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Introduction et première partie ici :
Deuxième partie :
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3) Jerusalem n’a jamais été la 3ème ville sainte de l’islam
Jamais, à l’exception de l’éphémère royaume franc de Jérusalem, la ville où Salomon construisit son temple ne fut capitale d’un autre Etat que celui de Juda.
A ce titre, Jérusalem était non seulement la capitale politique, mais aussi la capitale religieuse des Juifs, qui devaient se rendre au Temple au moins une fois par an, à l’époque de la Pâque.
L’Evangile nous montre d’ailleurs Jésus et ses parents accomplissant scrupuleusement le devoir religieux et se conformant à tous les rites de la loi mosaïque.
Le caractère religieux juif de Jérusalem était si prononcé que les empereurs romains interdisaient à leurs procurateurs et à leurs troupes d’entrer dans la ville sainte avec des enseignes et des aigles, figurations honnies par les croyants, et que, sur les bas-reliefs célébrant le triomphe de Titus sur les Juifs, on voit les soldats romains emportant comme trophée le chandelier à sept branches.
Comment ceci peut-il se concilier avec l’affirmation mille fois répétée par la propagande arabe que Jérusalem est la troisième ville sainte de l’Islam ?
C’est tout simplement une imposture!
A l’époque où les premiers califes successeurs de Mohammed durent abandonner Médine et La Mecque comme sièges de leur califat, choisirent-ils Jérusalem, dont ils étaient pourtant les maîtres, comme nouvelle ville sainte ?
Pas du tout.
C’est Damas, capitale de la Syrie, Bagdad, capitale de l’Irak, Le Caire, capitale de l’Egypte, qui abritèrent tour à tour les califes. Cinq villes qui eurent l’honneur de revêtir une signification religieuse, et non Jérusalem.
Lorsque l’Empire ottoman succéda à l’empire arabe, les sultans de Constantinople prirent à leur tour le titre de calife commandeur des croyants. Choisirent-ils Jérusalem ?
Pas plus.
Ils firent de Constantinople leur ville sainte, en 1538.
Jérusalem n’est pas, et n’a jamais été la troisième ville sainte du monde musulman (sauf depuis que les israéliens l’ont libérée en 1967 s’entend).
Jérusalem n’est d’ailleurs jamais citée dans les textes coraniques.
Lorsqu’il a fondé l’Islam, Mohamed n’a guère innové. Il s’est approprié les personnages et les lieux saints du judaïsme et du christianisme. C’est ainsi que Abraham est devenu le premier musulman, et que Jésus et Moise sont devenus des prophètes de l’Islam, alors même que cette religion n’existait pas encore.
Il en fût de même pour Jérusalem, où selon une légende, Mohamed se serait rendu en rêve sur le dos d’Al Buraq, son cheval magique à tête de femme, aux ailes d’aigle et à la queue de paon « à la mosquée la plus lointaine » (qui se traduit par al aqsa en arabe). Bien que Jérusalem était loin d’être « l’endroit le plus éloigné » de là où se trouvait Mohamed, il n’y avait pas de mosquée!
Qu’à cela ne tienne, le calife Omar décida, quelques 80 ans plus tard, de construire une mosquée à Jérusalem, et de lui donner pour nom « Al Aqsa » afin de fabriquer une réalité au rêve de Mohamed.
Et comme par hasard, il fit établir la mosquée… sur les ruines du Temple de Salomon construit, lui au VIe siècle avant JC.
C’est ainsi que l’Islam s’efforce d’acquérir sur la Ville Sainte des Juifs une légitimité supérieure aux autres religions pourtant plus anciennes, voire une exclusivité. Sans surprise.
Est-ce vers Jérusalem que les croyants se tournent pour leurs quintuples prières quotidiennes ?
Non ! C’est vers La Mecque.
Cependant, pour tenter de convaincre les Juifs de Médine de se joindre à lui, Mahomet décréta que sa communauté se tournerait vers Jérusalem, comme le faisaient les juifs, pour prier. Cette tentative échoua, et les juifs de Médine refusèrent de se convertir. Mahomet prononça alors, en 624, l’interdiction de prier en direction de Jérusalem. Pour la « troisième ville sainte » de l’islam, ça fait désordre… alors chut, le secret est bien gardé.
Théologiquement, l’islam n’a aucun lien avec jérusalem, leur lieu saint c’est la Mecque. D’ailleurs qd ils prient ils se tournent vers la mecque et non vers jérusalem.
Jérusalem est cité 643 fois dans la bible, et zéro fois dans le Coran…
[…]
Le plan de l’ONU de 1947, qui devait donner naissance à deux pays, prévoyait l’internationalisation de Jérusalem.
