Pour Caroline De Haas, 90% des femmes sont forcées à faire l’amour

Illustration : et si Juliette avait succombé au patriarcat de Vérone, agressée sexuellement par Roméo ? Une thèse plausible selon le “sondage” initié par Caroline De Haas et les néoféministes intersectionnelles de #NousToutes

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Mesdames, mesdemoiselles, pardon ! Je ne savais pas et je ne le referai plus

La prochaine fois, je regarderai mes pieds en attendant le bon vouloir de la femme qui, désormais, PROPOSERA ET disposera.

Car, l’ambigu et super-intellectuel Philippe Solers m’apprend, dans un entretien au Point, que nous sommes tous des violeurs en puissance : à travers une enquête édifiante, le collectif #NousToutes révèle en effet des résultats accablants pour le patriarcat (blanc) hétérosexuel.

Ainsi, 90% des femmes ayant répondu au questionnaire affirmaient “avoir subi une pression pour avoir un rapport sexuel”.

C’est énorme et cela prouve bien que les hommes sont vraiment des monstres : il est grand temps, comme le souhaite Philippe Solers, de mettre fin à la faribole hétérosexuelle.

Conclusion : tous homosexuels, toutes lesbiennes ! Pour un meilleur non-vivre-ensemble.

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Neuf femmes sur dix disent avoir subi une pression pour avoir un rapport sexuel, selon une enquête du collectif #NousToutes

“Cette enquête montre à quel point ce sujet est un sujet majeur pour les femmes, assure la militante féministe Caroline De Haas...

Le mouvement #NousToutes auquel elle appartient publie […] les résultats d’un vaste appel à témoignages* sur le consentement réalisé entre le 6 et le 17 février. Plus de 100 000 personnes ont répondu au questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux, dont 96 600 femmes…

Neuf femmes sur dix ayant répondu au questionnaire “déclarent avoir fait l’expérience d’une pression pour avoir un rapport sexuel”.

“Dans 88% des cas, c’est arrivé plusieurs fois”, lit-on dans le communiqué de presse du mouvement.

“C’est un chiffre impressionnant mais il a peu étonné parmi les militantes, c’est la réalité”, commente Caroline De Haas.

Des “premières fois” non consenties

Selon cette enquête, de nombreuses femmes sont confrontées à de multiples violences dès l’entrée dans la sexualité.

Une femme sur six témoigne ainsi que son premier rapport sexuel était non consenti et désiré.

“Pour 36% [de ces femmes], ce rapport a eu lieu avant leurs 15 ans”, note #NousToutes…

Une pénétration forcée pour plus d’une femme sur deux

Autre chiffre très marquant de cette enquête, selon Caroline De Haas :

“Plus d’une répondante sur deux (53,2%) déclare avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs partenaires d’un rapport sexuel avec pénétration non consenti”. Pour la militante féministe, “c’est le chiffre qui montre à quel point on a un problème grave”.

Selon la loi française, tout acte de pénétration sexuelle commis avec violence, contrainte, menace ou surprise constitue un viol.

Deux femmes sur trois (67,5%) ayant répondu au questionnaire déclarent également avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs partenaires de faits pouvant s’apparenter à un viol ou une agression sexuelle. Pour 64,8% d’entre elles, c’est arrivé plusieurs fois au cours de leur vie.

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Près de la moitié des femmes interrogées témoignent aussi de remarques dévalorisantes entendues lorsqu’elles n’avaient pas envie d’avoir un rapport sexuel. “T’as jamais envie”, “Mais toi en fait, t’es un frigidaire”, “A force, je vais aller voir ailleurs”… Voilà le genre de réflexions rapportées par les participantes de l’enquête.

Plus de 80% des femmes interrogées rapportent aussi des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles au cours de rapports sexuels avec un ou plusieurs partenaires.

Là encore, les paroles entendues par ces participantes sont éloquentes : “t’es un mauvais coup”, “c’est de ta faute si tu ne sens rien”, “de toute façon, personne d’autre ne voudra de toi”, “pas assez bonne”…

Face à l’ampleur des témoignages reçus, le collectif #NousToutes demande le lancement par le gouvernement d’une enquête représentative “pour mesurer à quel point c’est un problème”.

