Dans la nouvelle religion, le réfugié est adulé fanatiquement et l’hérétique est… le patriote

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Adaptation libre pour RR, d’après un texte original de Martin Sellner*.

 

FAUST…

Dans la scène du jardin, Marguerite (en allemand Margarete, diminutif Gretchen), pieuse adolescente, rencontre le docteur Faust qui a fait un pacte avec le diable et tente de la séduire.

Gretchen, qui n’est au courant de rien, tombe amoureuse de Faust mais veut un mariage religieux d’où sa question :

“Et qu’en est-il pour toi de la religion? Tu es un homme bon, qui a du cœur. Seul, je crois. Tu n’y tiens pas tant que cela.”

Poussé dans ses retranchements, Faust ne peut répondre qu’à demi-mots sinon mentir.

(Goethe, Faust, Marthens Garden)

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Cette conversation entre Faust et Gretchen semble un peu poussiéreuse à cause de son objet.

Mais que se passe-t-il si la religion relève aujourd’hui plus de l’adulation des réfugiés (comme souvent on les nomme), qui sont partout, que de la foi chrétienne ?

Alors la question de Gretchen change – et tous ceux qui ont déjà répondu à une brave Gretchen librement, en hérétiques, sauront que le problème des réfugiés d’aujourd’hui peut agiter les esprits et provoquer une crise, comme seul un détournement de foi le pouvait autrefois.

Quelle en est la raison ? Ne quitte-t-on pas le domaine politique alors que l’évaluation des solutions n’oscille – dans la tradition manichéenne – qu’entre le bien et le mal ? Oui, est-ce qu’on ne quitte pas là le domaine même de la morale pour s’approcher du religieux et de la sainteté ?

 

Il y a les Saints….

 

Déjà en 2013 se produisit quelque chose d’incroyable : à Berlin, l’occupation de la place Oranienplatz par des “réfugiés”  entraîna  le viol d’une partisane de gauche par un réfugié.

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Totalement désabusée par la gestion interne de cet incident (la jeune femme ne voulait pas aller à la police pour des raisons personnelles), la militante  décida de publier le déroulement des événements qui avaient eu lieu après le crime via le portail d’extrême gauche indymedia. Ce que l’on peut y lire est étonnant :

“Ce qui a suivi a presque été pire que l’acte lui-même. On m’a demandé de décrire le processus en détail. Il y avait toujours des conversations organisées entre lui et moi. On lui a donné maintes et maintes fois l’occasion de s’exprimer, de nier et de me dépeindre comme un être calculateur. On m’a aussi expliqué en détail comment il décrivait la situation. L’incident n’a pas été rendu public et je n’ai pas eu la garantie de pouvoir circuler librement sur les lieux. Avec pour résultat que je n’y suis plus jamais retournée. Les propositions furent par exemple :  “nous nous asseyons tous ensemble et en discutons, ce n’était qu’un malentendu”, “les deux parties présentent leur variante de la situation en séance collégiale à des jours différents et elle décidera alors” ou encore  “les deux parties se réunissent en assemblée et puis nous discutons”. Ce processus a pris beaucoup de temps et j’ai toujours eu l’impression que mon violeur était plus protégé que je ne l’étais. Alors à un moment donné, je me suis retirée, j’ai capitulé.” [1]

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Cette femme a également déclaré qu’en plus d’elle, au moins deux autres femmes avaient été victimes de viol dans le “camp de protestation des réfugiés” à Berlin-Kreuzberg. Mais au lieu d’entamer une discussion longtemps attendue au sein de la gauche sur les tensions culturelles et ethniques importées avec les “réfugiés” non européens, elle a essuyé des reproches  sévères dans son propre camp.

