Coranobonds : Merkel et Macron se crêpent le chignon, Salvini triomphe : “l’Europe est morte”

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Avez-vous vu les démêlés Merkel, Macron Salvini etc?
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 Manu, Angela, Ursula et Matteo
 
 
“Nein”! Angela a dit Nein au petit Manu qui se voit encore et toujours à la tête de l’Europe et paradait avec les Coronabonds (voir note 1).
 
Et Ursula von der Leyen entre papotage avec Greta et lavage de mains de relayer : «  Les réserves de l’Allemagne sont justifiées. La Commission ne travaille pas sur les Coronabonds. Ce terme est seulement un slogan »(28/3/2020)
 
Salvini constate alors dans un tweet : « Entre Berlin et Bruxelles, l’Europe est morte. Italie, tête haute! »
 
« Je suis le Chef » avait dit Macron au Général de Villiers, “nous sommes en guerre”   a-t-il répété 6 fois aux Français, avant d’aller visiter une tente à Mulhouse, look du gendre idéal et masque immaculé pour lancer l’opération « Résilience ».
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A l’Ecole des fans de l’entre-soi parisien, les copains de Manu lui ont même dit que sa présence était thaumaturge.
 
Mais les babillages du microcosme parisien, Mutti Merkel n’en a que faire. Elle ne badine pas et ne transige pas. Avec elle pas de «  Maître des horloges » pas de «  Clémenceau ». 
A chaque caprice du petit Manu, une nouvelle claque retentissante. 
Il n’y a pas de couple franco allemand. Mutti Merkel décide, notre bateleur s’agite.
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Jamais un Président n’aura autant bafoué la France et insulté les Français jusqu’à se jouer de leurs vies.
 
Son prédécesseur était pitoyable, il est dangereusement ridicule.
 
A l’Elysée, confinée dans sa déco, Brizitte déprime. N’est pas Madeleine Castaing qui veut.
 
Les psychopathes de la mondialisation sont en train de rebattre leurs cartes. Les contrer sera titanesque.
Il est  à craindre que l’Europe, les peuples européens et ce qui perdure de civilisation occidentale ne soient qu’au début d’un très long combat dont il leur faudra sortir vainqueurs.
 
Comme disait Roselyne Bachelot dont les formules sont aussi vives que ses rouges à lèvres : « La politique, c’est comme la guerre, c’est une chose sale qu’il faut faire salement. Tous les coups sont permis. » 
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Note 1

Coronavirus en Europe: l’impasse des Vingt-Sept sur les «coronabonds»

L’idée de mutualiser les dettes et de lancer des emprunts communs divise les Européens.

Par Anne Rovan

Publié le 27 mars 2020 à 22:04,  mis à jour le 27 mars 2020 à 22:04

Consacrée à la crise du coronavirus, la visioconférence des Vingt-Sept n’aura contribué qu’à rendre plus saillantes les divergences observées ces derniers jours sur la question du soutien économique et financier.

Consacrée à la crise du coronavirus, la visioconférence des Vingt-Sept n’aura contribué qu’à rendre plus saillantes les divergences observées ces derniers jours sur la question du soutien économique et financier. 136777723/svetavo – stock.adobe.com

Ce devait être une démonstration d’unité et de solidarité alors que les citoyens européens voient grimper le nombre de décès et de personnes contaminées sur le Vieux Continent. Mais, jeudi soir, les Vingt-Sept n’ont pas été au rendez-vous. Leur visioconférence consacrée à la crise du coronavirus n’aura contribué qu’à rendre plus saillantes les divergences observées ces derniers jours sur la question du soutien économique et financier alors que toutes les économies européennes sont à l’arrêt.

À lire aussi : Les Vingt-Sept s’affrontent sur les «coronabonds»

C’est comme si les uns et les autres s’étaient mis à rejouer le film de la crise financière de 2010 ou, celui des négociations houleuses et vaines autour du budget européen, à la fin du mois de février à Bruxelles, lors de leur dernière rencontre en chair et en os. Le Nord contre le Sud. Les frugaux contre les dispendieux. Et les mots qui vont avec. Le Portugais Antonio Costa a ainsi qualifié de «répugnante» l’attitude des Néerlandais.