Le mouvement réitère aussi sa demande de créer, sur le modèle de la Sécurité routière, “un module obligatoire dans la scolarité sur la question du respect et sur la prévention des violences sexistes et sexuelles”.

“On est face à un problème d’éducation de la société sur le consentement”, conclut Caroline De Haas.

* Cette enquête diffusée sur les réseaux sociaux n’a pas valeur de sondage.

France Info

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Comme précisé en tout petit à la fin de l’article, “cette enquête diffusée sur les réseaux sociaux n’a pas valeur de sondage”, c’est un “appel à témoignages”.

Mais pour témoigner de quoi ? Que l’homme est un prédateur, un pédophile et un violeur en puissance ? Qu’il est l’ennemi mortel de la femme ? Un ennemi, cela va sans dire, blanc, hétérosexuel, issu du patriarcat occidental.

Car, pour les néoféministes intersectionnelles à la Caroline De Haas, Clémentine Autain ou Marlène Schiappa, l’homme racisé et/ou musulman ne peut être victime et bourreau à la fois. Subissant déjà les affres d’un État colonial et raciste et ne possédant pas tous les codes culturels, ne l’accablons pas plus !

Pour lui, il suffirait d’établir une distance de sécurité d’un bras (dixit Henriette Reker, le maire de Cologne, après les agressions de Cologne) ou d’élargir les trottoirs…

 

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Plus sérieusement, loin de moi l’idée de me moquer des femmes blessées dans leur corps et leur âme – une, c’est toujours une de trop – mais cette “enquête” est biaisée : autant demander à des femmes agressées sexuellement si elles ont subi des pressions…

Bref, à part instaurer la guerre des sexes (ou, selon la terminologie gauchiste, des genres), on ne voit pas trop bien la finalité de cet appel à témoignages dont les conclusions sont reprises comme vérité officielle par tous les médias.

Peut-être ont-elles permis à Caroline De Haas, avec cette histoire de “module obligatoire sur la prévention des violences sexistes et sexuelles”, un appel du pied au gouvernement pour faire… fructifier sa petite entreprise basée sur le business du néoféminisme victimaire.

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Méthodologie pour le moins hétérodoxe, malhonnêteté intellectuelle, mensonges et petits arrangements pour faire tourner un business juteux : c’est la réalité de « Nous toutes », c’est la méthode Caroline De Haas.

Ce qu’on connait moins, en revanche, c’est la méthode utilisée pour en venir à ce résultat. Un questionnaire en ligne, qui fait fi de la question de l’échantillonnage. Une enquête anonyme, donc accessible… à n’importe qui.

D’autre part, il n’y avait pas d’âge limite pour répondre à cette enquête. Possibilité était ainsi offerte à qui le voulait de répondre cent fois de suite. On en déduit aisément qu’il a donc été facile de faire participer une majorité de sympathisantes…

Militante de « Nous toutes », Caroline De Haas est également la directrice et la fondatrice du groupe Egae, une agence de conseil, de formation et de communication « experte de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la lutte contre les discriminations, de la diversité et de la prévention des violences sexistes et sexuels », nous renseigne le site internet.

Or groupe Egae, dont De Haas est la principale actionnaire, est un business juteux. Il a décroché un important contrat avec le ministère de la Culture pour la diffusion d’un autre questionnaire, cette fois concernant « les harcèlements et les discriminations ».

Solange Bied-Charreton

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9 Commentaires

  1. J’adore le Philippe Solers se rangeant derrière ce groupuscule de castrateurs et castratrices une fois qu’il a lui même bien copulé toute sa vie à c..lles rabattues toutes les opportunités et occasions ,qui ,pour lui, n’ont pas du manqué, tout au long de sa vie ,qui n’était pas celle d’un Hermite, ni d’un moine !!! Un post soixante huitard qui se renie c’est encore pire que celui qui s’assume !!

  2. Si elle cause par rapport à son expérience toute personnelle, ou par rapport aux expériences d’autres soit frustrées – de quelque façon que ce soit – soit aux expériences qu’elle retient pour pouvoir étayer ses thèses avec de telles âneries, ce que je crois, elle a tout faux.

