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Ce virus risque de précipiter la mort de plus que des hommes… Il accélère le processus de décomposition de nos fausses démocraties qui montrent dans la lumière aveuglante des scialytiques hospitaliers ce qu’elles sont véritablement: de véritables autocraties libérales -pour ne pas dire des dictatures.
A l’heure où j’écris, une loi dite d’urgence permet à l’employeur d’imposer à son salarié de prendre ses congés pendant la durée du confinement. Le sénat a limité la disposition à six jours ouvrables et l’Assemblée nationale a confirmé la chose en commission ! Quel humanisme ! Quelle humanité ! Quelle générosité ! Quelle grandeur d’âme !
Ce sont les mêmes élus du peuple qui, il y a peu, crachaient sur la douleur de parents qui avaient perdu un enfant et auxquels il était refusé l’aumône de quelques jours de congés supplémentaires afin qu’ils puissent tenter de faire face, un peu, au malheur.
Quand les gilets-jaunes se sont dirigés un samedi vers l’Assemblée nationale pour y faire entrer enfin le peuple, même symboliquement, ils visaient juste: car le peuple n’est pas dans cette enceinte dans laquelle on ne trouve plus que des politiciens professionnels qui prétendent le représenter mais qui se contentent de jouir du pouvoir et de ses avantages.
Ce qui veut dire que la facture de cette épidémie, qui va être terriblement salée, va être partagée entre les pauvres et … les pauvres –ne parlons pas des assureurs dont le métier consiste toujours à échapper aux remboursements des dommages par des finasseries contractuelles. Les riches y échapperont car leur argent est déjà ailleurs, inaccessible à ce qui reste d’un pouvoir d’État qui, de toute façon, sous régime maastrichtien, ne leur cherchera pas noise !
Macron et les siens, les maastrichtiens de droite et de gauche, n’ont en effet pas décidé de réquisitionner les fortunes planquées dans les paradis fiscaux. Pas question que les riches paient alors qu’ils ont constitué leurs fortunes en fraudant le fisc, ce qui veut dire: en ne payant pas l’impôt avec lequel on peut, entre mille autres choses, construire des hôpitaux et les maintenir en état de marche… Tout citoyen français qui dispose d’un compte en Suisse ou dans un quelconque paradis fiscal doit être tenu pour responsable de la mort de qui n’aura pas pu bénéficier d’un respirateur hospitalier, responsable et coupable. On lira la liste de quelques-uns de ces assassins en appendice.
Il serait pourtant légitime de dénoncer enfin ce qui a mis la santé publique dans cet état que des soignants se trouvent dans l’obligation de trier les vieux à l’entrée des services d’urgence, une terrible responsabilité qui réactive une pratique de sinistre mémoire : à droite ceux qui vont vivre, à gauche ceux qui vont mourir. Le personnel hospitalier n’a pas fait autant d’années d’études pour sélectionner dans un genre de Jugement Dernier dont ils seraient les dieux des élus à sauver et des damnés à tuer ! Ils n’ont pas vocation à travailler dans un abattoir ! Il en va pour eux d’une insupportable souffrance psychique, mentale et spirituelle qui s’ajoute à leurs fatigues professionnelles, à leur épuisement. Eux ne disposent pas de ces pitoyables cellules psychologiques qui sont envoyées sur place pour toute une classe, comme quand une diarrhée de cantine envoie six enfants d’une école en observation hospitalière pour une demi-journée…
Car, ceux qui tuent, ce ne sont pas ceux qui, sur le terrain, sont obligés de tourner le pouce vers le bas en présence d’un corps trop atteint, de poumons ravagés comme jamais, ce ne sont pas ceux qui, sans masques, se retrouvent au contact de la mort, ce ne sont pas ceux qui, couverts de sang et de bave, de morve et des postillons des grabataires, touchent et portent ces corps comme la piéta le corps de son enfant mort, mais ceux qui, dans les bureaux, depuis des années, ont rayé des lignes comptables sur des budgets sous prétexte de rentabilité.
