La Prépa d’Henri IV enseigne que la statuaire grecque est phallocratique et la peinture italienne genrée !

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Islamo-gauchisme, décolonialisme, théorie du genre… Le grand noyautage des universités (1/3)

Nous retranscrivons, en trois parties, l’enquête menée par Judith Waintraub, pour le « Figaro magazine »,  sur la grangrène islamo-gauchiste qui frappe une partie des  secteurs sciences humaines de l’enseignement supérieur, facs et grandes écoles  confondues.

A lire absolument  pour comprendre l’ampleur du mal !

Antiislam

 

ENQUÊTE – Infiltrées par les syndicats d’étudiants, noyautées par des groupuscules «indigénistes», paralysées par la lâcheté de la hiérarchie de l’enseignement supérieur, les facultés et certaines grandes écoles sont aujourd’hui le théâtre d’un bras de fer idéologique. Les pressions et menaces y sont fréquentes et tous les coups semblent permis.

Par Judith Waintraub

 

Voie royale vers les grandes écoles, le cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES) se targue d’offrir à l’élite des bacheliers «le meilleur de l’université et de la classe préparatoire» depuis sa création, en 2012.

On y entre sur dossier, en général après avoir décroché une mention «très bien» au bac. C’est ce qu’a fait Abel*, 18 ans, qui se destine à Normale sup. Il s’est inscrit dans la filière Humanités.

La première année du CPES se déroule à Henri-IV, dont les prépas se classent parmi les meilleures de France.

Et qu’apprend-on dans ce temple du savoir, au gré des cours d’«histoire globale» ou de «sociologie des inégalités»?

«Qu’il existe un racisme d’Etat, qu’il faut déblanco-centrer et déseuropéano-centrer l’histoire, que la statuaire grecque est essentiellement phallocratique ou, encore, que les tableaux de la Renaissance italienne sont marqués d’un genrisme patent»,

raconte Abel, qui n’en est toujours pas revenu.

 

La machine à laver les cerveaux tourne à plein régime, tant et si bien que les élèves crient spontanément à l’«appropriation culturelle» quand un prof tente de leur expliquer comment Picasso et Braque se sont inspirés des arts premiers – qu’il est politiquement incorrect d’appeler arts «primitifs».

«Indigénisme»

Voyant le désarroi d’Abel, un agrégé de grec et de latin compatissant lui a donné ce conseil de survie:

«Dans des écoles d’excellence, il faut se cacher pour lire Joseph de Maistre, Taine ou Bainville

 

Car, une fois passés les très sélectifs concours de Normale sup, Sciences Po, l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), HEC ou même Polytechnique, l’endoctrinement continue.

On s’inspire des «études de genre», qui considèrent les sexes masculin et féminin comme de pures «constructions sociales», de la «laïcité inclusive» prônée par le sociologue Jean Baubérot, dont le premier objectif est de combattre l’«islamophobie», du «décolonialisme», voire de l’«indigénisme» pratiqué par le Parti des Indigènes de la République (PIR) de Houria Bouteldja, pour qui le monde se sépare entre «dominés» et «dominants».

À Sciences Po Paris, on est «fier.e.s» d’avoir inauguré en 2014, avec la bénédiction de la ministre Geneviève Fioraso, le programme dit «Effective Gender Equality in Research and the Academia»

La stratégie à l’œuvre repose sur le principe de l’«intersectionnalité» des luttes contre les «discriminations croisées»: racisme, sexisme, homophobie, transphobie, etc.

Ses adeptes propagent une vision du monde racialiste, prônent l’écriture inclusive – que le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a bannie des manuels scolaires – et la non-mixité.

Quant à leurs méthodes, elles vont de la séduction à l’intimidation, en passant par toutes les formes de pression.

Et ça marche! À Sciences Po Paris, on est «fier.e.s» d’avoir inauguré en 2014, avec la bénédiction de la ministre socialiste de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso, le programme dit «Effective Gender Equality in Research and the Academia» (égalité de genre effective dans la recherche et l’Académie), issu d’un partenariat avec d’autres écoles et universités européennes.

 

Avec 3,3 millions d’euros de budget, ce projet fait figure de modèle en matière d’«études de genre».

Il a essentiellement accouché d’une «charte pour une communication non sexiste». La mésaventure d’Alain Finkielkraut, fin avril, est un indice parmi d’autres du climat qui s’installe dans la pépinière de la haute fonction publique française: invité par une association souverainiste maison, le philosophe s’est fait insulter par un groupuscule se revendiquant «antiraciste», Sciences Po en lutte – Institut Clément-Méric, qui prétendait l’empêcher de tenir sa conférence.

Dans les grandes écoles comme dans les facs, les réseaux gauchistes en perte de vitesse ont retrouvé de la vigueur grâce aux thèses «décolonialistes».
Dans les grandes écoles comme dans les facs, les réseaux gauchistes en perte de vitesse ont retrouvé de la vigueur grâce aux thèses «décolonialistes».

Dans un registre encore plus inquiétant, l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris a également accueilli, en octobre 2018, une journée d’études dont l’une des tables rondes, officiellement consacrée à un «état des lieux de la guerre contre le terrorisme et répercussions», avait pour modérateur Yasser Louati.

Cet ancien porte-parole du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF, proche des Frères musulmans) est aussi cofondateur d’un Comité justice et libertés pour tous qui, sur son site, donnait un tout autre intitulé à la table ronde organisée à Sciences Po: «Guerre contre la terreur et extrémisme d’État».

http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/enseignement-superieur-le-grand-laboratoire-de-la-deconstruction-20190510

A suivre à partir du 14 mai en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://resistancerepublicaine.com/2019/05/14/islamo-gauchisme-decolonialisme-theorie-du-genre-le-grand-noyautage-des-universites-2-3/

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6 Commentaires

  1. HEC, HEC ??? Les Hautes Études de Conneries ??? Et ces gens là, profondément stupides, crétins accomplis, super imbéciles en devenir constitueront plus tard la crème de nos dirigeants. Peut-être même députés LREM, qui sait ?

  2. En prépare H IV, ce sont les ratés de la Prépa Louis le Grand …..un gang de dhimmi ?

  3. Ils vont exiger de recouvrir la statuaire grecque de sacs poubelle.
    Il faudrait leur dire que ces statues sont « à l’ail »

  4. Le degré de dégénérescence est très avancé.

    Rien de tout cela au Japon où on fait défiler d’énormes phallus lors des processions bouddhistes ou shintoiste, le phallus étant bien entendu un symbole de fertilité.
    Pas de version nippone des Femen.

    Ça sera bientôt plus intéressant d’aller faire ses études au Japon en Chine ou en Russie qu’en France ou aux États-Unis.

  5. Universités françaises et universitéa américaines : même tabac… Mais tout va bien madame la Marquise…

  6. Il est vrai que les grecs, (respect profond à cette civilisation qui a érigé la démocratie… La vraie… Comme un dogme) ont représenté à l’envie les éphèbes nus de l’époque. C’est oublier bien vite que ces mêmes grecs ont célébrer aussi la féminité au travers de magnifiques statues. Quant aux autres tendances en rapport avec le  » genre  », ils n’ont pas non plus été chiens, certaines fresques peintes ou en émaux ont représenté toutes les inclinaisons possibles en matière de sexe. De nos jours, les variantes sont nombreuses, seules sont encore interdites, provisoirement, certaines pratiques des plus osées.

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