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Il y a 35 ans, voguant sur la vague Sos Racisme, la gauche reprenait l’antienne de Jean Jaurès : « il n’existe qu’une seule race : l’humanité ».
Malheur au « raciste » hexagonal constatant le remplacement des Blancs dans certains quartiers par la diversité colorée : « il n’y a pas de races, nous sommes tous des humains et tout le monde il est Français » déclarait, péremptoire, la gauche façon Jean Yanne.
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Sans même parler de race, un enfant de 5 ans pourrait remarquer, cependant, qu’il y a quelques différences d’aspect et de mœurs entre l’ancienne souche gauloise ou assimilée et les nouveaux conquérants venus d’Orient ou d’Afrique… Ce qui ne fait pas de lui un nazi adepte du suprémacisme blanc.
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Il y a 35 ans, donc, la gauche mettait à l’index le mot « race » qui devait disparaître des médias, des programmes politiques, du dictionnaire et de la Constitution, devenant à jamais le tabou ultime rappelant les heures-les-plus-sombres-de-l’humanité.
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Aujourd’hui, c’est le contraire… la gauche ne pense qu’à ça : référence obsessionnelle à la race, éloge du métissage, appel à la discrimination positive pour les « minorités visibles », subventions pour « diversifier » les visages de la télévision ou du cinéma etc.
Un discours d’une élite blanche des beaux quartiers soumise aux indigénistes dégueulant leur vomi racialiste-raciste. Un discours discriminant le petit Blanc issu, paraît-il, du patriarcat occidental et de l’État colonial afin d’espérer sa disparition prochaine et définitive. En somme, la haine des autres et de soi à l’état pur !
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Dernier avatar du macronisme auquel les Français ont échappé de peu (pour l’instant) avec la loi Avia contre « la haine sur internet » : la tentation de criminaliser l’islamophobie, ce « racisme » envers les musulmans.
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Dans le même registre d’essentialisation, on savait, auparavant, qu’il fallait un homme et une femme pour faire des enfants mais aujourd’hui, pour les néoféministes à l’américaine, plus personne n’a de sexe mais un « genre » et il suffit d’éprouvettes, de la location d’un ventre et de quelques milliers de dollars pour faire « son » bébé tout(e) seul(e).
Malheur aussi à ceux qui ne sont pas #MeToo, #BalanceTonPorc, pro-LGBTQ et ne se flagellent pas contre les féminicides, ce nouveau génocide au décompte journalier !
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Désormais, grâce à la gauche, la société n’est plus qu’une juxtaposition de races et de genres férocement opposées, très loin, donc, de l’idéal jauressien.
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« Les antiracistes sont devenus aussi obsédés par la race que les vrais racistes »
ENTRETIEN. Dans « The Madness of Crowds », l’Anglais Douglas Murray fustige une gauche identitaire qui voit tout sous le prisme de la race ou du genre.
Une tribune intitulée « Mon enfant peut-il être ami avec des Blancs ? » parue dans le New York Times et signée par un universitaire. Une chronique dans le Guardian qui assure « que les routes conçues par les hommes tuent des femmes »…
Voici, selon Douglas Murray, quelques symptômes d’une nouvelle folie collective qui nous guette, celle consistant à ne voir le monde que sous le prisme du genre, de la sexualité ou de la race.
[Il] s’en prend cette fois-ci aux obsessions identitaires de la gauche, qui aurait réussi à imposer d’obscurs concepts de sciences humaines – « intersectionnalité », « privilège blanc », « masculinité toxique »… – dans le grand public…
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Le Point : Pourquoi avoir voulu consacrer un livre à l’actuelle obsession pour le « le genre, la race et l’identité » ?
Douglas Murray : Parce que c’est en train de devenir l’idéologie dominante de notre époque ! L’interprétation du monde par le prisme des groupes identitaires et de l’intersectionnalisme est peut-être même l’affirmation idéologique la plus forte depuis la fin de la guerre froide.
Pourtant, cette mouvance n’est pas prise aussi au sérieux qu’il le faudrait. Cela envahit tous les domaines de nos existences, et détruit même des vies.
