Nouveau plan d’austérité et restriction des libertés : les Grecs dans la rue ! Demain aussi chez nous ?

C’était hier. La manifestation de la dernière chance pour dire non au vote des “réformes” voulues par les créanciers d’Athènes, dont une restreignant le droit de grève…Cela fait des jours que les Grecs défilent dans la rue…

 

Ils manifestent peut-être pour la dernière fois. En Grèce, journée de protestations et de grèves dans les services publics. En cause : le vote prévu ce soir de réformes réclamées par les créanciers d’Athènes, dont une restreignant le droit de grève. C’est la disposition la plus contestée.

A l’avenir pour faire grève, un syndicat devra obtenir l’accord de 50% de ses membres contre 20% actuellement. Une limitation qui ne passe pas. Dans les rues, enseignants, juges et des médecins des hôpitaux publics le font savoir.

Le vote de lundi soir, doit permettre le déblocage d’une nouvelle perfusion à la Grèce, chiffrée à 4,5 milliards d’euros. Le dernier accord de prêts au pays expire en août prochain, date à partir de laquelle la Grèce compte pouvoir se refinancer seule sur les marchés, dont l’accès lui avait été barré il y a neuf ans.

https://fr.euronews.com/2018/01/15/journee-de-protestation-en-grece

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Il faut dire que les Grecs tombent de Charybde en Scylla

Ils avaient mis tous leurs espoirs en Tsipras, élu en 2015, qui leur avait promis de tenir tête à la troïka  (FMI, commission européenne, banque centrale européenne). Ils avaient voté massivement contre les exigences de leurs créanciers et celles de la dite troïka dans un referendum… et pourtant quelques jours après, Tsipras les trahissait en signant avec les créanciers et la troika un accord épouvantables qui menait la Grèce à vendre ses bijoux de familles (Pirée, aéroport, îles, musées….) et les Grecs à travailler bien plus longtemps avant de pouvoir partir en retraite tout en vivant avec moins que rien pour nombre d’entre eux.

Tsipras l’a payé en perdant aux Européennes l’année dernière et aux élections législatives qui ont suivi et qui ont vu la droite tout autant collabo que Tsipras revenir au pouvoir… Bref, les Grecs sont dégoûtés, démobilisés, leurs jeunes diplômés quittent un pays sans avenir… mais envahi par les migrants qui font fuir les touristes, la plus grande des ressources grecques avant…

Les pauvres Grecs crèvent la bouche ouverte et voilà que, pour leur prêter les derniers milliards promis, les créanciers exigent qu’ils ne puissent plus faire grève… Très forts !

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Voilà exactement ce qui se profile chez nous avec Macron et Bruxelles à qui il a vendu notre souveraineté.

https://resistancerepublicaine.com/2020/08/14/charles-gave-le-plan-de-relance-europeen-post-covid-signe-par-macron-est-un-coup-detat/

Le but, partout le même, est de remettre en cause les accords de Matignon de 36, de dé-protéger les salariés, de les contraindre à travailler toujours plus pour toujours moins en agitant le spectre du chômage, de la dette, bien augmentée de la crise organisée du Covid, quand l’Etat dépense des sommes folles pour à la fois aider les potentats africains à accumuler des fortunes et accueillir des clandestins devenus des intouchables chez nous.

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3 Commentaires

  1. Bonjour@gigobleu

    D’accord avec vous, mais je vais élargir le champ.

    L’Allemagne doit un paquet de pognon à de nombreux pays européens depuis la première guerre mondiale. Les Allemands ont toujours eu la chance de profiter de la mansuétude des Européens et Américains, alors que ces mêmes Teutons n’ont fait preuve d’aucune pitié tant qu’ils ont pu dominer le continent.

    Je n’ai jamais été pour la réconciliation avec un pays qui nous l’a mis profond 3 fois en 70 ans et généré des millions de morts. Il aurait fallu faire gérer les réparations par le camarade Staline pour encaisser les sommes dues et faire comprendre aux Boches que la récré était finie.
    Si l’Allemagne avait payé tout ce qu’elle devait, nous n’aurions pas le 4ème Reich en Europe aujourd’hui. Sans oublier la chute du mur de Berlin et la réunification qui ont reconstitué la Grossdeutschland qui nous a fait tant de mal par le passé.

    Petite précision, j’ai un passif avec les casques à pointe, étant descendant d’Alsaciens qui ont fui les Prussiens en 1870, sans oublier les quelques morts et blessés pour la France qui ont jalonné mon histoire familiale…Donc, j’ai une méfiance instinctive atavique envers ce peuple.

  2. Si j’étais grec, je présenterais à l’UE la facture des destructions infligées par l’Allemagne nazie à la Grèce accompagnée des intérêts sur 75 ans et de compensations pour tous les morts grecs du second conflit mondial. Je réclamerais aussi des indemnités pour toutes les morts sociales infligées aux grecs par la troïka financière de Merkel en lui accordant, soyons sport, six mois pour régler la facture. En cas de refus, je sortirais immédiatement de l’UE et de l’Euro, je bouclerais mes frontières et m’associerais à Trump et au dollar pour redresser mon économie et lui donner une monnaie forte et stable. Et dans la foulée, je constituerais d’urgence une armée impressionnante et bien équipée pour que la Grèce redevienne une puissance redoutable et redoutée avec l’aide US et, pourquoi pas, celle de son voisin Israël. Et je renverrai vite fait les “touristes” d’Erdogan chez eux. Voilà quelques idées en vrac. Il est grand temps d’arrêter les blablas sans lendemain et de passer aux actes forts. Et cette recette pourrait aussi inspirer, pourquoi pas, les italiens toujours assaillis d’immigration sauvage. Il y a actuellement environ 100 bases militaires américaines sur le sol italien qui pourraient en faire une sorte de porte avions à la défense du front sud de nos frontières: https://worldbeyondwar.org/fr/video-italy-is-one-big-u-s-nato-military-base/

  3. Excellent régime pour le pied nické.
    Il n’aura pas besoin de voler nos quatre sous qui restent pour construire les stalags.

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