Une grande majorité de Juifs, donc, malgré une réécriture progressive de l’histoire de la région à fins de propagande.
Le plan de l’ONU de 1947, qui devait donner naissance à deux pays, l’un Juif et l’autre Arabe dans les 20% restant de la Palestine mandataire, prévoyait l’internationalisation de Jérusalem.
Sans le refus arabe, traduit dans les faits par l’attaque des cinq pays limitrophes du tout jeune État hébreu, avec une volonté génocidaire affichée, la fameuse «Naqba» ou «Catastrophe», c’est-à-dire le départ volontaire ou non de quelques centaines de milliers de Palestiniens devenus «réfugiés», n’aurait jamais eu lieu. Il est clair que les leaders arabes ne s’attendaient pas à ce que le jeune pays, refuge des survivants des camps de la mort, repousse leurs armées d’invasion.
L’une des batailles les plus acharnées fut celle pour la libération de Jérusalem. La Jordanie s’empara de la partie est de la ville, en chassa tous les Juifs, détruisit 60 synagogues, et désacralisa la quasi totalité des cimetières. De ce jour, et jusqu’en 1967, les Juifs n’eurent plus accès à leur lieu saint le plus sacré, le mur des lamentations, désormais sous contrôle jordanien.
Il est à noter qu’à peine cette partie de Jérusalem conquise, le royaume s’en désintéressa totalement jusqu’en 67, où elle devient officiellement le «troisième lieu saint de l’Islam». Au cours des dix-neuf années qui suivirent, aucun chef de gouvernement arabe ne s’y rendit en visite officielle, ne serait-ce que pour prier au dôme du rocher ou à la mosquée Al Aqsa. Des photographies d’époque montrent des bâtiments mal entretenus, entourant une esplanade envahie par les herbes hautes. La vieille ville de Jérusalem, Al Quds pour les musulmans, ne présentait plus d’intérêt, puisqu’elle leur appartenait.
Un intérêt qui d’ailleurs ne s’est jamais révélé au cours des siècles, si ce n’est au tout début de l’ère islamique, lorsque, 40 ans après la mort du prophète Mahomet, le calife Umar ibn Al-Kattâb, décida de permettre aux fidèles syriens d’y effectuer un pèlerinage, puisqu’ils étaient interdits de séjour à la Mecque. Ainsi que l’indique le professeur Gabriel Barkay, historien et archéologue: «Il substituait ainsi le rocher blanc de la fondation du monde à la Kaaba, la météorite noire d’Arabie». Pour justifier sa décision, Al-Kattâb se servit d’une légende présente dans le Coran, selon laquelle le prophète Mahomet se serait, au cours d’une nuit, envolé vers le Paradis sur sa jument Al Buraq, depuis la «mosquée lointaine» (Al Aqsa).
Le nom de Jérusalem, qui apparaît 700 fois dans l’ancien Testament et régulièrement dans les Évangiles, n’est pas cité une seule fois dans le Coran.
Les historiens, y compris les spécialistes de l’Islam, parmi lesquels le docteur Mordehai Kédar, situent cette mosquée non pas à Jérusalem, mais à Ji’irrana, une petite ville au nord de la Mecque, sur la route de Taaf où Mahomet se rendait régulièrement pour prier. Le nom de Jérusalem, qui apparaît 700 fois dans l’ancien Testament et régulièrement dans les Évangiles, n’est pas cité une seule fois dans le Coran.
Il est également utile de noter que Jérusalem, tout au long de son Histoire, n’a jamais été la capitale d’aucun pays à part Israël.
En 1967, alors en pleine guerre avec l’Égypte et la Syrie, l’État hébreu recommanda au roi Hussein de Jordanie de ne pas intervenir dans le conflit, au risque pour lui de perdre sa mainmise sur la ville sainte. Une recommandation qu’il ne voulut pas entendre. À l’issue de la guerre éclair, Israël, vainqueur, réunifia Jérusalem, pour, plus tard, l’annexer, donnant par la même occasion à la population locale un statut de résident, proche de la citoyenneté.
Depuis, toutes les religions sont respectées dans cette ville modernisée et relativement prospère où chacun, Musulman, Juif ou Chrétien, peut accéder librement à ses lieux saints.
Enfin, pas tout à fait…
Malgré sa victoire écrasante, Israël a continué d’autoriser le Waqf, organisation islamique jordanienne, à administrer l’esplanade des mosquées, pourtant construite sur les restes des Temples de Hérode et de Salomon. Selon la loi coranique, seul un musulman a le droit de prier sur les lieux saints de l’Islam, ce qui conduit à une situation intenable, puisqu’aucun Juif ni Chrétien ne peut donc se recueillir à l’emplacement du Temple détruit par les romains. C’est ce que l’actualité retient sous le nom de «statu quo».
