Un médecin dénonce une triple violation du secret professionnel : nos données chez Microsoft !

.Macron a confié à Microsoft la gestion de toutes nos données de santé !

On en apprend tous les jours. Je ne sais pas qui est ce médecin, je ne sais pas s’il roule pour un parti ou une association ou bien s’il réagit comme un citoyen lambda, mais ce qu’il dit me semble important.

Ce jeune médecin pète littéralement les plombs, révolté du rôle de mouchard que Macron veut lui faire jouer et, circonstance aggravante, du rôle de Microsoft. 

 

Je résume ci-dessous les 3 violations du secret médical que serait en train d’organiser sciemment le gouvernement selon l’auteur de la video qui s’écrie : je suis médecin, je ne suis pas flic, on nous demande, contre quelques euros, de vous fliquer et de violer le secret médical. C’est hors de question.

 

-Les médecins doivent faire remonter à l’assurance maladie la liste de tous les cas positifs au Covid-19… mais en plus, également, la liste de tous les contacts de ces cas positifs, avec leur adresse, afin qu’on leur envoie une “brigade sanitaire”

-Un projet de loi devait être examiné hier lundi 4 mai, consistant à créer un “nouveau système d’information des données de santé” pour lequel on ne vous demandera pas votre consentement. Ils pourront faire ce qu’ils voudront de vos données de santé et les envoyer où et à qui ils veulent… Ils prétendent que c’est dans le cadre du Covid, de l’urgence sanitaire, que ces données ne seraient pas conservées plus d’un an, mais… 

-Les données de santé conservées sur  la “plate-forme nationale de partage des données de santé” (plate-forme qui, naturellement, porte un nom anglais “Health Data Hub”)(1), seraient sur un serveur appartenant… à Microsoft ! 

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Ce médecin évoque, bien entendu, l’usage qui pourra être fait de ces données par des employeurs,  des assureurs  (notamment des banques) qui pourraient avoir accès à vos données médicales… qu’elles soient cédées volontairement, vendues, volées, hackées…

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(1) Pour en savoir plus sur ce Health Data Hub mis en place par Buzyn (encore elle !!!) l’année dernière. Une usine à gaz pour ce que je peux comprendre… Le Meilleur des Mondes et 1984 c’est de la roupie de sansonnet par rapport aux usines à gaz mises en oeuvre par la clique Macron-Buzyn. Et qu’ils utilisent le coronavirus pour avancer encore plus vite et compléter avec les données des contaminés et de leurs contacts leur “Health data hub”... On ne sait pas encore tout, mais plus on gratte, plus on découvre des rouages étranges et les tentacules  d’une pieuvre inquiétante…

 

Dans son rapport remis le 12 octobre 2018 à Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, la mission de préfiguration de la « Plateforme des données de santé » (Health data hub) a proposé une feuille de route pour la mise en œuvre opérationnelle de cette plateforme d’exploitation des données de santé, ainsi que des recommandations, notamment sur les aspects organisationnels et réglementaires pour qu’elle puisse se dérouler dans un contexte favorable. La Ministre a confirmé la mise en place de la « Plateforme des données de santé » (Health data hub) au premier trimestre 2019 et a confié au directeur de la DREES cette mission.

La « Plateforme des données de santé » a pour objectif de favoriser l’utilisation et de multiplier les possibilités d’exploitation des données de santé, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’appui au personnel de santé, du pilotage du système de santé, du suivi et de l’information des patients. Il permettra le développement de nouvelles techniques, notamment celles liées aux méthodes d’intelligence artificielle. Il aura un rôle de promotion de l’innovation dans l’utilisation des données de santé, et sera notamment associé aux instituts 3IA qui se sont positionnés dans le domaine de la santé, et plus généralement aux différentes initiatives portées par le Gouvernement dans le cadre de la stratégie intelligence artificielle nationale.

La création de la « Plateforme des données de santé » (Health data hub) est prévue dans le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé sous forme d’un groupement d’intérêt public (GIP) qui reprendra les missions actuelles de l’Institut national des données de santé (INDS), tout en les élargissant.

Pour mettre en place cette structure, plusieurs actions sont à entreprendre dont certaines sont déjà en cours :

  • Créer une plateforme technologique de mise à disposition des données de santé.
  • Organiser l’accompagnement technique des producteurs pour la collecte et l’amélioration de la qualité des données.
  • Renforcer l’accompagnement des utilisateurs sur les aspects suivants : accompagnement dans la compréhension des données disponibles et de leur potentiel de valorisation ; accompagnement dans les démarches administratives et institutionnelles dans l’optique d’industrialiser le processus afin qu’il devienne moins coûteux pour les équipes ; participation au financement de briques technologiques nécessaires à la mise en œuvre des projets et réutilisables par la communauté.
  • Promouvoir des événements fédérateurs au sein de la communauté tels que l’organisation de challenges visant à mettre en valeur les compétences expertes des acteurs de l’écosystème sur des jeux de données ciblés.