Il faut interroger cette idéologie, la démasquer et la démonter. Parce qu’elle est remplie de contradictions et ne fonctionnera jamais.
Détruire des vies, vraiment ?
Oh oui ! On peut penser qu’il ne s’agit que d’une minorité évoluant dans le monde universitaire. Mais une figure comme le Prix Nobel et biochimiste Tim Hunt a perdu toutes ses fonctions en vingt-quatre heures parce qu’une femme a affirmé qu’il avait tenu des propos sexistes lors d’une conférence en Corée du Sud, alors qu’il blaguait.
Le temps de revenir en avion à Londres, sa carrière était finie. C’est un cas extrême, mais qui se produit de plus en plus souvent.
Selon vous, on « atomise » la société en considérant tout sous le prisme de l’identité, avec l’idée que le sexe ou genre, le groupe ethnique ou les préférences sexuelles sont ce qui nous définit le plus…
Oui, le principal problème est de savoir quel est votre sexe, votre race ou vos préférences sexuelles.
C’est un moyen de diviser la société, qui se répartit entre ces groupes d’intérêt. Le problème est que cela aboutit à un jeu à somme nulle : les hommes contre les femmes, les gays contre les hétéros, les Noirs contre les Blancs, et les transsexuels contre le reste du monde.
Cela provoque déjà des frictions incroyables, et énormément de malheurs.
Vous êtes par exemple homosexuel. Cette préférence sexuelle dit-elle quelque chose d’essentiel sur vous ?
J’ai toujours pensé qu’être homosexuel est d’un point de vue moral quelque chose de neutre. Cela n’est une raison ni d’avoir honte ni d’en être spécialement fier. Le mouvement homosexuel a essayé de rendre le fait d’être gay la chose la plus signifiante dans la vie d’une personne gay. Il fut un temps où, effectivement, c’était vraiment important, ne serait-ce que parce que la loi prohibait ce genre de comportement. Mais aujourd’hui, je pense que ce n’est pas la meilleure catégorie pour comprendre les gens. Comment les gays votent-ils par exemple ? Que pensent les gays ? Voilà des questions stupides (rires). Les gays ne sont pas un bloc monolithique. C’est la même chose que de se demander comment votent les femmes. Voilà des outils terriblement imprécis pour comprendre les personnes, et qui segmentent la société.
Vous vous étonnez de la rapidité avec laquelle un nouveau vocabulaire – « privilège blanc », « LGBTQ », « masculinité toxique », « mansplaining »… – s’est répandu…
[…] Il y a eu une vulnérabilité à des idées très mauvaises. C’est comme si notre système immunitaire collectif s’était affaibli. Toute cette rhétorique tournant autour des inégalités et de la justice sociale en est l’expression.
Ce qui a rendu les choses encore pires, c’est qu’un tas d’entreprises comme de gouvernements ont surfé sur ce jargon, payant leur dû aux dieux de l’époque. En se montrant obsédés par les questions de genre ou de race, ils ont ainsi voulu montrer qu’ils étaient de bonnes personnes et que l’on pouvait à nouveau leur faire confiance.
Ce qu’on appelle en anglais le woke capitalism [capitalisme « éveillé » aux mouvements de justice sociale, NDLR] est l’une des tendances les plus incroyables de notre époque.
Elizabeth Warren, qui était républicaine jusqu’en 1996, vient de tweeter que les « Noirs, les trans, les femmes cisgenre et les personnes non binaires » sont la « colonne vertébrale » de la démocratie américaine…
[…] en 2016, lors de sa candidature, la communauté LGBT était devenue une de ses cibles électorales. Elizabeth Warren, qui est sans doute la favorite pour l’investiture démocrate et une personne très sérieuse, présente maintenant les « non-binaires » comme des piliers de la démocratie.
Pourquoi une telle catégorie, dont personne ne parlait hier, deviendrait-elle le centre d’un pays ?