Au moins y a-t-il eu au final des conclusions, permettant aux Vingt-Sept de sauver en partie la face. Selon leur souhait, l’Eurogroupe a deux semaines pour présenter des «propositions» qui «devront tenir compte de la nature sans précédent du choc Covid-19 affectant tous nos pays et notre réponse sera intensifiée, si nécessaire, par de nouvelles actions inclusives, à la lumière des développements, afin d’apporter une réponse globale». En retenant le terme de «propositions» au pluriel, en faisant état d’une réponse, éventuellement, «intensifiée» et en prenant rendez-vous dans deux semaines, les leaders de l’UE ont au final pu garder Giuseppe Conte à bord.

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Que dirons-nous à nos citoyens si l’Europe ne se révèle pas capable d’une réaction unie et unie ?

Giuseppe Conte, premier ministre italien

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Pendant la réunion, le gouvernement italien faisait part à la presse de la péninsule du courroux de leur premier ministre. Celui-ci exigeait davantage de solidarité alors que l’Italie est touchée de plein fouet par la pandémie. «Nous devons une réponse forte et adéquate à nos citoyens et, finalement, à l’Europe elle-même. Que dirons-nous à nos citoyens si l’Europe ne se révèle pas capable d’une réaction unie et unie?», a-t-il plaidé.

Ont suivi d’interminables discussions entre Giuseppe Conte, le président du Conseil européen Charles Michel, l’Espagnol Pedro Sanchez, le Néerlandais Mark Rutte et la chancelière Angela Merkel. Laquelle aurait d’ailleurs tout fait pour trouver un compromis. «Emmanuel Macron ne s’est pas beaucoup exprimé», confie une source européenne. «Paris a signé mais n’était pas à l’initiative sur la lettre appelant à recourir à des coronabonds», croit savoir un autre.

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Mise sous tutelle

Des conclusions ont certes été approuvées. Mais le problème reste entier car, à ce stade, les parties n’ont pas l’intention de lâcher. Les Pays-Bas, l’Allemagne, la Finlande et la très discrète Autriche ne veulent pas entendre parler des eurobonds, ces emprunts européens qui permettraient de mutualiser le risque entre les États membres et, par ricochet, de diminuer le coût de l’emprunt pour les pays qui en bénéficieraient.

S’ils acceptent le principe d’un recours au mécanisme européen de stabilité (MES) doté de 410 milliards d’euros pour venir en aide à un pays, les Pays-Bas exigent que ce recours soit assorti de conditions strictes. L’Allemagne se montre un peu plus souple. Autant de préalables dont ne veut pas entendre parler Rome qui, voit en outre, dans le MES un outil de mise sous tutelle.

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Je ne comprends pas à quoi joue Guiseppe Conte. Je ne vois pas le message qu’il veut envoyer aux Italiens

Un diplomate européen

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C’est pour cette raison qu’il n’apparaît pas dans le communiqué des Vingt-Sept. Il faut dire que le sujet est politiquement inflammable en Italie depuis que le président de La Lega, Matteo Salvini, s’en est emparé fin 2019. «Je ne comprends pas à quoi joue Guiseppe Conte. Je ne vois pas le message qu’il veut envoyer aux Italiens», regrette un diplomate européen. À Bruxelles, certains veulent croire que le temps jouera en la faveur des pays les plus allants sur la question des eurobonds et du MES.

À lire aussi : L’Europe confrontée à une économie «de guerre»

«Il peut se passer tellement de choses en deux semaines. La crise peut s’aggraver», soupire un diplomate. Pour l’heure, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, semble bien décider à faire bouger les lignes. Favorable aux «coronabonds», elle a fait savoir vendredi par son entourage la position qu’elle a défendue pendant la visioconférence. «Des mesures supplémentaires sont nécessaires», a-t-elle martelé affirmant que la crise actuelle nécessite une réaction urgente. Les Vingt-Sept se réuniront à nouveau dans deux semaines. Probablement le Vendredi saint.

 
 

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8 Commentaires

  1. Les gens d’honneur se suicident, ce ne sera pas le cas chez nous, du moins chez nos guignols du haut du panier,

    eux, ils seraient plutôt pour le suicide des agriculteurs

  2. J’espère bien que l’Europe est morte, ! on attend ça avec grande impatience,

  3. Effondrement ou crise Global Systémique Simultané? L’effondrement GS²
    :::: https://www.youtube.com/watch?v=3_zEQ6HKTJQ
    29 mars 2020
    DURÉE : 38’02”

