Trump : si l’Iran attaquait des Américains, qu’il sache qu’on a ciblé 52 sites iraniens…

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Chapeau bas devant Trump ! Il ne se dégonfle pas, au contraire, et protège les siens et les ressources de ce dernier en intimidant ses ennemis. Bravo ! Le monde manque drastiquement de Trumps !

Voici un extrait de son dernier tweet à l’attention des mollahs iraniens :

 

Cette élimination n’était qu’une mise en garde. Si l’Iran attaquait des citoyens américains ou des ressources américaines, nous avons ciblé 52 sites iraniens, en contrepartie des 52 otages que l’Iran kidnappa il y a de nombreuses années ». (traduction Pikachu)
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Les 2 tweets précédents pour comprendre son raisonnement :

….hundreds of Iranian protesters. He was already attacking our Embassy, and preparing for additional hits in other locations. Iran has been nothing but problems for many years. Let this serve as a WARNING that if Iran strikes any Americans, or American assets, we have…..

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 4, 2020

Traduction google de l’ensemble du tweet :

L’Iran parle très hardiment de cibler certains actifs américains comme vengeance pour avoir débarrassé le monde de leur chef terroriste qui venait de tuer un Américain, et en a blessé beaucoup d’autres, sans parler de toutes les personnes qu’il avait tuées au cours de sa vie, y compris récemment des centaines de manifestants iraniens. Il attaquait déjà notre ambassade et se préparait à donner des coups supplémentaires dans d’autres endroits. L’Iran n’a été que des problèmes depuis de nombreuses années. Que cela serve d’avertissement que si l’Iran frappe des Américains ou des actifs américains, nous avons …..
…. ciblé 52 sites iraniens (représentant les 52 otages américains pris par l’Iran il y a de nombreuses années), certains à un niveau très élevé et importants pour l’Iran et la culture iranienne, et ces actions contre ces cibles et l’Iran lui-même, SERONT TRÈS RAPIDES ET TRÈS FORTES. Les USA ne veulent plus de menaces!

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En complément, voici un article de Hélios d’Alexandrie qui éclaire particulièrement la politique de Trump et, n’ayons pas peur de le dire, son génie. Qui s’y frotte s’y pique.

La vengeance, semble-t-il, est un plat qui se mange froid. Chaud ou froid ce fut pour Donald Trump un festin gargantuesque.

Après l’élimination d’Abu Bakr el Baghdadi et de son successeur immédiat, le monde était en droit de s’attendre à une longue pause, car il n’est pas dans l’ordre des choses de tirer le gros lot deux fois de suite, d’autant plus que le second est de loin plus gros et plus conséquent que le premier.

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Mais l’opération ne fut pas juste un règlement de compte longtemps dû, Souleimani et les gros bonnets terroristes éliminés avec lui étaient certes responsables de la mort de plus de six cents soldats et civils américains, principalement au Liban et en Irak ; cependant l’objectif principal de l’opération était de faire échec au plan stratégique des dirigeants iraniens.

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Le dilemme des mollahs

Face aux sanctions étouffantes qui compromettent sérieusement l’avenir de leur régime, les mollahs d’Iran se sont trouvés face à un choix extrêmement difficile : battre en retraite, c’est-à-dire renoncer définitivement à l’arme nucléaire et à leur impérialisme régional, ou bien décupler leur effort de guerre en y engouffrant les maigres ressources de leur économie délabrée ? Céder devant le Grand Satan, s’asseoir avec lui à la même table pour échanger leur raison d’être contre la levée des sanctions leur apparut inacceptable. Plus de quarante ans de tyrannie et d’investissement dans le crime et l’oppression de leur peuple, s’envoleraient en fumée dès le moment où ils accepteraient de négocier. D’autre part affronter directement la première superpuissance économique et militaire de la planète est un pari plus que risqué, ni la force militaire de l’Iran ni son économie ne sont de taille à soutenir longtemps une guerre contre l’Amérique.

