CHRONIQUE – Alors que la France s’excuse encore de la colonisation, il est de plus en plus difficile de nommer une situation historique inédite, associée à l’immigration massive, qui transforme la France dans ses profondeurs.
Dans le cadre d’un voyage à Abidjan, Emmanuel Macron a affirmé que le colonialisme avait été une «faute de la République».
Il faisait écho à sa déclaration de 2017, en Algérie, où il avait qualifié le colonialisme de crime contre l’humanité.
Qui s’en surprendra?
La repentance s’est imposée, depuis au moins une quinzaine d’années, comme un rituel obligé, auquel doivent apparemment se soumettre les politiques.
C’est à cette condition que le dialogue pourrait reprendre entre le Nord et le Sud, entre la France et ses anciennes colonies.
Autres temps, autres mœurs: la France croyait sauver le monde en le colonisant, en apportant aux peuples lointains les lumières de l’émancipation, comme elle avait voulu imposer aux peuples européens le génie de la Révolution.
Aujourd’hui, elle est condamnée à se soumettre à un processus d’expiation perpétuel.
Ce qui se perd, c’est le bon sens.
Et l’anachronisme triomphe.
Ce discours exaspère de plus en plus.
Avec raison, ils sont nombreux à rappeler que l’histoire de la colonisation ne saurait se confondre, en France, avec une entreprise exterminatrice anticipant les pires heures du XXe siècle.
Ils ajoutent que l’histoire humaine est tragique et n’a rien d’un récit angélique, le bien s’y mêle au mal, la noblesse à la bassesse.
Cela ne devrait pas nous pousser au relativisme mais à la nuance et à nous tenir éloignés du récit de la grande noirceur.
Il y eut de belles pages, et d’autres moins belles, dans l’histoire de la colonisation.
Les hommes et les femmes qui s’y engagèrent et qui crurent en leur œuvre n’avaient rien de salauds.
Il était normal, et probablement inévitable, qu’au moment de la décolonisation, les peuples en révolte noircissent à outrance l’histoire de la présence européenne dans leur pays.
Il est plus étrange que les pays européens se soient approprié eux-mêmes cette vision des choses, comme s’ils devaient se regarder avec les yeux de ceux qui les maudissent.
La décolonisation ne sera parachevée que lorsque la France sera dénationalisée et que les Français deviendront étrangers dans leur propre patrie
À travers cela, c’est l’expérience du passé qui est déformée au point de devenir inintelligible.
Peut-être n’est-ce pas sans lien avec la connaissance malheureusement caricaturale qu’a la France de son passé colonial, qui d’ailleurs ne commence pas au XIXe siècle.
La mémoire nationale, par exemple, n’a pas vraiment retenu l’aventure américaine de la France.
À tort. Les meilleurs historiens l’ont démontré, la France, loin d’avilir les peuples amérindiens, fit alliance avec eux, sous le signe d’un humanisme associé depuis le début du XVIIe siècle à la figure de Samuel de Champlain.
En Amérique, la France n’eut pas la brutalité de l’Angleterre.
Les histoires nationales européennes ne sont pas interchangeables, quoi qu’en pensent les tenants d’un racialisme virant au racisme antiblanc venu des universités américaines.
Mais pour le savoir, il faudrait s’intéresser encore un peu aux nations et à leurs spécificités.
L’idéologie pénitentielle s’est normalisée depuis quelques années à travers les catégories de la pensée décoloniale.
Elle a pour fonction d’inhiber toute réflexion sérieuse sur la «diversité».
On ne cesse d’expliquer, par exemple, la difficile intégration des populations issues de l’immigration par l’histoire coloniale, sans jamais trop s’attarder sur le fait que la Suède, par exemple, connaît les mêmes problèmes sans jamais avoir cherché à s’imposer en Afrique.
Elle frappe même le Nouveau Monde, où la mémoire de Christophe Colomb est diabolisée.
Ajoutons que rarement, la critique du colonialisme dénoncera les conquêtes de l’islam depuis ses origines, comme si elles étaient d’une autre nature, fondamentalement bienveillante.
De même, on dénonce avec raison la traite négrière transatlantique mais on se montre bien discret sur celle qui avait lieu dans le monde arabe. La seule colonisation qui horripile est celle qui permet de mettre en accusation «l’homme blanc».
Il y aurait une culpabilité ontologique européenne.
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Oui c’est un paradoxe de voir que plus de notre côté on est submergé par les population qui viennent de nos ex colonies plus on ravive les blessures en faisant notre repentance sur notre passé colonial . On voit la paille coloniale quand on ne voit par la poutre de l’immigration de masse aveuglés que nous sommes par cet esprit de repentance . Parce que combien de Français en 1962 en Algérie au moment de l’indépendance et combien d’Algériens et leur descendance en France aujourd’hui??
Je me demande si Erdogan diabolise la Turquie pour son passé colonial en Afrique ou en Europe….
Bonjour,
Très bonne question !
Mais l’islam étant un suprémacisme, nous savons bien que non.
