Voltaire, Beaumarchais et Renaud Camus répondent avec insolence à ma condamnation : c’est ça la France !

.

Insolente et magnifique réponse voltairienne de Renaud Camus à ma condamnation, oui, c’est ça la France !  Voltaire le persécuté, Voltaire le diffamé ne s’est jamais excusé, n’a jamais plié. Il a continué à défendre les libertés fondamentales, par tous les moyens, ridiculisant ses ennemis par sa plume, ses parodies, son ironie, son inventivité ; dénonçant les crimes, défendant les persécutés et faisant éclater la vérité sur eux, Calas, le Chevalier de la Barre…

.

Renaud Camus est de cette veine.

Je ne résiste pas au plaisir de partager le tweet qu’il a fait dès qu’il a eu la nouvelle…

Et il a récidivé, le bougre !

.

Quel esprit, quel humour, quelle plume ! On ne baisse pas la tête, on ne demande pas pardon à genoux devant des juges, un pouvoir, une société qui marchent sur la tête et sont devenus sectaires, staliniens, faisant une justice politique. On se comporte en Français, en Voltaire et Beaumarchais. 

Il faut lire et relire le fameux monologue de Figaro, pré-révolutionnaire s’il en fut. Cela devrait donner à penser à nos petits « monsieurs » à nous… Tout y est : les détenteurs d’un pouvoir arbitraire dont ils sont jaloux et qu’ils veulent conserver au prix de la liberté d’autrui, la dénonciation de la censure dès qu’on parle de Mahomet (c’était écrit, en France, il y a plus de 250 ans… un amalgame précoce, que voulez-vous), la récompense donnée au courtisan, à celui qui sait lécher et faire du buzz et la prison pour celui qui sait, tout simplement…

Ecoutons-le… Figaro nous parle de Macron, de ses juges, de la loi Avia, de la loi Pleven…

 

Figaroseul, se promenant dans l’obscurité, dit du ton le plus sombre.


Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante !… nul animal créé ne peut manquer à son instinct : le tien est-il donc de tromper ?… Après m’avoir obstinément refusé quand je l’en pressais devant sa maîtresse ; à l’instant qu’elle me donne sa parole ; au milieu même de la cérémonie… Il riait en lisant, le perfide ! et moi, comme un benêt… Non, monsieur le comte, vous ne l’aurez pas… vous ne l’aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !… noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu, perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu’on n’en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter !… On vient… c’est elle… ce n’est personne. — La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari, quoique je ne le sois qu’à moitié ! (Il s’assied sur un banc.) Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! Fils de je ne sais pas qui ; volé par des bandits ; élevé dans leurs mœurs, je m’en dégoûte et veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé ! J’apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie ; et tout le crédit d’un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire ! — Las d’attrister des bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre : me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l’instant un envoyé… de je ne sais où se plaint que j’offense dans mes vers la Sublime Porte, la Perse, une partie de la presqu’île de l’Inde, toute l’Égypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et de Maroc ; et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplate, en nous disant : Chiens de chrétiens ! — Ne pouvant avilir l’esprit, on se venge en le maltraitant. — Mes joues creusaient, mon terme était échu : je voyais de loin arriver l’affreux recors, la plume fichée dans sa perruque ; en frémissant je m’évertue. Il s’élève une question sur la nature des richesses ; et comme il n’est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n’ayant pas un sou, j’écris sur la valeur de l’argent, et sur son produit net : aussitôt je vois, du fond d’un fiacre, baisser pour moi le pont d’un château-fort, à l’entrée duquel je laissai l’espérance et la liberté. (Il se lève.) Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais… que les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ; et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied.) Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner, quoiqu’on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume, et demande à chacun de quoi il est question : on me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celles de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j’annonce un écrit périodique, et, croyant n’aller sur les brisées d’aucun autre, je le nomme Journal inutile. Pou-ou ! je vois s’élever contre moi mille pauvres diables à la feuille : on me supprime, et me voilà derechef sans emploi ! — Le désespoir m’allait saisir ; on pense à moi pour une place, mais par malheur j’y étais propre : il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l’obtint. Il ne me restait plus qu’à voler ; je me fais banquier de pharaon : alors, bonnes gens ! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m’ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit. J’aurais bien pu me remonter ; je commençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore. Pour le coup je quittais le monde, et vingt brasses d’eau m’en allaient séparer lorsqu’un dieu bienfaisant m’appelle à mon premier état.

[…]

Beaumarchais, le Mariage de Figaro, Acte V scène 3

.