Un troisième choix s’est offert aux mollahs qui, espéraient-ils, leur permettraient de passer entre les deux cornes du taureau, celle de la reddition et celle du conflit armé avec les États-Unis. Ce troisième choix c’est leur capacité de nuisance, ou plutôt leur habileté à jouer à la mouche de la fable qui sait comment affoler le lion et le réduire à l’impuissance. Leur calcul ne manquait pas de logique, ils savaient que le peuple américain est plus que réticent face à une nouvelle guerre, Trump a d’ailleurs promis de ne se laisser entraîner dans aucun nouveau conflit au Moyen-Orient. Les Iraniens prirent donc pour acquis que les Américains ne résisteraient pas longtemps face à des actes hostiles soigneusement dosés et qui iraient en crescendo. Chaque acte isolé n’étant pas en lui-même suffisant pour provoquer une guerre ouverte, mais suffisamment sérieuse pour amener les Américains à réagir militairement. La multiplicité des actions iraniennes et des réactions américaines devait avoir pour effet de susciter l’inquiétude et la désapprobation des Américains, de mobiliser les pacifistes parmi eux et de retourner l’opinion publique contre l’administration, au moment où celle-ci se trouvera en pleine campagne électorale.

 

En somme la stratégie iranienne se résume à une série d’actions tactique suscitant chez les Américains des réponses de même nature, des réponses proportionnées, ne possédant aucune dimension stratégique, mais ayant le potentiel d’épuiser leurs ressources et affecter leur moral, les amenant graduellement à renoncer à leurs objectifs stratégiques et à se contenter d’une solution au rabais.

À renard, renard et demi

Les mollahs, tout le monde le sait, sont passés maîtres en fait de tromperies et de mauvaise foi, leur erreur fut de croire que Trump allait mordre à l’hameçon. Ils entreprirent comme planifié des actions limitées, telles que le sabotage de pétroliers au départ ou en route vers les terminaux de l’Arabie Saoudite. Ils y laissèrent des indices probants de leur implication, l’objectif étant de provoquer une réaction limitée de la part des Américains. Trump est resté de marbre, d’aucuns critiquèrent son refus de réagir, l’accusant d’encourager les mollahs par son attentisme. Les Iraniens s’évertuèrent à donner raison à ses critiques, ils allèrent plus loin, ils abattirent un drone de surveillance US volant à bonne distance de leur espace aérien. Trump menaça les Iraniens de représailles mais s’abstint à la dernière minute de bombarder une de leurs installations militaires, car pour lui la perte du drone ne justifiait aucunement qu’une centaine de militaires iraniens perdent la vie.

Les mollahs n’obtinrent pas ce qu’ils voulaient, ce qui eut l’heur de les frustrer et de les pousser à faire davantage. Dans une opération spectaculaire menée à l’aide de drones offensifs et de missiles, ils détruisirent une installation pétrolière saoudienne, réduisant de moitié le brut exporté par le royaume des Saouds. Trump ne broncha pas, aux dirigeants saoudiens qui lui demandaient de bombarder l’Iran en retour, il conseilla de le faire eux-mêmes : les ressources américaines en hommes et en matériel ne devant servir qu’à protéger les citoyens américains et défendre leurs intérêts. Trump se montra clair, il avertit les Iraniens de ne pas s’en prendre à l’Amérique, c’est à dire à ses forces armées et ses ressortissants où qu’ils se trouvent. En traçant cette ligne rouge, Trump a tendu un piège dans lequel les mollahs se dépêchèrent de tomber.

Trump n’est peut-être pas un Nemrod mais il sait attendre que la bête sorte du bois. C’est ce qu’il a fait dans le cas du calife de l’État Islamique El Baghdadi. Cependant ce dernier était réduit au statut de fugitif après avoir perdu la totalité de son territoire, il vivotait tant bien que mal en Syrie, non loin de la frontière turque ; en cas de danger imminent, il pouvait fuir et se réfugier en Turquie. Sa mort, comme celle de Ben Laden n’est que l’exécution d’une sentence pénale, elle relève de la justice criminelle et ne recèle qu’une valeur stratégique limitée.

