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En Italie, le retour en force de Matteo Salvini en Ombrie
Une alliance de droite menée par le leader de la Ligue a remporté haut la main, dimanche 28 octobre, des élections régionales en Ombrie.
Elle déloge au passage la gauche, dont c’était un fief historique, et inflige un grave revers à la coalition au pouvoir en Italie.
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Gueule de bois pour les anti-Salvini, ce lundi 28 octobre…
L’Ombrie a élu massivement le candidat de la Ligue de Salvini, l’avocate Donatella Tesei, soutenue par Fratelli d’Italia et Forza Italia ( Berlusconi) : avec 57,55% des voix, elle met KO -Vincenzo Bianconi candidat de l’alliance de la carpe Parti Démocrate et du lapin mouvement 5 Etoiles.
Or, l’Ombrie était depuis 50 ans un fief de la gauche…et la participation a été forte !
L’Ombrie, avec l’Emilie-Romagne, les Marches et la Toscane formait le « quadrilatère rouge », bastion s’il en fût, du Parti communiste italien…
Les électeurs ont voté… Et j’en connais qui, à Rome, doivent serrer les fesses !
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L’analyse des résultats par le corriere della serra ci-dessous montre de façon évidente que la gauche historique ne tient plus les villes et les régions, son réseau, son clientélisme… les lâchent. D’autant que les électeurs découvrent, affaire après affaire, la corruption de ceux qui sont aux affaires depuis des lustres.
Mais aussi et surtout, la crise sociale qui touche les Italiens de plein-fouet, mis en concurrence avec des « migrants » qui bénéficient, eux, de ce dont les Italiens de souche sont privés crée une dynamique très forte pour Salvini. Et, en Ombrie, les Italiens ont vu l’Etat incapable de leur garantir une certaine protection sociale, même en cas de tremblement de terre…
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Les autres régions vont bientôt voter à leur tour… on peut s’attendre à des résultats similaires.
Le résultat de dimanche est un désastre, n’ayons pas peur des mots, pour le gouvernement italien actuel…
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Ils ont beau être au pouvoir, être soutenus par l’UE, Macron, Merkel et toute la clique… les Italiens ne sont pas encore tout à fait décervelés.
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La chute du P.I.B. et les scandales sanitaires.
Les consensus perdus en cinq ans.
La perception que la gauche ne garantit plus la protection sociale.
La Ligue surmonte la crise.
Nando Pagnoncelli.
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Les résultats éclatants en Ombrie ne sont pas un coup de tonnerre dans un ciel serein, mais ils sont le résultat d’un processus de changement qui a investi la région, mais pas seulement.
Les chiffres nous indiquent que lors des élections régionales, la région du centre gauche maintient jusqu’en 2010 – même avec quelques grincements – une consistance stable et ce, dès les premières consultations de 1970. En fait, même si c’est un peu arbitraire, en additionnant les forces qui alors pouvaient être attribuées à la gauche ( Pci, Psi, Psiup, Psdi ) nous trouvons en leur faveur 60 % et plus des votes valides. Après la disparition de ces forces le centre gauche et la gauche ( Pds, Refondation, Olive, Pd ) obtiennent ensemble entre 58 et 63 % des votes valides dans les élections qui vont de 1995à 2010. Des chiffres similaires se trouvent en spéculant- et ici aussi de façon un peu arbitraire – pour le centre droit.
La première fissure sérieuse de cette hégémonie a été enregistrée aux régionales il y a cinq ans, où la coalition du centre gauche a baissé de plus de 15 points par rapport aux élections précédentes, avec les 5 Etoiles réalisant le double du résultat de dimanche passé, el La Ligue qui devient le premier parti du centre droit.
LE VOTE EN OMBRIE. LES VAINQUEURS ET LES PERDANTS. ET LES CONSEQUENCES POUR LE GOUVERNEMENT.
Aujourd’hui le chiffre montre une nouvelle contraction du centre gauche qui perd environ 7 points, la réduction du mouvement 5 Etoiles par rapport aux régionales précédentes, mais en baisse de 20 points vis-à-vis du résultat des politiques de 2018 ), le grand bon en avant de la Ligue et le double pour Fratelli d’Italia.
