4 flics arrêtent la musique… Révoltés, les voisins chantent la Marseillaise en agitant le drapeau français

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Les cinquante nuances du confinement au travers de 2 histoires

-Une drôle, qui dit tout de l’esprit français, de la Résistance toute en humour dont sont capables les Gaulois.

-La seconde, triste, décourageante, qui dit à quel point un pouvoir aux abois peut être con et dictatorial, et peut prendre plaisir à interdire tous les petits plaisirs qui aident à vivre en ces temps de solitude… Mais avec tout de même une note optimiste, la réaction des voisins qui ne se sont pas couchés, qui n’ont pas fermé docilement leurs fenêtres, qui se sont rappelé que la Marseillaise était le chant des patriotes face à l’ennemi. Et, là, l’ennemi c’est la police de Macron-Castaner…

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Deux exemples qui disent mieux que de longs discours l’état d’esprit des Français… Macron, prends garde à toi !

Christine Tasin

 

I Pour faire respecter le confinement, les héros de l’Hérault veillent.

A Carnon (c’est à côté de Palavas les Flots ), les pandores ont vite repéré une femme qui se faisait bronzer, seule, sur la plage.

L’intervention a été rapide. Carnet de contraventions en main, les gendarmes se sont rués vers la contrevenante.

Au moment de prononcer les mots fatidiques : 135 €, ils se vite sont dégonflés ….
La femme qui bronzait était une poupée gonflable.



https://www.20minutes.fr/insolite/2772543-20200504-montpellier-gendarme-controle-baigneuse-poupee-gonflable  

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II A Paris aussi,  le confinement est monté d’un cran :  » les forces de l’ordre ont fait taire la musique dans un appartement. « 

Circulez, ou plutôt ne circulez pas, il n’y a rien à voir. 
Rien à entendre, non plus, faut croire

 

La musique, nouvelle responsable du Covid-19

VIDÉO. Le 1er mai, le confinement est monté d’un cran dans le 18earrondissement de Paris, où les forces de l’ordre ont fait taire la musique dans un appartement.

Par

On connaît désormais une nouvelle cause de propagation du Covid-19 : écouter de la musique. Et on est donc priés de la faire taire. Tenez-vous-le pour dit. Enfin, si vous habitez dans le 18e arrondissement. Pour commencer ? C’est la désagréable expérience faite, vendredi soir, le 1er mai, par les habitants d’un square. Gentiment confinés depuis le 16 mars, étouffant comme la plupart des citadins entre les quatre murs de leur appartement forcément sans jardin – c’est plutôt rare, en ville, d’avoir son jardin –, ils attendaient sur leur balcon, comme chaque vendredi soir, après avoir applaudi les soignants, que la voisine se mette au sien, décoré de guirlandes électriques, pour passer de la musique sur sa platine. Elle en fait profiter tout le monde, car tout le monde adore, les gosses, les parents, les anciens. Personne ne songerait à s’en plaindre, mais plutôt à la remercier d’avoir eu cette jolie initiative.

À 20 h 5, à peu près, et jusqu’à 22 heures, chaque semaine, c’est devenu le rituel. La promenade (immobile) de santé. Chacun chez soi, dans son appartement, mais fenêtre ouverte, un peu avec les autres, un verre à la main. Le square est rond, les arbres seuls, bouclés, mais d’un immeuble à l’autre, on se salue, on se regarde, on se sourit. Mieux que l’apéro virtuel sur Google Meet ou Zoom, un peu plus humain, surtout que la musique est bonne, comme dirait l’autre. Gloria Gaynor, Depeche Mode, de l’électro brésilienne, des standards italiens, ou « La Bohème » d’Aznavour… C’est éclectique, ouvert sur le monde et le patrimoine, la culture musicale, des enfants en profitent, ça ne fait de mal à personne, ça fait même plutôt du bien. Les enfants dansent au balcon, les adultes aussi. Parfois, ils pleurent un peu. Le lendemain de la mort de Christophe, par exemple, quand la voisine a passé « Les Mots bleus ». L’émotion a tendance à sacrément se concentrer, dans un salon, alors, quand elle peut s’exprimer…