Ce genre de criminel tue avec un silencieux: en fermant les hôpitaux après avoir estimé qu’ils perdaient de l’argent ou qu’ils ne dégageaient pas assez de bénéfices; en donnant l’ordre de privilégier les actes rentables, au risque de les multiplier sans raisons véritables; en décrétant que, dans les petites villes de province, ces structures de proximité sont trop dangereuses sous prétexte que les chirurgiens n’y effectuent pas assez d’actes pour être professionnels et efficaces; en incitant les hôpitaux à développer l’activité ambulatoire parce qu’elle réduit la durée des séjours, ce qui expose les malades aux complications faute de suivi; en traitant par le mépris l’appel au secours des personnels soignants qui manifestent depuis plus d’un an et à qui Macron promet d’agir sans procéder autrement qu’en saupoudrant ici ou là, mais sans jamais entamer la véritable révolution qui consisterait à découpler la santé publique du critère de rentabilité.
Ce qui doit primer dans un hôpital n’est pas qu’il soit rentable, mais qu’on y soigne tout le monde, riches et pauvres. De même, ce qui doit primer dans une école n’est pas qu’elle soit rentable, mais qu’on y fasse triompher l’instruction publique sans distinctions sociales. Mais aussi : ce qui doit primer dans la police ou dans l’armée n’est pas qu’elles soient rentables, mais qu’elles disposent des moyens d’assurer partout l’ordre public et républicain. Et l’on pourrait ajouter à la liste la culture, le renseignement, la justice, etc.
La République, c’est cela : le souci de l’intérêt général et du bien public avant l’intérêt privé de quelques-uns, d’un groupe ou d’une aristocratie de milliardaires. Hélas, le marché a gangrené la totalité du corps social au point qu’il a évincé la politique et qu’il se fait passer pour une politique, pour la seule politique d’ailleurs : or, il n ‘est pas une politique mais le seul intérêt du Capital.
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Voilà pourquoi Macron, qui ne connaît que ce logiciel, ignore ce qu’est la politique et se retrouve chef de l’État alors qu’il n’a pas quarante ans –c’est d’ailleurs pour cette raison, son innocence, que l’État profond a tout mis en œuvre pour le placer là où il se trouve, c’est un formidable pantin désarticulé, un pion jadis rutilant, un second couteau ébréché. Voilà aussi pourquoi, dans cette situation exceptionnelle, il décide tout et le contraire de tout, n’importe quoi, c’est le triomphe historique du « en même temps »! On ne craint pas le virus mais on le craint, on ne confine pas mais on confine, on ne ferme pas les frontières mais on les ferme, on ne sort pas mais on peut sortir pour voter, on ne porte pas de masques, c’est inutile, mais on en fait fabriquer des millions, etc…
Dès lors, quand Ségolène Royal, tout au gonflement de sa propre baudruche, attaque Olivier Veran, l’actuel ministre de la santé, pour sa responsabilité passée, elle oublie juste de dire qu’avant de grossir le rang des macroniens, ce monsieur vient lui aussi, comme tant d’autres, du Parti socialiste, dont elle fut la candidate aux présidentielle, et que ce Parti socialiste n’a plus de socialiste que le nom depuis qu’en 1983 un certain François Mitterrand l’a jeté à la poubelle afin de pouvoir rester au pouvoir -ce qui lui a d’ailleurs plutôt bien réussi puisqu’avec cette forfaiture il a effectué deux septennats qui ont initié la casse de tout ce qui était public, hôpital compris, et qu’on lui doit aussi, comme autre héritage notable, d’avoir a mis la famille Le Pen au-devant de la scène politique…
Nous avions des millions de masques, nous n’en avons plus, où sont-ils passés ? Guéguerre picrocholine pour savoir si c’est à l’impéritie passée de la « gauche » qu’on doit cette pénurie ou à celle de la « droite »: mais c’est au deux, à la droite maastrichtienne et à la gauche maastricthienne qui, l’une et l’autre, en même temps comme dirait l’autre, copines comme cochonnes, ont mis la France dans cet état: merci Mitterrand! Merci Chirac ! Merci Sarkozy ! Merci Hollande ! Merci Macron ! Car ce sont eux qui ont rendu possible cette incroyable monstruosité que, dans cet hôpital public qu’ils ont tué pour en faire des usines à fric, le résultat soit qu’on trie les gens pour diriger les malades les plus atteints, dont les vieux, vers les pompes funèbres, pour ne soigner que les cas les moins préoccupants. De sorte qu’avec ces hôpitaux libéraux, le plus malade est le plus vite mort.
