Concorde, le bel oiseau blanc.
Pendant des siècles, français et anglais se sont fait la guerre mais lorsqu’ils fument le calumet de la paix entre deux « matchs », ils se montrent capables de produire ensemble des objets fantastiques. Et Concorde est probablement l’exemple technologique le plus spectaculaire de la collaboration des temps de paix entre ces deux nations. Aujourd’hui encore, plus de 50 ans après son premier vol, la ligne, la grâce et les performances du bel oiseau blanc restent inégalées. Aucun avion civil actuel n’atteint la modernité qui se dégage de l’aérodynamisme du dessin de Concorde, le TGV des airs.
Concorde s’avéra être une réalisation largement en avance sur son temps. Et tout ce qui est en avance sur son temps suscite réprobation, opposition et méfiance. Malheureusement, Concorde n’échappa pas à la règle comme nous pouvons le constater dans sa « biographie » :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Concorde_(avion)
Si Concorde est le fruit d’une remarquable collaboration industrielle, c’est aussi l’histoire de quelques hommes d’exception qui ont marqué son histoire, telle celle de deux personnalités attachantes qui vous serons présentées ci-après. Il y a tout d’abord le premier pilote qui s’est « envoyé en l’air » aux commandes de Concorde, André Turcat :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Turcat
Dans la vidéo qui suit, André Turcat nous raconte avec la simplicité, l’humilité et le calme qui caractérisait son tempérament le premier vol du Concorde :
Voici une deuxième personnalité méconnue reliée au destin du Concorde après avoir réalisé un exploit maritime largement ignoré, Christian Marty. En effet, Christian Marty est le premier homme à avoir réussi la traversée de l’Atlantique sur une planche de surf. Qui s’en rappelle encore? C’était en 1982. Christian Marty, pilote de ligne, avait une âme d’aventurier et ce sont les exploits des pionniers de l’aviation qui ont inspiré sa vocation, celle d’un homme qui cherche à taquiner les limites de l’audace. Si Jean Mermoz fut le premier pilote à avoir vaincu l’Atlantique Sud en avion, Christian Marty est le premier à l’avoir réussi sur une planche de surf. Voici la vidéo passionnante qui nous conte cette aventure originale sans précédents :
Mais Christian Marty fut aussi le commandant de bord du vol 4590 du Concorde Air France F-BTSC qui s’est écrasé à Gonesse le 25 juillet 2000 (Exactement 91 ans après le premier vol de Blériot au dessus de la Manche le 25 juillet 1909), son avion ayant été blessé à mort par une pièce perdue sur la piste par un avion précédent au décollage. Malgré tous leurs efforts pour tenter un atterrissage d’urgence au Bourget, Christian Marty et son copilote Jean Marcot n’ont rien pu faire pour éviter le drame qui s’est achevé en 1 minute 28 secondes. Les derniers mots de Christian Marty, vaincu par les défaillances de sa machine furent « trop tard, pas le temps ». Confirmant ainsi les mots prémonitoires de Jean Mermoz qui a connu une fin semblable : « pour le pilote, l’accident, c’est de mourir dans son lit ».
Le crash du Concorde : https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_du_Concorde
Et en vidéo :
Jusqu’à cette tragédie malheureuse et imprévisible, le Concorde était l’avion civil le plus sûr au monde qui n’avait jusque là, connu aucun accident. Finalement, compte tenu de tous les obstacles politiques, industriels,environnementaux et financiers, le Concorde aura quand-même réalisé une carrière commerciale honorable de 27 années avant que ses nombreux rescapés rejoignent des musées. Et encore aujourd’hui, aucun avion civil n’égale la moitié de la vitesse de Concorde, exception faite de son concurrent direct et encore plus malchanceux que fut le supersonique soviétique Tupolev 144. Ce dernier, dont nous reconnaissons aussi les mérites n’eut qu’une carrière commerciale de quelques mois seulement. Carrière commerciale brisée prématurément par l’accident malheureux du Bourget au salon de l’aéronautique de 1973 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tupolev_Tu-144
Ainsi, les deux supersoniques civils produits à ce jour ont vu leur carrière brisée sur le sol français presque au même endroit …
Les Concorde de l’Oncle John
En modélisme, le Concorde a été reproduit par de nombreux fabricants qu’il serait difficile de mentionner ici. Comme vous savez, l’Oncle John apprécie particulièrement pouvoir faire coïncider le modélisme avec l’histoire des sujets représentés. Ainsi, lors de sa conception et ses premiers vols, trois fabricants de jouets ont immédiatement reproduit le Concorde. Il s’agit dans l’ordre chronologique du français Heller, de l’anglais Airfix et du français Joustra. Heller a sorti une maquette du Concorde à l’échelle du 1/100ème trois ans avant le premier vol de l’avion réel. Tandis qu’Airfix et Joustra ont sorti le leur simultanément en 1969. Ces trois maquettes étaient réalisées sur le prototype du Concorde qui avait une queue courte, tandis que les Concorde entrés réellement en service commercial avaient une queue longue.