Première version de la plateforme

La première version de la plateforme technologique et du dispositif d’accompagnement sera testée par des « projets pilotes » sélectionnés en avril 2019 dans le cadre d’un appel à projets. Ils contribueront à la co-construction de la Plateforme des données de santé par l’enrichissement de son catalogue de données et l’expérimentation de son offre de services.

Pour en savoir plus : http://healthdatahub.solidarites-sante.gouv.fr
Lien vers l’appel à projet : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/hdh-aap.pdf

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/acces-aux-donnees-de-sante/article/plateforme-des-donnees-de-sante

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Il vous appartient de dire à votre médecin que vous refusez qu’il fasse remonter tout renseignement vous concernant et concernant vos contacts. Il vous appartient de ne pas dénoncer vos contacts, d’ailleurs… Il est évident qu’ils sont en train, sous prétexte d’épidémie, de préparer un grand flicage généralisé… et quand l’application sera prête pour smartphone, “ils” sauront comment vous encourager/obliger à l’utiliser…

 

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11 Commentaires

  1. C’est exactement le principe mis en oeuvre au Vietnam.
    Tous les cas ont été obligatoirement répertoriés ainsi que ceux qu’ils ont côtoyés. 3 niveaux : N1 ceux qui sont contaminés et envoyés aux soins, N2 ceux qui les ont approchés mis en quarantaine dans des établissements prévus pour, et N3 ceux qui ont approché ces derniers mis en quarantaine chez eux. Si un N2 devient positif, il devient N1 et les N3 deviennent N2, recherche des nouveaux N3.
    Bien sûr tests obligatoires, résultats en 2h !
    Résultats : 271 cas infectés (principalement des étrangers répertoriés aux frontières), 0 morts . 233 guéris. Et seulement des dizaines de milliers de confinés, pas toute la population qui doit porter le masque et éviter les grands rassemblements.
    Certes le Vietnam est une dictature, mais bon …
    A noter que les cas guéris après plusieurs tests négatifs sont mis en quarantaine 14 jours. Ce qui a permis de détecter une dizaine de cas qui sont redevenus positifs …
    Le hic que je vois c’est que du coup la population n’est pas du tout immunisée, sauf cas non déclarés qui seraient passés entre les mailles du filet, ce qui signifie, vu l’importance des cas à l’étranger que le Vietnam serait condamné à faire perdurer ce système et la fermeture des frontières ad vitam aeternam …

  2. On dirait que cette crise révèle au plus grand nombre des choses qui sont connues depuis des années par l’industrie du logiciel. IL y a 2 éléments dans ce témoignage:

    1- l’utilisation des données privées. La technologie peut tout et pourra TOUT faire. Seule la LOI permet et permettra de réguler le stockage et l’utilisation des données privées. C’est un combat (oui un combat) qui doit être livré contre la tendance naturelle à la paresse et à laisser les choses se faire. La première chose à faire est de réveiller le public sur ce qui leur file entre les doigts et ce type d’article apporte sa contribution, mais il ne faut pas s’arrêter là. C’est un combat quotidien à mener pour éveiller nos proches à la dictature douce (et plus tard dure ?) qui se met en place par le contrôle de nos vies privées qui sont en passe de ne plus l’être.

    2 – le rôle de Microsoft. A ce jour 3 plateformes permettent de stocker et traiter les masses colossales de données générées par ces outils. Ce sont Google (Google Cloud), Amazon (AWS) et Microsoft (Azure). Nous n’avons jamais réussi à mettre en place un équivalent en France. L’initiative du cloud français a tourné en une bataille de chapelles des industriels impliqués (comme d’habitude). Et pourtant, ce serait possible. Nous avons un OVH qui n’attend que ça, mais il y a aussi d’autres possibilités. Pour des raisons de coûts/performance, ces 3 acteurs sont imbattables. Le problème est qu’ils sont tous américains. Encore une fois, c’est le droit qui doit régler ce problème. L’article ne dit pas si les données circulent vers les Etats Unis, mais il est possible d’imposer qu’elles n’y transitent pas dans le contrat avec MS. Il est très probable que ce soit le cas, MS ayant suffisamment de capacités de stockage et de traitement sur le sol Européen. Il n’empêche que le meilleur garde-fou serait d’avoir une solution stockage+traitement sur le sol européen. Encore une fois, c’est une question de volonté de rester maitre chez soi; la souveraineté donc. Cette souveraineté passerait aussi par la capacité de mettre en oeuvre toute une chaine de production matérielle et logicielle. Mais là, c’est une autre histoire.

