Le tordu François Reynaert ose se servir de l’Algérie française pour défendre l'idée d'une France musulmane

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« Raisonnement tortueux »,  l’expression est employée ici en référence au dernier article de Reynaert dans l’Obs en ligne  du 17 août intitulé : « Les rapports tortueux de la France coloniale avec l’islam algérien ».
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Mieux que « tortueux », les adjectifs « tordu », « pervers » ou « malhonnête » auraient parfaitement qualifié son argumentaire bancal.

L’auteur est un traître bien connu pour vouloir un islam dominant en France et si sa tambouille journalistique est parfois indigeste, là elle ne passe vraiment pas.

Cette fois, le malfaisant Reynaert, pour qui la France a toujours quelque-chose à se reprocher, ose,  en effet, dans un raisonnement pervers, se servir de l’histoire de l’Algérie française pour défendre l’islam sur notre territoire national en 2019 !

Ah, on peut dire que l’islam peut compter sur ses fidèles collabos pour plaider sa cause en France !

Son pseudo-raisonnement est contenu dans les phrases du début et sous la photo de l’Obs (le reste de l’article n’apporte rien de plus au moulin).  Son raisonnement, donc, consiste tout simplement à transposer une situation du passé à la situation actuelle, en décrivant un état de fait de l’Algérie française.

En substance, il rappelle que la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 ne s’appliquait pas en Algérie et que l’administration a continué d’organiser le culte musulman. Ceci pour mieux  revendiquer que la France d’aujourd’hui « organise » l’islam sur son territoire.

 
Cela donne dans l’article :

La question est lancinante dans notre XXIe siècle : comment organiser l’islam, deuxième religion du pays, tout en respectant la liberté des cultes ?

Faute de savoir répondre, on pourra au moins rappeler qu’elle ne se pose pas pour la première fois. Quand, en juillet 1830, la France conquiert l’Algérie, elle devient déjà, de fait, un pays partiellement musulman.

On comprend,  à lire la prose de  Reynaert, que l’islam devrait légitiment revendiquer la part du lion dans la France de 2019 puisque c’est la deuxième religion du pays et qu’il faut l’ «organiser ». Quitte, au passage, à s’asseoir sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat…

En parlant de « deuxième religion du pays »,  il nous refait le coup du poids  démographique des musulmans censé à lui seul leur donner toute légitimité pour tenir le haut du pavé en France! Argument classique de l’islam devenant  légitime en France du simple fait du nombre important de musulmans…

La France a montré qu’elle pouvait être généreuse et bienveillante avec l’islam en Algérie quand celle-ci était française ? Eh bien, elle pourrait faire de même de nos jours !

Ensuite, il dit :

-que la question de l’islam en France (ou « de » France on ne sait pas trop) «ne se pose pas pour la première fois »

et :

-qu’en 1830, la France « devient déjà, de fait, un pays partiellement musulman » (ce  qui sûrement à ses yeux donne aux musulmans le droit à toutes les revendications !),

Il commet là un anachronisme flagrant et une manipulation grossière car on parle de deux contextes totalement différents !

Dans les deux  équations, on a bien :

  • France + islam

Mais dans le premier cas, on avait :

  • France de 1830 (et ses propres mentalités) + islam (calme, dans un territoire colonial, la France étant à même de pouvoir imposer ses vues)

La France de 1830 n’est pas celle de 2019 ! L’islam ne posait aucun problème à cette époque en France métropolitaine où les musulmans étaient rares. En Algérie, il s’agissait d’un islam  contenu , non revendicatif, les musulmans de l’époque étant bien contents de la bienveillance de la France qui n’avait pas envisagé de l’éradiquer (comme la Chine actuelle par exemple) mais laissait au contraire aux musulmans la liberté d’exercice.

Dans le second cas, on a :

  • France de 2019 + islam revendicatif, voire de conquête, de la part de  populations immigrées…

Il passe sous silence les rapports de forces complètement différents en 1830 et en 2019 : comment peut-on comparer le traitement de l’islam dans une colonie, dans laquelle les musulmans ne bronchaient pas, avec l’islam de 2019 et ses revendications communautaristes ? On penserait presque que la  France est devenue algérienne* !