L’Oncle John se rappelle avoir construit son premier Concorde précisément en 1969 à l’âge de 12 ans. Il s’agissait du modèle Airfix à l’échelle du 1/144ème, le seul disponible en Belgique (patrie de l’Oncle John) à cette époque là. Et il faut dire qu’Airfix avait bien réussi son coup. En effet, encore aujourd’hui, cette maquette apparaît fort bien rendue et très finement réalisée. Elle était dépourvue des rivets disgracieux qui affublaient la plupart des maquettes d’avions de cette époque. Et les pièces, finement réalisées, s’assemblaient avec une grande précision. Mais l’Oncle John, encore fort jeune, se rappelle avoir plus ou moins raté son montage qui s’avérait difficile pour un gosse de 12 ans. Son premier Concorde n’a donc pas survécu longtemps à ses jeux d’enfant mais il a retrouvé, bien des années plus tard, une boite de cette maquette qu’il conserve jalousement en vue de « se venger » de son premier montage approximatif.
Joustra a choisi un mélange de métal et de plastique pour représenter son Concorde. Celui-ci avait la vocation d’un jouet. Il était affublé d’un moteur disgracieux situé au milieu du train d’atterrissage principal qui, alimenté par des piles logées sous son fuselage, ou dans un boîtier relié à celui-ci, lui permettait de se mouvoir au sol par ses propres moyens. Ces pièces sont aujourd’hui particulièrement convoitées par les collectionneurs et leur prix soutenu. L’Oncle John est parvenu à retrouver deux épaves en état moyen de Concorde produits par Joustra qu’il a volontairement débarrassés de leur moteur disgracieux qui avaient définitivement rendu l’âme. A part ça, Joustra avait aussi représenté son Concorde de façon fidèle à l’original et, débarrassés de leur moteur jouet, ils ont fière allure dans leur nouvelle formule de « jouets retraités statiques ».
Enfin, par la suite et jusqu’à aujourd’hui, le Concorde a été décliné dans ses dernières versions par divers fabricant de miniatures soit en métal, soit en plastique et généralement à des échelles bien plus modestes que celles des modèles évoqués ci-dessus qui eux, ont été produits durant l’existence réelle de ce zinc fabuleux.
Sur les images qui suivent, l’Oncle John vous présente sa collection de Concorde qui comprend deux modèles Joustra en livrée prototype et Air France. Une vieille boite de la maquette Airfix encore à construire et, au milieu, le Concorde Air France immatriculé F-BTSD. Ce dernier, ainsi que le prototype Joustra peuvent s’admirer en vrai au musée du Bourget à Paris.
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Merci de ta réponse, @ Cachou, et je tiens à te citer : « Tu t’extasies devant des appareils dont tu donnes quelques généralités, ce qui est totalement hors sujet de ce forum. Puis, tu donnes ton avis sur certaines choses, qui ne relèvent que de mots, sans chiffres précis, sans référence. » Tout d’abord, mes chiffres ne sont que comparaison, et aussi pour t’expliquer qu’il existe un principe encore (et heureusement toujours… intangible…) qui se nomme « obligation de réserve ». Ceci explique cela, par ailleurs, nombre de chiffres concernant Concorde se trouvent sur le net, Wiki en tête… Amitiés patriotiques !
@ Oncle John du 25 octobre 2020 à 21 h 11 min
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EXACT !! Il s’agit parfaitement de « Splendeur et rouille » du Commandant du France Christian Pettré. Bravo, car, ayant perdu le livre depuis longtemps (déménagements) j’avais fait des recherches et je ne retrouvais plus le titre. Mais maintenant que tu me le dis, c’est absolument ça !
Le commandant Pettré ne mâche pas ses mots en disant que la CGT est en très grande partie responsable de la mort du France avec ses grèves répétitives en pleines croisières.
Un billet de l’Oncle John sur le France ? On attend que ça !!! Et merci…
@ Cachou. Bon, si je comprends bien, l’Oncle John va devoir vous faire un billet sur le France dont il comptait vous parler mais pas trop vite car il a encore de nombreuses gloires françaises (et étrangères) en réserve dans sa cave dont il voudrait vous faire apprécier les millésimes (dont certains de plus de 80 ans d’âge …). Cachou, le livre dont tu parles, n’est-ce pas « Splendeur et rouille » du Commandant du France Christian Pettré? Tu as raison aussi de souligner le rôle nocif des syndicats qui ont détruits beaucoup d’outils de travail et scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Mais les décideurs finaux portent quand-même les noms que j’ai mentionnés. J’ai du mal à croire que De Gaulle aurait sacrifié la paquebot ambassadeur de son pays?
