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L’Huma a osé l’expression : Les « Misérables 2.0 ».
Et cela ne passe pas.
2 point 0 : l’expression fait référence à un remplacement de version par une autre, plus récente, à un progrès, à une amélioration majeure dont on doit se réjouir…
L’Huma, gardez votre « 2.0 » écrivez donc un chef d’œuvre (on risque d’attendre) avant de vouloir piller et remplacer Victor Hugo et ses personnages, et nous, on garde notre Gavroche en version originale !
Le tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple (1830, journées d’insurrection dites les « Trois Glorieuses »), est réputé avoir inspiré à Victor Hugo le personnage de Gavroche dans Les Misérables.
HUGO, Les Misérables, cinquième partie, Livre I, Chapitre XV, 1862.
[Le 5 juin 1832, une manifestation républicaine organisée à l’occasion des funérailles du général Lamarque, député de gauche populaire, se termine en émeute violemment réprimée. Hugo groupe derrière la barricade de la rue de Chanvrerie, dans le quartier des Halles, les principaux personnages du roman : Marius, Javert, qui seront tous deux sauvés par Jean Valjean, et le petit Gavroche (douze ans), fils des Thénardier. L’enfant a décidé de quitter l’abri de la barricade pour aller récupérer les cartouches non brûlées sur les morts. Les gardes nationaux lui tirent dessus, et ses camarades insurgés, retranchés derrière la barricade, suivent la scène avec inquiétude.]
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Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l’air de s’amuser beaucoup. C’était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l’ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s’effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes1 et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d’anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n’était pas un enfant, ce n’était pas un homme ; c’était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu’elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cachecache avec la mort ; chaque fois que la face camarde2 du spectre s’approchait, le gamin lui donnait une pichenette 3.
Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s’affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l’Antée 4 dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c’est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n’était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l’air, regarda du côté d’où était venu le coup, et se mit à chanter : Je suis tombé par terre, C’est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C’est la faute à…5
Il n’acheva point. Une seconde balle du même tireur l’arrêta court. Cette fois il s’abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s’envoler.
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Victor HUGO, Les Misérables (1862) : La mort de Gavroche.
1 Cartouchières.
2 Qui a le nez plat, caractéristique du masque de la mort.
3 Une petite tape.
4 Géant qui prenait ses forces du contact avec la terre (sa mère), vaincu par Hercule qui le souleva du sol.
5 Les vers 2 et 4 formaient un refrain populaire raillant les doléances (les réclamations) des ennemis de la Révolution ; par les vers 1 et 3, Gavroche a par trois fois déjà nargué les gardes nationaux de la banlieue : “On est laid à Nanterre (…), Et bête à Palaiseau”, “Je ne suis pas notaire (…), Je suis petit oiseau”, “Joie est mon caractère, (…) Misère est mon trousseau”.
https://edutheque.philharmoniedeparis.fr/les-miserables-de-victor-hugo.aspx
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Non, il faut qu’ils crèvent tous,… sans exception !
Le départ ! y a que ça de vrai ,
la remigration,
chaque jour, ils franchissent de nouvelles limites de la bienséance, soutenus par la gauchiasserie,
stop ! et stop et re-stop !
il va falloir qu’ils dégagent
» ..alors qu’il suffirait qu’ils rentrent dans le rang , se fassent tout petits… et s’attachent à aimer telle qu’elle est, la France (et les français..les vrais ) » . Désolé , moi je veux qu’il reprennent tous les bateaux ou les charters pour le bled et l’afrique , il nous font chier depuis des années .
je ne veux pas les assimiler , je veux qu’ils dégages de mon pays et de mon continent !
enfin Amélie !