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On voit donc qu’il nous présente les  deux équations comme étant  équivalentes  pour sa démonstration. Or, les termes de ces équations ne sont pas du tout les mêmes, ce qui invalide toute comparaison et rend sa démonstration archi-fausse !

En filigrane, Reynaert se plaint que la France de 2019 n’en fait pas assez pour l’islam qui y serait maltraité. Que demande-t-il au juste ? Qu’on abatte purement et simplement la séparation de l’Eglise et de l’Etat pour encore mieux chouchouter les musulmans ? Que les imams deviennent fonctionnaires ? Que la charia soit mise en place ? Avec son raisonnement tordu, on peut tout imaginer.

 

*   « Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre, « D’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

 
Voir aussi  articles dans RR  sur Reynaert :
http://resistancerepublicaine.com/2015/12/15/gisors-un-prof-montre-a-ses-eleves-de-6eme-une-video-diffamant-rl-et-le-fn/
 http://resistancerepublicaine.com/2015/12/15/qui-est-vraiment-le-francophobe-anti-laique-francois-reynaert/
http://resistancerepublicaine.com/2017/08/14/pour-francois-reynaert-obs-charles-martel-et-nos-ancetres-barbares-auraient-remporte-une-victoire-mineure/oir 
 
La totalité de l’article de l’Obs :

La loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 ne s’appliquait pas en Algérie où l’administration a continué d’organiser le culte musulman.

La question est lancinante dans notre XXIe siècle : comment organiser l’islam, deuxième religion du pays, tout en respectant la liberté des cultes ? Faute de savoir répondre, on pourra au moins rappeler qu’elle ne se pose pas pour la première fois. Quand, en juillet 1830, la France conquiert l’Algérie, elle devient déjà, de fait, un pays partiellement musulman. Et le temps des contradictions face à cette réalité peut – déjà – commencer.

Dans l’« acte de capitulation » que le maréchal de Bourmont fait signer au dey d’Alger, le 5 juillet 1830, il prend l’engagement que « l’exercice de la religion mahométane restera libre ». Rapidement, comme nous l’explique le spécialiste Raberh Achi dans l’excellente « Histoire de l’Algérie à la période coloniale » (La Découverte), les autorités, craignant (à raison) que l’islam ne devienne une arme de résistance contre l’occupation, font tout pour le circonscrire. Les habou – ces biens inaliénables dont les revenus servent à entretenir les mosquées – sont incorporés au domaine public. Peu à peu, les différents ministres servant le culte, imams, cadis (juges religieux), sont formés sous la surveillance des autorités, et payés par elles – comme c’est le cas pour les autres religions, dans cette France qui vit sous le régime du Concordat (1801-1905).

De par l’acte de capitulation, les musulmans se voient cependant conférer ce que l’on appelle dans le jargon colonial le « statut personnel », c’est-à-dire le droit de se marier, d’hériter, etc., selon leurs mœurs religieuses propres. C’est un « privilège » à double tranchant. Pendant presque toute la période coloniale, ce « statut personnel » servira de base au refus de donner un statut de citoyen de plein droit aux musulmans d’Algérie. Puisqu’ils veulent leur loi à eux, on ne peut les considérer comme des Français…

Montée en puissance de l’Eglise catholique

L’arrivée progressive, à partir des années 1840, de colons européens majoritairement chrétiens va de pair avec la montée en puissance de l’Eglise catholique. Au début de la conquête, par crainte de susciter une réaction violente des populations, les autorités militaires lui ont interdit tout prosélytisme. Cela n’empêche pas quelques hiérarques de former de grands rêves.

Charles Lavigerie, nommé archevêque d’Alger en 1867, est hanté par le souvenir de saint Augustin (évêque d’Hippone, actuelle Annaba) et de saint Cyprien de Carthage. Il a pour ambition de faire retourner l’Afrique du Nord au christianisme qui était le sien à la fin de l’Empire romain. Il porte en particulier ses espoirs sur les Kabyles, qu’il voit comme les descendants de ces chrétiens antiques. Pour commencer ce lent travail d’évangélisation, il ouvre des écoles et fonde même deux villages destinés aux orphelins, administrés par les Pères blancs et les Sœurs blanches, les deux ordres missionnaires qu’il a créés. En fait, ses écoles et ses villages forment des hommes et des femmes francisés, totalement coupés du reste de la population. L’expérience tourne court.