Je relaie en même temps ci-dessous un article de Marc Stahler sur Minurne. Merci à lui aussi, merci à tous les patriotes, simples militants ou responsables associatifs qui, depuis hier, m’envoient des mots de soutien, des demandes d’interview, écrivent des articles, tweetent et commentent sur facebook… Oui, cette condamnation inique ne laisse pas indifférent. C’est « la cerise sur le gâteau » des forfaits commis par la justice hollandesque et macronienne depuis des années. Qu’elle s’attaque à Zemmour, Bensoussan, Camus, Cassen, aux Identitaires, à Marine, Collard ou à Tasin quand les djihadistes sont de plus en plus nombreux dans nos rue, en liberté, l’imposture est trop grande. Même le Français de base commence à comprendre sa douleur. La révolte suivra, forcément… 

 

CENSURE, REPRESSION, DICTATURE…
(Marc Le Stahler)

Après Pierre Cassen, après Renaud Camus, et bien d’autres encore, c’est au tour de Christine Tasin de subir les foudres de la justice française.

Après une condamnation en 1ère instance, elle vient d’être condamnée en appel à 4 mois de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme » (excusez du peu !).

Apologie du terrorisme ! Si ce n’était pas si grave, on pourrait presque en rire ! Chacun sait que Christine Tasin consacre sa vie, depuis des années, à lutter avec courage et détermination contre le terrorisme islamique.

Cette condamnation nous fait plonger un peu plus profond dans l’univers orwellien dans lequel est insidieusement tombée la France.

« La guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, l’ignorance, c’est la force ».
Pendant qu’il y était, Orwell aurait bien pu ajouter : « le mensonge, c’est la vérité ».

Nous sommes tous solidaires de celles et ceux contre lesquels le régime s’acharne, pour les empêcher de penser et de parler.

Une loi dite « Avia » est même en préparation pour faire taire les blogs de réinformation ; il nous reste bien peu de temps pour nous faire entendre, bien peu de temps…

Orwell, toujours lui, disait aussi « la dictature peut s’installer sans bruit »…
A nous tous de briser le silence ! 

Pour en savoir plus, vous pouvez vous connecter directement sur le site de Résistance Républicaine  sur lequel Christine vient de publier un article consacré à ce jugement.

Soyez nombreux à l’assurer, comme nous, de votre soutien patriote !

Marc Le Stahler
4 février 2020

https://www.minurne.org/billets/22711

 1,111 total views,  1 views today

image_pdf

22 Comments

  1. Votre courage est remarquable. Avec tout le tintouin que ça amène, déplacements, coûts, temps etc. Moi on me ramasserait à la petite cuillère.
    Merci d’être la voix de ceux qui n’en n’ont pas

  2. Etat de droit ! Tout est dit ! Les juges rouges, du mur des cons ,officient « en leur âme et conscience »…..qu’ils vouent au gauchisme islamisé ! C’est comme ça, et cela ne se finira, qu’avec l’annexion du pays, par la fédération européenne ,donc à la mise au pas des populations ! Bienvenue en esclavage ! Quand je dis, que seule la révolution peut sauver ce qui peut l’être ,on me déglingue ! Vous verrez que vous viendrez sur mon diagnostique ,puisque le « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » a vécu !

  3. Christine fait un travail de fond remarquable. Souvent, au fil Christine nouvelles étapes de la lutte contre l’oppression islamique, on se dit qu’il faut un article sur ceci ou cela et en visitant resistance Républicaine, on s’aperçoit qu’elle s’en est déjà chargée.
    Ces 2 mois de sursis disant que les juges commencent à comprendre mais le courage manque encore pour l’acquittement.
    Quant aux vidéos de Pierre Cassen, elles sont une bouffée d’air frais dans le quotidien des résistants

  4. bonsoir le modérateur,

    pouvez-vous récupérer mon commentaire dans la poubelle ?
    merci

    • Il y avait deux messages à vous dans la corbeille: émis l’un à 10h48 et l’autre à 15h06. Plus une vingtaine d’autres. La procédure est longue car il faut vérifier, avant de publier, que ce n’est pas un double (ou un triple) mis là par un modérateur (et il faut les lire, certains sont très (trop !) longs). Et aujourd’hui, j’étais absent … ce qui explique le retard.

  5. CHRISTINE , merci de tout cœur pour le combat que vous menez et pour votre intégrité intellectuelle et morale.
    Bravo à vous car vous êtes debout et vous le restez vaille que vaille.
    Un jour peut-être une majeure partie du peuple deviendra lucide et saura relever la tête et bouger ces assassins fanatiques hors de France.
    Les loups sortiront de Oaris qui redeviendra Paname

  6. Apologie ? Voilà ce qu’en dit mon Petit Larousse, édition 2011 (qui sait si la définition n’a pas changé depuis 2011 ?). Bref, dans l’édition 2011, l’apologie c’est un : « discours ou écrit destiné à convaincre de la justesse de qqch, à assurer la défense de qqn, de qqch ». Voilà, Christine, pour les détenteurs de la « justice », a donc fait « l’apologie du terrorisme »… Faudrait-il offrir à ces « juges » un Petit Larousse ou, mieux encore, une exemplaire de « Les assassins obéissent au Coran » pour leur faire comprendre, si jamais c’est possible, l’incongruité de leur décision ?

