La ville de Mila n’est pas Mila : « il y a 70 % de musulmans ici, ça ne pouvait pas bien se passer »

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Existe-t-il une France paisible, aimable et civilisée mais, pour parler comme Mila,  existe-t-il aussi, aujourd’hui, une France de merde ?

Existe-t-il, alors, des Français respectueux et respectables et des Français de merde ?

Pas de « provocation à la haine raciale » ici puisque, d’une part, comme l’islam, la France et les Français ne sont pas une race et, d’autre part, nombre de rappeurs le clament plus crûment sans être nullement inquiétés par la justice.

Aujourd’hui, « tout-le-monde-y-l’est-Français » à partir du moment où l’étranger de Camus ou d’ailleurs met un pied sur le sol de France.

Résultat : il existe, en France, des Français de souche ou de cœur et… les autres.

A Villefontaine, près de Lyon, il semble que certains Français de papiers font régner leur loi. La charia évidemment.

Qui imprègne même le maire, les camarades de Mila, le proviseur du lycée Léonard de Vinci, le rectorat… jusqu’aux petits blonds survivants ayant bien assimilé la loi coranique. Plus personne n’ose l’ouvrir.

Car, c’est un fait : depuis la fatwa contre Salman Rushdie et ses Versets sataniques, plus aucun grand écrivain n’ose critiquer le Coran.

De même, depuis le massacre de Charlie Hebdo, plus aucun dessinateur n’ose caricaturer Mahomet et les musulmans.

Et depuis « l’affaire Mila », du côté – non pas de Chez Swann – mais de cette France de merde, plus aucun petit Français de souche ou de cœur n’osera dire ce qu’il pense de la religion d’amour, de tolérance et de paix.

Villefontaine dans l’Isère ? C’est Clochemerle à Bab El Oued.

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Affaire Mila : « Qu’elle ne compte pas sur nous ! »

REPORTAGE. À Villefontaine, les anciens camarades de la lycéenne menacée de mort après avoir critiqué l’islam marquent leur distance et leur désapprobation.

Villefontaine, 19 000 habitants, n’est pas une ville connue.

C’est d’ailleurs à peine une ville : Lyon est tout proche, mais on est par endroits presque à la campagne. Il y a le vieux village, en haut de la colline, avec son église, son ancienne mairie, des maisons de maître et des fermes autour.

Et puis, au bas, des immeubles par blocs, des lotissements, beaucoup de parkings : la « ville nouvelle », sortie de terre dans les années 1970 et dont le centre souffre un peu. Il y a un grand casino et des kebabs, une ou deux pharmacies, une ou deux boucheries hallal...

Monsieur le maire ne souhaite pas s’exprimer. Le lycée non plus […] À la maison de quartier, au rectorat, même retenue jalouse, même attention à ne pas provoquer un nouveau départ de feu.

Une solution a été trouvée pour rescolariser Mila dans un établissement où elle sera en sécurité. Un lycée privé ? une autre académie ? On l’ignore…

« Faites-lui sauter son compte »

Les élèves, eux, sont plus diserts…

Le 18 janvier, Mila est attaquée sur Instagram par un jeune homme dont elle a repoussé les avances, après avoir dit qu’elle préférait les filles et qu’en la matière les Arabes n’étaient « pas son style ». Elle reçoit une première salve d’injures : « sale gouine », « sale pute », « sale Française ». Et la voilà, avec sa toute nouvelle mèche mauve et ses yeux très clairs, qui clame en direct : «  Votre religion, c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci, au revoir. »

« C’est une copine qui m’a prévenue, elle m’a dit : “Tu devrais aller voir, Mila fait n’importe quoi” », raconte une proche de la jeune fille. Trop tard.

Dans la meute qui s’abat alors sur l’adolescente figure un compte Instagram tenu par un élève anonyme du lycée et auquel tous les jeunes de Vinci sont abonnés. Il commente d’ordinaire la vie de l’établissement – on donne le menu de la cantine, on raconte les voyages scolaires, on facilite les histoires de cœur.

Ce jour-là, il publie ce message : « Allez [la] signaler pour ces story islamophobe (sic), faites-lui sauter son compte. » « Ça a été retiré assez vite, mais tout le monde l’a vu…

Tombereau d’insultes et de menaces

Ce jour-là, Mila ne revient pas en classe.

Alertée par un enseignant pendant le week-end, la proviseure a appelé ses parents et convenu avec eux que le risque était trop grand. De fait, la violence est inouïe.

