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Quand l’intendance ne suit pas, les combattants se retrouvent toujours en difficulté.
C’est ce qui est arrivé aux valeureux combattants de Gennevilliers.
» A Gennevilliers, le livreur approvisionnait les émeutiers en cocktails Molotov.
Il vendait 10 euros les 10 engins incendiaires. «
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Benoît Rayski ne pouvait rester insensible face à ce malheureux coup du sort qui laissait les pauvres djeunes démunis.
» Communiqué du haut commandement : les lignes d’approvisionnement des unités combattantes de la jeunesse gennevillieroise ont été coupées !
A la guerre, la bravoure des combattants fait merveille mais ne fait pas tout.
Car c’est l’approvisionnement qui décide de la victoire.
En Libye, les chars de Rommel dépendaient de l’essence qui leur arrivait par mer. Or l’aviation britannique régnait en maître sur la Méditerranée. Elle coulait impitoyablement les bateaux allemands et italiens.
Faute du précieux carburant Rommel, stratège de talent pourtant, dû s’avouer vaincu.
A Stalingrad, les armées du maréchal von Paulus connaissaient la même dépendance. Leurs lignes de ravitaillements, beaucoup trop longues, furent coupées par une audacieuse manœuvre de Joukov. Manquant de carburant les blindés allemands furent cloués au sol.
Et von Paulus hissa le drapeau blanc.
Des événements similaires se sont déroulés à Gennevilliers, une charmante et riante commune de la région parisienne.
Là-bas des affrontements sporadiques opposaient les éléments les plus avancés de la jeunesse locale à l’ennemi, c’est à dire à la police.
D’un côté, des cocktails Molotov, de l’autre des grenades lacrymogènes.
Les jeunes combattants étaient ravitaillés en munitions par une camionnette de livraison qui se rendait régulièrement à proximité du champ de bataille.
Le livreur, un jeune homme de 26 ans, dissimulait les cocktails Molotov au milieu de caisses de bières. Et les combattants venaient se servir.
Le livreur était vénal et ne faisait pas ça pour la cause mais moyennant rétribution.
L’argent manifestement ne manquait pas.
Les services de renseignement de l’ennemi découvrirent la manoeuvre grâce à des caméras de vidéosurveillance.
La camionnette fut interceptée et le livreur arrêté.
Ainsi furent coupées les lignes de ravitaillement des jeunes guerriers de Gennevilliers.
Depuis ils doivent combattre les mains nues.
C’est pas juste.
Ps : Le récit détaillé de ces événements est à lire dans Le Parisien, un excellent journal.
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Si on leur coupe tout ( absolument tout ), ils sont cuits, et la France redeviendra la France.
Qui osera le faire ?
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Certains vous diront qu’il n’y a pas de petit profit..et les gars.. les caméras de surveillance heinnn c’est quoi cet amateurisme LOL !!!!
‘ Le Parisien, un excellent journal. ‘ : C’est de l’humour ? ?
Que sait-on du livreur à part son âge ? Il est peu probable qu’il s’appelle Jean-Sébastien ou François mais plutôt rachid, mouloud, karim….
C’est exactement ce que je me disais ! Jean-Sébastien n’est pas assez retors pour imaginer un truc pareil !…
merci pour les infos, et ces hauts faits d’arme , je parle bien sûr de ces grands combattants de Gennevilliers, qui sauvent la patrie ! et merci pour le rappel de l’Histoire
« Il vendait 10 euros les 10 engins incendiaires. »
Donc, en plus, c’est de l’essence de contrebande (ou volée) .
en plus de tout leur couper c’est aussi leur outils de reproduction ou copulation qu’il faut aussi couper!