L’hôpital libéral, c’est un nouveau concept orwellien : on pourrait imaginer des slogans peints sur les murs de ces usines de mort que sont devenus ces hôpitaux-là, nos hôpitaux : « Plus vous serez malade, plus vite on vous expédiera au fond du trou! ». Ou bien, sur la porte du bureau des personnels soignants : « Aux urgences, évitez ce qui est urgent ». Au bureau des soignants : « Aux mourants, prodiguez la mort ». Au bureau du comptable : « Un bon patient est un client à tondre ». Et puis, à l’entrée du funérarium, ceci : « Aux morts, Maastricht reconnaissant », car l’action des PFG doit se trouver bigrement en hausse.
Un dernier mot : chaque soir, au journal de vingt-heures, les journalistes, qui disposent ainsi de leur séquence « vivre-ensemble » (c’est leur moment homéopathique positif) nous montrent les gens qui, aux fenêtres, applaudissent le personnel soignant en faisant des pitreries, en tapant sur des casseroles, en chantant, en criant. Ils manifestent, nous dit-on, leur solidarité avec ces héros de notre époque qui bravent la mort dans leur métier ! Très bien, très bien… Tout cela est vrai.
Mais combien, parmi ceux-là, postillonnant du haut de leurs balcons, gavés par la propagande maastrichtienne, ont voté pour des candidats qui, droite libérale et gauche libérale confondues, ont justement fabriqué cet hôpital kafkaïen où l’on contraint de pauvres soignants à distribuer la mort ou à conférer la vie en vertus de plans de route décidés depuis un quart de siècle par cette Commission européenne, qui n’est pas élue, et qui impose sa loi, aujourd’hui dans le sang et les larmes, les glaires et les crachats, aux sujets de l’Empire maastrichtien ?
Combien ?
Je n’ai pour ma part pas envie d’aller sur mon balcon pour bêler avec les moutons. Je pense à ces gens formidables, en effet, qui m’ont sauvé d’un infarctus quand j’avais vingt-huit ans, qui ont été près de moi lors de mes deux AVC, qui ont si bien accompagné ma compagne pendant les dix-sept années de son cancer et de ses chimiothérapies avant qu’elle finisse par mourir, et qui, de fait, méritent notre profond salut. Mais pas depuis dix jours…
J’ai plutôt envie de pleurer sur ce qu’est devenue la France tuée par ces assassins qui, eux, se portent bien…
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michel Onfray
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Appendice 1 :
Dans la Notice Wikipédia intitulée « Évadés fiscaux », on peut lire ceci : « Challenges a fourni dès juin 2013 une liste de 86 contribuables apparaissant sur cette liste et faisant l’objet de poursuites. On comptait notamment Nina Ricci, Arlette Ricci, Jean-Claude Guidicelli, Simon Benharrous. Le 27 janvier 2014, le journal Le Monde a publié d’autres noms, dont Christian Karembeu, les frères Christian et François Picart, Alain Afflelou, Cédric Klapisch, Gérard Miller, Michel Tubiana, et Richard Prasquier. Tiens tiens, Gérard Miller, psychanalyste chez Drucker et Drucker chez les psychanalystes !
