Rebelles à voile et rebelles à poil au lycée !

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Tout ça, c’est la faute du blantriarcat catho-sioniste hétérosexuel, spéciste et raciste !

Pour parler comme Ségolène, l’adolescence est l’âge de la rebellitude et le Gaulois ne fait rien que d’embêter les “djeuns” désirant s’habiller au lycée comme bon leur semble.

C’est-à-dire à voile ou à poil, halal ou végan. Parce que la rébellion en carton-pâte, c’est LEUR droit.

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Car en ces temps difficile pour la jeunesse, quel est le dilemme existentiel pour une lycéenne en lutte contre l’oppression patriarcale occidentale ?

Et bien pouvoir porter au lycée, soit le pudique hidjab-abaya (à l’université, il est autorisé), soit le sexy “crop top” dévoilant une poitrine de lolita sur un mini-short ras la touffe.

Si l’un révulse le mécréant islamophobe et l’autre “déconcentre les profs et les garçons”, c’est au Gaulois xénophobe et lubrique de s’adapter et de changer son regard ! Pour mettre fin à la culture du viol, arrêtons de sexualiser le corps de la femme ! (“Il faut éduquer les garçons” expliquent les néoféministes comme si elles parlaient de chiots pissant partout…)

Mais alors, le voile musulman irait contre le “bon sens météorologique”, non ?

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Islamistes et néoféministes intersectionnelles, hystéro-dingo-écolos ou inter-LGBTQ++ lancent donc leurs hashtags respectifs pour une résistance farouche au patriarcat gaulois et faire valoir leur droit imprescriptible et inaliénable à la pudeur ou à la provoc’ : #gardetonvoile, #Lundi14septembre, #Liberationdu14 etc.

Après les décolletés plongeants interdits au musée et les femen tous seins dehors, que pense le patriarche gaulois à l’agonie, terré dans sa province miteuse et arriérée, des mini-rebelles voilées ou en crop top ? On ne sait pas, les médias de gauche ne lui ont pas demandé.

En fait, ils n’ont pas encore établi le portrait robot de cet homme blanc de culture judéo-chrétienne adepte de la culture du viol traitant les femmes de salopes et de “tepu” et qui aimerait bien toutes les voiler et les enfermer jour et nuit à s’occuper de la smala selon les préceptes d’un livre sacré…

Finalement, on se demande quelle culture sexualise le plus le corps de la femme : celle des bédouins archaïques excités par le moindre bout de chair féminine au point de la couvrir d’un sac à patates, par pudeur. Ou celle de ces lolitas nageant dans l’hyper-consommation, passant de My Little Poney à Porno Hub (et vice-versa), et dont les modèles de vacuité se nomment Kim Kardashian, ou Miley Cyrus, toujours à moitié à poil (sans compter les Youtubeuses à la mode).

Avec #liberationdu14, des lycéennes revendiquent le droit de s’habiller comme elles veulent

En minijupe, décolleté ou nombril apparent. Répondant à un appel sur les réseaux sociaux, des lycéennes et collégiennes ont défié, lundi, la « tenue correcte » exigée par la plupart des règlements des établissements, qu’elles estiment sexistes. 

La semaine dernière, avec les températures en hausse, les tenues se sont allégées. Sur les réseaux sociaux, des histoires d’établissements refusant l’entrée à des jeunes filles en raison de vêtements jugés provocants se sont multipliées. De là sont apparus plusieurs mots-dièses (#lundi14septembre et #liberationdu14) pour inciter collégiennes et lycéennes à venir lundi en cours habillées comme elles le souhaitent.

« Beaucoup de filles ont été collées la semaine dernière parce qu’elles portaient des crop tops. La chanteuse Angèle a soutenu le mouvement sur les réseaux sociaux, il y a eu une grosse mobilisation », explique Ève, en Première au lycée Turgot, à Paris.