Tous les très nombreux crimes, découlant directement du Coran, sont systématiquement niés par les musulmans : le génocide arménien est un très bon exemple …
Dans le grand processus des mouvements d’indépendance qui se sont emparés de nos colonies dans la deuxième moitié du 20ème siècle,
il ne faudrait pas oublier l’implication des soviétiques,
ces derniers sont venus fourrer leur nez dans des pays prospères qui fonctionnaient bien sous la houlette de la France et qui étaient totalement paisibles , se développant doucement avec la coopération franco-africaine,
Les cocos ont excité des éléments facilement manipulables et les ont poussé à la révolte, puis à la violence raciste,
tout cela pour déstabiliser ces pays, et prendre du pouvoir là où ils étaient totalement inconnus, ils ont voulu exporter leur doctrine, comme nous voulons actuellement exporter la démocratie,
il est possible que sans le communisme , il n’y aurait pas eu de guerres d’indépendance,
En Algérie, le communisme a rapidement été remplacé par l’islamisme, mais au départ, les rebelles recevaient leurs armes de Moscou,
à Cuba, le communisme a réussi à s’installer durablement,
à Madagascar, le socialisme a ruiné le pays en moins de dix ans
Personnellement, je pense que Macron est un pragmatique et pas un idéologue.
S’il sort ce genre d’âneries, c’est pour faire plaisir à la gauche, surtout celle qui a rejoint son parti.
Le problème est qu’il croit qu’il lui faut continuer à donner des gages cette aile gauche, voire aux gauchistes égarés dans son parti, des gages sur le plan « sociétal », dans la grande mode des partis de gauche qui ont abandonné le collectivisme, n’ont plus de projet économique et se rabattent sur l’immigrationnisme et la défense des « minorités », y compris la « minorité » des femmes (52% de la population…). Minorité est en fait pris pour « catégorie opprimée » par les méchants « dominants », leds vieux mâles blancs riches de plus de 50 ans comme ils disent, sans bien sûr aucun racisme, aucun simplisme, aucun manichéisme, en toute objectivité
[pour ceux qui ne l’ont pas remarqué, le vieux mâle blanc en question a remplacé le juif d’antan. D’ailleurs le discours anti-riches est un pur décalque des discours antisémites des fameuses « heures les plus sombres ». A croire qu’ils ont juste fait « rechercher/remplacer » dans des discours d’époque passés au traitement de texte]
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Si Macron comprend un jour qu’il a une chance historique de créer un parti de droite populaire et majoritaire en abandonnant la gauche à ses lubies et ses élucubrations immigrationnistes et minoritaristes, sans parler de ses anathèmes, ses éructations et ses sempiternels procès en sorcellerie « raciste », s’il comprend qu’il peut rassembler les Français patriotes en luttant contre l’immigration, l’islam et leurs méfaits, il aura un boulevard devant lui.
Je pense qu’il est assez intelligent pour le comprendre, et assez pragmatique pour le faire. Encore faut-il qu’il arrête de se faire enfumer par les gauchistes à la Denormandie qui l’entourent, et qu’il arrête de vouloir caresser la gauche dans le sens du poil, ce qui ne lui rapporte rien.
L’attitude de celui qui se prend pour un président moderne et éclairé est impossible à défendre! Ce type se comporte comme un traître qui n’a aucun respect ni amour ni pour son pays et encore moins pour son peuple ! De surcroît il ne possède aucun bon sens, aucun sens historique, ni aucun sens politique. Il doit déjà être la risée de tout le monde musulman, au minimum.
Tout cela ne vas pas tarder à lui péter en pleine figure. Quant à tous ceux qui le soutiennent, politiques, médias, etc…, chacun en prendra pour son grade. Car le peuple français est souvent long à comprendre et mais une étincelle peut à tout moment mettre le feu, et alors, plus rien ne l’arrête…
Il faudrait l’envoyer sur Mars. Je suis sûr qu’il racontait les mêmes conneries.
Ces gens ont l’esprit victimaire comme tous ceux qui ne veulent pas s’assumer, et les dirigeants de la France vont dans leur sens, dans la réalité cela ne peut que donner un cocktail détonnant !
Ils sont contents « à double titre » les victimaires, non seulement ils n’ont pas besoin de s’assumer et prendre leur vie en mains mais en plus on les aide dans ce sens… Ils peuvent ainsi se reposer sur leur laurier…
C’est le cocktail de l’assistanat dé-responsabilisant bien Français… où il faut toujours, bien sûr, des « responsables » (qui eux assument leur vie) qui paient.
La france s’excuse….
A moins que ce soit un trouduc qui va encore distribuer généreusement l’argent qui a été sué par les serfs.
« La repentance, une faute de la république ….. »
Macron une faute dans l’histoire de France !
Il y en a même qui en rajoute :
Luc Ferry sur l’idéologie salafiste : « si on n’avait pas colonisé le Maghreb, le Maghreb ne serait pas chez nous », « on est allé chercher ces gens »
http://www.fdesouche.com/1317607-luc-ferry-sur-lideologie-salafiste-si-on-navait-pas-colonise-le-maghreb-le-maghreb-ne-serait-pas-chez-nous-on-est-alle-chercher-ces-gens