Arlette Ricci, héritière des parfums Nina Ricci, est condamnée le 13 avril 2015 à trois ans de prison dont un ferme et un million d’euros d’amende, pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale et organisation frauduleuse d’insolvabilité pour échapper à l’impôt ».
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Appendice 2 : Français établis fiscalement à l’étranger
Sportifs :
- Jean Alesi, réside en Suisse
- Marion Bartoli, réside en Suisse
- Julien Benneteau, réside en Suisse
- Arnaud Boetsch, réside en Suisse
- Arnaud Clement, réside en Suisse
- Nicolas Escudé, réside en Suisse
- Guy Forget, réside en Suisse
- Richard Gasquet, réside en Suisse
- Jean-Claude Killy, réside en Suisse
- Henri Leconte, réside en Suisse
- Sébastien Loeb, réside en Suisse
- Paul-Henri Mathieu, réside en Suisse
- Gaël Monfils, réside en Suisse
- Christophe Moreau, réside en Suisse
- Amélie Mauresmo, réside à Genêve en Suisse
- Stéphane Peterhansel, réside en Suisse
- Cédric Pioline, réside en Suisse
- Alain Prost, réside en Suisse
- Fabrice Santoro, réside en Suisse
- Florent Serra, réside en Suisse
- Gilles Simon, réside en Suisse
- Jo-Wilfried Tsonga, réside en Suisse
- Vincent Rives, réside en Irlande
- Jean-Philippe Gatien , réside au Delaware aux Etats Unis
Chanteurs :
- David Hallyday, réside en Suisse
- Patricia Kaas, réside en Suisse
- Florent Pagny, réside en Patagonie (Argentine)
- Michel Polnareff, réside aux Etats-Unis
- Yannick Noah, réside aux USA (le « personnage préféré des français… !!!)
Acteurs :
- Daniel Auteuil, réside en Belgique
- Emmanuelle Béart réside en Belgique
- Laetitia Casta, réside au Royaume-Uni
- David Habibi, réside au Canada
- Alain Delon, résident et citoyen Suisse
Auteurs:
- Anne Marie Mitterrand (3), réside en Begique
- Christian Jacq, réside en Suisse
- Marc Levy, réside au Royaume-Uni
Patrons et Actionnaire :
- Jacques Badin (Carrefour) réside à Bruxelles en Belgique
- Thomas Bata (marque de chaussures Bata) réside en Suisse
- Famille Baud (dont Jean Baud), (marques Franprix et Leader Price), résident en Suisse
- Lotfi Belhassine, (président d’Air Liberté), réside en Belgique. Il a fui la France car l’ISF représentait 93% de ses revenus
- Claude Berda, (AB Groupe), réside à Cologny en Suisse
- Des membres de la famille Bich (Groupe Bic) résident en Suisse
- Michèle Bleustein-Blanchet, une des héritières de Publicis, réside à Cologny en Suisse
- Corinne Bouygues, réside à Genève en Suisse
- Pierre Castel, PDG du groupe Castel Frères (Cristalline, Thonon, Vichy Célestins, 33 export, Saint-Yorre) réside près du Lac Leman en Suisse
- Des membres de la famille Mulliez (Auchan, Décathlon, Mondial Moquette, Norauto et Kiabi), résident en Belgique
- Georges Cohen, groupe Sogeti, (informatique et armement), réside en Suisse
- Bernard Darty, fondateur de Darty, réside en Belgique
- Jean-Louis David, fondateur des salons de coiffure, réside en Suisse.