Merci à toi, @ Oncle John, ton prochain sujet me passionne déjà. Il faut dire que j’ai un fils, déjà multi-missionné sur SNLE, et maintenant actif sur le SNA Suffren. J’attends avec impatience les commentaires de ceux qui ne peuvent pas savoir « qui et quoi » , et en outre, je suis moi même soumis au concept de Secret- Défense pour d’autres raisons…
@ Aardvark du 22 octobre 2020 à 20 h 23 min
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Effectivement, comme le dit Oncle John, dans son post du 23 octobre 2020 à 0 h 00 min, je crois que tu t’es trompé d’interlocuteur. En fait, tu répondais à mon post du 21 octobre 2020 à 19 h 44 min (Cachou). Ce n’est pas bien grave.
Alors, pour en revenir au contenu de ton post, je te rejoins tout à fait sur l’esprit de ce que tu as écrit. Tu es visiblement un grand amoureux de Concorde, comme ton serviteur, et comme beaucoup d’autres qui l’ont manifesté dans ce forum qui a eu tant de succès. Concorde sera une période de la France qui ne sera jamais oubliée.
Hormis cet aspect sentimental profond que nous partageons tous avec toi, il n’y a pas grand-chose d’autre dans ce que tu écris. Tu t’extasies devant des appareils dont tu donnes quelques généralités, ce qui est totalement hors sujet de ce forum. Puis, tu donnes ton avis sur certaines choses, qui ne relèvent que de mots, sans chiffres précis, sans référence.
Tu remarqueras que dans mon post ci-dessus cité (du 21 octobre 2020 à 19 h 44 min) une fois l’aspect sentimental passé, je ne fais citer que des chiffres, des chiffres, des analyses. Je n’invente rien, tout est sourcé, et d’ailleurs tu peux retrouver toutes ces informations sur la toile dans différents sites.
Tous les chiffres cités concernent le Concorde et non pas divers appareils dont tu parles très généralement dans ton post.
Mais nous nous rejoignons sur la force patriotique que représenter Concorde, et sur l’esprit de ce pays à cette époque. Tout cela a été détruit par la gauche, dans la joie et la bonne humeur du peuple français qui ne cesse de mettre en place des traîtres et assassins de notre pays depuis 50 ans.
Bien amicalement, mon ami patriotique, Aardvark
@ Oncle John du 22 octobre 2020 à 12 h 31 min *****
« c’est Giscard par l’entremise du jeune Chirac qui ont condamné à mort le paquebot France ». Quelques mois après la fin du paquebot France, j’avais lu le livre du dernier commandant qui a fait le dernier voyage de ce navire. Dans ce livre, ce commandant accusait de façon extrêmement claire et sans ambiguïté possible que la CGT était la (presque) seule responsable de la disparition du navire.
En effet, dans de nombreux voyages, la CGT attendait un ou deux jours de navigation, puis organisait des grèves sur le navire auprès de presque tout le personnel. Ainsi les personnes étaient maltraitées par manque des services à leurs égards du fait qu’une grosse partie du personnel ne travaillait plus.
Dans les premières grèves, la chose ne se savait pas encore de trop. À la répétition des grèves, cela s’est su, et les gens ne retenaient plus de croisière sur ce navire dont le billet était très onéreux et dont ils ne voulaient pas être les otages de la CGT.
La chute des réservations a été très importante et le navire a dû cesser ses activités.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le premier choc pétrolier n’a pas eu une grosse influence sur ce navire qui dégageait une marge importante avant que la CGT ne décide de l’assassiner, comme elle a assassiné des milliers et des milliers d’entreprises laissant au chômage tous leurs salariés, lesquels ont toujours cru, ces cons, que la CGT était là pour les défendre.
Merci Aardvark. Lundi prochain l’Oncle John vous replongera dans un sujet relatif à la marine. Mais, rassurez-vous, l’aviation sera encore abondamment évoquée dans un avenir proche (si Dieu le veut, pour utiliser une expression consacrée …). L’Oncle John s’efforce de répondre aux intérêts des uns et des autres. Si vous avez des envies précises, n’hésitez pas à les lui communiquer! Bien cordialement,
Non, @ Oncle John, je ne vous fais aucun procès. Vous avez, à mes yeux le mérite infini de parler de LA cause, en l’occurrence ici, du plus bel avion que la terre aie jamais porté. Même les Américains se sont cassé les dents sur un projet d’une telle ampleur technique (projet du Boeing 2707, et réduit en fait à une seule et unique demi-maquette axiale exposée dans un musée… ) sur la base d’un tel projet, la France et la Grande-Bretagne ont créé cette sublime machine, presque humaine à mes yeux… Très cordialement,@ Oncle John, et si vous l’acceptez, amitiés, à un autre fanatique que moi, sinon vous n’auriez pas évoqué le sujet…
J’ai travaillé plus de trente années pour une entreprise étrangère ( en France ) et l’idée globale de nos partenaires était que la France formait les meilleurs ingénieux du monde car leur formation était complète sur un large spectre de savoir . Si nos politiques prenaient l’habitude lors d’une difficulté soit technique ou de rentabilité comme le Concorde ou Alstom etc voir EPR d’envoyer une lettre a tous nos ingénieurs de France en leur expliquant la difficulté et en les invitant a réfléchir au problème dans l’intérêt de leur pays je suis certains qu’il y aurait ou aurait eu des remontées de grandes originalités et de hautes qualités techniques qui permettrait de sauver ou aurait permis de sauver beaucoup de choses et d’entreprises dans notre pays . Le problème est que nos politiques ces gens ‘incompétents et imbus préfèrent ronronner entre eux dans une sorte de concours lépine vers les plus mauvaises solutions et les plus chères pour l’avenir de notre pays , ( voir aussi celles qui correspondent a l’enveloppe reçue ) notre déclin le confirme tous les jours . Ne mettons plus de gants avec ces gens pour les montrer du doigt car en ce moment c’est la tombe de nos petits enfant qu’ils sont en train de creuser . De Gaulle avait vu et compris que le confetti France n’avait n’ait aucune chance face aux mastodontes qu’étaient les USA , la Russie , ou la Chine et qu’il fallait prendre d’autres chemins pour affirmer notre grandeurs et ces nouvelles opportunités ce fut le cerveaux de nos ingénieux et de nos grande écoles hélas tous ceux qui ont suivi ont fait le contraire même les gaulistes .
