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Le Gauchisme européen comporte des constantes depuis les années 60.
J’en ai donné la principale : l’antisémitisme dissimulé derrière l’ « antisionisme » (sic).
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Mais, a contrario, il y a une rupture très profonde, depuis 20 ans, dans le Gauchisme français.
C’est, en lieu et place du Marxisme, l’adoption de l’idéologie diversitaire, du multiculturalisme, comme conception fondamentale des Gauchistes.
Le Gauchisme des années 60 s’inscrivait dans l’Histoire européenne : ses références étaient 1793, juin 1848, la Commune, 1917.
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Tout change, il y a 20 ans, sous l’influence de deux facteurs :
-L’écroulement de l’URSS en 1989
-L’immigration de masse
A ce moment les Gauchistes abandonnent brutalement tout le saint-frusquin marxiste, les faucilles et les marteaux disparaissent de leurs drapeaux.
(On n’est, désormais, plus défini « positivement » par un programme « communiste », mais « négativement » par un vague « anticapitaliste ».)
Les Gauchistes abandonnent, en fait, toute référence à l’Histoire européenne et à ses débats pour endosser brutalement toutes les lubies de la Gauche américaine.
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J’ai lu, récemment, le livre de Brice Couturier sur l’année 69 :
https://livre.fnac.com/a12900858/Brice-Couturier-1969-annee-fatidique
Il est très frappant, en le lisant, de voir combien l’extrême-gauche française de 2020 prolonge, non pas les débats de l’extrême-gauche française de l’année 1969, mais ceux de l’extrême-gauche AMERICAINE de l’année 1969.
L’extrême-gauche française ne parle plus tout le langage de la « lutte des classes », comme en 1969, mais celui de la « domination des minorités », comme aux USA à la même époque.
Aux USA, en 1969, on parlait déjà de « gauche blanche » (sic), formulation totalement inconnue dans l’extrême-gauche française des années 70.
Aux USA en 1969, on critiquait aussi les « Lumières », chose tout aussi inconnue en France dans la Gauche des années 70, de même on critiquait aussi déjà les penseurs « blancs » (sic).
Avec la chute de l’URSS et l’immigration de masse, les Gauchistes français ont –paradoxe, eux qui conspuaient l’ « impérialisme américain » – totalement adopté la tradition historique américaine.
Leurs nouveaux héros sont Rosa Parks, plus Louise Michel, Malcom X, plus Robespierre,
Il est vrai que pour une Bouteldja lambda, 1793 ou la Commune ce sont des « histoires de Blancs » totalement méprisables qui ne la concernent en rien : alors ses copains gauchistes les mettent donc au rancard pour lui faire plaisir.
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Mais il y a une très sombre escroquerie dans cette substitution de l’histoire américaine à l’histoire française.
C’est que Houria Bouteldja ou Maboula Soumahoro ne sont pas descendantes d’esclaves déportés en France, comme Rosa Parks ou Angela Davis aux USA.
Mais bien des Africaines libres, nées en Afrique et venues envahir et insulter la France parce que leurs chères indépendances avaient, sur place, au bout de 10 ans à peine, lamentablement échoué.
Et que la porte d’une destination plein sud leur reste ouverte…
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Les minorités sont appelées à devenir une majorité . C’est le sens de l’histoire en marche que vous analysez très justement. Et c’est ce phénomène illusoire et mortifère qu’il faut stopper. Merci .
Bonne suite,
ce copié -coller avec l’histoire des USA est une sinistre farce qui ne nous apporte que la division et la haine,
la gauche est vraiment un boulet maléfique pour notre nation
Entièrement d’accord avec votre article !
Après la chute de l’URSS en 1989-91, la gauche s’est retrouvée orpheline de ses lubies.
D’une idée généreuse était sortie un enfer plus sanglant encore que le nazisme.
Et paradoxalement, l’idéologie de gauche renaît aux États-Unis… aussi totalitaire. Bien sûr, la gauche reprend avec délectation tous les principes mais, au lieu de s’appuyer sur le peuple et les ouvriers, s’appuie dorénavant sur la oumma.
Ce n’est pas la fin de l’histoire mais le choc des civilisations DANS la civilisation.