    Quant au problème d’éducation dont elle parle, ce sera plutôt un problème d’objectivité de sa part sur le genre de public qu’elle vise.

  3. Un jour, l’on va découvrir que la seule raison d’être du fond de commerce de cette lesbienne était de satisfaire sa boulimie de gazon aux dépens de femmes fragiles.

  4. C’est sûr on en crève du devoir biblique patriacal! La planète déborde de mauvaise graine… C’est promis…elle n’a rien à craindre, je ne la draguerai pas.
    Je ne deviendrai pas homosexuel non plus : Chez eux aussi il y a des viols.
    Sa conclusion est sans doute la bonne : “On est face à un problème d’éducation…” mais aussi de changement de la population! ce qui n’est pas contradictoire et laisse sourdre un langage volontairement flou qui ne veux surtout pas remonter jusqu’aux causes objectives. Ou alors pourquoi les odieux “petits blancs hétéros” ( pas plus patriacaux que leurs envahisseurs d’ailleurs ) ont-ils brusquement succombés à cette pathologie mentale qu’est le viol? il est vrai que ceux qui ont besoin de faire leurs ablutions à longueur de journée non seulement polluent notre eau européenne, mais doivent se sentir bien sales dans leur têtes.

  5. Quand j’étais jeune, il m’est arrivé de me faire harceler par des filles qui voulaient sortir avec moi.
    Plus que l’inverse, parce que j’étais timide, j’avais plutôt tendance à attendre qu’à entreprendre et j’avais la chance de ne pas être trop moche.
    Il m’est arriver de dire “non”, de me débiner, d’esquiver, de mentir, de m’enfuir…..
    Bref avec le recul, je reconnais que tout n’a pas été glorieux…..
    Mais c’est du passé et il ne viendrait pas à l’esprit aujourd’hui de jouer les victimes, d’aller chanter sur les toits que j’ai été harcelé sexuellement.
    Je trouve honteux de cracher dans la soupe comme le font les féministes.

  6. Quelle conne mais quelle conne la de haas , elle a bien la gueule d’une frigide qui s’en donne à cœur joie sur les mâles blancs , mais par contre rien sur les déchets incultes et sauvages qui arrivent en France dont ils prennent les femmes blanches pour des vides- couilles à disposition , toujours le deux poids deux mesure avec conne hystérique !

  7. Il faudrait vraiment avoir faim pour tenter une approche de ce thon. Quelle horreur. Mais bon, elle fait du fric avec son petit buzz, c’est tout ce qui compte pour elle. Espérons qu’elle a ouvert un compte chez St Pierre pour emporter son fric et sa connerie quand elle quittera ce monde. Et qu’elle se rendra compte que les violeurs sont surtout issus de l’immigration. Nous, les gaulois, avons un respect inné pour les femmes (les vraies). Mais beaucoup moins pour une débile comme elle.

  8. Elle devrait écrire un bouquin sur le seul partenaire qui supporte sa tronche.
    Titré : le monologue du gode.

  9. ce qu’il y a de bien avec ces idiots(es) c’est qu’elles ne se reproduisent pas,
    le Darwinisme dans toute sa slendeur.
    la question philosophique de fond est: qui a le plus besoin de l’autre ?
    d’un point de vue purement biologique l’homme n’a pas besoin des femmes pour perpetuer sa lignee.
    chaque femme a sa naissance est porteuse d’environ 50 000 a 1 million ovocytes (ovules).
    un homme produit des milliards de spermatozoid.
    comme la PMA /GPA est maintenant legale et que le lait de vache n’est pas cher les hommes peuvent donc se reproduire a l/infini.
    sur le plan affectif lorsque votre femme commence a trop “gonfler” le divorce
    est egalement legal.
    reste la question du sexe et les prostitues sont la pour cela.

    s’il y a une guerre des sexes les hommes sont en terrain plutot favorable et les femmes feraient bien de ne pas l’oublier sans parler de qui reparera la voiture ou la chaudiere et la chasse au sanglier.

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