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Au cours des échanges sous l’article évoquant la détermination des Japonais à ramener chez eux leurs industries délocalisées en Chine, nos commentateurs, très cultivés, ont échangé sur l’histoire de la Chine, du Japon, du Vietnam…
Ils ont évoqué 2 personnages atypiques qui valent la peine, me semble-t-il, d’être évoquées dans un article, parce qu’elles sont un exemple de ce dont le peuple est capable. 2 femmes révoltées, 2 Vietnamiennes qui entrent en guerre et qui entraînent toute une armée avec elle, armée constituée essentiellement de femmes qui, pendant 3 ans, va tenir tête à la puissante armée chinoise.
Jusqu’à ce que, dit une des légendes courant sur leur histoire, leurs ennemis aient une idée terrible, c’est de demander à leurs soldats, 2000 ans avant Polnareff, d’enlever le bas… Cette armée de femmes qui n’avait pas peur de se battre, de mourir, de tuer, aurait vu sa « pudeur » ancestrale bafouée, aurait vu remonter du fond des âges la peur du viol en voyant tous ces testicules, tous ces phallus à l’air… et cela aurait été la débandade et la défaite.
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Je ne connaissais pas, quant à moi cette histoire.L’Asie ne m’intéressant pas beaucoup, je ne connais rien à l’histoire de la Chine, du Japon etc. hors ce que l’on apprend à l’école et dans les romans que l’on lit. Alors j’ai fouiné sur le net, j’ai trouvé le récit ci-dessous pour faire vivre ces deux femmes contemporaines de Jésus. Si des gens plus férus que moi relèvent des erreurs, des omissions ou ont des compléments à apporter nous les publierons volontiers sous l’article.
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Trưng Trắc et Trưng Nhị, connues comme les Sœurs Trung (? – vers 43) ou Hai Bà Trưng (« les deux dames Trung ») en vietnamien, sont deux combattantes vietnamiennes connues pour avoir repoussé pendant trois ans les attaques chinoises. Elles sont considérées comme des héroïnes nationales.
L’étincelle qui met le feu aux poudres
Filles d’un préfet de la région, Trưng Trắc (l’aînée) et Trưng Nhị (sa cadette) naissent à une date inconnue au nord du Viêt Nam. Grandissant au sein d’une famille de militaire, les sœurs sont initiées dès leur enfance aux arts de la guerre et aux arts martiaux. Trưng Trắc épouse Thi Sách, fils d’un autre préfet
A l’époque, le Viêt Nam, conquis en 111 avant JC, est sous domination chinoise. Alors que l’occupation par les conquérants se fait plus lourde, Trưng Trắc et Trưng Nhị assistent aux traitements parfois cruels subis par les Vietnamiens. Alors que l’expansion continue vers le sud, Thi Sách s’oppose à la politique d’assimilation chinoise. Désireux de faire un exemple contre les éventuels insurgés, les Chinois l’exécutent. Sa mort révolte Trưng Trắc et déclenche un large mouvement d’insurrection.
La révolte
En 39, les sœurs Trung repoussent une unité chinoise de leur village. Elles assemblent une grande armée de femmes et se lancent dans la lutte contre les armées chinoises. En quelques mois, elles libèrent le nord du pays et conquièrent des dizaines de citadelles. Régnant sur le pays, elles parviennent à repousser les assauts ennemis pendant plus de trois ans. En face, cependant, les Chinois montent une puissante armée pour les vaincre.
La bataille finale a lieu aux alentours de 43 après JC. Une légende dit que Phung Thi Chinh, noble vietnamienne capitaine d’une troupe de soldats, accouche sur la ligne de front mais continue à combattre avec son bébé dans un bras et une épée dans l’autre. L’armée vietnamienne est défaite et, pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi, Trưng Trắc et Trưng Nhị se suicident en se jetant dans la rivière Hat. Phung Thi Chinh se serait également donné la mort, en emportant son bébé.
A l’origine du premier mouvement de résistance contre les Chinois, les sœurs Trung sont considérées comme des héroïnes nationales au Viêt Nam. Parmi de nombreux autres hommages, des temples leur sont dédiés et un jour de congé annuel commémore leur disparition.
https://histoireparlesfemmes.com/2014/07/08/les-soeurs-trung-combattantes-heroiques/
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Article de presse qui raconte l’histoire des 2 héroïnes, avec quelques variantes et des compléments par rapport au récit ci-dessus pour le 1979e anniversaire de l’insurrection des deux Sœurs Trung célébré à Hanoï
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Connues en vietnamien sous le nom de Hai Ba Trung, littéralement «les deux dames Trung», et individuellement comme Trung Trac et Trung Nhi, les sœurs Trung (12-43 après J.C.) sont considérées comme des héroïnes nationales.
En année 39, Thi Sach, le mari de Trung Trac, était assassiné par To Dinh, commandeur chinois de la province Giao Chi, lors de sa révolte contre la domination de l’Empire chinois. En l’an 40, Trung Trac et sa sœur Trung Nhi ont réussi à rallier les patriotes et reconquérir le pays. Elles se proclamèrent reines.
Pourtant, après quelques victoires, les Chinois étaient revenus en 43. Vaincues à la bataille de Lang Bac, les sœurs Trung se sont suicidées en se jetant dans le fleuve de Hat Môn. Leurs corps pétrifiés auraient flotté jusqu’à la berge Dông Nhân (aujourd’hui dans la banlieue de Hanoï). La population leur a élevé un temple qui tombera en ruine à la suite de fortes crues du fleuve Rouge. L’édifice a été transféré en 1819 au village Dông Nhân – actuellement rue Dông Nhân à Hanoï.
L’épopée des sœurs Trung reste gravée dans l’esprit et dans le cœur de tous les Vietnamiens. Elles ont réussi à repousser victorieusement pendant trois ans les attaques chinoises au Vietnam. Un autre facteur qui explique le prestige éternel des sœurs Trung : le fait qu’elles sont des femmes qui prennent les armes pour protéger le pays. Elles méritaient de devenir des héroïnes de l’indépendance nationale et être le symbole du patriotisme.
Le 1979e anniversaire de l’insurrection des deux Sœurs Trung célébré à Hanoï le 10/02/2019
Et pour le 1980e anniversaire, cette année :
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Les femmes résistantes (les vraies, pas celles qui font semblant) se rencontrent
dans certains films comme le splendide « Princesse Mononoké » de Miyazaki.
Une « Dame Eboshi » y règne sur une forteresse qui défend un territoire préservé
avec une troupe d’ex-prostituées, de sacrées gaillardes qui n’ont peur de rien!
On voit que ce n’était pas que de la fiction.
c’est de demander à leurs soldats, 2000 ans avant Polnareff, d’enlever le bas…
merci Christine, je ne connaissais pas cette trouvaille
perso je mesuis dit qu elles auraient du aussi baisser leur bas, les orgiaquiser et une fois bien ivres , leur faire subir le sort d’ Holopherne..
Judith de la Bible avait trouvé le truc
Tout à fait d’accord, mais à l’époque on n’avait pas ce réflexe !