Un statu quo de plus en plus difficile à respecter, des deux côtés.
Car, comme son prédécesseur Yasser Arafat, le président actuel de l’Autorité Palestinienne, Mahmud Abbas, élu pour quatre ans en 2005 et toujours au pouvoir, trouve aisé d’inciter régulièrement son peuple à la révolte contre Israël par la diffusion de fausses nouvelles, où il apparaîtrait que les Juifs s’apprêtent à détruire la mosquée Al Aqsa pour y construire leur troisième temple.
[…]
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(Un invité de la télévision démontre à un leader musulman que Jerusalem n’a jamais été une capitale d’un caliphat ou d’un pays arabe)
(Pourquoi les « palestiniens veulent faire retirer cette video)
si le lien ne marche pas, cherchez dans Youtube: „why Palestinians want this video removed“ ou cherchez dans Google: „Jerusalem 3rd holy town islam??“. Comme ci-dessous mais video en anglais
Reconnaissez-vous que vous vous êtes fait embobiner et manipuler par les medias, la propagande palestinienne et nos hommes politiques? La prochaine fois: Recherchez et vérifiez avant de parler.
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Un grand merci à Edmond pour cet excellent article, qui donne les arguments qu’il faut pour contrer ces c…. Et il en faut des arguments, c’est mieux pour contrer des gens qui n’ont que des affirmations sans fondement. Super. Merci. Je sauvegarde tout ça pour pouvoir le ressortir à l’occasion.
Et merci aussi à Machinchose, toujours un plaisir de le lire, et la force de l’humour fait mouche.
Donc bravo, antiislam, au nom enchanteur….
Bonjour,
Merci Edmond pour cet article.
Mais je ne reconnais rien parce que j’ai, toujours, sur cette question, refusé de me laisser embobiner :=)
Merci Salomon de cette belle confirmation! Ton nom est un noble et beau nom: Schlomo hameleh…Et Cohen en plus!!!
paril pour moi qui ais 7 ans de plus que toi
a Carnot, la ville sainte selon Mr Ben Hamida, notre prof d’ arabe , c’était la Mecque, suivie de Médine
jamais entendu parler de jérusalem ou de Kairouan
quand a moi, je prédisais Paris comme 4 eme ville sainte de l’ islam, me suis planté !!
« »Kairouan, un islam des Lumières | Cairn.infowww.cairn.info › revue-les-cahiers-de-l-orient-2010-1-pa…
1La fondation de Kairouan, considérée comme la 4 ème ville sainte de l’islam (derrière la Mecque, Médine et Jérusalem) » »
alors disons que Paris sera la cinquième ville sainte de l’ islam
mais le fait le plus notable c’est que dans cette 5 eme ville sainte de l’ Islam (Paris) leurs regards a l’ heure de la prière sera tourné vers la CAF !!
« Est-ce vers Jérusalem que les croyants se tournent pour leurs quintuples prières quotidiennes ?
Non ! C’est vers La Mecque. »
tout est dit, merci EDMOND de le rappeler
et cette insistance de la part des Zarabes a se chercher DES lieux saints !!
Rome pour la chrétienneté
Jerusalem pour les Juifs
la Mecque pour les musulmans et basta
NON ! il leur en faut plus que les autres
d’ ailleurs depuis 30 ans on assiste a la naissance d une quatrieme ville sainte de l’ islam : PARIS !!!!
d’ ailleurs si ND de Paris a été incendiée, je suis convaincu que c’est en prévision de cette perspective……….
J’ai fait ma scolarité à Tunis jusqu’en 1964; année de notre départ de Tunisie. En cours d’Histoire sur les conquêtes arabes; le prof – musulman – nous expliquait que la troisième ville sainte de l’islam était Kairouan qui a été fondé en 670 (?) pour être un grand centre islamique, juridique et théologique. Avant 1964, il n’était pas encore question de peuple arabe palestinien. Peut-être que le prof en question a affirmé cela par patriotisme, car à l’époque le président Bourguiba voyait d’un mauvais œil les pèlerinages à La Mecque qui provoquaient d’importantes sorties de devises et conseillait aux Tunisiens d’effectuer leur pèlerinage à Kairouan qu’il estimait tout aussi sainte. Quoi qu’il en soit, il n’a jamais été question de Jérusalem dans ce cours d’histoire. J’ai 72 ans actuellement et je m’en souviens encore.