E-Enfance, une association de protection des mineurs sur Internet agréée par l’Éducation nationale, tâche d’éteindre l’incendie, signale et fait supprimer à mesure le tombereau d’insultes et de menaces, essaye d’endiguer aussi la diffusion des données personnelles de Mila : son adresse, son numéro de téléphone…

Personne n’est prêt à vivre ça, personne n’est outillé psychologiquement contre une telle violence, encore moins un mineur. » E-Enfance elle-même reçoit des menaces, depuis que son nom a été associé à l’affaire.

« Tuée, peut-être pas… »

Aurait-elle été agressée, si elle était revenue au lycée ? « Ah oui, oui, oui, c’est sûr », dit une jeune fille blonde, qui frissonne dans un blouson trop mince. « C’est clair qu’il y avait des gens qui l’attendaient très énervés », ajoute son voisin. On évalue les risques avec une naïveté désarmante, en attendant la reprise des cours. « Tuée, peut-être pas quand même, brûlée, peut-être pas. Mais bon, elle se serait fait mal parler, mal regarder. Cracher dessus, sans doute. Des baffes, oui, mais de là à la tabasser… »

Tout le monde s’accorde à dire, en tout cas, que Mila « est allée trop loin », que « ça ne se fait pas », d’insulter une religion comme elle l’a fait.

« Je ne comprends pas, elle traînait avec des musulmans, des Noirs, des Arabes, elle n’était pas raciste », raconte une élève de seconde. « Moi, je suis neutre », avance une autre – et l’on comprend qu’être « neutre », c’est déjà beaucoup. 

« Elle a eu ce qu’elle a cherché, elle devait s’y attendre, lâche un petit blond en reniflant. Il y a 70 % de musulmans ici, ça ne pouvait pas bien se passer ».

« Le pire, c’est que les gens qui la menacent finissent en un sens par lui donner raison », se désole une jeune fille, qui se dit elle-même musulmane.

« Il y a ceux qui ont été choqués, blessés par ce qu’elle a dit. Ceux qui ont peur d’être associés à elle, et de payer les frais. Et quelques-uns qui pensent pareil mais ne l’avoueront jamais », résume un autre élève.

Qui ajoute, un peu froidement : « Pour le soutien, maintenant, elle a #JeSuis Mila. Qu’elle ne compte pas sur nous. »

Mila était populaire, pourtant. Elle savait se faire remarquer, et elle aimait ça. Elle était étonnante, fantasque, avec ses cheveux dont la couleur et la coupe changeaient toujours, ses tenues curieuses, un short porté jambes nues en plein mois de janvier, sa façon de danser et de chanter dans les couloirs. Il y avait, aussi, son début de notoriété sur les réseaux sociaux : quelque 10 000 « followers » sur son compte Instagram, soit une communauté de taille déjà respectable, une dizaine de chansons publiées sur sa chaîne YouTube. « C’était un personnage. Elle ne connaissait personne en arrivant au début de l’année, mais elle a très vite eu ses fans », raconte un élève de seconde. « Elle était assez fascinante », reconnaît un autre. Un « fort caractère », comme on dit, mais « gentille », « marrante »…

Son rejet en bloc de toutes les religions, Mila l’avait déjà affirmé en termes aussi fleuris. Une posture, peut-être, peut-être une conviction – ses parents, après tout, sont des lecteurs de Charlie, des anticléricaux bon teint.

« J’étais sûr qu’une chose comme ça arriverait. On lui conseillait de faire gaffe à ce qu’elle disait, mais elle était impulsive », raconte un camarade. À l’évidence, cela aurait dû rester un débat d’adolescents. Intelligents, véhéments parfois, mais très jeunes encore. Fallait-il que Mila devienne une « affaire » ?

#JeSuisMila

Solveig Mineo a été la première à faire connaître l’agression que la lycéenne subissait. Islamophobe revendiquée, « féministe occidentaliste », la jeune femme anime le blog Bellica.

De la récupération ?

« … Ceux qui parlent aujourd’hui de récupération se sentent merdeux, et savent très bien que ç’aurait été à eux d’agir. Il aurait fallu quoi ? Que je la laisse se faire lyncher ? »

Force est de constater le silence assourdissant des associations féministes, pro-LGBT et de défense des droits de l’homme – dans les premiers temps au moins.

La famille a fait savoir qu’elle refusait toute appropriation militante…

https://www.lepoint.fr/societe/affaire-mila-qu-elle-ne-compte-pas-sur-nous-08-02-2020-2361800_23.php

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C’était journée « portes ouvertes » au lycée polyvalent Léonard de Vinci de Villefontaine : combien de parents bobo-gaucho-islamo-compatibles intéressés ?