C’est ce que dit le premier commentaire qu’elle rapporte dans son compte-rendu, ici dans sa version brute :

«Ce qui t’est arrivé est absolument merdique et tu n’as reçu aucun soutien rétrospectivement. Cependant, ta performance est très propice aux motivations racistes et j’aurais attendu de toi en tant qu’ex-militante plus de respect pour le mouvement et tous ceux qui luttent contre le sexisme dans les camps, les écoles et autres lieux politiques.” [2]

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Cet exemple flagrant montre la direction qui est prise : aujourd’hui, la gauche ne défend plus ce qu’elle considérait autrefois comme sa préoccupation centrale, à savoir ce qu’elle entendait au sens le plus large comme l’émancipation économique, politique et sociale.

Au contraire, sous prétexte de constructions déformées, comme la « Blanchitude » [Critical Whiteness], elle encourage aujourd’hui le démantèlement de nos acquis civilisateurs.

Dans le cadre de cette folie, des hommes de cultures étrangères, avec des idées répugnantes sur le rôle et la valeur des femmes, rencontrent plus de compréhension après avoir violé de jeunes militantes que les victimes elles-mêmes, qui espèrent en vain soutien et réconfort, parmi les membres de leur propre camp, pour témoigner de leur souffrance.

 

..et les hérétiques.

 

Quelques années se sont écoulées depuis cet incident et on aurait pu espérer qu’entre-temps une confrontation critique aurait commencé, pour tenter d’éviter quelque chose de comparable dans le futur. Mais c’est le contraire qui se produit : l’Europe – et surtout l’Allemagne et l’Autriche – est actuellement submergée par une vague incomparable de soi-disant authentiques réfugiés.

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La liste des événements incroyables qui en a résulté s’est allongée de façon  incalculable : dans les villes, des familles sont expulsées des appartements ;  des foyers d’étudiants, des écoles et des jardins d’enfants sont évacués afin d’accueillir des “réfugiés”.

Les municipalités gémissent sous le fardeau de plus en plus lourd de l’obligation de les loger et de subvenir à leurs besoins et, dans certains cas, commencent même à augmenter les impôts pour faire face à ce fardeau. [3]

Pendant ce temps, des commissariats de police complets sont occupés toute la journée à gérer le chaos résultant pour une grande part de l’immigration clandestine et peuvent difficilement remplir leurs fonctions réelles.

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Et puis, oui, il faut bien voir que dans cette situation totalement incontrôlable, ceux qui sont concernés et ceux qui s’expriment en critiquant l’immigration ne sont pas écoutés avec empressement, mais plutôt décrits comme racistes et extrémistes de droite et exclus de tout débat public – bien que ce soient précisément ces voix critiques qui représentent des pans de plus en plus larges de la population.

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Alors, que se passe-t-il ? Comment se fait-il que les Allemands – et parmi eux en premier lieu ceux qui sont censés être progressistes – manquent à ce point de toute mesure en la matière ?

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Parce que le “réfugié” joue aujourd’hui un rôle dans notre société sécularisée et postmoderne, qui n’était auparavant réservé qu’au Saint.

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Le sociologue Wolfgang Schluchter décrit ainsi les caractéristiques du Saint : “Pour le sacré, la séparation du profane et l’engagement inconditionnel sont typiques, car c’est le lieu de définition collective de l’identité”. [4]

Le sacré – ou, sous sa forme personnifiée, le Saint – se caractérise donc avant tout par une chose : sa position particulière incontestable.

Dans la mesure où il en jouit, le sacré devient ainsi l’élément central de la  découverte de soi, puisque les limites qui constituent sa propre identité sont déterminées vers le haut par le sacré, et vers le bas par l’hérétique, le sceptique et l’apostat.

La démarcation est impitoyable (du moins ici), entre le profane, auquel nous appartenons, et  l’étranger qui devient le sacré, comme on peut l’observer dans l’obsession caractéristique des  gauchistes pour des choses comme la radio multiculturelle, les voyages dans le tiers-monde ou les coiffures rasta. Mais même dans les milieux bourgeois d’aujourd’hui, il est plus commode d’aller au bar fusion thaïlandais que de dîner dans une “Maison allemande”. Le bon choix de l’ambiance culturelle devient une profession de foi ; la fraction du pain y devient la Cène du Seigneur.

La nouvelle culture sacrée.