@ Aardvark. Vous vous trompez probablement d’interlocuteur? Je ne crois pas avoir dénigré le moins du monde les vertus du Concorde. Ce fut un avion fantastique, jamais égalé à ce jour dans l’aviation civile. Et je m’incline volontiers devant vos connaissances techniques pointues. Bien cordialement,
Merci, @ Oncle John, pour ce post. Néanmoins, je me pose contre votre avis concernant le nombre, ainsi que le prix induit des rechanges concernant ces avion supersoniques, opposant, ainsi votre votre propre vue sur ce sujet. Demandez ainsi aux opérateurs de M2000D, et aussi de M IIIE, et aussi Jaguar (dont je fus durant plusieurs décennies…) ces avions étaient par ailleurs parfaitement fiables mais nécessitant néanmoins de nombreuse rechanges, tant lors de pannes, que lors d’entretiens programmables et programmés. Donc on arrête les singeries, certes les 4 moteurs Olympus 593 mangeaient « un peu de fuel », certes, mais ils poussaient « l’enfer », ceci explique cela. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs . Et, pour info, lors d’un point fixe sur M2000 en « pleine charge PC » (avec un seul moteur de type M53 P2, classe 10 tonnes) il est courant de constater en cabine des consos de l’ordre de 300 kg /minute, au minimum… (Densité du carburant de 0.85 en moyenne…) Alors, pourquoi pourquoi vilipender une machine définitivement sublime, voire totalement extraordinaire, qui propulsait ses 100 heureux passagers plus de 2300 kl/h au dessus de l’atlantique. Avec le privilège unique d’arriver avant d’être partis. Départ de GDG à 11:00, poser JFK à 08:30, (le même jour…) sauf erreur. D’autres questions ?
@ Cachou. Merci Cachou pour toutes ces précisions techniques, économiques et politiques. C’est sûr que Giscard n’avait pas la hauteur de vue, ni le patriotisme du « Grand Charles ». Et d’ailleurs, c’est Giscard par l’entremise du jeune Chirac qui ont condamné à mort le paquebot France, annonçant, sans que l’on s’en rende compte immédiatement, le naufrage progressif de la France … et de tout ce qui avait contribué à en faire sa grandeur. Et la vente d’Alsthom à Général Electric en 2014 parachève aussi cette entreprise de démolition systématique des fleurons français. Alsthom est aussi le créateur du TGV que le monde entier a admiré et envié. Ainsi, les trois fleurons français sur terre sur mer et dans les airs ont été sacrifiés sur l’autel du profit et de petits arrangements entre amis mafieux. Les seuls qui regrettent profondément cette trahisons sont le groupe de jeunes qui lisent les billets de l’Oncle John dont la jeunesse se situe entre 60 et 77 ans, voire plus selon les affinités. Merci à tous pour vos passionnantes contributions qui nous parlent d’un monde que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaitre …
Le Concorde c’était aussi un important potentiel de pub pour la France et les ingénieurs et techniciens franco/britanniques et toutes nos industries de pointe en général et pour ça personne n’a payé . lorsque je vois les couts actuels de la publicité en ce moment pour vendre des rossignols ou des liquides infects ou autres conneries je me dis que cet avion n’a vraiment pas été aidé . Déjà au départ les américains (nos amis ?) l’ont empêché d’atterrir ça avait donc commencé par une sacrée crise de jalousie et nous on a fait quoi ? réponse rien pourtant c’était facile de les calmer . Oui le Concorde je confirme il n’a pas été aidé !
Oui, comme il est dit dans certains commentaires ci-dessus, le Concorde c’est toute la jeunesse de ma génération (j’ai 67 ans). C’était la France, et non plus le ramassis de pays islamique d’aujourd’hui qu’est devenu la France. C’était la France dont on était fier et que l’on aimait construire toujours et toujours plus.