L’apogée des rapports tortueux de la France avec l’islam algérien a lieu en 1905. A Paris, fin décembre, une majorité républicaine vote la loi de séparation des Eglises et de l’Etat et décrète advenu le règne de la laïcité, cette magnifique valeur universelle. Cette même majorité a pourtant du mal à lui faire passer la Méditerranée. Pourquoi risquer que le texte ne fasse perdre le contrôle sur une religion toujours redoutée ?

L’application de la loi de séparation à l’Algérie est réglée par des décrets de 1907 qui laissent toute latitude à l’administration d’organiser le culte musulman comme elle l’entend. Les imams, par exemple, ne sont plus officiellement salariés. Ils reçoivent des « indemnités temporaires de fonction », ce qui permet de les maintenir sous la coupe du pouvoir. Gambetta avait prévenu quelques décennies plus tôt : « L’anticléricalisme n’est pas un article d’exportation. »

https://www.nouvelobs.com/afrique/20190817.OBS17260/les-rapports-tortueux-de-la-france-coloniale-avec-l-islam-algerien.html

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11 Commentaires

  1. je ne lis pas ce torche-cul, et je vois que je ne perds rien,
    des traîtres de cette espèce me donne envie de dégobiller et de sortir l’artillerie lourde,

  2. Ce mec est con comme un balai. La France coloniale de 1830 avait pour but d’éradiquer les pirates barbares turcs et n’avait aucun but religieux.
    Les seules implications religieuses de l’époque et avant étaient le rachat des esclaves européens par des prêtres.

    • Impossible de visionner : “Cette vidéo a été supprimée, car elle ne respectait pas le règlement de YouTube concernant les contenus incitant à la haine. Découvrez comment lutter contre l’incitation à la haine dans votre pays”.

      • Bonjour,
        Merci, par contre, je ne vois pas de quelle vidéo il s’agit.
        En fin d’article, mention d’un ancien article faisant une référence à une vidéo du compte You tube de l’Obs ? Elle est opérationnelle sur mon PC
        https://youtu.be/wSDzGEc9DZE

  3. Mais qui c’est ce sale type ? Jamais entendu parler et je m’en porte bien. Car des déclarations pareilles ça mérite l’incarcération et +

  4. J’aime bien….
    Cela me fait rire ces manipulations grossières qui prouvent le malaise de ces gens qui ne veulent, malgré la Réalité, rien céder de leur Idéologie et donc cherchent des raisons explicatives quitte à tordre, manipuler, voire métamorphoser les faits à leur convenance.
    Non seulement c’est un anachronisme évident (donc rend déjà non valides ses propos) mais en plus, il se trompe de territoire….
    L’Algérie Française n’avait rien à voir avec la France métropolitaine tant par son Histoire que par sa Culture, sauf pour les vrais Français qui y étaient depuis des lustres bien sûr.
    Et la religion musulmane n’a jamais été une religion faisant partie du Patrimoine Culturel de la France (je ne vois pas comment d’ailleurs par quel “miracle” cela eût été possible sauf à gommer le fossé voire la dichotomie des valeurs respectives subjectivement investies).
    L’Etat français a juste été conciliant en respectant les traditions locales, ce qui apparait normal à mon sens pour un pays conquérant (j’espère que je n’ai pas dit là une bêtise sinon Conan va me tomber dessus… sourire…)..
    Si je comprends bien en plus, pour résumer, quand c’est intéressant ils sont “Français” (là “étaient”) et quand ce n’est pas intéressant, ils ne sont plus Français et deviennent des étrangers qui, en tant que tels, on concédé des grâces à la France (les aider pour le débarquement de Provence par exemple)…
    Une Jungle je vous dis….