La médiation du Saint a toujours produit une narration et une iconographie particulières au sein des sociétés. L’hommage rendu au sacré se  trouve traditionnellement dans toutes les formes possibles d’expression humaine : chant, peinture, adoration.

En ce qui concerne également la thèse selon laquelle le réfugié endosse de plus en plus la fonction du Saint, on trouve de nombreuses images et récits qui confirment cette hypothèse.

 

La dédicace musicale probablement la plus célèbre est celle que les réfugiés reçoivent du groupe américain Rise Against ; dans leur “Prière du Réfugié”, il est dit :

We are the angry and the desperate
Nous sommes les fâchés et les désespérés
The hungry, and the cold
La faim, et le froid
We are the ones who kept quiet
Nous sommes ceux qui se sont tenus tranquilles
And always did what we were told
Et toujours fait ce que l’on nous a dit

But we’ve been sweating while you slept so calm
Mais nous avons sué pendant que tu dormais si calmement
In the safety of your home
Dans la sureté de ta maison
We’ve been pulling out the nails that hold you
Nous avons retiré les clous qui te tiennent
Everything you’ve known
Tout ce que tu as connu

En plus des éléments hagiographiques du parcours de vie du “réfugié inconnu”, un autre aspect du Saint devient clair ici.

C’est aussi toujours le chemin du salut, du salut de sa propre culpabilité. Cette culpabilité est abordée concrètement ici : le réfugié a « transpiré » pendant notre sommeil. Une allusion directe aux “péchés” de l’homme blanc : colonialisme, esclavage, impérialisme.

Mais le texte prend un autre sens : le réfugié n’a pas seulement travaillé pendant que nous dormions, il a commencé à détruire les fondements de tout ce que nous connaissons : notre civilisation.

Céder à l’agitation “sacrée” indique ainsi la voie pour sortir de la culpabilité éternelle de l’Europe : la rédemption réside alors dans sa destruction même.

Le Messie est le réfugié immaculé, dans la dernière version du “noble sauvage”.

Voici ci-dessous un exemple de traitement musical similaire avec le groupe Raggabund dont le credo est : No boarder. No nation. Stop deportation!

 

Note;  prochains concerts du groupe pro-migrants, qui sévit dans la zone germanophone: le groupe a un public…

  • samedi 16 novembre 2019

Young & African Arts Market (YAAM), Berlin, Germany

  • mardi 31 décembre 2019

Tollwood Winter – Theresienwiese, Munich, Germany

  • vendredi 24 avril 2020

Kiff, Foyer, Aarau, Switzerland

 

Des récits comparables sont également disponibles en abondance sous forme d’images et d’écrits.

Il n’y a pas un quotidien qui ne nous fournit pas des histoires  émouvantes de migrants, avec le fond graphique qui va avec. Ces messages n’en sont pas moins caractérisés par leur omniprésence, même dans les espaces publics : Pro Asyl, Caritas, Misereor – tous répandent avec force des images réconfortantes de réfugiés, de préférence des mineurs, avec l’impératif correspondant sur leurs panneaux publicitaires. Le mot d’ordre y  est toujours le même : l’esprit doit donner la paix.

Après leur dangereux voyage, il est impératif que les réfugiés soient accueillis avec le cœur. Le voilà,  le mot-clé : le cœur, l’amour qui est exigé de l’esprit et qui nous rappelle inévitablement le dogme chrétien :

« Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant. Maintenant, je suis un homme et je n’agis plus comme un enfant.

À présent, nous ne voyons pas les choses clairement, nous les voyons comme dans un miroir, mais plus tard, nous verrons face à face. À présent, je ne connais pas tout, mais plus tard, je connaîtrai comme Dieu me connaît.

Maintenant, trois choses sont toujours là : la foi, l’espérance et l’amour. Mais la plus grande des trois, c’est l’amour ».

Lettre aux Corinthiens 1 Corinthiens 13

Le commandement chrétien d’aimer son prochain, qui est exprimé dans la lettre de Paul à son église de Corinthe, est cependant complètement réduit à l’absurdité dans le débat actuel sur les réfugiés.