- Des membres de la famille Defforey, à l’origine de la société Carrefour, résident en Belgique
- Des membres de la famille Despature, dont Paul-Georges Despature, propriétaire des marques Damart et Somfy, résident en Suisse et en Belgique
- Paul Dubrulle, (co-créateur du Groupe Accor) et ancien sénateur-maire de Fontainebleau, réside à Cologny en Suisse
- Des membres de la famille Ducros résident à Cologny en Suisse
- Pierre-François Grimaldi (iBazar), réside en Belgique
- Eric Guerlain, (Groupe Christian Dior), réside en Grande-Bretagne
- Daniel Hechter, créateur réside en Suisse
- Philippe Hersant, (groupe Hersant presse) réside en Belgique
- Philippe Jaffré, (ancien président dElf)
- Robert Louis-Dreyfus et des héritiers Louis-Dreyfus (Groupe Louis-Dreyfus, Olympique de Marseille) résident à Zurich en Suisse
- Des membres de la famille Mimram, dont Jean-Claude Mimram, (Compagnie sucrière sénégalaise…) résident à Gstaad en Suisse
- Alexandra Pereyre de Nonancourt et des membres de la famille, (propriétaire des champagnes Laurent-Perrier), résident en Suisse
- Denis Payre (1), (fondateur de Business Objects), réside en Belgique ou il a démarré une nouvelle société, Kiala, qui a embauché 100 personnes
- Des membres de la famille Peugeot, (Groupe PSA), résident en Suisse
- Jean Pigozzi, (héritier des voitures Simca), réside en Suisse
- Michel Reybier, (ancien PDG de Justin Bridou, Cochonou, Aoste), réside en Suisse
- Jacques Tajan (2), (ancien premier commissaire-priseur de France), réside en Belgique
- Des membres de la famille Wertheimer, (Chanel), résident à Cologny en Suisse
- Antoine Zacharias, (ancien PDG de Vinci), réside à Genève en Suisse
- Roger Zannier, (Kookaï, Z, Kenzo, Oxbow, Chipie et Absorba), réside à Cologny en Suisse
- Alain Ducasse, cuisinier, a troqué sa nationalité française pour rejoindre Monaco
- Famille Primat (Schlumberger Limited)
- Benjamin de Rothschild (Groupe financier Edmond de Rotschild)
- Famille Lescure (Seb, Tefal, Rowenta, Krups, Moulinex, Calor… )
- Famille Murray
- Nicolas Puech (Hermès…)
- Famille Zorbibe (Lancel)
- Famille Lejeune (SEITA…)
- Philippe Jabre (Jabre Capital Partners)
- Famille Harari (laboratoire Negma)
- Famille Taittinger (4) (Champagne Taittinger)
- Denis Dumont (Enseigne Grand Frais)
- Michel Lacoste (Vêtements Lacoste)
- Nicole Bru-Magniez (Laboratoire UPSA)
- Alain Duménil (Acanthe Développement)
- Bruno Moineville (Réseaux câblés de France)
- Hugues de Montfalcon de Flaxieu (Maxiris)
- Christian Picart (Buffalo Grill)
- Thierry Roussel (Carat Group, SGFC, Onassis)
- Paul Dubrule (Accor)
- Maurice et David Giraud (Pierre et Vacances)
- Jérôme De Witt (Horlogerie De Witt)
- Dominique Frémont (Mauboussin)
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La Taxation mondiale des patrimoines des Francais au dessus de 5 Millions d’ euros et des revenus au dessus de 20,000 Euros/mois des Francais de l’ Etranger me parait necessaire vue la panade . Les USA et la Chine ( notamment aussi pour les étrangers y résidant plus de 5 ans) la pratiquent. Egalement la REM prévoit de taxer au premier euro les retraites francaises souvent petites des Francais a l’étranger en 2021 ( loi votée en 2019)..mais ne touche pas aux Gros. Se dire Francais et avoir bati sa fortune grace a la France,à son image ( cas des industries du Luxe), a ses services publics ou a des heritages et ne rien payer ou payer proportionellement trés peu est inacceptable…alors que les petites et moyennes gens souffrent et payent de plus en plus. L’ heure est à une Republique Solidaire avec des sanctions calquées sur celles de la grande Revolution pour les emigrés recalcitrants (saisie des biens). Au retour a bonne fortune on pourra liberaliser.
