Plaintes : Macron veut supprimer la Cour de justice de la République

.

Depuis plusieurs jours, les plaintes pénales s’accumulent contre le gouvernement. 600 médecins ont saisi la Cour de justice de la République, sous l’égide de maître Di Vizio, avocat, qui s’est montré extrêmement sévère et ferme l’autre jour sur le plateau de Morandini Live. Malgré les injonctions à la pondération de l’animateur, l’avocat a tenu des propos très durs contre Philippe, Buzyn et Véran, les traitant de « menteurs » et « d’incapables ».

Alors que madame Buzyn avait, selon ses dires, tiré la sonnette d’alarme dès le quinze janvier sur la vague épidémique qui arrivait, rien n’a été prévu depuis deux mois pour fournir masques, tests et respirateurs. Or, il n’y avait aucune complication particulière à relancer la production de tout cela : aujourd’hui, ce sont les maisons de couture Dior, Gucci et autres qui fabriquent des masques, et une usine d’aspirateurs s’est reconvertie dans la fabrication de respirateurs, qui ne relèvent pas d’une technologie particulièrement complexe.

Si depuis deux mois, le gouvernement avait agi pour réquisitionner les masques produits en France, au lieu de les laisser s’exporter en Chine, on n’en serait pas là, et de nombreuses vies auraient pu être sauvées. Comme l’a dit crûment maitre Di Vizio sur le plateau de CNews, plutôt que de se lancer dans de grandes tirades, user de mots grandiloquents, « guerre », « siège », etc., les membres du gouvernement feraient mieux de se « bouger les fesses » (sic) pour fournir aux personnels de santé comme aux forces de l’ordre les équipements indispensables, et ainsi éviter d’exposer leur vie dans l’exercice de leur tâche.

Et l’on ne parle même pas des atermoiements louches concernant la diffusion de la chloroquine, médicament courant que l’on délivre sans crainte à n’importe quel voyageur en partance pour les pays tropicaux, mais qu’il faudrait subitement tester à grande échelle pour le Coronavirus, alors que tout démontre son efficacité…
Mais Macron a trouvé la parade, comme toujours : depuis 2018, il porte un projet de suppression de la Cour de justice de la République, celle qui est actuellement saisie par les plaignants, seule instance à même de juger les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions. Au motif que « tout ministre doit être jugé comme un citoyen ordinaire », sous-entendu « pas de passe-droits », cette réforme qui implique une loi constitutionnelle vise en fait à protéger le gouvernement.

Comme l’a dit Macron en personne en 2018, il faut que les « ministres puissent agir en se sentant libres de leurs actes. » Libres de commettre de coupables négligences quant à la santé des populations, par exemple ? Libres de brader les entreprises nationales stratégiques au plus offrant, sans doute également… Soyons certains que ce projet de réforme, avorté en 2018 à cause des Gilets jaunes, reviendra rapidement dans l’air du temps : le vent du boulet est en train de souffler sur ce gouvernement.

https://ripostelaique.com/plaintes-macron-veut-supprimer-la-cour-de-justice-de-la-republique.html

 896 total views,  1 views today

image_pdf

10 Commentaires

  1. « J’ai serré la main au président et je suis tombée malade le lendemain » C’est dans ce contexte que le 18 février, le président de la République Emmanuel Macron vient passer plusieurs heures dans le quartier de Bourtzwiller, à quelques centaines de mètres du rassemblement de l’Eglise de la Porte ouverte. Les fidèles évangéliques sont en pleine célébration. Mais dehors il y a foule et le président prend son temps. « J’ai compté, il a mis une heure quarante pour faire 100 mètres tellement il faisait de selfies et d’accolades », se souvient Patrick Genthon, le correspondant de Radio France à Mulhouse, présent sur les lieux. Le problème, c’est qu’une femme du quartier, qui n’est pas une fidèle évangélique, se souvient avoir serré la main d’Emmanuel Macron la veille du jour où elle est tombée malade. Elle l’a expliqué par téléphone au docteur Patrick Vogt, médecin généraliste à Mulhouse, le 3 mars, alors qu’il était en renfort au SAMU : « Cette dame est présidente d’association à Mulhouse. Elle m’a dit qu’elle avait été dans le cortège avec Monsieur Macron. Elle m’a dit : ‘J’étais à proximité de Monsieur Macron, je lui ai serré la main, j’étais dans la salle de réunion’. Et elle a ajouté : ‘Je suis tombée malade le lendemain et mon fils aussi peu après' ». Il y avait donc des gens dans l’entourage proche de Monsieur Macron qui étaient en période d’incubation et qui sont tombés malades le lendemain ! Dr Patrick Vogt, généraliste à Mulhouse
    reportage de France Info

  2. animateur !animateur !
    j’aurais plutôt parlé de léche cul parce que léché botte est un peu court

  3. @Karr Vous avez raison.
    La dictaure est là!
    Les zones de non-droits gagnent puisque la police n’intervient pas sur ordre !
    Nous devons nous rebeller et imposer le « frexit »

  4. Pouvons nous encore douter de la dérive totalitaire de ce régime?
    Nous sommes gouvernés par des menteurs patentés,des incompétents qui refusent d’assumer leur responsabilité.
    Avec les mesures de confinement Macron peut imposer n’importe quoi,quelle aubaine pour ce petit dictateur!

  5. Macron ne fera rien,pour aider le peuple de France;puisqu’il est en guerre contre lui. Il n’y a aucune erreur,ni incompétence,de sa part,puisqu’il veut notre perte. Comment le dire autrement.?! Et face à ce criminel,ce n’est pas la justice,qui est entre ses mains,qu’il faut utiliser;mais la force,pour le détruire.

    • Les forces armées et les forces de l ‘ordre ont vocation à rejoindre l ‘armée du peuple pour renverser les ordures qui nous gouvernent !

  6. Il ne manquerait plus que cela : la mutation de ce gouvernement d’incapables en « soviet suprême France » qui n’aurait de compte à rendre à personne…
    Et pourquoi pas l’application de l’article 16 de la Constitution pour y parvenir, compte tenu du nécessaire état d’urgence sanitaire et sécuritaire…
    Tiens, j’entends d’ici le discours du chérubin dictateur concocté par ses communicants, nous annonçant cette « grande réforme absolument indispensable » avec moultes expressions ampoulées telles que « mesures autoritaires anticipatives », « injection massive de liquidités dans les cités populaires », « réquisition obligatoire des retraités de la santé et des pompes funèbres », « barrage au populisme d’extrême droâte », bla bla bla etc…etc…
    Soviet qui ferait bien leur affaire vu la quantité de plaintes particulièrement fondées qui devraient s’abattre sur nos pieds nickelés de la politique.
    Par suite, ils n’auraient plus qu’à solliciter ensuite la protection du « soviet suprême Europe », c’est à dire le Conseil de l’Europe dont on connait la dhimmitude :
    – recommandation 1162 de 1991 : « Contribution de la civilisation islamique à la culture européenne »,
    – recommandation 1743 de 2010 : « les musulmans sont chez eux en Europe » etc…etc…
    et qui accouchera- ou qui fera accoucher par la CEDH- d’une nouvelle recommandation permettant d’absoudre nos gouvernants face à l’ampleur catastrophique de la pandémie ..

  7. Casser le thermomètre pour ne plus avoir d’indication sur la fièvre ! Ça n’est pas la première fois … ce petit ado immature aux neurones grillés n’est pas à la hauteur de ce qu’exige la fonction que par ailleurs il a usurpé. Ce type est un nuisible pour le pays, en fait, il est en guerre contre le peuple !

Les commentaires sont fermés.