs ?
Louis Chagnon : Évidemment ! D’excellents souvenirs et de moins bons. Parmi les excellents souvenirs je me rappelle les centaines de soutiens que j’avais reçus. Je me permets de remercier ici tous ceux qui m’avaient soutenu à l’époque, je ne les ai pas oubliés. Un excellent souvenir est le soutien que m’avait apporté Ivan Rioufol que je remercie chaleureusement encore ici. Tous les soutiens que j’ai reçus de la part de membres de la communauté juive, je me rappelle Jean-Pierre Chemla et ses amis que je remercie ici encore une fois. Bon souvenir aussi le soutien du SNALC, en particulier de Frédéric Éleuche et de FO qui prirent une position nette et tranchée en faveur de la laïcité. Autres rencontres décisives pour moi furent les rencontres avec Anne-Marie Delcambre, Michel Barbe et l’avocat William Goldnadel que je remercie aussi ici.
Au niveau politique je fus soutenu par le FN, le MPF, le MNR , Corinne Lepage, Hervé Mariton et Didier Julia de l’UMP et je n’oublie pas le maire communiste André Gérin de Vénissieux, aux prises lui aussi avec une radicalisation islamique grandissante. Je n’oublie pas l’Ufal (Union des familles laïques) et Kébir Jbil du mouvement des Maghrébins laïques, la Libre Pensée et l’Union rationaliste. Mon affaire m’a permis de faire connaissance avec mon ami Bernard Antony qui m’a ouvert les colonnes de sa revue Reconquête et d’adhérer à l’Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne), seule organisation antiraciste à combattre le racisme anti-Blanc et la christianophobie. Je ne peux malheureusement pas citer toutes les personnes qui m’ont soutenu à l’époque et je m’en excuse auprès d’elles.
Parmi les mauvais souvenirs évidemment l’attitude honteuse de l’administration de l’Éducation nationale. Qu’en 2003, il y a 17 ans, l’administration de l’Éducation nationale ait accepté d’être le bras armé d’une censure musulmane au mépris de la laïcité, que des fonctionnaires de la République aient exécuté cette censure montrait déjà dans quel état de déliquescence était arrivée la France. Qu’ils aient pu déclarer que qualifier d’assassin quelqu’un qui a fait égorger des centaines de Juifs est une maladresse m’a conduit a penser que les fonctionnaires de la France de 2003 étaient les dignes héritiers des fonctionnaires de Vichy qui ont participé à la déportation des Juifs. À la différence près que pendant la guerre ils étaient sous la pression d’une armée d’occupation alors qu’en 2003, ils l’ont fait par conviction politique. Il faudrait aussi évoquer l’inspecteur d’académie Pierre Benaych, que Kamel Zmit avait fait cité comme témoin au procès que je lui ai intenté et qui était l’agent des islamistes à l’intérieur du conseil de discipline. Celui-ci a tout de même été sanctionné.
L’attitude du Snes et de Sud Éducation du rectorat de Versailles, qui n’ont absolument pas été gênés qu’un enseignant soit poursuivi par des faux parents d’élèves et un cahier falsifié. Ils se sont présentés comme les nervis de l’administration pro-musulmane et antisémite. C’est pourquoi je remercie encore Jean-Claude Santana, professeur à Lyon, lui aussi confronté à la montée de l’islamisme, qui bien que membre du Snes, m’a apporté son soutien.
Un autre mauvais souvenir : sur les conseils des RG, je fus obligé de prendre des précautions pour protéger mon fils de 8 ans d’une attaque islamiste.
Dans le cadre de cette interview, je ne peux pas donner tous les détails de mon affaire que les lecteurs m’autorisent à les renvoyer à mon livre « L’école française et l’islam » publié aux éditions Godefroy de Bouillon qui relate tous les détails de l’affaire .
Nombre de fonctionnaires de l’Éducation sont des traîtres, prêts à tout pour leur carrière
Riposte Laïque : Quel est votre regard sur l’attitude de l’Éducation nationale et de nos dirigeants, face à l’islamisation de notre pays ?