Dans les conflits le facteur temps revêt une importance majeure. En imposant des sanctions économiques débilitantes, Trump déclenchait le compte à rebours pour les mollahs, désormais le temps leur était compté. Ces derniers de leur côté comptaient sur le calendrier électoral américain, il leur fallait donc entraîner Trump dans un conflit de basse intensité propre à susciter l’anxiété et le malaise chez les électeurs. En évitant de répondre à leurs provocations, Trump leur fit perdre un temps précieux au cours duquel ils épuisèrent graduellement leurs ressources. Le manque d’argent les contraignit à augmenter le prix des carburants, ce fut la goutte qui fit déborder le vase, le peuple iranien se souleva entraînant une dislocation du front intérieur que seule une répression brutale est parvenue à contenir, du moins en partie et temporairement.

Pressés par le temps, les mollahs se virent obligés de passer outre la ligne rouge que Trump leur avait tracée, ils s’attaquèrent aux intérêts américains en Irak, ils se servirent des milices chiites irakiennes qu’ils avaient créées pour bombarder, à l’aide de missiles, une base américaine non loin de Kirkuk. Un contractuel américain trouva la mort et quatre soldats furent blessés. Fidèle à sa parole Trump répliqua sévèrement, son aviation bombarda quatre bases irano-irakiennes, des stocks d’armement s’envolèrent en fumée et deux douzaines de miliciens pro-iraniens y trouvèrent la mort, dont quatre commandants locaux. Les mollahs crurent avoir réussi, la réaction américaine bien que brutale ne les touchait pas directement, ce sont leurs supplétifs irakiens qui accusèrent le coup, décidément tirer les marrons du feu pour le maître iranien est un jeu fort dangereux.

Le coup d’envoi était lancé et l’on se devait d’exploiter à fond la nouvelle opportunité. Quoi de mieux qu’une action spectaculaire qui ne coûte rien en apparence mais qui fera les manchettes dans les journaux télévisés ? Sus à l’ambassade des États-Unis à Bagdad ! les chefs miliciens pro-iraniens, qui ont monté le spectacle, ont reçu des ordres précis du Général Souleimani, ce dernier savait que l’ambassade américaine érigée en forteresse était bien défendue et que les miliciens et les manifestants n’avaient aucune chance de la prendre d’assaut. Qu’à cela ne tienne, il y aura du grabuge et de la violence, on mettra le feu à un local hors de l’enceinte de l’ambassade et on graffitera les murs qui en défendent l’entrée, pour bien humilier les États-Unis et provoquer de leur part une réaction proportionnelle qui les fera mal paraître à travers les médias.

Les mollahs pris au piège de Trump

L’erreur de Souleimani et de Khamenei fut de croire que Trump s’en tiendrait au scénario qu’ils avaient écrit pour lui. Habitués à manipuler les chefs d’État occidentaux, les Iraniens, tout à leur satisfaction d’avoir finalement réussi à provoquer Trump, se laissèrent aller à savourer leur succès. Le guide suprême Khamenei se moqua même des menaces non voilées de Trump, sa suffisance l’amena à tweeter que Trump peut bien menacer mais il ne pourra rien faire, autrement dit ses menaces ne sont que du vent.

Tous les ennemis de Trump et tous ses contempteurs, pour peu qu’ils soient raisonnables, savent qu’il ne parle pas pour ne rien dire. Les menaces proférées par lui à l’endroit des mollahs, moins de deux jours avant l’opération qui a mis fin à la carrière de Souleimani, avaient pour but d’ébranler après coup leurs certitudes et affaiblir leur moral. N’ayant pas pris au sérieux ses menaces, ils se retrouvent désarçonnés ; le mythe de leur invulnérabilité a volé en éclat, leur stratégie a fait long feu. Leurs pétards tactiques leur ont valu une défaite stratégique majeure en un temps où tout revers peut leur être fatal.

Trump a fait d’une pierre plusieurs coups, la bête est sortie du bois, elle s’est montrée à découvert mais elle n’était pas seule. Abu Mahdi al Muhandess le chef des milices irakiennes et l’ennemi numéro un des Américains en Irak se trouvait à ses côtés, comme Naem Quassem l’ennemi numéro deux des israéliens au Liban. Le tableau de chasse compte d’autres figures, moins importantes mais néanmoins significatives : Souleimani savait s’entourer, son prestige attirait vers sa personne des gens importants. Du coup les pasdarans perdent un commandant expérimenté et charismatique, les milices pro-iraniennes leur chef dévoué corps et âme à la cause des mollahs et le Hezbollah libanais le chef adjoint après Hassan Nasrallah.