A l’échelle mondiale, les sommes ayant échappé aux impositions sont de l’ordre de 1000 milliards de dollars et c’est une estimation qui date de près de 10 ans faite par Transparency. La part française de ce pillage s’élèverait à 100 milliards, largement de quoi renflouer la SSociale, réhabiliter le secteur hospitalier et plus encore.
La totalité des firmes du CAC 40 et des grosses fortunes familiales participent de ce vol continuel de la collectivité, disposant pour cela d’optimisateurs fiscaux, souvent enfants de « bonnes familles » BBBB : Bellamy Bernardin Barbarin Baratin qui vous diront que l’économie obéit à ses règles qui n’ont rien à voir avec la morale individuelle. En gros, je suis un bon Chrétien, je
n’agresse pas une petite vieille pour lui voler son sac, je verse un chèque à telle organisme humanitaire, j’ai fait un stage à Fidesco entre ma sortie d’HEC et mon recrutement à la JP Morgan et je fais mon devoir d’état en aidant telle multinationale qui m’a recruté pour, en toute légalité, tirer partie des mécanismes juridico-fiscaux internationaux afin d’optimiser ses recettes et contribuer ainsi à la pérennité de l’économie mondialisée, qui est un fait à accepter comme toute autre réalité. J’aurais voulu voter Fillon et à défaut, j’ai voté Macron que j’approuve dans sa gestion exemplaire de la lutte contre la pandémie. Je prie mais ne suis pas idéaliste, je fais mon travail consciencieusement, j’agis dans la réalité et ne m’égare pas dans une contestation épidermique et dangereuse pour la démocratie.
….quelques années plus tard…
Je rame dans un bateau sans moteur depuis des jours direction Cayenne où le bagne a été reconstruit, offrant des structures décentes disent-ils. Nous ne savons pas combien de temps nous y resterons…Je n’ai plus rien, tous les fonds que je détenais ont été confisqués par l’Etat. Il n’y a plus de respect des libertés, je suis fatigué, j’ai mal partout…mais je dois conserver la cadence.
La ponction fiscale TOTALE et EXHAUSTIVE (donc TVA, accises et autres) ne devrait JAMAIS dépasser 40% des plus gros revenus et 20 % des autres !
Que l’Etat fasse comme tous les citoyens : qu’il se démerde tout seul, notamment en INTERDISANT toute migration, sauf RÉELLEMENT humanitaire et que les autres fassent comme les Français aussi : qu’ils se démerdent !
Je partage entièrement le point de vue de Michel ONFRAY. Tout le monde se souvient de cette vidéo sur les internationaux de FRANCE de Roland Garros où un humoriste venait soutenir l’équipe de tennis suisse le jour d’un match avec uniquement des tennismen » français » . Mais les politicards français avec leurs goûts de luxe se prenant pour des rois, voire pire, ont de tels besoin financiers qu’ils ont créé une fiscalité confiscatoire qui confine au parasitisme. » Lotfi Belhassine, (président d’Air Liberté), réside en Belgique. Il a fui la France car l’ISF représentait 93% de ses revenus. » Il travaille en FRANCE, il doit payer des impôts en FRANCE, c’est indiscutable. Mais pas à hauteur de 93% de ses revenus, quels qu’ils soient ! C’est tout aussi indiscutable. Comme lui, j’aurais fui !
LE PLUS SCANDALEUX N’EST PAS LE MONTANT DE L’IMPÔT MAIS CE QUE LES DIRIGEANTS EN FONT.
J´aimerais savoir comment il a pu être imposé à 93%. Y a t il in participant au débat qui peut expliquer avec chiffres comment cela est possible.
Ceux qui, qualifiés de « fraudeurs » résident dans des pays qualifiés malhonnêtement de « paradis fiscaux », ont raison d’échapper à la féroce voracité d’un FISC qui fait la loi. Ils agissent avec intelligence.