Et puis soudain, la musique se tait

Sauf ce vendredi. Quand une voiture de police, tous gyrophares dehors, s’arrête devant la porte de l’immeuble d’où provient la musique. Quatre officiers en sortent. Les habitants sont éberlués. « Qu’est-ce qui se passe ? » dit un retraité. « Il y a la police », lui répond son voisin en passant sa tête entre les bacs à fleurs. « Quoi ? C’est dingue ! » Oui, c’est dingue. Ils se font ouvrir la porte, disparaissent dans le hall. Tout le monde s’inquiète. « Ils montent chez elle. » « Mais qu’est-ce qu’elle fait de mal ? » Tout le monde a compris. La déception est palpable, la tristesse monte dans le square, la colère, aussi. On entend des huées, et puis des cris fuser : « Laissez-nous au moins la musique ! » « On étouffe, on n’a plus que ça ! » « On n’est pas dehors, elle ne fait rien de mal ! » Les minutes passent. Le temps sans doute pour les forces de l’ordre de monter. L’immeuble fait sept étages.

Et puis soudain, la musique se tait. Ne restent que les guirlandes qui clignotent. Plus personne au balcon. Du moins, à ce balcon-là. En effet, aux autres, les gens se sont massés. Et quelqu’un se met à chanter, et puis les autres reprennent. La Marseillaise. Face à l’excès de zèle, à ce « fantasme de l’ordre retrouvé », aurait dit le philosophe Sloterdijk, dans les colonnes du Point, dès le 18 mars, ils chantent. Des drapeaux se montrent aux fenêtres, brandis par des mains d’enfants, d’adultes, de personnes âgées. Des drapeaux français, américains, italiens… Et les gens chantent la Marseillaise.

Lire aussi Sloterdijk : « Le système occidental va se révéler aussi autoritaire que celui de la Chine »

Les forces de l’ordre redescendent enfin et se dirigent vers leur véhicule. Depuis les balcons, les gens les interpellent, certains les supplient : « Pourquoi vous coupez la musique ? C’est tous les vendredis, c’est notre bouffée d’oxygène ! » On interroge les policiers. Ils sont quatre. Quatre, pour un peu de musique. « Il y avait un attroupement dans la rue », justifie l’un d’eux. Quelques personnes passaient, oui, pas plus que dans la journée, et certains prenaient des photos, à plus d’un mètre l’un de l’autre, on les a vus, et absolument rien à voir avec l’irresponsable « bal » de rue improvisé dans un autre quartier la semaine précédente, au mépris de tous les gestes barrières, et justement condamnable. Là, il n’y a plus personne, et les policiers sont quand même entrés dans un immeuble. Parce qu’il y avait de la musique… On le fait remarquer. « Vous ne dispersez pas un attroupement, là, vous êtes montés dans un appartement… » « S’il y a de la musique, ça va faire des attroupements », répond-il. « Oui, mais les gens respectent la loi, ils ne sont pas dehors, ils sont chez eux, confinés, à leur balcon, pour écouter. Ce n’est pas verbalisable, d’écouter de la musique ? » « Si, c’est verbalisable. » On s’étonne. « Ah bon ? Mais quelqu’un s’est plaint ? » Un autre policier s’approche, échauffé : « Vous avez eu le Covid ? » On ouvre de grands yeux : « Quel rapport ? » « Vous avez eu le Covid ? reprend-il. C’est à cause de choses comme ça qu’il se répand. » « À cause de la musique ? » « À cause de la musique qui crée des attroupements… »

Tout ça à cause de Gloria Gaynor et d’Aznavour…

On est abasourdi. Les forces de l’ordre s’engouffrent dans leur véhicule et repartent sous les bruits de casserole. Un long moment, les gens restent à la fenêtre, espérant encore que la musique reprenne. En vain. Alors, les fenêtres se ferment, enfants, parents retournent à leur enfermement, consternés par ce beau moment gâché. Respecter les consignes, bien sûr, prendre soin des autres, bien entendu, mais ne pas pouvoir écouter de la musique à son balcon, bon sang ? On pense, et on sait qu’on a tort, que c’est trop, qu’on exagère, mais on y pense, c’est comme ça, à ces pays sans libertés, aux lois contre la musique qu’on n’avait pas le droit d’écouter, avec, toujours, toujours, la justification que c’est pour votre bien. Pour ne pas aller en enfer… ou à l’hôpital. On pense à la parole de l’abbé dans Le Nom de la rose, d’Umberto Eco : « Le rire déforme les traits du visage. » Ça commence comment ? Surveiller et punir, disait Foucauld. Je sais mieux que vous ce qui est bon pour vous. Infantilisation et menace de répression. « Vous avez eu le Covid ? » Tout ça à cause de Gloria Gaynor et d’Aznavour.