Quelle a été l’importance de l’essai post-marxiste Hégémonie et stratégie socialiste publié en 1985 par la philosophe belge Chantal Mouffe et le politologue argentin Ernesto Laclau ?
La plupart des activistes de la justice sociale pensent que cette dernière est une façon de faire avancer le monde […] Mouffe et Laclau ont théorisé le besoin de trouver de nouvelles classes politiques d’« exploités », parce que le prolétariat a toujours laissé tomber les marxistes en Occident. Ils se sont ainsi focalisés sur des nouveaux groupes à défendre, les femmes et les minorités raciales ou sexuelles. Quand vous grattez sous cette idéologie, vous trouvez souvent des racines très radicales.
Le psychologue de Harvard Steven Pinker explique que nous vivons dans l’ère la plus tolérante et moralement égalitaire de l’histoire. Mais le paradoxe est que quand les choses vont mieux, nous sommes plus sensibles aux progrès restant à faire…
[…] Dans The Coddling of the American Mind, Jonathan Haidt et Greg Lukianoff expliquent que la tendance au catastrophisme est l’un des marqueurs de notre époque…
Il y a aussi le fait que quand vous arrivez à ce niveau extraordinaire de sécurité et de progrès social, certaines personnes ne le supportent pas, car elles sont droguées au catastrophisme, ou alors tout simplement elles s’ennuient…
Vous rappelez que quand la cantatrice Jessye Norman, disparue il y a quelques semaines, se produisait dans Tristan et Isolde sous la direction d’Herbert von Karajan, les critiques se concentraient sur sa voix et non sur sa couleur de peau. Mais aujourd’hui, les débats se focalisent sur les caractéristiques ethniques de tel interprète dans tel rôle…
Au moment même où nous semblons avoir réussi à faire abstraction de ces questions, des gens ne cessent de vouloir les remettre sur le devant de la scène.
Durant toutes ces années où j’ai écouté Jessye Norman, je ne la considérais pas avant tout comme une soprano noire, mais comme une voix incroyable. Mais quand elle est morte, la BBC, dans sa nécrologie, a dès la première phrase expliqué qu’elle était une chanteuse noire qui a réussi à s’imposer dans le monde blanc de l’opéra. C’est une racialisation totalement irrespectueuse de sa carrière !
Tout dans l’histoire est aujourd’hui vu sous ce prisme de race ou de genre. Le magazine The Atlantic est même arrivé, en 2016, à se demander si les « juifs sont blancs » !
Les antiracistes sont devenus aussi obsédés par la race que les vrais racistes. Ils voient la couleur de peau comme un problème absolu, qui définit qui vous êtes. Utiliser le terme « blanc » comme une insulte, c’est raciste de la même façon que d’utiliser « noir » de façon péjorative.
Vous consacrez aussi un chapitre au mouvement transsexuel. En quoi serait-il différent du mouvement gay ?
Il y a un problème philosophique et un problème pratique avec le mouvement transsexuel. Sur le plan philosophique, l’intersectionnalisme nous explique que les préjugés sont tous liés. Si vous luttez contre le racisme, il faut aussi par exemple lutter contre la domination masculine…
Au Texas, il y a en ce moment une bataille juridique autour d’un enfant de 7 ans, né garçon, mais dont la mère explique que c’est une fille parce qu’à l’âge de 5 ans il aimait le film La Reine des neiges.
En dehors du fait qu’on est chez les fous, c’est problématique parce que ce garçon va sans doute grandir en devenant un homme parfaitement heureux, hétérosexuel ou peut-être homosexuel…
Expérimenter sa sexualité, c’est une chose. Mais expérimenter le fait de changer de sexe est une altération physique fondamentale et lourde…
Quels remèdes préconisez-vous face à ce que vous qualifiez de « folie des foules » ?
[…] Les esprits les plus brillants d’une génération devraient se consacrer à quelque chose de plus important qu’à ces guerres identitaires qui vont les rendre amers. Nous vivons un moment extraordinaire dans l’histoire où quelqu’un de vraiment intelligent, dans n’importe quelle partie du monde où il y a une connexion internet, peut avoir accès à des connaissances incroyables !