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8 Commentaires

  1. En fait, la réalité de cette histoire :
    Vous êtes d’une religion autre que l’Islam, ou même sans religion…
    Vous n’avez qu’un seul et unique droit :
    « Vous taire et donner raison à tous les traîtres qui entrent dans ce pays, qui sont payés par nous les Français, allocs en tous genre, RSA, Assurance Maladie gratuite, logement au frais du con-tribuable Français… Bref, je ne connais pas tous ce qu’ils reçoivent, mais la liste est longue, puisqu’on leur donne également très rapidement la nationalité Française en plus, sans même leur retirer leur nationalité… mais en plus…

    Eux peuvent critiquer toutes les religions qui ne sont pas la leur, et que dis-je « critiquer??? » et même insulter, nous cracher dessus, nous tuer…!!!
    Que dira le juge au tribunal???
    Il faut juste l’enfermer quelques temps au frais de la princesse France, donc à nos frais…

    En fait, prenez comme religion… l’Islam, et vous aurez tous les droits…!
    Bon si vous êtes Franças et Blancs… ça va être beaucoup plus difficile…!

    Donc deux poids, deux mesures…
    La vérité :
    Nous ne sommes plus chez nous… Mais en attendant je dirai merci à Mila, car elle mérite haut et fort d’être soutenue…
    Cette jeune fille a beaucoup de caractère et ça n’est pas rien…
    Je l’admire beaucoup… j’étais ainsi à son âge… et je comprends parfaitement qu’à l’époque où nous vivons…
    C’est difficile pour ne pas dire impossible d’y arriver…!
    Courage à Mila…!

  2. Quand les gens n’ont plus le droit de s’exprimer, c’est qu’est venu le temps du langage simpliste des premiers Hommes.

  3. Mila je vous (« vous » : car respect) soutiens.

    Vous avez dit tout haut ce que beaucoup de personnes pensent.

    Vous méritez la médaille du courage.

  4. Ces ados, « camarades » de Mila, sont d’un conformisme à faire peur ! Mais il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas plus conformiste qu’un ado (si ce n’est 2 ados !). Beaucoup d’entre eux jouent les rebelles, mais ne le sont absolument pas.

    • Ces ados, « camarades » de Mila se couchent dès qu’un musulman fronce les sourcils.
      Dans le camp d’en face, ils s’imposent chaque jour davantage et pour les plus tarés d’entre eux, souhaitent mourir en ‘ martyr ‘ convaincus que dans l’ hypothétique paradis d’un dieu imaginaire que personne n’a vu, 72 vierges les attendent.

  5. Eh oui 70% de musulmans et devinez qui fait la loi dans les cours de l’école, les muzzs. C’est une honte. Il y a écrit plus haut: « De même, depuis le massacre de Charlie Hebdo, plus aucun dessinateur n’ose caricaturer Mahomet et les musulmans. » ça veut dire quoi, tout simplement qu’ils ont gagné, les muzzs. Les ignoble collabos anti-français comme les infames ordures apathie, macron, chiappa, plenel, boniface et bien d’autre ont gagné, quelle honte, la France est redevenue comme au temps de l’occupation allemande avec une justice vendue aux parasites, sauf que cette fois ça c’est fait en douceur et que personne n’a rien fait. Quelle honte, nos politicar de merde ont laissé faire car pour eux c’était des voix en plus. Oui ça va péter et je le souhaite.
    A oui j’oubliais, je suis Mila, Elle a eu le mérite de mettre les choses à leur place et le nez des collabos dans le caca. On voit plus clair car beaucoup se dévoile.

  6. Je suis en rapport avec une femme Russe. Elle m’a écrit que là-bas la solution s’écrivait avec un seul mot : kalachnikov.
    C’est à ceux qui dirigent le pays qu’il faut s’en prendre, pas à la conséquence qui sera autre avec d’autres dirigeants.
    JE SUIS MILA.
    Elle n’est pas mon style n’a pas mes mots et ce qu’elle dit reste vrai.

  7. 70% de musulmans, on a dépassé la barre fatidique du Grand Remplacement,

    La ville nouvelle , totalement construite pour accueillir nos remplaçants, et attention, pénalités prévues pour les communes qui rechignent à construire des logements sociaux avec leurs impôts locaux,

    le Grand Remplacement est imposé aux forceps, on ne badine pas avec l’idéologie anti-raciste

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