  7. Merci Christine et Pierre pour votre extrême dévouement à la cause des patriotes face à la dictature islamo-collabo de Micron, de toute la clique de guignols de la république en marche arrière toute et des juges rouges. Courage, nous sommes de plus en plus nombreux à vous soutenir. Le peuple Français est en train de se réveiller. La Macronie doit commencer à trembler. Amitiés.

  8. eh oui ! on y est bien dans la dictature, mais le pire du pire, c’est que c’est l’islam qui prend le pouvoir,
    les autres, juges et ministres ne sont que les marionnettes du pouvoir islamique,

    qu’est-ce qui pourra nous sortir de là ?
    Beaucoup d’admiration pour Christine qui en bave depuis dix ans pour alerter sur ce qui se trame dans notre dos,

    je dis qu’est-ce et non pas qui , car il faudrait une situation extraordinaire pour redresser la barre de ce qui est si mal parti

    comme disent les Anglais qui ont finalement pu avancer un peu,
    wait and see

  9. Courageuse Christine, vous représentez notre fierté, debout, gauloise et déterminée. Merci, avec toute mon amitié et mon soutien.
    « Nous sommes de France »…

  10. eh oui ! on y est bien dans la dictature, mais le pire du pire, c’est que c’est l’islam qui prend le pouvoir,
    les autres, juges et ministres ne sont que les marionnettes du pouvoir islamique,

    qu’est-ce qui pourra nous sortir de là ?
    Beaucoup d’admiration pour Christine qui en bave depuis dix ans pour alerter sur ce qui se trame dans notre dos,

    je dis qu’est-ce et non pas qui , car il faudrait une situation extraordinaire pour redresser la barre de ce qui est si mal parti

    comme disent les Anglais qui ont finalement pu avancer un peu,
    wait and see

    • Excellent. Il faut aussi créer des réseaux de solidarité très concrets pour soutenir ceux qui sont en première ligne justement comme Christine.

  11. Le problème de Christine Tasin et de Renaud Camus, c’est qu’ils n’habitent pas à la frontière genevoise pour se réfugier à l’abri de la justice du président poudré.

    D’ailleurs, le château de Voltaire, à Ferney, est resté longtemps abandonné par l’État (je passais souvent devant les murs tagués). A l’image de sa démocratie et de la liberté d’expression, qu’il ferait bien de rétablir…

    Enfin, bref, bravo, merci et courage à eux !

  12. C’est la faute de mon avocat, Me Rimokh. Sans lui, j’aurais pu prendre plus.

  13. Cette condamnation est une médaille dont on se serait bien passé.
    Christine tu te bats pour une cause qui est juste et c’est une justice aux ordres d’un Etat déliquescent qui a voulu te punir.
    Tu es dans nos cœurs.

  14. Christine Tasin, notre boussole, notre phare, dans ce monde de fous, un mot, merci pour immense et magnifique courage

  15. Bon si on remplace Camarade par musulmans cette citation d’André Gide résume bien notre problème…ils sont si cons qu’ils ont besoins de référents pour vivre… si 100% des musulmans ne sont pas des terroristes pratiquement (je mets pratiquement pour me couvrir mais en enlevant ce pratiquement on reste dans la vérité) 100% des attentas en France ont été commis au nom de l’islam religion de paix (prout) et d’amour….

    Camarade, ne crois à rien ; n’accepte rien sans preuve. N’a jamais rien prouvé le sang des martyrs. Il n’est pas religion si folle qui n’ait eu les siens et qui n’ait suscité des convictions ardentes. C’est au nom de la foi que l’on meurt ; et c’est au nom de la foi que l’on tue. L’appétit de savoir naît du doute. Cesse de croire et instruis-toi L’on ne cherche jamais d’imposer qu’à défaut de preuves. Ne t’en laisse pas accroire. Ne te laisse pas imposer.

  16. Bonjour,

    Marine est aussi dans la liste.

    Accusée, elle aussi, d’ « apologie de terrorisme », pour avoir relayé une photo des massacres de Daesh (alors qu’on l’accusait elle-même d’être pire que Daesh) en répliquant « Daesh, c’est ça ! ».

    Je me demande si les Français sont conscients de l’abomination des gens qui nous gouvernent.

Comments are closed.