La musique n’a pas repris. La voisine a dû avoir peur, et on peut la comprendre. Circulez, ou plutôt ne circulez pas, il n’y a rien à voir. Rien à entendre, non plus, faut croire. Éclairé par quelques réverbères et les lumières des appartements, guère désertés, dans ce quartier, le square est resté silencieux. Tout juste si on a pu percevoir, venu d’un autre balcon au son, hélas, moins prodigue, le début de « Résiste », de France Gall, paroles et musique de Michel Berger : « Si on t’organise une vie bien dirigée/Où tu t’oublieras vite… » C’est quoi la suite ?



https://www.lepoint.fr/debats/la-musique-nouvelle-responsable-du-covid-19–02-05-2020-2373825_2.php  

 

 

Et pendant ce temps, dans les « quartiers populaires  » ….

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21 Commentaires

  1. Est-ce que ces putains de flics attendent d’être caillassés pour ne plus faire chier les Gaulois?

    DELENDA CARTHAGO

    ou, comme disait la bande à dany:

    Mettez un flic sous votre moteur!

    Gérard

  2. C’est le règne de l’arbitraire et de l’illégalité. Les flics n’ont constaté aucune infraction, ils ont juste « supposé » que cette musique créerait un attroupement. L’acte délictuel n’est pas constitué, il s’agit d’abus de pouvoir.

    On nous gonfle avec la présomption d’innocence, nombreux sont ceux qui ont plaint Carlos Ghôsn « maltraité » par la Justice japonaise, mais le simple citoyen, lui, n’a pas le droit à cette même présomption.

    S’il ne fallait qu’une preuve supplémentaire de l’instauration d’une dictature en France, elle est là. Je suis profondément remonté contre ces pourritures de flics qui répriment là où il n’y a aucun danger de se prendre une rafale d’AK 47. Ces flics me dégoûtent, ils sont un concentré de petitesse, de connerie et de lâcheté. Des Adolfo Ramirez réels, des caricatures de ce que la moindre parcelle de pouvoir peut faire de ces petites bites. Sincèrement, je suis un légaliste, j’ai toujours regretté les attaques contre les flics, mais, depuis le confinement, j’en arrive à souhaiter du mal à ces enfoirés car eux, ne font preuve d’aucune pitié envers leurs concitoyens.

    Enfin, j’espère que tous ces bobos parisiens qui ont porté Macron au pouvoir auront l’intelligence et l’honnêteté de reconnaître leur erreur funeste de 2017 et de rectifier le tir aux prochaines présidentielles.

  3. Je pense que la véritable raison ce n’est pas le Covid-19, mais dans la France des taxes et des impôts il est interdit de diffuser de la musique en dehors du cercle familial gratuitement et que si on peut entendre votre musique dans la rue vous devez payer des droits à la SACEM sinon verboten!
    De plus dans la France des règlements et des contraintes, diffuser de la musique dans la rue est considéré comme une sorte de manifestation festive donc elle doit être soumise à l’approbation des autorités par une demande préalable à la mairie où à la préfecture, ce qui n’est pas le cas ici donc verboten et envoi de la milice pour faire taire la résistance.
    Le seul jour où vous avez le droit de faire ça c’est le 21 Juin, le jour de la saint Jack Lang.

  4. On a le courage qu’on peut. Il est plus facile à 4 avec des tonfa et des grosses gazeuses de museler un électrophone que des musulmans en pleine orgie du ramadan ! Aédé, Euterpe et Terpsicore font moins peur que Mahomet. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Voire dans la honte !

  5. La tension monte d’un cran les moutons en ont marre de se faire tondre et de travailler pour une minorité qui se gave. Mais l’histoire répète toujours la même chose ,une minorité prend le pouvoir par la dictature (Mr boutefflica Algérie) ou autres moyens plus adéquats puisque celle-ci occupe les postes clés et fait les lois à sa mesure ,suit ensuite une crise et une révolution et là ce sera la fuite pas à Varennes mais ailleurs avec le pactole ,lorsqu’ils sentent le vent tourner enfin si ils ont le temps !bref à quoi sert la commission des comptes qui fait ses rapports sur les abus et qui ne servent à rien puisque aucun gouvernement n’en tient compte! Toutes ces commissions ces conseillers, bref une gabegie sans nom!!