C’était juste Jolly Rodgers une façon de mettre le projecteur sur leur comportement car il est certain que je pense comme vous, que des façons de penser et de voir le monde aussi contradictoires fait que nous sommes incompatibles à vivre ensemble.
touts les journaux et magazines de la boboïtude , libération, les inrock’s , Télérama , le monde ….. toutes les merdes journalopes gauchiste sont aux anges et en font un » chef d’œuvre » selon eux bien sur .
ladj ly , c’est quoi encore que cette merde sortie des égouts remplaciste du système !? cette merde je n’en avais jamais entendu parler avent la semaine dernière !?
encore un coup du système remplaciste qui veulent nous remplacer , en sortant un film de propagande de plus , pour nous faire pleurer sur ceux qui nous pourrissent nos vies, sur des »misérables » don les familles s’en mettent pleins les poches avec l’argent de la caf et autres prestations , don les enfants brassent des millions avec l’argent de la drogues et autres magouilles dans les citées , don les mairies corrompues de gauches et de droites du système achetant la paix sociale en les favorisant eux (arabes et noirs) au dépends des français de souche !
le »cinéma » est devenu une arme de propagande pour les promoteurs de la société multiraciales .
moi qui suis cinéphile , je suis de plus en plus sélectif sur se que je regarde. lorsque on a connus le vrai cinéma français et lorsque nous voyons ça , il y’a de quoi hurler de rage . c’est pareil pour la musique .
Tous leurs encensements ne sont que du flan, que du cinéma pour nous faire croie que ce serait un chef-d’oeuvre, il ne faut pas y croire.
Ils ont tellement envie que les Français (les vrais) aillent voir ce film, des fois qu’ils arriveraient à pleurer et à oublier l’argent dingue que l’on brûle dans ces banlieues pour des gens qui sont à mille lieues de mériter l’intérêt de la France te des Français, qu’ils en font trop, c’est gros comme un camion.
Mais c’est raté car autour de moi j’ai entendu la « révolte » justement.
Je crois que le titre qui se voulait accrocheur et symbolique (eux qui ne comprennent rien au symbole…. rions…) n’a fait au contraire qu’énerver les Français qui bien sûr, ne sont pas dupes sur la réalité des banlieues qu’ils ne peuvent plus supporter.
Alors rêvez … mais la réalité est tout autre.
Marrant et incroyable leur « naïveté » (immaturité) quand même de croire qu’ils vont réussir à se faire accepter par des manipulations grossières, alors qu’il suffirait qu’ils rentrent dans le rang, se fassent tout petits…. et s’attachent à aimer telle qu’elle est, la France (et les Français – les vrais -) qui les a accueillis et les nourrit.
Certains médias comme télérama notent les films , livres ou musiques en rapport avec la qualité de ceux ci mais ils sont largement bonifiés quand ils véhiculent un militantisme gauchiste. C’est un plus .
Oui c’est vrai, je l’ai constaté mais rien d’étonnant et du coup, cela prouve bien que ce n’est pas forcément sincère ces évaluations.
Comment parle et conçoit Ladj Ly qui a refait Les Misérables version banlieues et qui est encensé par Macron:
Ladj Ly :
« Quand on voit l’autre conne… J’ai presque envie de l’insulter ! L’autre connasse de Zineb (NDLR : Zineb El Rhazoui) qui incite les policiers à tirer sur la « racaille de cité ». Va te faire enculer ! (…) Toute cette haine ! Je vais même pas citer le nom de l’autre là, ce fils de pute (NDLR : Eric Zemmour) »
https://www.fdesouche.com/1298699-ladj-ly-la-misere-est-si-belle-interview-du-realisateur-du-film-les-miserables
Ha oui, quand même…
Les nouveaux poètes lecteurs de Victor Hugo sont parmi nous !
on lui dirait qu’il fait de la prose, je ne sais pas s’il n’en serait pas flatté
Ah oui ! Quel langage châtié et raffiné…
Moi qui ai connu ce qu ‘était Montfermeil et son quartier » Les Bosquets »
je ne pense que Victor Hugo doit se retourner dans son tombeau
une merde ne remplacera jamais un chef d’oeuvre, un monument de la littérature Francaise!
Gavroche c’est la France et il est immortel dans nos cœurs, et l’autre pantalonnade de ces incultes d’importation n’est qu’une chiure de mouche a coté!
Victor Hugo était un génie, un géant de la littérature, les autres bouffons sont inexistant a coté et ne valent même pas qu’on en discute…