Louis Chagnon : J’ai riposté aux islamistes en pensant que l’Éducation nationale et la justice allait affirmer les principes laïques face à la monté de l’islam. J’ai voulu leur donner l’occasion d’affirmer clairement ces principes laïques, or c’est tout le contraire qui s’est passé. L’administration de l’Éducation nationale qui avait à sa tête à l’époque François Fillon a participé activement à cette islamisation. Elle a renié la laïcité. Elle est devenu une administration pro-musulmane et antisémite crapuleuse et mafieuse. J’appelle mafieux et crapuleux les fonctionnaires qui utilisent de faux témoins et des documents falsifiés comme ils l’ont fait contre moi. Tout ce qui préoccupe les fonctionnaires, c’est de garantir leur carrière, la vue obnubilée par leur changement de classe, et pour cela il ne faut pas déplaire à leurs supérieurs hiérarchiques. Autrement dit, il ne faut pas faire de vague pour ne pas embêter celui qui est au-dessus d’eux. Qu’on leur demande de déporter des Juifs ou des chaussures, c’est pareil, cela les indiffère, l’important est de plaire à la hiérarchie. Il faut casser Louis Chagnon ou Riposte Laïque ; ils cassent pas de problème, ils obéissent. Point à la ligne.
Quant à la responsabilité de nos politiciens dans les crimes islamistes, elle est fondamentale. L’islamisation de la France est le résultat non pas d’un aveuglement ou d’une incompétence mais d’une politique délibérée, pratiquée par les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis Giscard d’Estaing. Après la crise pétrolière de 1973, pour s’assurer de conserver des importations pétrolières et des contrats juteux accompagnés de commissions et de rétro-commissions, il faut bien financer les campagnes électorales, la France s’engageait à accueillir les immigrés arabo-musulmans, à leur octroyer les mêmes droits sociaux que les Français et à soutenir la cause palestinienne. Je vous renvoie au livre de Bat Ye’or « Eurabia » qui explique clairement cette stratégie de dimension européenne. Comme tu l’as si bien dit, Pierre, tous les politiciens qui ont occupé des postes depuis l’élection de Giscard d’Estaing sont responsables de la situation actuelles et ont sur leurs mains le sang des victimes de l’islamisme.
Un bel exemple de duplicité politique est représenté par Jacques Kossowsky, député-maire de Courbevoie qui a engagé madame Nora Zmit, la fausse parente musulmane de mes élèves qui a fourni un cahier falsifié, comme responsable du service permis de construire et de la commission sécurité à Courbevoie ! On croit rêver ! En plus elle est présidente d’une SCI ! Visiblement Jacques Kossowski ne trouve pas déplacé d’engager quelqu’un qui a menti publiquement sur sa qualité et qui a utilisé un document falsifié pour leurrer les Français sur la réalité de l’islam. Pourquoi employer une telle personne ? Il y a des milliers de personnes qui pouvaient à qualifications supérieures ou égales être aptes à occuper ce poste. S’il a choisi cette personne, c’est pour une raison bien précise. Laquelle ? Mystère que les Courbevoisiens ne connaîtront jamais.
Les politicards ont l’habitude de cacher et d’éviter de parler de ce qui est important comme l’islamisation ou l’endettement massif de l’État. Ils ne vous disent pas tout, la preuve lorsqu’ils ne sont plus au pouvoir ils publient des livres genre : « Promis j’arrête la langue de bois » François Copé ; « Ce que je peux enfin vous dire » Ségolène Royal ; « Ce que je ne pouvais pas dire » Jean-Louis Debré, etc. À hurler de rire !
Un exemple d’actualité, les émissions de télévisions regorgent d’informations sur le Covid-19 mais aucun politique ne s’est présenté devant les caméras pour expliquer qui va payer les dégâts. Question combien importante ! L’accroissement des dettes de l’État et des entreprises, les pertes financières des entreprises, cela va se solder par une facture de plusieurs centaines de millions d’euros. Qui va payer ? Devinez !
Ou alors ils détournent l’attention des citoyens avec des thèmes mis à la mode comme le réchauffement climatique pour éviter que l’on analyse d’un peu trop près leurs politiques et leurs actions : ne voyez pas cette islamisation, cette insécurité qui n’existe que dans l’imaginaire, ou cette ruine de l’État mais pensez à sauver la planète. Vous pouvez être certain qu’il n’y a aucune chance pour qu’il y ait un jour une convention citoyenne sur l’islamisation de la France ou sur l’endettement de l’État, ce ne sont pas des problèmes à confier à m’importe qui. De toute façon la seule initiative qu’ils pratiquent couramment est d’inventer de nouvelles taxes, les Français ont le privilège d’être les citoyens les plus taxés des pays de l’OCDE. Ils paient même sur de l’argent qu’ils ne touchent pas !