Il n’existe pas de Paradis fiscaux, mais seulement des enfer fiscaux. Et la France est l’un des pires…
Quel terrible réquisitoire, mais tellement juste sur l’état de notre société . Je voudrais juste savoir pourquoi selon Ava et Myrtille , Onfray aurait une responsabilité quelconque dans ce bilan? Quand l’aurait -il cautionné?En étant socialiste à une certaine période de sa vie.??A-t-il eu à assumer des responsabilités politique localement ou nationalement ? Comme dirait l’autre: » il est libre Max « ! Si effectivement il se revendique de gauche , on ne peut lui reprocher un militantisme aveugle pour celle-ci . On aimerait tant en avoir des gauchistes ou même des LR aussi lucides que lui ,et si cela existait on pourrait se dire que rien est perdu, tout est possible!
Alors ne dégommons pas les seuls de gauche qui peuvent nous faire penser que nous pourrions réaliser l’unions nécessaire de tous les patriotes de France. Il faut bien se dire qu’une Marine Lepen ne pourra gouverner sans un consensus entre tous les Français , un compromis sur lequel tout le monde pourra se retrouver . Il est illusoire de croire qu’un parti pourrait diriger seul le pays, alors qu’il n’a jamais été autant fracturé et de façon délibéré par les libéraux économiques ,au pouvoir. La difficulté sera qu’il Il lui faudra recoller les morceaux, tout en respectant le programme sur lequel elle se sera engagée.
Le seul manquement au réquisitoire de Michel Onfray , c’est l’immigration de remplacement et son dangereux corollaire; l’islam ;
Immigration voulue par les libéraux maastrichtiens dont il dénonce la logique de rentabilité économiques de tous les secteurs de la société y compris ceux de la santé et des services publiques et dont les dégâts se font douloureusement ressentir en cette période de crise sanitaire , ce qui pourrait à terme se révéler plus couteux encore que d’avoir su géré en bons républicains!!
Cette immigration voulue aussi par une certaine, gauche qui a abandonné les travailleurs Français au profit d’un clientélisme immigré.
La même gauche qui en quelques années est passée du défilé en hommage au victime de Charlie hebdo pour la liberté d’expression et contre la barbarie islamique , au défilé derrière les islamo gauchiste au cri de Allah Akbar ! Le point d’orgue du reniement des valeurs d’humanisme dont par ailleurs ils se revendiquent . Comment voulez vous que les gens ne soient pas perdus dans un tel contexte où tout les partis ont blackboulés leurs logiciels idéologiques sous les coups de boutoir du libéralisme . Je note que seule Marine continue à porter haut les couleurs de la France tout en ayant corrigé les outrances de son prédécesseur. J’ai tendance à faire confiance à ceux qui reconnaissent leurs erreurs en se libérant de leurs œillères pour faire un autocritique constructive . Les autres ne le peuvent pas, ils sont prisonniers de ceux dont ils dépendent: immigrés dont ils s’accrochent comme à des bouées pour conserver le pouvoir, et logique libérales qui veut une rentabilité économiques là où il est complètement illusoire et même incongru de le faire ,ce qui ne veut pas dire que l’on ne doit pas maitriser les dépenses publiques et non les dilapider comme nos gauchistes patentés nous ont habitué en se croyant détenteurs moraux de l’argent publique. et en donnant à cette occasion autant d’arguments pour les libéraux de dénoncer notre système. Dans cette logique, gauchistes et libéraux,nous entrainant avec eux dans leur jusqu’au boutisme suicidaire
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@bm77 Bonjour et bravo !