    Donc on peut s’énerver sur MS ou GG, mais, pour le traitement de nos données privées, on reviendra toujours à une dépendance soit US soit chinoise, que ce soit pour du matériel ou du logiciel. La route est longue, et c’est une question de volonté politique.

  3. Dès que l’on est connectés (comme je le suis en ce moment), on est fliqués.
    Tout ce qu’on lit,regarde,écoute est stocké et analysé en permanence pour vous envoyer de la pub dans le meilleur des cas. Idem pour les réseaux dits sociaux.
    Le grand public ne sait pas ce qui se cache dans les téléphones et les ordinateurs. Il n’y a que de constater que votre ordinateur décide tout seul quand il doit se mettre à jour et se bloque tant que vous n’obtempérez pas.

    • @ Hoplite
      Je confirme…
      Quand je clique de mon smartphone sur les images et autres activités créatrices émanant du site communautaire Pintarest un message s’affiche et me fait savoir qu’il est ravi de me revoir, tout parce-que je m’y suis inscrite !
      Il va falloir que je supprime ce compte.

    • Il y a qq procédures de confidentialité à mettre en oeuvre.

      1. Utiliser 3 mails différents : Boulot, Perso, Poubelle (pour les abonnements divers et variés à des forums ou autres.)

      2. utiliser des navigateurs différents pour des usages différents (comme pour les emails) : 1 poubelle avec tous les bloqueurs possibles et effacement systématique de l’historique à la fermeture du navigateur 2 comptes (banque etc) 3 un navigateur qui fonctionne lorsque vraiment les autres ne passent pas 4 Tor Browser pour aller un cran plus loin. Ne pas utiliser Chrome ou Edge. Ces navigateurs se font aussi sur les tel mobiles.

      3 se désabonner systématiquement des mails non sollicités

      4 utiliser un VPN.

  4. Tout le monde doit être bien conscient qu’à partir du moment ou il a cliqué sur ” envoyer ” il n’est plus maître de ses photos, ses propos, ses données quelles qu’elles soient. Et la CNIL n’y pourra rien…

  5. Et en Suisse alors? https://www.tio.ch/svizzera/attualita/1435655/gastrosuisse-dati-ristorante-bar-svizzera
    Gastrosuisse propose recueillir les données personnelles des clients : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone etc. pour pouvoir tracer rapidement les personnes éventuellement positives au virus – Ils sont fous ! imaginez la scène à une terrasse de la Grand Place de Locarno avec 30°C à l’ombre, il y a 20 tables avec chacune 2, 3 ou 4 personnes qui attendent la serveuse… – la serveuse : « vos papiers s’il vous plait »… le client donne sa carte d’identité – « et le numéro de téléphone’ » – il donne son numéro – la serveuse se tourne vers la cliente « Vos papiers s’il vous plait » la cliente donne sa carte d’identité – « et votre numéro de téléphone ? » la cliente donne son numéro de téléphone – et enfin après avoir tout enregistré la serveuse : « et pour vous ce sera » – « un verre d’eau du robinet… »
    Autre scénario : le client répond « Vous êtes de la police ? vous avez un mandat de perquisition ? donnez-moi votre code d’identification…» C’est ubuesquement abracadabrantesque !
    Le font-ils exprès ?sont-ils en train de pousser les gens à bout pour que la révolution explose ?
    Je prévois qu’un de ces jours tout le monde va sortir en même temps sur la Grand Place , sans masques, sans gants, sans distanciation sociale et en hurlant « Allez tous vous faire foutre ! »

  6. Il me semble avoir fait un commentaire un jour à la suite de je ne sais plus quel article que ce qu’on appelle, au moins aux États-Unis, « Silicon Valley », autrement dit les Google-Youtube, Tweetter, FaceBook, Microsoft (ce dernier ayant presque un monopole mondial) et compagnie, aux moyens financiers illimités, contrôleront pratiquement tout et tout le monde, censurant en outre selon leur bon plaisir. Nous y arrivons… avec l’aide des jouets électroniques, portables ou non et les logiciels qu’ils contiennent, à votre connaissance ou à votre insu.

  7. Merci Christine de nous informer sur cet énorme scandale !

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