La vision des politiciens ne va pas au-delà de la prochaine échéance électorale, leur seule préoccupation est de conserver leurs prébendes et les avantages qui y sont attachés. Pour cela leur parti ou leur dirigeant doit gagner les prochaines élections, le reste c’est du baratin.
Le discours actuel sur la laïcité est un bel exemple de bal des faux culs ce qui serait risible s’il n’entra^inait la mort de centaines de personnes. Pendant quelques jours nous assisterons à des déclarations tonitruantes de la part de politiciens et de journaleux qui ont activement mis en péril la laïcité et livré les Français à leurs bourreaux. Puis, rapidement une fois l’émotion passée, tout redeviendra comme avant jusqu’au prochain attentat.
La déclaration de Mélenchon qui affirme que le décapiteur de mon collègue Samuel Paty a « sali l’islam » est une excellente illustration de l’inculture islamique. Mahomet est le bel exemple pour tous les musulmans. Or celui-ci a fait assassiner des centaines de personnes et a réduit en esclavage des milliers de personnes, ce qui fait que l’esclavage est licite en pays musulmans. L’assassin tchétchène qui a tué Samuel Paty ne fait que suivre l’exemple de son prophète qui a fait assassiner tous les poètes juifs qui s’étaient moqués de lui dans leurs poèmes. Assassinats des plus sordides relatés par les sources musulmanes dont une femme qui était train d’allaiter son enfant en fut victime : Asma bint Marwan. Quand Mohamed Merah assassine des Juifs il ne fait, lui aussi, que suivre l’exemple de son prophète.
Les deux principaux problèmes de la France sont l’islamisation et l’endettement
Riposte Laïque : Comment voyez-vous l’avenir de notre pays, et pensez-vous que l’échéance de 2022 puisse être une alternative pour les patriotes ?
Louis Chagnon : Je suis pessimiste quant à l’avenir de la France. Ses deux principaux problèmes sont l’islamisation et l’endettement. Nous sommes entrés dans une aire de l’endettement illimité que l’État ne remboursera jamais. L’État providence est mort depuis longtemps, il ne survit que sous la perfusion de dettes. Afin de maintenir un système social à bout de souffle, l’État s’endette, ce qui le pousse à augmenter les impôts et les taxes et ainsi d’appauvrir la population par les charges pesant sur le travail et les entreprises. Pour l’instant les taux étant très bas voire négatifs, cela n’est pas trop douloureux ; lorsque les taux remonteront – et ils le feront c’est certain – là les problèmes s’accentueront tragiquement.
Quant à l échéance de 2022, il est difficile de se prononcer puisque l’on ne connaît pas les candidats qui seront en lice. Sans conviction je peux dire que le RN est tout ce qui reste à essayer. La situation de la France est telle que je ne crois pas que la solution puisse passer par les urnes, nous avons une classe politique, une justice, une administration pourries jusqu’à la moelle dont il faudrait faire « table rase » pour reprendre les termes de l’Internationale. Dans cette situation, les électeurs ont aussi leur responsabilité puisque majoritairement ils votent toujours pour les mêmes, ceux qui ruinent le pays et font entrer les futurs criminels en les gavant d’aides sociales que les travailleurs financent. Il y a quelques années, des militaires français en opération en Afrique avaient été choqués de trouver des papiers de l’ANPE dans un repère djihadiste. Non seulement les Français continuent à être ponctionnés par un État hypertrophié mais ils paient aussi l’impôt du sang. Et ils reconduisent au pouvoir les responsables de cette politique.
La décapitation de Samuel Paty n’est pas la première, et ne sera pas la dernière
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Louis ?
Louis Chagnon : J’ai compté 291 assassinats islamiques depuis l’attentat de Charlie Hebdo. La décapitation de Samuel Paty n’est pas la première en France et ne sera pas la dernière. Tout le monde sait pertinemment qu’il y aura d’autres attentats islamistes, les seules inconnues sont la date, le lieu et le nom des victimes. Chaque Français est une cible potentielle, il suffit de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Cela a failli arriver à un membre de ma famille qui, entendant des cris dans la cour de son immeuble, s’est penché à sa fenêtre et a pu voir un homme en égorger un autre. C’était un musulman qui égorgeait son père après avoir égorgé son frère. C’était en 2017 rue de Montreuil.
