Ce qui est grave, au-delà de la récompense ô combien méritée par cette jeune femme, c’est que ce prix couronne certes une Française, mais certainement pas la recherche française, ce qui est le fait le plus important.
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En effet, cette femme remarquable et talentueuse a dû s’expatrier aux États-Unis pour trouver les moyens et l’environnement propices à ses travaux.
Alors, on peut toujours faire cocorico comme le coq, mais c’est les pattes dans le tas de fumier qu’est devenu notre recherche, à tous les niveaux:
– la recherche publique manque de moyens et de motivations (autrement dit de rémunérations à la hauteur du talent) et est sclérosée par les apparatchiks qui occupent les postes de commande.
– la recherche privée préfère elle aussi s’expatrier (avec les entreprises et les usines), découragée par le matraquage fiscal.
Car, eh oui, il faut bien consacrer l’argent public, et il en faut beaucoup, beaucoup, aux priorités : accueillir « dignement » les « migrants », surtout mineurs non accompagnés de moins de 100 ans, soigner toute l’Afrique gratuitement, distribuer des allocations à tour de bras aux musulmans et africains polygames, financer la fraude sociale, subventionner sans aucun contrôle toutes les organisations gauchistes à la con…
On ne peut pas tout avoir.
D’ailleurs, je n’affabule pas, j’apprends à l’instant qu’Emmanuelle Charpentier a dit elle-même presque mot pour mot ce que j’ai écrit ci-dessus.
Sans commentaires…
On signalera en passant l’instant rigolo à « l’heure de Praud » sur Cnews hier matin, où ils se sont justement écharpés sur la question, parce que l’inénarrable Gérard Leclerc, le ravi de la crèche a prétendu que c’était une grande victoire du socialisme français de la recherche française…
Ce type est un clown. Malheureusement, nombreux sont les journalistes gauchos à « penser » comme lui, je veux dire à élucubrer comme lui, autrement dit à énoncer des guirlandes de sophismes complètement à l’ouest, niant la réalité et les évidences les plus criantes.
Complément de Dorylée
Cette magnifique française et sa collègue américaine ont inventé un ciseau chimique permettant de » couper » une séquence d’ADN défectueuse pour la remplacer par une séquence valide et ainsi de réparer une maladie due à cet ADN incorrect. De plus, leur méthode est peu chère et facile d’emploi. Cocoricoooooooooo !!!! Et Erdogan viendra nous expliquer que la femme est inférieure à l’homme…
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exacte vérité
Elle a eu raison d’aller faire ses recherches ailleurs
En France, son talent aurait été approprié par sa hiérarchie ou autres, ou bien ses recherches auraient été aspirées ailleurs. Partie en exil, elle a pu travailler sans être dévitalisée bravo à elle.
Et oui ça coute cher les allocs braguette et autres , faut les entretenir les dizaines de millions de branleurs collés sur les burnes de la France comme des morpions !!
Nos cerveaux ont foutu le camp, et nous avons gagné des ventres.
Dans un pays socialo-communiste comment voulez vous que les choses avancent !?
Je me rappelle du fameux slogan que j’entendais souvent quand j’étais enfant : en France on n’a pas de pétrole mais on a des idées ou les arabes ont le pétrole mais pas les cerveaux.
Aujourd’hui on pourrait dire en France on a perdu des cerveaux mais gagner surtout des arabes.
Jusqu’à où nous allons continuer à descendre dans ce shit hole qu’est devenu la France.!?