  6. SALAUDS !!!

    qui ne méritent même pas le titre de « Mata Moros » ‘ça c’ était y a longtemps’

    parce qu aujourd hui ce sont les Moros qui les matent

    quand une merdeuse en bleu t ordonne de prsenter ton torche cul, t as une envie folle de lui coller une bonne droite!

    et tu espère que demain Mouloud et Momo lui arracheront sa queue de cheval et lui mettront un doigt dans le cul

    vivement des jolies émeutes pour l’ Aïd el Fitr qui cloturera le Ramadan, afin que ces humiliations imbéciles soient vengées

  7. Bonjour cela me rappelle ce que ma mère me racontait d’une triste époque occupation de Paris, ou les milices sont intervenue dans un mmeuble familial , apres avoir entendu jouer du violon, ils ont trouvé les coupables c »était une famille juive qui survivaient cloîtrés dans les combles , mon oncle et tente furent aussi interpellés , déportés avec la famille juive pour complicité de les cacher, ne sont plus revenu du camps, autre époque mais mêmes milices ,methodes et répression , nous sommes a aube du chaos civil sous un régime totalitaire qui rappelle celui de Vichy

  8. Un exemple de plus de la lâcheté zélée d’un trop grand nombre de policiers ! Ce n’est pas dans les « quartiers sensibles » qu’ils iront faire la même chose. Bande de cons !

    • Moi je dis qu’ils ont raison car chacun n’a pas les mêmes goûts musicaux. Moi j’écoute ma musique avec un casque pour ne pas embêter mes voisins
      Pour les français la liberté c’est d’empiéter sur celle des autres

  9. Désolé de ne pas être au diapason, si on peut dire, mais autant la poupée gonflable me fait rire au larmes, autant les Charlie ,bobo, gogo, gaucho pro-Hidalgo qui applaudissent aux balcons est après vous imposent leurs gouts musicaux la sono à fond, ça me laisse perplexe. D’ailleurs je regarde tous les soirs l’émission de notre immense Éric Zemmour, mais je zappe quand Christine Kelly annonce les applaudissements. Pour avoir vécu en résidence, je sais que ce n’est pas drôle de supporter les homofestivus tendance germanopratins. Regarder le « samedi politique » de TVL avec Élise Blaise, quel que soit le sujet quand il y a un micro-trottoir , c’est toujours à Paris ( faute de moyens) . Et les réponses de ces veaux de Parisiens sont consternantes de bien-pensance. Alors, réservons notre solidarité aux papys qui se font pruner pour avoir été arroser leurs jardins, ou autre mamy elle aussi pruner pour être sortie fermer ses volets sans autorisation… Laissons ces gens à leurs trottinettes électriques et leur islamophilie.

    • je suis bien d’accord ! c’est  » moi je , moi je  » ! jusqu’à 22 h !! je peux aussi faire du tambour, comme certains où j’habite , de l’harmonica , si vous n’aimez pas tant pis, c’est le confinement j’ai le droit !! le 2eme problème c’est qu’il continueront après , c’est tellement sympa !!!

  10. Plus con que deux flics,……………….. quatre flics

    • Les flics : quatre bottes, deux motos, un cerveau.

  11. Une idée aurait été de FOUTRE HORS DE L’IMMEUBLE EN GROUPE CES DEBILES CAR ILS NE SONT PAS CHEZ EUX mais je sais c’est compliqué

  12. Lamentable, ces flics méritaient d’être caillassés, qui sait peut être qu’avec des cons pareils c’est la méthode des cités qui marche et si ça continue comme ça tous les français vont finir par caillasser et balancer des mortiers sur les chiens de Castaner qui, il faut le constater, ont une manière bien partiale d’intervenir car je doute que ces 4 cow-boys seraient allés intervenir de manière aussi martiale dans une cité de Bobigny par exemple..
    Et je prévois que l’on n’a pas fini de voir des cons de flics pareils faire fonctionner le carnet à PV à partir du 11mai, les ordres étant de ramener du fric par tous les moyens même pour des motifs le plus pervers

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