Puisque l’on ne peut pas compter sur un État devenu parasite qui délaisse son rôle régalien de défense de ses citoyens, nous ne devons compter que sur nous-mêmes. Le combat est loin d’être terminé, il ne fait que commencer.
Propos recueillis par Pierre Cassen
https://ripostelaique.com/prof-dhistoire-jai-dit-la-verite-sur-mahomet-jai-subi-la-meme-cabale-que-samuel-paty.html
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À l’époque , il était peut-être encore temps de réagir . Mais les autorités n’ont jamais mesuré l’importance du message que représentait ce procès . C’était nier la vérité et soutenir les ennemis de notre civilisation .
Je suis heureux que l’on parle de l’affaire « Louis Chagnon » . J’avais assisté à son procès, auquel était également présent Yvan Rioufol . Un professeur ne peut pas aborder certains sujets , mêmes si il ne s’agit que de s’en tenir à des faits et non ^pas des commentaires . Heureusement, Louis Chagnon n’avait été que dénoncé par le père d’un élève . Aujourd’hui, il aurait probablement subit le même sort que monsieur Paty . Lui aussi n’avait pas été soutenu par l’académie .
Bonjour,
Oui, j’en suis très heureux aussi.
Il n’avait fait qu’énoncer ce qui figure dans les textes musulmans eux-mêmes.
Cet inspecteur a l’audace de reprocher à Louis Chagnon son manque d’esprit critique. C’est ce qui me frappe. Pourtant, cet inspecteur ne fournit pas d’instrument, hormis le rappel du contexte nomade et tribal (d’ailleurs plutôt inquiétant pour notre époque), permettant d’expliquer comment concilier le statut, actuellement opératoire en islam, de « beau modèle » dont bénéficie Mahomet, avec les traditions qui rapportent certains crimes et son mariage consommé avec une petite fille, pas plus qu’il ne résout le problème de l’incompatibilité entre l’inégalité hommes-femmes, prônée par l’islam, et nos conceptions anthropologiques occidentales heureusement plus éclairées. Or s’il y a une problématique d’ordre civique très vive, c’est bien là qu’elle se trouve. Ce ne sont en tout cas que deux exemples parmi bien d’autres et qui n’excluent évidemment pas la possibilité d’une authentique recherche spirituelle en islam, d’ailleurs attestée par une abondante littérature, bien sûr méconnue des adeptes d’un islam de cave et de rue, parmi lesquels beaucoup d’élèves. En tout cas, ce genre de « rapport », typique de l’institution dans sa capacité à détruire les enseignants, est une honte dont elle devra un jour rendre compte. Tout y est en matière de verbiage pédagogiste. C’est l’exemple même d’une phraséologie trop souvent employée pour anéantir la crédibilité de l’enseignant. Je le sais, puisque j’ai été tuteur de profs stagiaires, donc en contact étroit avec l’inspection dans mon ancienne académie et plus ou moins contraint d’emprunter à la doxa son vocabulaire, mais de manière constructive, comme je me plais à le croire. Quant au contenu du cours, il dépend beaucoup, c’est un fait, de la qualité de l’accueil qui lui est réservé par le « groupe-classe », comme ils disent. Mais encore faudrait-il que l’inspection soit ouverte à cette idée, qui semble parfois la déranger. En outre, j’espère que les fautes d’orthographe sont le fait d’une reproduction défectueuse du texte du « rapport », parce que sinon, il convient que monsieur l’inspecteur prennent des cours de soutien en français. Cela dit, j’ai moi-même reçu un jour un « rapport » d’un IG (!) émaillé de fautes. Donc, monsieur l’inspecteur, voici mon appréciation : pitoyable sur le fond et très passable sur la forme.