Je conseille aussi aux personnes de toujours faire des comparaisons. Quand on nous dit que nos sociétés occidentales sont monstrueusement racistes, sexistes ou homophobes, j’invite à les comparer à d’autres sociétés actuelles ou du passé.
[…] l’obsession identitaire actuelle tente de faire de tout un groupe ethnique – les Blancs – un coupable, et d’un autre – les Noirs – un ensemble vertueux, fait de caractéristiques sur lesquelles les personnes concernées ne peuvent rien dire…
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C’est l’obsession de la gauche supprimer la race alors que dans la pratique on ne peut pas supprimer une race supprimer le mot sexe désolée mais le sexe ne peut pas être supprimer car il permet de nous perpetuer c’est pareil pour tout le reste d’ailleurs, à se demander si les gauchistes ne sont pas atteints de graves pathologies mentales depuis leurs naissances.
Ce soir – mardi 3 décembre 2019 – il y avait sur France2, lors du journal de 20h, un reportage sur le classement PISA et les enfants en difficultés. curieusement, lors de ce reportage, pas un gamin issue de la diversité, à croire que la cause du problème serait le fait des « non-immigrés ».
fait pas bon d’etre homo en Judée-Samarie,occupée par des Zarabes
https://infos-israel.news/bienvenue-a-ramallah-un-couple-gay-et-arabe-a-eu-le-malheur-dentrer-dans-la-ville-et-sest-fait-lyncher/
vivement que tous ces sauvages soient bousculés vers la Jordastine voisine
Bien vu, cet éclairage sur la manie de mettre les gens dans des petites cases (nous sommes des « cibles » pour les publicitaires qui s’appuient sur les sociologues : la société est saucissonnée en « profils », d’où des pubs en direction de tel ou tel groupe). Petites case bien pratiques pour savoir qui vote quoi et maintenir le système à coups de sondages.
Le problème, c’est que ce bourrage de crâne finit par fonctionner; dans tous les domaines (politique etc), on nous met une étiquette (que certains -nous tous ?- intériorisent consciemment ou non).
Même chose pour les patriotes avec les qualificatifs des médias (dans certains articles, ils font des distingos à la noix plaqués sur la réalité). C’est un piège (pour détourner des enjeux, brouiller les pistes, diviser -si on les écoute, on ne parle plus à personne, salir avec par ex. des réf.historiques qui amalgament, complexer…). Donc attention à rester libre. Et à garder le cap sans se tromper d’ennemi pour rester efficaces (en regardant plutôt ce qui nous uni que ce qui nous divise)…
« ….cet éclairage sur la manie de mettre les gens dans des petites cases (nous sommes des « cibles » pour les publicitaires qui s’appuient sur les sociologues : la société est saucissonnée en « profils », d’où des pubs en direction de tel ou tel groupe). Petites case bien pratiques pour savoir qui vote quoi et maintenir le système à coups de sondages. »
@Jules Ferry, là tout est dit !
Cela crée maîtrise, divisions, rivalités, jugements de qui serait « différent » (justement, nier la différence « est » raciste), …
Là que quelques effets pervers de cette manière de penser le monde cités mais oh combien dans beaucoup de domaines en France cette manie de catégorisation !
Je suis contente de le lire car je l’ai dit et ressenti souvent, merci !
Trop de cartésianisme via le scientisme même si Descartes n’utilisait pas que son cerveau gauche ?
On pourrait commencer par l’apprentissage de la langue française, développer le vocabulaire et la diction, et surtout éliminer les anglicismes et autres borborygmes des rappeurs. Ceux là aussi il faut les raccompagner au sud à coup de pieds dans le fion.
Que fait le CSA à part nous faire emmerder ??
Ecoutez la radio la nuit, ce ne sont qu’obscénités, blagues débiles, et
« musiques » de tarés venues d’outre manche et des USA.
On peut se faire défoncer les tympans gratuitement chez Carrefour, ils diffusent les mêmes saloperies qui consistent en de la percussion et et des cris de pétasses en rut.