La France du travail, du dévouement, de celle où on ne comptait pas sur l’assistanat (qui n’existait pas avant que le communiste Giscard le mette en place), où le travail était récompensé et ne faisait pas l’objet de jalousie dès que la réussite était là. La France où ses habitants avaient développé une économie forte. Et qui dit économie forte, dit développement de tous les secteurs d’un pays. Ce qui a permis la construction du Concorde et du paquebot France coulé ensuite par la CGT.
Alors, merci Oncle John, de ce formidable article sur cet avion. Bien sûr, il y en aurait beaucoup à dire, mais il faut résumer.
Les posts ci-dessus ont évoqué à plusieurs reprises les avancées technologiques colossales qui ont été inventées pour construire cet avion. Il y en a une qui n’a pas été citée : son nez.
Effectivement, le nez du Concorde le démarquait des avions normaux. Ce long nez mobile de 7.31 mètres était capable de s’incliner à des angles différents, cette mobilité assurait au pilote une visibilité nécessaire lors des différentes phases de vol. Mais elle assurait également une meilleure pénétration dans l’air, profitant ainsi à son profil aérodynamique. C’était la première fois qu’un avion était doté d’un nez mobile !
Les deux seules compagnies qui possédaient des Concorde (Air France et British Airways) avaient la fierté de pouvoir faire voler une élite dans ce magnifique avion, mais devaient aussi en assurer les coûts. Et ils étaient très importants.
Tout d’abord la maintenance de cet avion. Concorde, derrière ses prouesses physiques et technologiques, nécessitait une maintenance des plus rigoureuses afin de réaliser ses exploits. En effet, il fallait compter, pour chaque heure de vol, environ une vingtaine d’heures de maintenance pour le Concorde. Cela est énorme comparé à la maintenance d’un avion classique, tel que le Boeing 747, qui n’avait besoin que d’environ 2 heures de maintenance.
Au quotidien, le Concorde était inspecté de fond en comble, en passant par l’inspection des roues, des réacteurs, du fuselage etc. Puis, 3 heures avant le vol, tous les circuits, les commandes, les instruments de vols, les alarmes étaient vérifiés. S’il y avait une défaillance quelque part, alors les mécaniciens se devaient de résoudre le problème.
Toutes les 210 heures de vols, l’avion était vérifié intégralement, c’est ce qu’on appelle le check-up.
Enfin, toutes les 1.680 heures de vols, le concorde était soumis à une semaine d’entretien. Et tout cela avait un coût !
Son coût d’entretien était 10 fois supérieur à celui d’un avion subsonique (Concorde était un avion supersonique). Il représentait 40% de ses frais d’exploitation. Cela était un véritable gouffre financier pour les compagnies aériennes et contribuera, en partie, à sa chute. Mais, comme dit ci-dessus, la France de l’époque était un pays de travail et de courage, l’économie était bonne, et les coûts d’entretien de cet avion pouvaient être supportés.
Le coût d’un voyage en Concorde était le suivant : aller simple : 6.030 € (39.560 Francs). Aller-Retour : 8.164 € (53.553 Francs). Concorde avait 128 sièges dont 100 passagers en version commerciale.
La consommation du Concorde était aussi très importante. Avec près de 70 tonnes de poussée au décollage, soit 160 000 CV, Concorde atteignait, malgré ses 185 tonnes, près de 400 km/h en 30 secondes. Le décollage s’effectuait avec la post-combustion sur les quatre moteurs, augmentant ainsi la poussée des réacteurs de 17%, et qui était coupée ensuite pour des raisons de bruit et de consomation.
Les quatre réacteurs Rolls-Royce/Snecma Olympus 593 du Concorde étaient puissants, mais aussi très gourmands. Ainsi, l’appareil consommait près de 20 tonnes de kérosène par heure de vol. Rien qu’au décollage, il brûlait chaque minute 450 litres de carburant. La consommation par passager était ainsi estimée à 14 litres pour 100 kilomètres parcourus, un total trois à quatre fois supérieur à celui d’un avion de ligne actuel de grande capacité. Peu de temps après la mise en service du Concorde, il y a eu le premier choc pétrolier ce qui a changé la donne.
Et puis, il y avait le bruit ! 119,4 décibels au décollage. Un niveau sonore équivalent à celui d’un coup de tonnerre, et supérieur au seuil de douleur auditive chez l’homme (qui se situe à environ 110 décibels).
Seules deux compagnies aériennes ont exploité le Concorde : Air France et British Airways. 7 appareils pour chaque compagnie,.exploités entre 1976 et 2003.
Compte tenu de tout ce qui est dit ci-dessus, même si le Concorde a encore volé trois ans après le drame de Gonesse, les deux compagnies n’ont pas hésité très longtemps à le laisser tomber pour des raisons de coût exorbitant comme ci-dessus détaillé et de rareté des pièces de rechange.
@ Alexcendre62. Merci. L’Oncle John ne vous cache pas qu’il s’efforce, au travers de ses articles liant le modélisme à l’histoire, de réveiller la fierté du patriotisme au travers de nos grandes réalisations du passé.