Après tout, nombre de ceux qui affluent actuellement en Europe se trouvent dans une situation difficile uniquement en raison de leur décision d’entrer seuls en Europe et, surtout, illégalement, ce qui met inutilement les Européens devant le fait accompli.

Mais la religion ethno-masochiste de substitution du peuple, si ému aujourd’hui par le sort des “réfugiés”, n’est précisément pas le christianisme, mais simplement une distorsion postmoderne de son héritage culturel.

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Tous ceux sur lesquels on fait encore des reportages posthumes et qui ne peuvent plus être aidés activement sont en train de remplir le point hagiographique culminant, la mort du martyr, dans le  drame présent : la noyade en Méditerranée devient ainsi une canonisation – tous ceux qui ont fait la traversée ainsi que leurs compagnons deviennent des mémoriaux vivants.

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 “Parler à Dieu est une prière. Si Dieu vous parle, c’est une psychose”.

Mais même “les morts reviennent” pour rappeler aux sceptiques pécheurs la sainteté du réfugié. Comme le Sauveur, les réfugiés transcendants descendent au Reichstag. Il est donc évident que même le Pape exige un accueil inconditionnel des enfants trouvés en Méditerranée. Même les chants sacrés sont composés pour les nouveaux saints, qui sont ensuite récités dans leurs propres services divins.

Comme toute religion, cependant, surtout si elle s’institutionnalise sur une certaine période de temps, la nouvelle foi des réfugiés est aussi victime du sectarisme. Sa figure centrale en est la preuve : la souffrance de ceux qui se lancent dans un avenir incertain, qui se termine souvent par la misère, l’exploitation et la mort, doit maintenant être soulagée en demandant encore plus pour s’embarquer précisément dans ce voyage.

En même temps, avec la surabondance chaotique de centaines de milliers d’immigrés, les fondements de la société sont détruits, elle qui paie pour tout ce boucan médiatique et à qui on demande en plus de nourrir la caste des prêtres.

Ici, non seulement la perte progressive de la réalité devient évidente – mais aussi la force de persuasion du discours religieux, qui est alimenté de tous les côtés avec empressement. Dans “L’Ecclésiaste” on peut lire : “Ce qui fut, cela sera ; ce qui s’est fait se refera ; il n’y a rien de nouveau sous le soleil”.

[1] http://de.indymedia.org/2013/05/345257.shtml
[2] ebd.
[3] http://www.rp-online.de/nrw/staedte/mettmann/grundsteuer-erhoeht-asylbewerber-schuld-aid-1.5236097
[4] Wolfgang Schluchter, Die Entstehung des modernen Rationalismus. Eine Analyse von Max Webers Entwicklungsgeschichte des Okzidents. [The Rise of Western Rationalism

Max Weber’s Developmental History]

 

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*Martin Sellner est la figure de proue du mouvement identitaire parmi les germanophones. Son franc parler et sa vision de l’Europe sont aux antipodes du politiquement correct. Né le 8 janvier 1989  à Vienne, il est orateur lors de manifestations de PEGIDA (« Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident ») à Dresde, en Allemagne.

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Martin Sellner a signé la préface du livre Le Grand Remplacement, de Renaud Camus.

« La société multiculturelle de consommation est dans une grande crise, et Dieu merci ! »  Martin Sellner.

Extrait d’un entretien.

L’activisme est une activité prenante, pourquoi avez-vous décidé de lui dédier tant de temps?

Je crois que nous vivons dans une époque clef pour l’Europe et pour le monde. Les nations libres et leurs identités sont menacées et nos élites politiques ne veulent pas voir et ne peuvent pas affronter ces défis. La catastrophe ultime et irréversible, le déclin démographique des peuples européens est de leur responsabilité. Nous qui vivons ces temps et sommes conscients de ce qui arrive, nous avons le devoir de résister et de devenir actifs.

Est-ce que vous croyez que le modèle autrichien, à savoir l’alliance entre le centre droit et la droite radicale est exportable ?