    Le site de Charles SANNAT
    Insoentiae : { https://insolentiae.com/ }

    1°).- « Effondrement (ou crise) Global, Systémique, Simultané… le GS² !! » L’édito de Charles SANNAT
    :::: https://insolentiae.com/effondrement-ou-crise-global-systemique-simultane-le-gs%c2%b2-ledito-de-charles-sannat/

    2°).- Bruxelles. La tentation du chantage. Les dangers du MES et des conditions posées…
    :::: https://insolentiae.com/bruxelles-tentation-du-chantage/

    3°).- Le ministre allemand des finances de Hesse « profondément inquiet » de la crise s’est suicidé
    :::: https://insolentiae.com/ministre-allemand-suicide/

  4. @ Henri
    Je m’en souviens très bien et pour cela que j’ai commencé à voté FN; Je sentais cette pourriture et cette fumisterie à des kilomètres, déjà dénoncé par J M Le Pen et ça a commencé à sentir mauvais sous Giscard et sa pourriture raymond barre puis mitterrand et sa pourriture balladur et le pire est arrivé avec chirac quand il nous a coller l’union européenne avec les dégâts que l’on connait. Méééééé celà a continuer sous sarko le pourri, sous hollande le mou pour finir avec mohamed macron le traître qui préfère la fange islamique et n’aime pas la France ni son peuple.Tous ces fumiers se sont acharnés à détruire leur pays.
    Et maintenant le coronovirus qui permet à macron de nous passer des lois en douce au mépris total des français .On est vraiment gouverné par des psychopathe.

  5. Quand j’étais adolescent et entendais parler de la construction européenne, selon les arguments avancés à l’époque, et les plus anciens doivent encore se souvenir, c’était pour:
    – contrer le dollar,
    – s’unir pour défendre l’Europe contre l’hégémonie économique américaine.

    Puis dans les années 70, ce fut:
    – toujours pour contrer la puissance du dollar et,
    – si nous avions une monnaie commune, nous pourrions nous affranchir du dollar pour payer le pétrole moins cher.
    Rappelez-vous, augmentation du coût des carburants, tantôt à cause du dollar, tantôt à cause du prix du baril mais jamais quand l’un ou l’autre baissait. A la pompe, toujours en augmentation.

    Entre temps, début de la destruction de nos industries ( textiles, sidérurgiques, etc…).

    Arrive les années 80, il faut une union européenne:
    – même slogan, pour être plus fort économiquement face aux USA.

    Années 90, nouveaux slogans comme:
    – libre circulation des personnes, marchandises et biens puis Schengen pour contrôle des personnes aux frontières extérieures à la CEE.

    Années 2000, escroquerie du référendum de 2005 sur le traité européen) et arrive l’invasion musulmane ( Schengen explose) et où tous ces beaux discours se décomposent.
    Bref ! Cette UE non voulue ainsi par De Gaulle, n’aura été qu’une vaste escroquerie sur les peuples européens qui commencent à percevoir que l’on les a trahis tout au long de ces décennies.
    Cette Europe n’est pas faite pour les peuples mais pour des multinationales et autres politiques qui y trouvent bien plus d’intérêts que le quidam moyen.
    Et avec cette invasion musulmane, le preuve en faite que nous sommes volontairement vendus à une idéologie politico-sociale- religieuse qui ne correspond nullement à nos sociétés démocratiques et chrétiennes.

  6. Cette Europe pour laquelle j’ai voté non est devenue notre cimetière. Reprenons notre souveraineté, arrêtons de payer pour les migrants, renvoyons les dans leur pays d’origine et honte à ces gouvernants des pays dont les gens sont obligés de fuir. C’est eux qui sont responsables – quand on se dit président, on protège ses ouailles. On prend le problème complètement à l’envers. Il faut comme en homéopathie s’occuper d’abord de la cause et non des effets.

  7. On nous avait tout promis avec cette Europe, la fin du chômage, des salaires plus avantageux, un protection sociale renforcée, une solidarité exemplaire entre pays membres, l’Euro allait être la monnaie de référence enviée par le monde entier, que du bonheur.
    Et puis il y a eu la dure réalité, pour les petits les modestes salariés la situation n’a pas cessée de se dégrader, l’arrivée permanente de pays sans un sou s’est traduite par l’augmentation des impôts, sans oublier le train de vie des fonctionnaires de cette mafia toujours plus nombreux, ce qui devait être un paradis est devenu l’enfer.
    Tout ça pour vous dire qu’elle peut crever cette Europe, c’est ce que je souhaite depuis longtemps, le jour où elle fermera boutique je me prends une cuite au champagne.

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