.
Blanquer n’a pas peur de le dire « : l‘école c’est juste pour accueillir les élèves et voir comment ils vont«
Ils font n’importe quoi et le revendiquent. Ils font n’importe quoi et en sont fiers.
Je dénonçais hier le fascicule envoyé à toutes les écoles,
Et je découvre ci-dessous qui confirme ce que j’avais déduit de la fiche ministérielle. Mais ça va mieux en le disant, et quand c’est un Ministre qui le dit… tout en se contredisant, mais il n’est plus à ça près, avec toutes les sottises et volte-face qu’il a faites depuis 2 mois !
Bref, on accueille les gosses pour les écouter, les regarder, pas pour finir le programme, mais » ce ne sera pas une garderie ».
J’avoue que j’y perds mon latin… Je ne sais même plus comment on dit « se tromper est humain, persévérer est diabolique en latin… C’est vous dire à quel point je suis perturbée par Blanquer !
Parce que, tout de même, s’il n’est pas question d’instruire, on est soit en colonie de vacances, soit dans un camp réservé aux jeunesses hitlériennes macroniennes, non ?
Faut-il leur rappeler que l’instruction est obligatoire -mais pas l’école- et on ne s’y soustrait pas. Si elle est proposée sur la base du volontariat, que le Ministre lui-même y affirme qu’on n’y travaillera pas, le Ministère ne peut pas obliger les parents à y laisser leurs enfants, fût-ce une journée…
Pourquoi au moins une journée ? Blanquer n’est même pas fichu de l’expliciter…
Veulent-ils que, au moins une journée, les enfants échappant à la surveillance de leurs parents soient testés, fichés, ré-éduqués ?
Pour le ministre de l’Education nationale, la réouverture des écoles a pour but « d’accueillir les élèves, de les écouter, voir comment ils vont » et pas « de boucler les programmes coûte que coûte ».
Une « reprise » et non une « rentrée ». Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a éclairci ce dimanche les modalités du retour à l’école des enfants et des professeurs, lundi, dans une interview au Journal du dimanche.
Ce dernier, qui assure que « l’école en mai ne sera pas une garderie », souhaite que tous les enfants aient pu retrouver « au moins une fois » leur école d’ici à la fin du mois. Un objectif qui nécessitera des adaptations, en particulier quand « les locaux sont exigus ». Il a ainsi proposé aux communes de mettre en place des activités de sport, santé, culture et civisme « en dehors de l’école ».
« Près de 86% » des 50.500 écoles de France vont ouvrir à partir de lundi, selon le ministre. Elles accueilleront « plus de 1,5 million d’enfants », sur un total de 6,7 millions d’écoliers en maternelle et élémentaire. « Une grande partie des 14 % d’écoles restantes devraient rouvrir » avant fin mai, explique Jean-Michel Blanquer.
« Le but n’est pas de boucler les programmes »
« Près de 50% » des enseignants retourneront lundi travailler dans les écoles, ce qui permet, selon Jean-Michel Blanquer, « de bien accueillir les élèves qui reviennent ». Les professeurs qui ne seront pas en classe « s’occuperont de l’enseignement à distance pour les élèves à la maison ». « Sous différentes modalités, tout le monde sera donc au travail », assure le ministre.
Par ailleurs, si un enfant était contaminé à l’école, la responsabilité juridique du maire ne serait pas engagée, assure Jean-Michel Blanquer: « la responsabilité de décider de l’ouverture d’une école incombe à l’Etat ».
La première priorité de l’école d’ici à l’été est « psychologique »: « accueillir les élèves, les écouter, voir comment ils vont ». Au niveau pédagogique, après deux mois de confinement, « le but n’est pas de boucler les programmes coûte que coûte, nous devons raisonner à cheval sur l’année prochaine », affirme le ministre.
Plus que jamais nous mesurons l’abîme qui sépare la conception traditionnelle de l’école et celle de Macron-Blanquer (et de quelques-uns de leurs prédécesseurs).
L’école n’ plus d’autres finalités que de servir de garderie et de permettre au pouvoir politique d’endoctriner les enfants.
D’ailleurs, le lapsus de Blanquer est explicite.
On comprend bien que faire des enfants des être libres, attachés à l’indépendance, à la recherche du vrai, du beau, du bon… selon les préceptes socratiens, c’est, pour nos gouvernants, la pire des choses. Permettre aux enfants des Gilets jaunes ou à ceux qui votent Marine le Pen de grimper dans la société grâce à l’ascenseur social (depuis longtemps disparu dans un silence absolu des gens dits de gauche), de faire partie des énarques, hauts fonctionnaires et futurs ministres… c’est tout bonnement impensable.
D’où la frénésie de Macron-Blanquer de remettre sous la coupe des gauchistes et autres associatifs nos enfants…
685 total views, 1 views today
c’est le régime bolchévique ni plus ni moins……que je suis heureuse que mes arrière-petits-enfants ne suivent pas ces cours « laîques »…..
L’école française me fait de plus en plus penser à Pink Floyd et au titre » another brick in the wall » (voir le superbe vidéo clips) , et surtout écouter les paroles , pour moi en texte traduit car je suis un Gaulois réfractaire au langues étrangères .
Excellente et opportune illustration, merci Christine. je lis que :
Par ailleurs, si un enfant était contaminé à l’école, la responsabilité juridique du maire ne serait pas engagée, assure Jean-Michel Blanquer: « la responsabilité de décider de l’ouverture d’une école incombe à l’Etat »…
Ah bon, c’est du même ordre que les classes dédoublées en primaire dans les zones « défavorisées », sauf en rural bien sûr. Cela nous promet sans doute un été où il faudra bien soigneusement éplucher le J.O, et la question du pouvoir des maires avant le » 2ème tour » des municipales, autant que celle de l’orientation de la scolarité 2020-2021 et des programmes
.Je sens bien des coups tordus à venir, d’ici les 5 juillet début des vacances scolaires et 10 juillet -fin de l’état d’urgence sanitaire.
Le formatage en marche pour le nouvel ordre mondial.
Et personne ne bouge ?
La France est malheureusement en voie de disparition.
Le gouvernement et ses délires.