Professeur d’histoire-géographie il y a encore peu, j’avais été ulcéré par le sort réservé à Louis Chagnon. Je ne cesse de le répéter avec d’autres : tant que l’approche historico-critique des textes fondamentaux de l’islam ne se sera pas opératoire dans les programmes scolaires, on pourra considérer que l’institution favorise le mythe aux dépens de l’analyse rationnelle. Il n’est plus temps de ménager l’institution, il faut la placer devant ses responsabilités, ses renoncements et ses trahisons. Sur un autre plan, professionnel celui-ci, depuis 2003 (date de l’incident évoqué par Louis Chagnon), toutes les passerelles permettant aux enseignants qui se retrouvent par la force des choses hors du système d’être affectés sur d’autres types de postes ont été supprimées. Les profs mis « en difficulté » sont dans une impasse. J’espère avant tout autre chose que Louis Chagnon a pu continuer sous des formes à peu près épanouissantes une carrière qui n’aurait pas dû butter sur ce genre de problème. J’ignore en fait ce qu’il est professionnellement advenu de cet enseignant et m’en inquiète. Tout mon soutien et toute ma profonde sympathie lui sont acquis. Très cordialement.
J’ai traité l’islam par la dérision. Facebook m’a censuré à chaque occasion. Pourquoi ? En veillant à ne pas tomber dans le caractère « haineux » mais narquois, j’ai utilisé l’humour. Chaque fois que j’utilisais le terme MUSULMAN, ma remarque était censurée. J’ai après utilisé BABOUCHARD quelques fois puis de nouveau zappé. Exemple, j’ai mentionné « bientôt, devra t on se déchausser à l’entrée des bureaux de vote » à nouveau suspendu de facebook. Je ne suis pas fançais, mais un belge, spécimen hybride d’un flamand et d’une wallonne. Après 11 années d’une retraite à Cuxac, près de Narbonne, j’ai dû faire mes bagages et venir en Grèce pour retrouver le soleil, la mer et la paix. Depuis mon départ de France, je me dis que « cette fois, c’est la dernière goutte qui fait déborder le vase ». MAIS NON, ça continue et crescendo. Le pire c’est qu’on remarque les politiciens carriéristes qui se couchent devant les turpitudes de MUSULMANS pour EUX, laisser à d’éventuels successeurs, la cataclysme social qui est là !
« …Mystère que les Courbevoisiens ne connaîtront jamais… » Mais ça ne les intéresse pas. Ce traître est réélu chaque fois comme maire depuis 2001 et député en 97, 2002,2007,2012. La majorité des Courbevoisiens partagent ses idées !!!
Souvenez-vous des accords en 1973 avec les pays arabes pour du pétrole :
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Aujourd’hui, ils n’en donneraient pas une cuillerée à soupe !
Cela montre une fois de plus que l’islam est et restera un ennemi mortel pour nous occidentaux, il faut le combattre de toutes nos forces et à chaque instant de notre vie. Rien n’est plus abominable que cette religion et son idéologie, mais le pire, c’est tous ces traitres que nous avons en France et qui ne comprennent pas le danger, ces bobos stupides qui veulent idéaliser un monde cruel et sans pitié.
COLLEGE GEORGES POMPIDOU. 92400 COURBEVOIE
RAPPORT D’INSPECTION
Monsieur Chagnon a enseigné histoire et la géographie au collège
Pompidou du 1er au 30septembre 2003. Les cahiers de textes, irregulierement renseignes, montre une progression dans les programmes acceptable mais ne sont pas suffisamment explicites pour qu’on sache quelles questions ont été posées aux élèves lors du contrôle sur Byzance.
L’examen des cahiers d’élèves de Cinquième 1 conduit à s’interroger sur l’enseignement dispensé par Monsieur Chagnon tant sur la forme que sur ie fond. La trace écrite, constituée d’une succession de longs paragraphes comportant peu de subdivisions et dépourvue de schémas, tableaux ou documents de travail,dénote un enseignement orienté vers la dictée d un resume alors même qu’il est conseille de faire rédiger quelques phrases aux éléves eux-mêmes.