J’ai déjà eu l’occasion plusieurs fois de m’exprimer ici sur l’état pitoyable de la recherche française. Une recherche performante et innovante se doit d’être indépendante des divers lobbies qui ne financent que ce qui va leur rapporter de l’argent à court terme, ce qui veut dire que sans argent public le chercheur français doit se prostituer auprès des organismes privés qui ne lui laisseront pas la liberté de « chercher » mais le presseront comme un citron et si le citron ne donne pas assez de jus ou de « bon » jus on le jette comme de la merde. En plus de tout ça quand le chercheur arrive a gratter un peu d’argent de certaine associations, l’Administration française avec le grand « A » entre dans la danse, non contente de contrôler les dépenses (ce qui est normal) elle ôte toute liberté au chercheur d’utiliser l’argent pour acheter les produits et réactifs dont il a besoin au moment où il en a besoin en lui imposant la loi du marché public, qui est totalement incompatible avec les impératifs de la recherche. Aujourd’hui en France, on demande au chercheur de prévoir comment il va utiliser l’argent dans les 3 ou 5 ans à venir.. Comment voulez vous savoir de quoi vous aurez besoin pour avancer dans 2 ans alors que vous avancez dans l’inconnu? Et si vos besoin diffèrent de ce que vous avez prévu 2 ans auparavant pas question vous êtes bloqués , rien à faire… Et pendant ce temps dans les pays comme les USA (ou j’ai travaillé) aucun problème ça avance !!! Sans compter qu’après avoir rédigé des tas de projets et bataillé comme un dingue, une fois que vous obtenez vos crédits votre université (donc l’état) vous en bouffe entre 20 et 25% pour les frais « administratifs ».. Comment voulez vous qu’un chercheur puisse avancer sereinement dans une discipline qui s’apparente à un sacerdoce dans un pays ou tout est sclérosé et vérolé à l’extrême? Et je connais beaucoup d’exemples de chercheurs brillants qui ont quitté la France pour aller bosser dans des pays ou on peut faire ce métier beaucoup plus sereinement et où on est pas complètement sclérosé par notre administration de merde. Un ancien vice-président d’université me disait que le chercheur en France est aujourd’hui tombé au plus bas de l’échelle sociale, pour des gens qui ont fait bac plus 12 ça n’a rien de valorisant. La France est un pays en voie de sous développement, encore quelques années comme ça et nous n’aurons plus rien à envier aux plus pourris des pays d’Afrique
Bravo à cette grande chercheuse. Pour autant, il semble qu’elle travaille en Allemagne.
Je cite Wiki :
« En 2015, Emmanuelle Charpentier est nommée directrice de l’Institut Max-Planck de biologie des infections à Berlin. Depuis 2018, elle est directrice du Centre de recherche Max Planck pour la science des pathogènes (Max-Planck-Forschungsstelle für die Wissenschaft der Pathogene) ».
il y a 30 ans j’ai eu un chercheur du CNRS comme client ,voilà ce qui me disait…. .Au CNRS il y a 1/3 de chercheurs pour 2/3 de gratte papier , nous passons 1/3 de notre temps a faire des rapports sur nos activités et justifier nos recherches et dépenses…des rapports destinés aux gratte-papiers qui nous surveillent et qui la plus part ne sont au niveau de nos recherches
. qu’en est ‘il aujourd’hui ?Au 31 décembre 2015, le CNRS comptait 31 944 personnels, dont 24 617 personnels statutaires et 7327 contractuels. Parmi les permanents, 11 106 sont des chercheur-e-s, et 13 511 sont des ingénieur-e-s ou technicien-ne-s (IT)…..toujours 1/3 de chercheurs sous surveillance ?
Mais oui Adalbert le grand … t’es pas tout seul dans ton combat !! Dans l’ombre , ils sont des millions à penser comme toi ! Le professeur Montagné qui le 1er a découvert le virus HIV est Français ! Il a du s’expatrier aux USA pour continuer lui aussi ses recherches ! La France le considèrant trop vieux et bon pour la retraite !! Les Américains lui ont dit ! « viens par ici mon ami … on va te donner tous les moyens dont tu as besoin pour poursuivre tes recherches !! » Et quand un sergent chef comme Olivier Veran donne des ordres et des directives au mentor qu’est le Maréchal Raoult !! La bataille est d’avance perdue !
Ne pensez surtout pas que ce pays est foutu depuis 1981, et que pour pouvoir vivre et agir utilement, il faut foutre le camp, avant de devoir payer le voyage pour qu’ils nous rejoignent.
ca va déjà gueuler à l’eugénisme, parce que le téléthon à la con et les assoces pro trisomie 21 verront leur business menacé