Cette opération n’aurait jamais eu lieu en l’absence de renseignements détaillés et en temps réel sur le terrain. C’est dire que les Américains et possiblement les Israéliens ont un ou plusieurs agents de renseignement infiltré dans l’organisation de la milice chiite irakienne. Quelqu’un a donné les gros bonnets du terrorisme chiite, les mollahs le savent à présent et tout ce qu’ils planifieront au cours des prochaines semaines et des prochains mois devra tenir compte de cette réalité.

Les conséquences stratégiques de l’élimination de Souleimani

À présent que l’offensive est lancée, Trump ne s’arrêtera pas en chemin. Le processus d’affaiblissement militaire des mollahs a débuté et il se poursuivra aidé en cela par les opérations israéliennes, qui de leur côté se poursuivent sans relâche depuis des années ; elles ont d’ailleurs fortement contribué à la dégradation de la machine de guerre iranienne. La bête est blessée et on peut être assuré que tout sera fait pour qu’elle continue de perdre du sang.

Tout le monde parle de la riposte iranienne et plus d’un se perd en conjectures sur ce que les pasdarans feront en termes de vengeance. L’Iran n’a plus de stratégie, avec l’élimination de Souleimani son plan stratégique s’est écroulé, il ne servira à rien de le remettre à l’ordre du jour pour la raison que Trump l’a déjà éventé et l’a même retourné contre les mollahs. Ces derniers possèdent des drones, des missiles de croisière et des missiles de moyenne et de longue portée, ils peuvent théoriquement les utiliser contre les bases américaines. Outre que ces dernières sont protégées par des systèmes antimissiles, la première salve lancée contre les Américains signera l’arrêt de mort du régime des mollahs. Trump n’a pas besoin d’envahir l’Iran, il lui suffira de détruire la machine de guerre iranienne et les usines souterraines d’enrichissement de l’uranium. Il profitera de l’occasion pour bombarder l’infrastructure sécuritaire des mollahs et leurs stocks d’armes ; dépourvu de moyens leur appareil répressif ne résistera pas longtemps face à la vindicte populaire.

Trump vient de réitérer son offre de négociation, le changement de régime ne fait pas partie de ses exigences, il n’a pas l’intention de tuer la vipère, il veut seulement lui arracher les dents.

Mais une vipère édentée ne résistera pas longtemps face à ses ennemis. Le peuple iranien n’attend que ce moment, j’ose espérer qu’il ne tardera pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.

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31 Commentaires

  1. Plutôt que d’offrir des millions pour la tête de Trump ils feraient mieux de les investir dans des écoles ( non coraniques évidemment ) et s’instruire un peu afin d’évoluer et passer enfin au 21eme siècle comme le reste de l’humanité !

  2. «S’il dit 52, on dit 300»: l’Iran avertit qu’il répondra par des frappes sur des sites militaires américains
    :::: https://fr.sputniknews.com/international/202001051042709720-sil-dit-52-on-dit-300-liran-avertit-quil-repondra-par-des-frappes-sur-des-sites-militaires/
    21:58 05.01.2020

    En réponse à un avertissement de Donald Trump qui a promis de frapper 52 sites iraniens, si la République islamique attaquait du personnel ou des objectifs américains, le conseiller militaire du guide suprême iranien a martelé que les Iraniens répondraient alors par une attaque contre 300 sites militaires américains, selon CNN.

    Téhéran a promis de mener des attaques contre des installations militaires américaines en réponse au meurtre du général Qassem Soleimani, tué par une frappe aérienne américaine à Bagdad. Hossein Dehghan, le conseiller militaire du guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis, dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CNN, de venger la mort du haut gradé.

    ¤¤¤«C’est les États-Unis qui ont commencé la guerre. Donc, ils devraient accepter des réactions appropriées à leurs actions. La seule chose qui peut mettre fin à cette période de guerre est pour les Américains de recevoir un coup qui est égal au coup qu’ils ont infligé. Après, ils ne devraient pas chercher un nouveau cycle», a précisé Hossein Dehghan.¤¤¤

    Selon le conseiller militaire d’Ali Khamenei, ce sont les forces armées iraniennes qui frapperont. Il a également répondu à la déclaration du Président des États-Unis, qui a menacé de frapper 52 sites en Iran.