Bravo pour ce commentaire qui complète bien la description qu’a faite le philosophe, revendiqué de gauche … Mais qui ne l’est pas ? (de gôche…)
Qui est contre une juste redistribution qui permet d’aider des français qui n’ont pas eu autant de chances que soi ?… Oui, mais, des français d’abord, puis nous verrons ensuite pour le reste du monde … Ce qui d’ailleurs est réclamé par bien d’anciens immigrés vivant en France et qui s’inquiètent de notre laxisme…
J’arrête là mon commentaire car tout le reste tombe sous le sens et ne serait que rappel de ce sur quoi nous sommes tous d’accord ici.
Encore bravo ! J’aimerai que Michel Onfray soit amené à lire votre commentaire !
Meileurs sentiments populo francouillards.
Encore une très pertinente diatribe de Michel Onfray sur le système et un constat réaliste sur la situation dramatique de nos hôpitaux.
Rien cependant sur les causes de l’enfer fiscal qui amène nos milliardaires à s’exiler …
Je ne suis pas certain que la Suisse ait importé des allocataires par millions comme nous l’avons fait pendant plus de 40 ans avec le regroupement familial et la délivrance de visas à des touristes bidon au retour incontrôlé et incontrôlable…
Sans parler de la fraude sociale évaluée à 30 milliards par le magistrat Charles Prats et de tous les autres effets induits …
Je me mets à la place d’entrepreneurs, de créateurs d’emplois et de richesses qui refusent d’être pris pour des pigeons.
Quand on apprend, en outre, que les recettes de la SS (plus importantes que le budget de l’Etat) sont gérées par la haute finance américaine (« Kleptocratie française »/Eloïse Benhamou), on est en droit de se poser des questions et de souhaiter voir son pognon mieux utilisé …
Effectivement l’analyse mérite des développements
Pour Ava et myrtille
C’est un peu court et facile ce que vous balancez là.
Alignez seulement vos arguments pour être crédibles : même si vous n’ êtes pas des intellectuels, on fera l’effort de vous entendre.
On se gardera par contre de vous contredire : on ne fait pas boire qui n’a pas soif.
Michel Onfray fait partie de ces intellectuels qui tiennent aujourd’hui un discours de « fachosphère » mais qui ont plus que largement contribué à la situation actuelle.
Marc Lévy ne vit plus à Londres mais à NY depuis plusieurs années.
Yannick Noah a vendu son appartement à NY et vit à Paris.
Comme AVA, je pense qu’Onfray a « plus que largement contribué à la situation actuelle », Alors, il peut s’indigner à présent !!!
Cela fait du mal qu’un philosophe de gauche dont la mère faisait des ménages dise ce qu’il pense des gouvernants actuels et de ceux qui se sont infiltrés dans le système comme Soros s’est infiltré dans la CEDH !
Merci de le confirmer ainsi que vous le faites !
Et après cette crise sanitaire on nationalisera les pertes des groupes de ces salauds afin que les pauvres et ceux qui ont perdu des membres de leur famille à cause de l’impéritie de Macron et de sa bande de pourris payent les pots cassés pour que tout ce ‘beau monde » continue a vivre dans ses tours dorées loin de France et surtout sans y payer un centime d’impôts. Je suis certain que cette petite ordure de Macron en sera très bien récompensé!
Il suffirait que les Français boycottent ces grandes marques et sous-marques en privilégiant les petits producteurs locaux , à tous ces exilés il faut leurs faire perdre du fric, boycottons toutes ces enseignes ou leurs pdg ne paient pas d’ou peu d’impôts en France.
Je ne suis pas riche et ne pense pas le devenir.
Je pense que le problème est plus complexe que : « il faut payer ses impôts en France, et puis voila ».
Le civisme ça s’obtient par l’honnêteté et la compétence des gouvernants et la justice du système , ce n’est pas le cas.
Et c’est pour cela que certain choisissent un paradis fiscal et c’est pour cela que le gouvernement ne peut rien parce que ses membres ont aussi quelques billes délocalisées et qu’il ne pourrait que punir aussi ses propres membres.
Il faudrait être plus exigeant mais ça ne va pas être facile face à la bobardisation médiatique généralisée.