Merci a tous les commentaires leur relecture est pour moi un pur et bon moment de bonheur , en ce moment là du Concorde et du France nous traversions des grands moment de fierté et le sentiment d’appartenir a une nation enviée et exceptionnelle . A cette époque nos judas de la finance n’avaient pas encore frappé mais c’était en gestation sous les tapis , l’état actuelle de notre pays ne m’apporte plus que beaucoup de tristesses un sursaut national serait salutaire mais les hommes capables sont aussi partis dans notre histoire , il nous reste plus que des riens de riens ! Oui j’avoue que suis un peu méchant mais c’est tout ce qu’ils valent , finalement nous aussi ! on a les hommes que l’on mérite .
@ Aardvark. Oui, la question de la production coûteuse de pièces de rechange pour le Concorde est un des motifs qui ont conduit à la fin de son exploitation. Ceci dit, en fin de carrière, cet avion était vraiment arrivé à maturité. Il est évident aussi que, pour les vols long courrier, remplir un zinc avec 500 personnes est nettement plus rentable que la capacité d’une centaine de passagers du Concorde.
En effet, cela a permis le « 2ème effet Kiss Cool »… D’une part, Concorde était extrêmement onéreux tant pour son entretien que pour sa maintenance et sa mise en œuvre journalière. Et en outre, Airbus, qui assurait le support technique et les rechanges se voyait soulagé d’un lourd fardeau, lui aussi… De plus ses taux de remplissage en terme de passagers n’étaient pas très brillants… Pourtant, les renforts en Kevlar ® dans les réservoirs structuraux étaient sinon terminés, du moins en cours. A mon sens, cette fabuleuse machine a bien été sacrifiée sur l’autel de la rentabilité, mais ceci n’est que mon propre avis…
N’étant pas compétent pour juger de la qualité des pneus, je reste persuadé que cet accident est tombé à point nommé pour faire disparaître cette merveille.
Si je me souviens bien , au début des années 70, c certains ont tout fait pour qu’il ne puisse jamais se poser aux USA; Pourquoi??? Jalousie???
Vous avez raison sur tous les points, @ Baribal, et pour faire une petite synthèse sur le « cauchemar » des pneus d’avions delta, (Rafale exclu grâce à ses commandes de vol et son aérodynamique exceptionnels…) et sauf erreur de ma part, dans mes souvenirs, un Mirage IIIE se posait avec une vitesse de 190 nœuds, environ 350 km/h. Inutile de préciser que le pilotage de ces « truelles » comme l’on disait à l’époque, était souvent un grand moment de solitude, surtout par météo « putride »… Encore chapeau, les artistes !…
@ Aardvak
Je connais la compétence de Michelin et ne lui fais aucun procès.
Je ne fais que relater un fait, d’autant plus que je sais que Michelin est un des meilleurs, si ce n’est le meilleur fabricant de pneus au monde. Pour info, j’ai pas mal tourné sur circuit de vitesse à moto, et mes bécanes étaient chaussées en Michelin. Alors, pas de procès en sorcellerie parce que j’ai « osé » évoqué ce problème de pneus.
Personne n’est parfait, Michelin comme les autres ! De plus, le fait que Michelin soit un des plus grands pourvoyeurs de brevets du continent ne le met pas à l’abri de subir des échecs, tout comme Boeing, Airbus, Ferrari, Porsche, Dassault, Rolls Royce ou tout autre manufacturier de renom.
Par ailleurs, connaissant très bien les USA, je sais que les Américains apprécient Michelin, au point que certains disent « a Michelin » pour dire un pneu.
Enfin, il me semble, à moins que je ne sois totalement ignare, que l’histoire industrielle est loin d’être un long fleuve tranquille et que le progrès technique a souvent été le fruit des leçons tirées des succès, aussi bien que des échecs.
@ Aardvark. Merci Aardvark. Si j’ai bien compris, vous êtes féru d’aviation? L »Oncle John aussi mais son problème est multiple. En effet, l’Oncle John s’est peu à peu intéressé à toutes sortes de moyens de transport: l’aviation, la marine, l’automobile, les trains, les motos … Et ses collections variées de jouets et miniatures dans ces domaines s’étendent de 1924 à nos jours. Presque 100 ans de jouets! Et sa principale difficulté consiste à tenter d’identifier les attentes des uns et des autres dans l’espoir de pouvoir y répondre au mieux. Donc, n’hésitez pas à lui faire part de vos désirs. Il se fera un plaisir de vous satisfaire dans la mesure de ses possibilités et connaissances tant le sujet est vaste.