    ¤¤¤«S’il dit 52, on dit 300, et on peut les atteindre. Aucun militaire américain, aucun centre politique américain, aucune base militaire américaine, aucun navire américain ne sera en sécurité. Il ne connaît pas le droit international. Il ne reconnaît pas les résolutions de l’Onu non plus. Fondamentalement, c’est un véritable gangster et un parieur», a martelé Hossein Dehghan en réponse à Donald Trump.¤¤¤

    §.- 52 sites

    – M.Trump a averti samedi 4 janvier Téhéran que les États-Unis avaient identifié 52 sites en Iran et qu’ils les frapperaient «très rapidement et très durement» si la République islamique attaquait du personnel ou des objectifs américains.

    Selon lui, le chiffre 52 correspond au nombre d’Américains qui ont été retenus en otages pendant plus d’un an à partir de fin 1979 à l’ambassade des États-Unis à Téhéran.

    §.- Assassinat de Qassem Soleimani

    Les tirs menés sur ordre de Donald Trump avaient pour cible un convoi qui circulait près du terminal de fret aérien et dans lequel se trouvaient le général Soleimani ainsi que des membres de la Mobilisation populaire (Hachd Al-Chaabi, MP), coalition de milices chiites irakiennes.

    Trois jours de deuil national après la mort du général Soleimani ont été décrétés en Iran par le guide suprême, Ali Khamenei, qui a promis une terrible vengeance aux «criminels dont les mains ont été entachées de son sang et du sang d’autres martyrs».

    • S’il ratatine les mollah, en soutenant une révolte populaire contre ce régime de cauchemar, sa tête vaudra bien davantage à nos yeux. Nous danserons en même temps que les Iraniennes libérées et leurs amoureux, quelle fête ce sera !

  3. A noter un point de détail dans l’article d’Hélios d’Alexandrie, mais qui démontre que ce canadien maîtrise parfaitement la langue française.
    Je déteste l’expression « du coup », on l’entend partout et tout le temps et c’est une expression fautive. Nos cousins canadiens d’ailleurs se moquent bien de nous pour cela (p.ex voir ici : https://www.brain-magazine.fr/article/brainorama/44757-arretons-avec-le-du-coup ).

    L’académie française s’est exprimée à ce sujet :
    http://www.academie-francaise.fr/du-coup-au-sens-de-de-ce-fait


    La locution adverbiale du coup a d’abord été employée au sens propre : Un poing le frappa et il tomba assommé du coup. Par la suite, on a pu l’utiliser pour introduire la conséquence d’un évènement : Un pneu a éclaté et du coup la voiture a dérapé. Mais, ainsi que le dit Le Bon Usage, il exprime « l’idée d’une cause agissant brusquement », et à sa valeur consécutive s’ajoute donc une valeur temporelle traduisant une quasi-simultanéité. Du coup est alors très proche d’aussitôt. On ne peut donc pas employer systématiquement du coup, ainsi qu’on l’entend souvent, en lieu et place de donc, de ce fait, ou par conséquent. On évitera également de faire de du coup un simple adverbe de discours sans sens particulier.

    Vous n’en apprécierez que plus l’usage conforme à la recommandation de l’Académie, qu’en a fait Hélios d’Alexandrie :
    « Du coup les pasdarans perdent un commandant expérimenté et charismatique, les milices pro-iraniennes leur chef dévoué corps et âme à la cause des mollahs et le Hezbollah libanais le chef adjoint après Hassan Nasrallah. »

    On en reste admiratif !

  4. Bravo au grand Président Trump qui soutient son pays et son peuple. Rien à voir avec le pignouf vendu qui gouverne la France qui loin de nous soutenir, crache sur son pays et son peuple tout en le détruisant. Deux président, deux monde.

  5. Souhaitons longue vie à l’analyste Helios d’Alexandrie et à ses observations ultérieures. Inspirons nous-en pour la sélection de nos maires d’ici deux mois.

