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MACRON POURRA-T-IL ALLER JUSQU’AU BOUT DE SON MANDAT ?
C’est la question qui se pose avec gravité aujourd’hui.
Sa prestation télévisée a révélé un président (mais l’est-il encore vraiment ?) totalement désemparé. En bon capitaine du Titanic, il s’est néanmoins adressé aux passagers pour leur demander de lui faire confiance.
Certes, comme d’habitude, la forme était particulièrement soignée. Il avait bien pris son élan en différant de quatre jours cette intervention (d’abord prévue jeudi dernier).
En revanche, le fond était catastrophique. Macron a une fois de plus révélé qu’il s’était trompé.
Les fois d’avant, c’était sur les frontières, le libéralisme, la mondialisation, les dépenses de santé. Là, c’est sur la recherche !
La France est le parent pauvre de la recherche. Celle-ci ne représente que 2.19% du PIB, contrairement aux engagements pris à Barcelone en 2002, où l’objectif a été fixé à 3,00%.
Plus encore, ces 2,19% sont faussés de manière éhontée, puisqu’on y comptabilise le fameux CIR (Crédit Impôt Recherche), niche fiscale accordée aux entreprises.
« Il faut dire que le CIR est une véritable mine d’or : cette niche fiscale des entreprises représente 6 milliards d’euros par an, dont 2 milliards d’euros pour les PME. De quoi aiguiser l’appétit de cabinets indélicats qui montent des dossiers fragiles sur lesquels ils empochent une généreuse commission : de 15 % à 30 %. Le problème est connu, mais les pouvoirs publics peinent à le résoudre. En 2015, les 6 milliards d’euros annuels du CIR avaient fait l’objet d’un rapport du Sénat. Les conclusions étaient explosives mais… le document n’a jamais été rendu public. » (Le Parisien, 22 mai 2019)
Mais désormais, la période de vaches maigres, c’est bien fini, puisque notre président affirme que « Notre pays investira plus encore dans la recherche » et que la solution « passera par un plan massif pour notre santé, notre recherche… ».
Là encore, Macron s’était planté. Mais cette nouvelle faute avouée lui sera-t-elle à demi pardonnée ?
Enfin, le plus beau changement dans la doxa du président est son attitude envers « ceux qui ne sont rien ». N’a-t-il pas été jusqu’à dire, en nous regardant droit dans les yeux (façon Cahuzac) : « Il faudra nous rappeler aussi que notre pays aujourd’hui tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ».
Et voici comment le banquier de chez Rothschild abjure le capitalisme !
Mazette ! J’en suis sur le cul.
Devant la belle constance de toutes les voltes-faces du président, on hésite entre deux attitudes.
La première c’est de penser qu’il est sincère en constatant qu’il reconnaît s’être trompé à peu près sur tout. Ce serait un peu comme une boussole qui indiquerait le sud…
La seconde c’est qu’il ne se livre à cet exercice de contrition que sous la force des événements.
Dans un cas comme dans l’autre, il doit être écarté sans pitié.
Voici donc, mes chers compatriotes, quelle est la seule option viable pour « le Jour d’après ».
Et voici aussi pourquoi il le craint tant, ce « Jour d’après », en prolongeant notre incarcération jusqu’au 11 mai, en la faisant suivre d’une liberté conditionnelle au moins jusqu’à mi-juillet.
Mais, fidèle à lui-même, il se trompe derechef : repousser le problème ne fait que l’amplifier.
Sa chute n’en sera que plus brutale.
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j’opte pour la deuxième réponse,
le maqueron avait vraiment la tête de l’hypocrite qui essaie de jouer son rôle,
mais alors là, il a très mal joué, il a dû se faire enguirlander par vieille maman,
il n’a pas encore appris à jouer sur le regard, ses yeux de merlan frit ne peuvent exprimer l’humanité qui lui fait défaut,
un peu comme chez Picsou, on y voit des pièces de monnaie en grand nombre qui brillent de mille feux
Logé, nourri, blanchit, 12000€ net d’argent de poche mensuel, ne comptez pas que le banquier quitte le poste avant son terme et, quoi qu’il dise ou ne fasse point, soyez conscient que de nous, il s’en fiche comme d’une guigne.
anticipez le scénario : les Français vont à l’Elysée : ils vont « le chercher » et le guillotinent ainsi que sa cour. Bon. Mais après on fait quoi ? On a qui pour reprendre la situation en main ?
Le Commandant du Titanic qui a sombré le 12 avril 1912 est resté à bord alors que le concepteur du navire s’est offert une place dans une chaloupe.Le peuple va sombrer et macrhitler va sauver sa peau comme il tente de stopper les manifestations des Gilets Jaunes et des futurs retraités par le biais du confinement.
Ils ne méritent même pas la guillotine, trop « politique du spectacle », trop emphatique , mais plutôt le gibet : plus discret et plus économique.
« Et prions Dieu que tous les vueille absoudre. »
Le freluquet et toute sa clique de sinistres corrompus et traîtres et tous les politichiens députailles et sénatoches fantoches , c’est de les cravater et direction place de Grève ou le baiser de la Veuve les attend !
La ballade des pendus de François Villon.
Frères humains qui après nous vivez
N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, se pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tost de vous merciz.
Vous nous voyez cy attachez cinq, six
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieça devoree et pourrie,
Et nous les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s’en rie :
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!
Se frères vous clamons, pas n’en devez
Avoir desdain, quoy que fusmes occiz
Par justice. Toutesfois, vous savez
Que tous hommes n’ont pas bon sens rassiz;
Excusez nous, puis que sommes transis,
Envers le filz de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l’infernale fouldre.
Nous sommes mors, ame ne nous harie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!
La pluye nous a débuez et lavez,
Et le soleil desséchez et noirciz:
Pies, corbeaulx nous ont les yeulx cavez
Et arraché la barbe et les sourciz.
Jamais nul temps nous ne sommes assis;
Puis ça, puis la, comme le vent varie,
À son plaisir sans cesser nous charie,
Plus becquetez d’oiseaulx que dez à couldre.
Ne soyez donc de nostre confrarie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!
Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie :
A luy n’avons que faire ne que souldre.
Hommes, icy n’a point de mocquerie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre.
(Transcription : Lagarde et Michard)