Au lycée Montaigne, Esther, élève en Première, portait, elle, un jean et un « crop top » (tee-shirt court) blanc : « Je n’en mets pas d’habitude mais aujourd’hui je me suis dit qu’il fallait que je le fasse. »

Convoquée chez le proviseur parce qu’on voyait son soutien-gorge

« La semaine dernière, j’ai été convoquée chez le proviseur parce qu’on voyait mon soutien-gorge. Il m’a dit : “On n’est pas à la plage ici”. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas à regarder mon décolleté. Du coup mes parents vont être convoqués », raconte Judith, en première au lycée Condorcet, au haut rouge vif échancré et au nombril apparent. 

Selon elle, le règlement de son lycée qui impose une « tenue décente » est en fait interprété de manière « très floue »…

Flou juridique et stéréotypes sexistes

L’Union nationale des lycéens (UNL), qui soutient la mobilisation, pointe le « flou juridique » entourant ces règlements : « les jugements qui sont faits rejoignent souvent des stéréotypes sexistes », affirme Mathieu Devlaminck, son président…

Lundi sur Twitter, Jasmine, en Terminale à Sens (Yonne), a posté une vidéo de sa tenue admettre voir son nombril, accompagnée des mots « prête à faire trembler l’administration ». « On en a marre que ce soit à nous de nous changer, de nous couvrir », soupire-t-elle.

« C’est au regard des hommes de changer, ce n’est pas à nous de nous adapter. Ce mouvement, c’est une forme de rébellion face au règlement imposé par le patriarcat », explique-t-elle…

« Il y a toujours cette idée que la tenue des femmes peut provoquer des agressions », déplore Caroline De Haas, du collectif féministe « Nous toutes », qui soutient le mouvement. « Quand on leur demande d’en changer, on les culpabilise ».

Interrogé lundi en marge d’un déplacement, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a prôné « une position d’équilibre et de bon sens ». « Il suffit de s’habiller normalement et tout ira bien », a-t-il balayé…

https://www.20minutes.fr/societe/2861603-20200914-liberationdu14-lyceennes-revendiquent-droit-habiller-comme-elles-veulent

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Ci-dessous, une lycéenne rebelle “prête à faire trembler l’administration” (Source : Twitter)

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Polémique à Orsay… (Source : La Nouvelle République)

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Évidemment, si certaines exigent d’avoir le droit de venir à poil, pourquoi d’autres ne pourraient pas mettre le voile ? (D’accord mais exigeons alors la réciprocité dans les pays musulmans de l’OCI)

Et apparemment, les islamistes voilées n’ont pas l’air de partager les idéaux de nos lolitas dévergondées des quartiers bobo-gauchos (qui, pas folles, n’iront pas “provoquer” dans les cités islamisées…)

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15 Commentaires

  1. Elles veulent faire croire que le combat serait le même, que ce soit les voilées et jeunes adeptes du crop top. Comme si les une et autres étaient dans une logique d’émancipation. Si ces bébés pensaient me choquer ,moi le croulant de 64 ans et bien c’est raté !!
    Franchement , c’est pas sérieux !Leurs parents ne leurs ont donc rien appris !Nous sommes, nous les patriarches de plus de cinquante ans de la génération de la minijupe et du top less et des cheveux longs pour les hommes qui se sont imposés à une société autrement plus rigide que celle des années 2000. Alors ce ne sont pas leur simagrées de gamine qui vont nous émouvoir .
    Par contre elles n’ont pas compris l’enjeu de leur copines de circonstance . Pour les unes c’est de prendre la pose et faire des selfies les autres c’est de suivre la stratégie des frères musulmans .
    Et les amatrices de crop top n’auront pas assez des vieux blancs de plus de cinquante ans lorsque leur “alliées” d’un temps révèleront leur vrais visage voilé ou pas!

  2. Elles s’habillent comme des p…, et ensuite elles accusent les garçons d’être excités ! Elles sont exhibitionnistes car elles ont le droit de tout faire, jamais coupables, ce sont les garçons qui sont coupables et “dominateurs” !!!