Le fond est plus alarmant. Est en cause tout d’abord la conception même de l’histoire qui n’aurait pour fïnalitè que de donner « la mémoire collective aux élèves » et « le sentiment d’appartenir à une collectivité, les Français, les Occidentaux ». C’est implicitement réduire la portée Civique de son enseignement et aussi oublier son ambition à former les jeunes, notamment à l’esprit critique. il y a malheureusement pire, puisqu’on trouve, dans le cours sur l’islam, à propos de la période médinoise « Mahomet va se transformer en voleur et en assassin », Pourquoi ne pas expliquer que, comme tous les nomades du monde, les tribus arabes pratiquaient la razzia et que dans l’Islam la lutte contre les gens de La Mecque a été la première forme de la guerre sainte ? il est inadmissible que quelqu’un qui prétend enseigner l’histoire se permette de porter des jugements de valeur dans des termes indignes de la responsabilité qui lui est confiée. Il ne peut ignorer que le registre populiste de ce discours porte gravement atteinte à l’image de Mahomet et, à travers lui, à tous les musulmans, autrement dit qu’il s’agit d’une déclaration raciste, véritable faute professionnelle dans l’école de la République.
Inspection du 10 octobre 2003
Paul STOUDER,
Bonjour,
Merci pour ce texte, que vous estimez probablement à charge contre Chagnon, mais qui est hallucinant venant d’un Inspecteur de l’Education Nationale.
Ainsi pour ce sale type la mission d’un professeur d’Histoire de Collège n’est pas d’enseigner l’appartenance à notre collectivité,qui n’est sans doute pas la vôtre, la France.
Et, cerise sur le gâteau, de ne pas porter « atteinte à l’image de Mahomet ».
Je suppose que ce sinistre Inspecteur pense aussi qu’il ne faur pas porter atteinte à l’image d’Hitler ou de Staline en énonçant leurs crimes.
Texte totalement délirant : quel traître à son métier !
Entre les mensonges des cafards et des collabos, voilà ou on en est.
« J’étais étranger et tu ne me pas accueilli !’…. »
A trop accueillir on devient étranger dans son propre pays et on se fait « cueillir » un beau matin par un jeune crétin sanguinaire qui vous tranche la tête !
L’hospitalité a toute sa valeur quand elle est de courte durée et, de toute façon, je n’enferme pas ma réflexion dans des croyances infantiles.
Il y a bien un moment dans la vie où il s’agit d’être « adulte » (!)
Bonjour,
Oui sauf que l’accueil de l’étranger au sens biblique n’est pas celui que les Gauchistes nous servent.
Voir l’histoire de Ruth :
« Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi, car j’irai où tu iras, et je demeurerai où tu demeureras ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. »
Ce n’est pas vraiment la perspective de l’invasion musulmane que nous vivons.
Il serait bien aussi d’evoquer la collusion des medias de l ‘époque avec l’ Islam.
Je me souviens d’une premiere de couverture vers le milieu des années 90 , imprimé par Phosphore : revue catholique pour les 10/12 ans, qui titrait carrément ‘Pourquoi le FN a tort’. A l’interieur, une dizaine de pages émaillés d’arguments débiles sur les bienfaits de la civilisation…musulmane.
Catholique pratiquant et choqué par le fait qu’on ‘bourre le mou ‘ à des gamins, j’avais écrit à l’un des pontes de la presse Bayard : le pere Henri Caro, éditorialiste du Pèlerin.
Je me souviendrai toujours de sa réponse :
‘Monsieur, on ne vous oblige pas à etre chrétien mais il vous faudra bien répondre lors du jugement dernier ‘J’étais étranger et tu ne me pas accueilli !’….
Sans commentaire.
grandiose !
Bonjour,
Un grand merci pour cet entretien avec Louis Chagnon, un homme très courageux.
Merci Monsieur Louis Chagnon pour cet édifiant récit , ce qui démontre que ce n’est pas d’hier que notre pays est malade et qu’il va être très dur et difficile a guérir , on ne devrait pas rigoler avec la gangrène elle est déjà bien étendue dans certaines zones .
Entièrement d’accord avec Louis Chagnon, auquel j’apporte toute mon estime et mon soutien.
Comme lui je suis fort pessimiste…
Et oui tous ces profs ,l’état et toutes les administrations et ses subalternes , ces syndicats de merde , toutes ces assoces ou ong pro ou immigrationniste, ces putains de traîtres comme le cédric herrou qui franchissé la frontière pour aider les clandestins à venir en France ,combien d’ordures et traîtres comme ce herrou , participe à l’islamisation de la France? Tous ces salops et salopes qui défilent en mémoire de ce prof assassiner par une raclure de tchétchène ont son sang sur les mains et son complices de son assassinat !