Pas de souci, @ Hagdik, nulle erreur dans mes écrits. Tout ce que vous écrivez est exact, y compris ceux concernant les diverses certifications. Sortez nous publiquement le lien concernant les pneumatiques MICHELIN, et aussi en date de moins de deux 2 mois, le reste, l’on connait… Et concernant @ Oncle John, n’ayez crainte, et même si vous n’avez pas la « technique » inhérente au sujet, vous avez eu sur ce site le pouvoir de diffuser ma propre passion (ainsi que la votre,et j’en suis sûr envers cette superbe machine, fut-elle civile… (Nul n’est parfait…)
@ Baribal, Sachez, néanmoins que les SEULS pneumatiques posés et utilisés sur les navettes « challenger » (et toutes ses copines…) étaient d’origine d’engineering MICHELIN. Le seuil vital en Europe étant la base Aérienne d’ISTRES, au cas où, et surtout, disposant d’une piste de longueur compatible avec la navette stationnale… En outre, les pneumatiques NZG, (Near Zero GROWTH…) n’étaient que la réponse à l’un problème connu. De plus, MICHELIN est l’un des plus grands pourvoyeurs de brevets de tout le continent, alors cessons de lui faire un procès qu’il ne mérite pas…
@ Baribal. Merci Baribal, vos liens sont passionnants. Nous apprenons des choses. Ce qui est le but de nos sympathiques échanges. L’Oncle John est le « chef d’orchestre », mais, sans musiciens, il ne sert à rien …
@ François de Groux. Le parcours de votre père vous a enseigné la modestie et celle-ci vous grandit.
@Hagdik
Bonsoir,
je ne vois pas où est « l’erreur manifeste ». J’ai écrit que le pneus des avions à voilure delta subissaient des contraintes énormes de par les vitesses de décollage et d’atterrissage élevées car le delta a une portance faible à basse vitesse.
Je vous conseille de lire l’article ci-dessous, écrit par Henri de Waubert de Genlis dont le CV suit…
https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/le-crash-du-concorde-etait-216857
https://henridewaubert.com/henri-de-waubert-de-genlis/
@ duranddurand. Le Concorde et le France incarnent à mes yeux d’étranger (je suis belgo-italien) l’apogée de la gloire de la France au XXème siècle. Si le Concorde a eu droit au musée, le France a eu droit au chalumeaux … Quel dommage! Evidemment, le France avait aussi eu sa ligne défigurée par ses propriétaires successifs et une remise en état aurait coûté fort cher. Néanmoins, c’était effectivement un véritable symbole de l’art français que seuls les gouvernements français n’ont pas compris … Pourtant, il aurait été possible d’en faire, par exemple, un centre de conférences/ musée, un peu comme le Queen Mary.
@ Aardvark& François des Groux. Décidément chers amis, j’ai affaire à des gros calibres et me sens tout petit à côté de vous … Concernant le musée du Bourget, j’ai eu l’occasion de le visiter il y a une vingtaine d’années et de monter à bord du Concorde 001. Depuis lors, un autre l’a rejoint. Le musée du Bourget est formidable. Je vous conseille aussi vivement le musée de l’air de Bruxelles si vous passez par là.
@Oncle John
Je ne suis pas un gros « calibre » ! 😉 C’est le parcours de mon père que j’admire.
Bonjour @Oncle John
Mon père a participé à la conception du Concorde dans les années 60.
Il a fait partie également de l’équipe de l’ingénieur Bertin (aérotrain) puis a travaillé sur les sous-marins nucléaires.
Il y a un bel exemplaire de Concorde (le n°1) que l’on peut visiter au musée de l’Air et de l’Espace, au Bourget.
Un fantastique musée que je recommande : il émerveillera les enfants (et les plus grands)
Et pour terminer mon Post, et après 14.621 jours en compagnie d’avions supersoniques, et sans prosélytisme aucun, (tout-à fait souhaitable, ces jours-ci…), chaque jour je me dis en contemplant deux ces chefs- d’œuvre absolus, tant esthétiques que techniques, que sont Concorde et le Spitfire, « Et Dieu, dans tout ça ? » D’ailleurs on ne dit pas « du Concorde », mais « DE concorde », car c’est une personne humaine, pour moi en tous cas…
Léonard De Vinci, sors de ce corps…
Ce que vous avancez contient une erreur manifeste.
Les pneus des avions à voilure delta soufrent au moment de la rotation par un énorme transfert de charge. Les pneus subissent alors un changement de circonférence, même s’ils sont radiaux (ce qui est un comble).
Sur les avions, les pièces en place lors de la certification ne peuvent plus être changées, c’est le cas des pneus malgré les demandes répétées de Michelin. Après ce triste accident, les ingénieurs Michelin ont mis en service les NZG (near zero growthe) équipé d’une ceinture spéciale doublée d’une nappe anti crevaison. Hors cet accident, les règlements internationaux de l’aviation n’auraient pas autorisé ce changement de pneus. Désormais, toute la fabrication Michelin avion est NZG et anti crevaison.
Question : avez-vous vu les essais de certification pneumatiques du Rafale Marine ? UNIQUE AU MONDE ! MICHELIN.