    • Oui, un “point de détail” intéressant, je crois, a été oublié, me semblet-il : une partie importante des autochtones était très heureuse de voir les turcs partir être remplacés par les français. Il n’a d’ailleurs pas manqué de volontaires pour constituer dès 1830 le “bataillon de Tirailleurs des Provinces d’Alger et du Titteri”, point de départ de la création, ensuite, des régiments de tirailleurs algériens. Les spahis et zouaves, au service du Dey ottoman, rejoignirent également rapidement les français (général Youssouf).
      Une expédition qui était au départ surtout une opération de diversion a des fins de politique intérieure, a amené la France a conquérir et à gérer un pays quatre fois plus grand qu’elle, ce qui n’était du tout l’intention au départ…
      La majorité des autochtones est restée sous le statut des lois coraniques, par contre, ceux qui souhaitaient vivre sous le régime du Droit commun français pouvaient en faire la demande et l’obtenir.
      Pouvait-on faire mieux ?
      Une nuance importante, d’espace et de temps, par rapport aux vues d’esprit de Reynaert : il s’agissait d’accommodements du vivre ensemble chez eux et à une époque où la France rayonnait dans le monde et s’imposait d’elle-même.. Non transposables chez nous aujourd’hui.

      • Oui je suis d’accord avec votre conclusion et merci pour ces précisions très intéressantes qui permet de mieux comprendre le contexte.

  5. illustre inconnu, journapute parmi les journalopes qui devront se tenir debout sur la charette l’ emportant vers la bascule a barjots
    encore un tzigane qui y va de sa complainte le Django Raynaert
    “”””””””””””””””””””””””””””””Charles Lavigerie, nommé archevêque d’Alger en 1867, est hanté par le souvenir de saint Augustin (évêque d’Hippone, actuelle Annaba) et de saint Cyprien de Carthage. I………………………………
    le premier avait sa statue a Tunis, porte de France a l’ entrée de la Casspattes, brandissant une immense croix et un pain, image détestable d’ un christianisme missionnaire du genre si tu veux crouter prends aussi cette croix….en cette fin de 19 eme siècle, normal !!
    le deuxième, ex noceur , dans le même style qu un charles de Foucauld, basculera dans une foi ardente…..sans doute les prières douloureuses de maman Monique, grand mère d’ un petit Nathan (Déodat) grace a Augustin, qui nous leguera les sublimes “Confessions” tout comme “la Cité de Dieu” que je n’ ai jamais pu lire jusqu au bout
    et le troisième, le plus sympa a eu le mérite de nous léguer sa basilique de Carthage, plus exactement a Sainte-Monique , qui fut le terrain de jeux de notre enfance
    “”””””” Les habou – ces biens inaliénables dont les revenus servent à entretenir les mosquées – en fait se sont les “HABOUS” dont wiki nous dit
    “Le habous (en arabe : الحبوس) est une institution du droit musulman d’après laquelle le propriétaire du bien le rend inaliénable pour en affecter la jouissance au profit d’une oeuvre pieuse ou d’utilité générale, immédiatement ou à l’extinction de dévolutaires intermédiaires qu’il désigne.”
    le mot même de Habous designe quelque chose ou on enferme; une prison se dit “HABS” tout vomme un pot de fleur se dit “MAHBOUS”
    je suis confiant, si vous me lisez encore 75 ans vous serez devenus d’ excellents arabisants 😆

  6. Ce Reynaert dont j’ai lu un livre sans connaitre ce type va nous servir aussi une Belgique congolaise…Et ce ne sont pas les médias belges qui vont s’étonner, avec une miss météo noire qui a tout de même comme ils disent ” créé la polémique”, en fait des messages à caractère raciste ! Pou Reynaert, il y a un gros danger à ignorer les situations actuelles par rapport à un situation révolue ou autre. Ainsi, il viendrait à parler de Silésie prussienne en Pologne, d’empire austro-hongrois en Italie, de Texas mexicain, d’Algérie romaine, de Syrie chrétienne Hoo-u lala moi je veux bien mais….J’avais compris en lisant son bouquin dont j’ai oublié le titre que nous sommes d’affreux esclavagistes entre autres bilevesées.

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