  6. Si en occident nous avions des chefs d’état de la trempe de Trump, tous ces sacs a merde de mahométans feraient profil bas et resteraient dans leurs pays a patauger dans leur merde car ce ne sont que des lâches juste bons a frapper par derrière ceux qui ne savent pas ou ne peuvent pas se défendre.
    Il est bien évident que ce n’est pas avec nos couilles molle de dirigeants, du genre Macron, qui baissent le froc et lèchent les babouches de ces ordures de mahométans que nous nous libérerons de ces parasites malfaisants

  7. C’est pôôô juste ! Je pleure de n’avoir pas un tel président !

    M. Le Président Trump vous me faites regretter parfois de n’être pas née étatsunisienne par les temps qui courent ! Je suis prête à vous troquer contre macron le cas échéant, on vous accueillera en France et vous donnera illico presto la nationalité française, il n’y a aucune raison que ça traîne vu ce que l’on accorde ici aux illégaux ! Chiche ?

  8. Mr Trump est un vrai président qui œuvre pour son pays et son peuple , il a compris que le temps était venu d’arrêter de palabrer avec ces arriérés mentaux et de leur taper sur le museau ! Ce genre de président fait fortement défaut en europe !

  9. réconfortante vision de « l’ aprés execution » du pire terroriste

    car notre bonne presse d’ abord Française, puis européenne, c’est a dire tout ce que l’ occident compte de « démocrates » et autres islamophiles gauchos, ne cesse pas depuis l » élimination du Soleilparti de hurler aus terribles représailles qui nous attendent
    l’ Iran va mettre en danger tout ce qui est l’ amérique, ou Israel, voire même la France, depuis que Macron le frivole velléitaire bavard n’ est plus en odeur de sainteté a Téhéran

    je ne connais pas Hélios d’ alexandurie, mais je me dois de lui tirer mon chapeau pour la maitrise minutieuse de son démontage de ces « réactions » des Mollahs

    le « crépuscule des vieux  » barbus -pardon Bernanos- viendrait il de trouver en Trump son chef d’ orchestre ?
    qui ne devrait pas tarder a nous offrir la tête de la Walkyrie déchue dite Khamenei ?

    je sens que l’ occident et l’ orient vont cruellement manquer de pistaches grillées, la note seule sera salée………..

    • Les USA ont un programme d’invitatation aux USA pour des jeunes lycéens des quartiers populaires de France , programme dénommé : « jeunes ambassadeurs » informations consultables sur le site de l’Ambassade des Etats-Unis en France. Ce programme est en vigueur sous Trump mais existe depuis déjà un certain nombre d’années.
      Par respect de l’anonymat des anciens participants à ce programme j’ai supprimé leurs noms de famille n’indiquant que les prénoms
      l’association Jeunes Ambassadeurs Alumni, regroupant les anciens participants du programme:
      AUVERGNE – RHONE-ALPES (Grenoble métropole, Lyon métropole, Saint-Etienne) : Sharjeel
      GUADELOUPE, MARTINIQUE : Julienne ou Lamine
      HAUTS-DE-France : Merwane
      ILE-DE-FRANCE (départements des Hauts-de-Seine, du Nord, de Paris, de Seine-Saint-Denis ou du Val-de-Marne): Sakina
      NOUVELLE AQUITAINE (Bordeaux métropole) : Telida
      OCCITANIE (Toulouse): Mehdi
      PROVENCE-ALPES-COTE-D’AZUR (Marseille): Azifati

  10. je suis un fan de Trump mais votre post est de la pure proagande israelienne.

    • nous sommes aux côtés d’Israël dans sa lutte à mort contre le Hamas et autres palestiniens et contre les chiites iraniens qui veulent sa peau. Nous ne faisons donc pas de propagande israélienne nous la défendons. Mais pour le post en question, il s’agit d’une analyse d’Helios d’Alexandrie qui n’est pas israélien, d’une analyse d’un homme lucide sur les horreurs de l’Iran, sur ce régime qui doit crever, vite et on applaudit Trump de s’y coller. Et si Israël et le monde y trouvent leur compte tant mieux !