  3. Un article tout à fait intéressant mais qui fait une part belle aux anglicismes. Comme s’il y en avait déjà pas assz dans notre langue ! . “Crop top”, en français c’est un “haut court ” ou une brassière. De même sur les plages parlons de l’exposition au soleil (attention aux cancers de la peau, pas d’exposition prolongée) les “seins nus” ou en “monokini” et non “topless”.
    Enfin peut-on se débarrasser, une bonne fois pour toutes de l’anglicisme “hashtag”, mot dont la prononciation donne l’impression d’avoir une rape dans la bouche pour le remplacer par l’une des expressions suivantes : “mot-dièse” ou tout simplement “mot clé”.

    • @Rinocero

      Je connais votre point de vue, que je partage, sur la question.

      Cependant – au risque de me répéter – je ne fais que reprendre les anglicismes de l’article originel pour mieux m’en moquer et je les mets généralement en italique, tout comme mes néologismes.

      Franciser la totalité des mots employés par le journaliste enlèverait du sens à l’article et n’a pas d’intérêt pour le lecteur : remplacer “hidjab-abaya” par “voile-robe longue” et “crop top” par “haut court” rendrait, pour moi, le texte insipide. Par quoi remplacer le mot “string” : “petite culotte qui rentre dans les c…” ? Qamis par “pantalon bouffant des bouffons” ?

      Pour tout vous avouer, si je me suis aperçu de cette mode vestimentaire il y a peu (qu’est-ce qu’elles ont toutes à montrer leur nombril ?), je ne connaissais même pas le terme “crop top” !

  4. Oui, ça a été un coup fantastique mené par les boutonneux de 4Chan.
    Des jeunes ado qui en ont marre des stupidités féministes et qui avaient décidé de “se venger” en tendant un piège aux féministes : lancer sur Twitter, via de faux comptes de filles, une tendance sur la libération des menstrues, un truc du genre. Ca a marché au-delà de leurs espérances et de pauvres cruches ont pris en marche le train progressiste. Dont une marathonienne qui courait avec son legging souillé.

    Ils avaient bien compris, ces jeunes ados, que l’effet “être à la pointe du combat”, se lancer à corps perdu dans la dernière transgression, était un élément fondamental de ce militantisme progressiste.

    Il suffit donc d’inventer une nouvelle indignation : “mais comment, on doit serrer les fesses ? Qui l’a dit, le patriarcat ?” pour lancer une manif de ch.euses (dans les deux acceptions du terme) en réaction. Ce qui en dit long sur la vacuité de ces soit-disant mouvements.e

  5. A quand la lutte contre l’impression intestinale qui oblige, au nom de la “civilisation”, à ne pas émettre de flatulences.
    Hashtag #libérezVosIntestins .
    Ces interdits ancestraux ont été édictés par un patriarcat ringard et étroit d’esprit.

    Hashtag #MonVentreMappartient
    hashtag #stopOppressionIntestinale
    Hashtag #Ch’faisC’QueJ’Veux

    • @pikachu

      🙂

      Je crois qu’il existe un #MontreTesRagnagnas” ou “FièreDeMesMenstruations”, quelque chose dans ce genre…

  6. Je me marre ! ( Coluche !)
    Des nanas qui se dévètent de manière 200% sexy et qui voudraient que l’affaire ne soit pas sexualisée ? Je me marre ( Paco ) 👀😁😎

  7. Quelques pin-up qui pètent les plombs, n’est pas trop grave on appelle ça un épiphénomène, par contre les voilées c’est-à-dire les enfants de colons afro maghrébins musulmans ça c’est dehors avec toute la smala direct retour définitif au bled et ad vitam æternam !!
    📯⚔️🇫🇷⚰️🧳

  8. Il a un juste milieu ,encore que si je dois soutenir quelqu’un je préfère celles habillées avec des crop tops mais plutôt le week-end ou en vacances plutôt qu’à l’école.

  9. Sauf que ce sont que les adeptes de l’islam qui violent et qui veulent couvrir toutes les femmes d’un sac poubelle. Et non je ne soutient pas les femmes qui portent le voile car ce voile représente le symbole de la conquête de l’islam sur le monde chrétien. L’islam dehors.

  10. Le monde est de plus en plus compliqué, et “en même temps” les gens de plus en plus sots.

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