Absolument ! Le scénario politique change partout en Europe. La social-démocratie chute, elle paie le prix de sa trahison : compter avec le vote ethnique importé. Le populisme patriotique monte. Le dernier ressort des élites d’antan est la diabolisation et la répression de la liberté d’expression. Elles peuvent la compliquer, la retarder mais elles ne peuvent pas l’arrêter. Dans tous les pays de l’Europe Occidentale on verra des alliances politiques robustes qui suivront le modèle de Salvini, Strache et Orban.

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 Commentaires

  1. dans ma ville les deux seules librairies et le seul bouquiniste qui restent sont gauchistes et pro -migrant et organises des lectures et débats pour les migrants (clandestins ) , inutile de vous dire qu’ils ne peuvent pas me saquer. une fois j’ai voulu commander un livre , la nana elle m’a répondue :” désolé c’est une maison d’éditions d’extrême droite , allez le commander ailleurs , nous ont ne commande pas ça ” .
    donc , une fois n’est pas coutume , je vais faire l’apologie d’une grande surface , une FNAC vas ouvrir dans ma ville hé bien j’irais commander mais livres a la FNAC , eux au moins ils ne sont pas dans le militantisme gauchiste (en plus ces deux librairies et ce bouquiniste nuisibles , se font du soucis , suite a l’ouverture de la fnac , par rapport a leur chiffres d’affaires ) hé bien j’espère qu’ils fermeront boutiques !

  2. C’est un point de vue qui se tient,

    il a le mérite de souligner ce côté religieux, donc obscur et irréfléchi, fait de croyance plutôt que de raison , de l’engouement pour les immigrés, qui aveugle complètement une partie de la gauche, et la rend obsessionnelle comme ses alliés islamistes

  3. L’injonction de la Bible est d’aimer son prochain comme soi-même et non son lointain comme soi-même surtout si on est incapable d’honorer ses proches (divorce, abandon des enfants, ehpad, individualisme, “développement personnel”, épanouissement égoïste, déresponsabilisation des pères et des mères etc…). “Charité bien ordonnée commence par soi-même”. La gauche est de plus en plus répugnante.

  4. Consternant que le Jules Ferry auteur parfois de bons articles sur RR, promeuve Martin Sellner. Ce dernier n’est pas” franc du collier”, comme l’on dit en France, et l’on ne tardera certainement pas à en avoir la démon -stration.

    • Avant tout, merci @Fomalo de me faire l’honneur de votre commentaire, légitime et bienvenu; nulle intention de blesser les amis lecteurs, par la présente proposition de lecture : il ne s’agit pas d’adhérer ou non à une quelconque théorie ou à son auteur mais de contribuer au débat d’idées.
      Veuillez excuser mon originalité, explications :

      Je ne m’interdis aucune lecture (c’est bien là l’une des dernières et précieuses libertés qui nous reste) car seule une confrontation des points de vue, des approches et des théories permet de se positionner.

      Anecdote : je fus choqué, pendant mon service militaire, la première fois que je découvris la bibliothèque de mon colonel, composée de quantité d’ouvrages, dont certains franchement inattendus ou sulfureux ; c’est lui qui m’a incité à lire « de tout » pour faire le tour d’une question, mes profs lycée marxistes m’ayant habitué exactement à l’inverse avec des « listes » toutes prêtes.

      Secundo : Sellner est certainement un diable à sa façon (et comme il est jeune, il a le temps de dire et de faire encore des bêtises : certains l’attendent au tournant).
      Mais il n’avance pas masqué, lui, à la différence de certains « grands » hommes, qui ont eu tous les honneurs, et ont pourtant peut-être nuit plus que lui à la faveur de leurs hautes fonctions (de Joffre à Giscard…).

      Tertio : l’idée d’une « mise en garde » préalable ne m’a pas effleuré, les lecteurs de RR méritant mieux que cela. Hommage soit rendu à Christine Tasin qui nous offre cette terre de liberté qu’est RR.

  5. Je te leur en foutrais moi du sacré, une sacré bonne branlée oui.
    Pas de compassion pour ces salopards.

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