      • Madame Tasin
        J’ai une question simple et sincère. Il me semble que vous souteniez Bachar el Hassad alors qu’ (puisqu’) il combattait ISIS. Bachar était fortement soutenu par l’Iran et ses brigades militarisées.
        Or là vous souhaitez la disparition d’un régime dont vous approuviez l’attitude en Syrie.
        D’autre part Israel ‘son gouvernement actuel en tout cas) était un adepte du changement de régime en Syrie qui ne correspondait pas à ce que vous souhaitiez.
        La vous affichez un soutien absolu à Israel, même s’il veut abattre Bachar ?
        J’espère que vous trouverez le temps de me répondre.

        • Je soutiens toujours Bachar contre Daesch, et peu m’importe dans ce cas qu’il soit soutenu par l’Iran.
          Je donne raison à Trump pour sa lutte contre le terrorisme iranien, pas de quartier et je ne pleurerai pas si un régime qui emprisonne les dé-voilées tombe.
          Je soutiens Israël contre les terroristes palestiniens et autres revendications gauchistes et palestiniennes.
          Tout cela est cohérent avec nos priorités.
          Pour le reste si IsraËl veut abattre Bachar c’est parce que Bachar est géographiquement bien placé pour mettre en danger Israël et qu’il le ferait pour complaire à ses alliés iraniens. Dans ce cas je soutiendrais aussi Israël qui a le droit de se battre contre quiconque veut sa disparition, fût-ce Bachar que j’apprécie beaucoup par ailleurs…

          • Quand les américains soutiennent la diversité culturelle (comprendre le multiculturalisme ) et l’harmonie (comprendre le vivre ensemble) en Belgique dans le cadre d’un programme d’échange universitaire (infos en accès sur le site de l’Ambassade des USA en Belgique : L’Ambassade des Etats-Unis à Bruxelles organise, comme chaque année, le concours ‘Benjamin Franklin Transatlantic Fellows Summer Institute for Youth,’ qui est destiné aux jeunes étudiants belges âgés de 16 à 18 ans. Cette année, les participants devront réaliser une vidéo en anglais de maximum 5 minutes sur le sujet suivant: “Cultural diversity and religious identity in a changing Europe: How to live in harmony?”

          • Chère Christine,
            Totalement d’accord avec vous et j’ajouterais que si notre grand ami Donald pouvait aller faire un tour pour zigouiller notre Hitler Herr Dogan, il nous rendrait bien service!
            Si seulement nous avions un aussi grand Président que M. TRUMP, mais là, faut pas rêver, on a que ce que l’on mérite avec M. « en même temps », pauvre France !

        • @Alexandre

          je suis un peu (beaucoup) la politique israélienne. Ils n’étaient absolument pas pour le changement de régime en Syrie. Assertion purement gratuite de votre part : la politique israélienne vis-à-vis de Bachar était « wait and see » – peut-être parce que dans cette région du monde, quand un dictateur tombe, c’est souvent pour être remplacé par un pire encore.

          Donc renseignez-vous avant de poser des faits qui n’en sont pas.

      • On peut avoir des alliés de circonstance, l’Histoire ne se fait guère autrement… L’Iran allié momentané ne nous oblige en rien, toute la politique dans la région n’étant que jeu de pion des uns contre les autres.
        Bachar et Israêl étant les seuls à protéger les chrétiens et les athées,ils nous sont plus proches que les autres.
        Rien ne dit , de surcroît, que Trump ne va pas ratatiner une à une les prétentions de tous ceux qui aspirent à rétablir le califat mondial (voir leur liste dans « Le Projet » de del Valle). Ce qui nous laisse espérer qu’après avoir contribué au renversement prochain du régime des mollah, Trump s’occupe à bien déstabiliser Erdogan, l’émir du Qatar et autres joyeux drilles… même L’Arabie saoudite peut serrer les fesses de trouille.

      • le roteur de la jambe, alias Bellagamba, son vrai prénom c’est Louis un fervent de chez Enculté et Resignation un pauvre souchien

        quand a « alexandre »………….

    • @Gambarota
      espèce d’âne, où vois-tu la moindre propagande israélienne dans ce post ?
      Où ????
      Cite un seul extrait !