Merci, @ Oncle John, pour cette évocation de celui qui restera, avec le divin Spitfire, le plus bel avion que la terre aie jamais porté. J’étais, en compagnie de mon Papa, présent lors du premier vol public de Concorde au salon du Bourget. J’avais à peine 11 ans, et je me souviens encore et toujours de la glace gauche du cockpit ouverte, et du salut à la foule d’André Turcat, heureux homme s’il en fut… Plus tard, je fus mécanicien avion sur machines supersoniques, mais dans le domaine militaire et ce, durant 40 ans et 11 jours. Quand on aime, on ne compte pas…
@ Oncle John
Je vous en prie.
Eh oui le Concorde… Vestige de la grandeur qui fut celle de la France avant qu’elle ne soit livrée à la pourriture par des traitres de politicards soumis à l’islam..
@ Baribal. Merci beaucoup pour le lien captivant et fort bien documenté sur les causes réelles du crash du Concorde.
Merci pour cet article consacré à une des plus belles réalisations aéronautiques de tous les temps.
Certes, Concorde était un pur-sang de l’air, une formule 1 avec des ailes, donc une machine délicate et à l’entretien coûteux, mais son destin funeste est, en grande partie, dû à deux points faibles qui n’ont jamais été traités.
En effet, le crash du Concorde a été causé par l’explosion d’un pneu causée, officiellement, par une lamelle métallique tombée d’un avion qui avait décollé juste avant le Concorde. Un morceau de ce pneu a été projeté sous l’aile gauche de l’avion, et l’onde de choc a créé une brèche dans le réservoir d’aile par laquelle s’est échappé le carburant qui s’est enflammé au contact des réacteurs.
Ces explosions de pneus ont été récurrentes, et ce depuis le début de la mise en service du Concorde. De par les vitesses de décollage et d’atterrissage de l’avion à voilure delta (même pbe pour les Mirage III et IV), largement supérieures à celles d’un long-courrier subsonique, les contraintes sur les pneumatiques étaient énormes. Or, le manufacturier Michelin, malgré ses compétences, n’a jamais résolu ce problème. C’est pour cela que des sortes de « garde-boues » avaient été placés au niveau des trains d’atterrissage pour empêcher les morceaux de pneus d’aller frapper le dessous de l’avion.
Le second talon d’Achille, bien plus important que le premier, est l’absence de mesures de renforcement structurel du ventre de l’avion. Suite à ces éclatements multiples de pneus, des ingénieurs avaient demandé l’installation, dans les ailes, de plaques de renfort en kevlar afin d’empêcher tout percement de l’intrados. Ni l’aviation civile, ni Air France, ni British Airways n’ont donné suite à cette demande.
Je ne dis pas que cela aurait pu éviter à 100 % le crash de juillet 2000, mais il est clair que le bel oiseau a été négligé du point de vue sécurité.
Ci-dessous un lien à ce sujet.
https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/le-crash-du-concorde-etait-216857
Toutes les structures des avions « fatiguent » au fil du temps.
Celle du Concorde était particulièrement surveillée car il subissait de très importants mouvements de dilatation-rétractation du fait du vol supersonique et des changements de températures induits.
Les spécialistes se sont aperçus que le structure ne « fatiguait » absolument pas, en tout cas pas du tout dans les proportions attendues en métallurgie. C’était une sorte de mystère.
Il faut savoir qu’aucun avion, même militaire, n’a accumulé autant d’heures de vol supersonique que Concorde.
@ Alexcendre62. Vous avez raison. Mais le Concorde et le France ont été lancés sous le Général De Gaulle qui avait une haute idée de son pays. Ensuite il y a eu la descente aux enfers: Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozi, Hollande et enfin le fossoyeur Macron … Concernant le France, Sardou a beaucoup mieux exprimé les choses que moi:
https://www.youtube.com/watch?v=fudzYYLwfWE
L’ancien premier ministre vient d’être nommé administrateur du groupe ATOS, qui gère notamment le lucratif business des radars.
Lien : https://twitter.com/ramassisdescroc/status/1316654923929583616
Le tchèque #Skoda (filiale de #Volkswagen) est le grand favori pour racheter l’usine #Alstom de #Reichshoffen ! Or le site fabrique les trains à hydrogène du futur ! En clair, l’UE nous ordonne de livrer des actifs stratégiques aux Allemands ! #Frexit !
https://twitter.com/Europhobe/status/1317721622355247104
On aurait pu lui faire une fin plus intelligente en l’alimentant avec les dernières technologies c’était parfaitement possible . Mais dans notre pays il y a tellement de gens qui servent l’étranger pour avoir des avis neutres et objectifs sur des choses relevant de notre fierté nationale . Ce fut la même chose pour le France le désamiantage aurait pu être réalisé par les taulards contre des bonnes protections et des remises de peines , ce bateau était un bout de France il aurait pu continuer a rendre de nombreux services de représentation de par le monde . Mais que voulez vous faire avec des vendus d’avance ils ont fait le même sort a notre industrie afin d’obéir a l’international financier la honte c’est qu’ils se font appelés responsables , mais de quoi ? de nos échecs oui oui !
Je me rappelle très bien de cette période avec le concorde de cette époque merveilleuse de notre jeunesse , que d’émotions en regardant cet oiseau majestueux décollé. Que de souvenirs !