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Les raisons de ce profond changement sont imputables à deux aspects connexes. Le premier est un aspect culturel qui en tant que tel ne concerne pas seulement l’Ombrie, soit la crise du modèle des régions rouges , ce circuit qui tenait ensemble les partis, les administrations, et les coopératives.
Et les scandales sanitaires ombriens ont grandement contribués à cette perception.
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L’OMBRIE, CONTE : » LE TEST REGIONAL N’A PAS D’INCIDENCE SUR LE GOUVERNEMENT.
Toutefois, la crise de ce système n’est pas seulement le produit d’un changement culturel , aussi important soit-il.
Le modèle, de fait, ne parvient plus à répondre aux demandes de développement et de protection sociale qui l’avait fait vaincre. Les chiffres Istat nous disent que le P.I.B. ombrien est celui qui a connu une des plus fortes contractions durant les années de la crise, battu seulement par le Molise.
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Entre 2007 et 2017 l’Italie a perdu 5,2 %, l’Ombrie a perdu 15,6 % , aussi à cause des effets du tremblement de terre. Et nous trouvons ici une part important de l’explication : la gauche ne semble pas pouvoir continuer à garantir la protection sociales aux citoyens frappés par la crise, tandis que La Ligue en fait son propre cheval de bataille. C’est un thème qui regarde aussi les autres régions qui vont voter, même si leurs conditions économiques sont très différentes et les difficultés moins aiguës.
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Mais aussi pour le centre gauche d’Emilie et de Toscane- les deux autres » bastions » des régions rouges- la capacité de répondre à ces attentes devient centrale.
GOUVERNEMENT, SALVINI : » JE TRAVAILLE POUR QUE LES ITALIENS AIENT LE DROIT DE VOTER.
Traduction pour Résistance républicaine par Valkyrie
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Ils ont voulu museler Salvini par tous moyens légaux, il va revenir avec tous les pouvoirs et un soutien massif du peuple en prime. C’était prévisible, et c’est même souhaitable.
Ce résultat est formidable qui c’est un un espoir pour nos amis Italiens .
Souhaitons que cette réussite ait un effet sur les esprits de nos compatriotes .
Belle journée.
Si vous voulez avoir une petite idée de ce qui se passe démographiquement, racialement et politiquement en Italie, cet article résume assez bien la situation.
https://www.gatestoneinstitute.org/14942/italy-mass-immigration-suicide
« Dans une grande partie du pays…. le dépeuplement progresse. Des vagues d’immigrants, dont beaucoup venaient d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, se sont installés dans ces espaces vides. Les migrants ont comblé des lacunes vitales pour la main-d’œuvre, mais la transformation des villes italiennes a laissé un nombre croissant de citoyens rancuniers, craintifs pour leur identité. »
A Turin, la quatrième plus grande ville d’Italie, où il y a désormais des classes d’école primaire sans même un seul enfant italien : « Dans toutes les classes, a expliqué la directrice Aurelia Provenza, le pourcentage d’étrangers est très élevé, égal à 60% du nombre total d’élèves. »
Un rapport récent de l’Office national italien des statistiques indique que le pays est en « récession démographique » sans précédent depuis la Première Guerre mondiale, et 250 000 jeunes Italiens ont fui le pays. « L’Italie exporte de jeunes diplômés et importe des migrants », écrit Il Giornale.
La nouvelle loi permettrait aux mineurs étrangers de moins de 12 ans de devenir citoyens après seulement cinq ans de scolarité en Italie. Le projet de loi est présenté par Laura Boldrini, ancienne présidente du Parlement italien, qui a dit : « Le mode de vie des migrants sera le nôtre ». Les Italiens, comme dans ces écoles élémentaires, vont-ils s’intégrer dans la nouvelle culture des migrants ?
La crise que traverse l’Italie, tous les états d’Europe occidentale la traversent également. Tout particulièrement en France où l’État a organisé le repeuplement du pays par des allogènes d’Afrique depuis 50 ans.
La crise se décompose en trois processus :
1/ Dénatalité blanche/autochtone de l’ordre de 25%-33% par génération.
2/ L’immigration de masse du tiers-monde augmente de l’ordre de 400 – 450,000 par an.
3/ La natalité plus forte des masses non-blanches en France.