      Je suis cependant assez rempli d’empathie pour ta psychologie de malade mental pour comprendre où tu la vois la propagande (qui n’y est pas) :
      aujourd’hui, le seul pays en mesure d’atomiser Israël et qui a annoncé qu’il le ferait est l’Iran. Dès lors, tu as l’Iran à la bonne, tu as craqué sur eux, c’est l’amour fou. Toute atteinte à l’Iran devient donc pour toi une souffrance personnelle. Tu vois donc dans cette escalade américano-iranienne de la propagande pro-israélienne du simple fait qu’elle nuit à l’Iran.

      Seulement, espèce d’âne, si tu lisais bien le texte, en sortant de tes fantasmes, tu verrais bien qu’il n’y a pas un gramme de propagande pro-israélienne. Helios d’Alexandrie est un copte du Canada et Donald Trump est un chrétien américain.

      Toi Gambarota, on ne te lit pas souvent, mais chaque fois qu’on te lit, c’est pour y lire ton vomis de haine antisémite.

  11. Merci à Donald Trump pour cet acte. Si les lèche-babouches européens pouvaient en prendre de la graine, ce serait génial !

    • Rapport de l’Ambassade des Etats-Unis en France de 2014 en consultation libre sur le site de l’ambassade américaine : L’ambassade a rencontré des dirigeants, des activistes et des citoyens ordinaires musulmans dans l’ensemble du pays pour discuter des questions de discrimination et des préoccupations concernant la radicalisation et pour effectuer un travail de plaidoyer en faveur des politiques des États-Unis, notamment en matière de tolérance pour la diversité. Des responsables de l’ambassade ont rencontré des dirigeants interconfessionnels pour discuter des défis auxquels font face à la fois les juifs et les musulmans.
      Des représentants du Département d’État ont effectué des visites à des fins de rayonnement, notamment l’envoyé spécial chargé de surveiller et de combattre l’antisémitisme, qui a rencontré des dirigeants religieux, communautaires et publics pour parler de l’antisémitisme et du racisme en France.
      L’ambassade a encouragé activement le dialogue religieux interconfessionnel et la tolérance entre les grands groupes religieux du pays, notamment entre les communautés musulmane et juive. Le personnel des consulats généraux et des
      International Religious Freedom Report for 2014
      United States Department of State • Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor
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      FRANCE
      postes de présence américaine (PPA) ont rencontré des membres des communautés catholique, musulmane et juive à Strasbourg, Marseille, Toulouse, Rennes, Bordeaux et Lyon.
      L’ambassade a soutenu les projets d’ONG qui font progresser les valeurs de tolérance et de coexistence, notamment un programme visant à apporter les aptitudes et les outils nécessaires pour la lutte contre le sentiment islamophobe et un programme visant à permettre à des jeunes de milieux religieux divers de débattre de questions de tolérance notamment religieuse avec leurs homologues américains.
      Le 30 septembre, des représentants du PPA de Lyon ont participé au
      20e anniversaire de la Grande Mosquée et pris part à un iftar pour débattre des préoccupations de la communauté musulmane lyonnaise.
      Le personnel du PPA de Toulouse a rencontré à intervalles réguliers des dirigeants religieux musulmans et juifs, surtout à la suite d’actes de vandalisme antisémites au cours des manifestations contre les frappes aériennes d’Israël sur Gaza de mai à juin. Les représentants de l’ambassade se sont rendus dans la Grande Mosquée de Toulouse et d’autres lieux de recueillement musulmans et ont discuté avec les fidèles de leurs perspectives sur la tolérance religieuse, la discrimination et les relations entre les religions en France. Le personnel du PPA de Toulouse a aussi régulièrement rencontré des représentants de la communauté juive de la ville pour parler avec eux de leurs points de vue concernant la sécurité, leur intention d’émigrer et les efforts visant à promouvoir le dialogue interconfessionnel.
      En août, l’ambassade a parrainé le voyage aux États-Unis d’un fonctionnaire responsable de programmes d’aide sociale afin de rencontrer des associations qui prônent la tolérance religieuse.
      Le PPA de Bordeaux a organisé plusieurs visites avec des dirigeants religieux communautaires, notamment des réunions de planification de manifestations avec des dirigeants interconfessionnels locaux, tant juifs que musulmans.

      • ça c’était du temps de l’autre raclure islamo-compatible Obama, plus aucune chance sous Trump !

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