Comment Monsanto a secrètement fiché 200 personnalités pour promouvoir le glyphosate

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– 200 personnes étaient classées et notées en fonction de leur degré d’influence par une agence de communication américaine FleishmanHillard qui travaillait avec Monsanto. Un article de notre partenaire, Ouest-France.

C’était le fichier à ne pas mettre entre toutes les mains. Pas de chance pour l’agence de communication américaine FleishmanHillard, il a fini sous la forme d’une clé USB sur la table d’un journaliste enquêteur de France Télévision. L’affaire, révélée ce mardi soir au journal de 20h sur France 2, égratigne un peu plus l’image de Monsanto.

200 personnes : journalistes, chercheurs, membres de cabinets ministériels, responsables agricoles, syndicaux ont fait l’objet d’un suivi méticuleux et d’un classement en fonction de leur porosité plus ou moins grande aux arguments du groupe racheté par Bayer pour 63 milliards de dollars en 2018. « Monsanto génère beaucoup de fantasmes. Ce qu’on a trouvé avec ces fichiers aurait plutôt tendance à les confirmer. Les moyens déployés sont ahurissants », explique Tristan Waleckx, journaliste à France Télévision.

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– Une agence de communication étroitement liée à Monsanto

« On trouve une cible prioritaire avec 74 noms classés selon quatre couleurs : les alliés en bleu, les potentiels alliés en vert, les personnes à éduquer en jaune et les opposants à surveiller en rouge. » Enfin, s’y ajoute un système de notation de zéro à cinq qui prennent notamment en compte le niveau de soutien. FleishmanHillard qui dispose de bureaux à Paris et Bruxelles fait aujourd’hui partie du groupe Omnicom.

FleishmanHillard semblait avoir pour rôle de défendre le glyphosate en le déconnectant de Monsanto. Il s’agissait d’instiller le doute, de montrer qu’on a besoin de cet herbicide.

Cette société de relations publiques travaille depuis longtemps de façon étroite avec Monsanto. Les deux sociétés ont en effet leur siège à Saint-Louis dans le Missouri. « Notre équipe de crise est disponible 24 heures sur 24 », précise-t-elle sur son site internet. Mais ce mardi soir, pas de retour suite à nos appels et à nos messages.

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– Au plus mauvais moment pour Bayer

Ces révélations arrivent au plus mauvais moment pour Bayer qui dit ne pas avoir eu connaissance de ce fichier et avoir rompu son contrat avec FleishmanHillard. « Ce fichier a été constitué alors que Monsanto n’avait pas été racheté par Bayer », se défend la direction du groupe allemand.

Mais l’histoire n’est peut-être pas terminée pour autant. Car la nouvelle équipe Partners in Innovation (Pii) sélectionnée par Bayer est constituée de membres de Porter Novelli, Global Prairie mais aussi FleishmanHillard. Ceux qui ont constitué ce fichier ? Bayer dit ne pas être en mesure de répondre à cette question.

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.- Bayer perd 30 milliards de sa valeur boursière

Le groupe allemand affronte des vents contraires. Il avait sous-estimé les risques juridiques liés à son rachat de Monsanto et fait désormais face à une multitude de procès aux États-Unis. Sous-estimé aussi les conséquences pour son image. Depuis l’officialisation du rachat en juin 2018, il a vu fondre sa valeur boursière de 30 milliards. L’assemblée générale des actionnaires au mois d’avril a été houleuse.

Le glyphosate, un herbicide puissant inventé par Monsanto et tombé dans le domaine public a été réautorisé pour cinq ans par l’Europe en 2017. La France se donne trois ans pour l’abandonner. Il y aura ensuite des dérogations en l’absence d’alternatives a prévenu Emmanuel Macron qui insiste sur le temps nécessaire pour accompagner cette transition.

https://www.euractiv.fr/section/politique/news/comment-monsanto-a-secretement-fiche-200-personnalites-pour-promouvoir-le-glyphosate/

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21 Commentaires

  1. @Charles Martel 02
    Précision sur les analyses faites, c’est là :
    https://www.coordinationrurale.fr/glyphosate-n-hulot-ferait-mieux-de-declarer-la-guerre-aux-importations/
    La synthèse :
    https://www.coordinationrurale.fr/wp-content/uploads/2018/08/17.11.00-Glyphosate-Analyses-graines-et-tourteaux-faites-par-lOPG.pdf
    Ceux qui ne sont pas d’accord sont libres de refaire ce travail quand ils veulent.
    Et les journalistes de les publier … quand ils veulent … à moins qu’ils ne soient pas vraiment libre de faire une information objective.

  2. @Charles Martel 02
    C’est incroyable, vous partez du postulat que Monsanto fait forcément de la corruption à partir de ses fiches, et que forcément leur produit est nocif.
    Résultat d’un intense battage médiatique anti-Monsanto.
    Comme je vous l’ai déjà dit, les journalistes ont forcément eux aussi leurs fiches de gens pour ou contre.
    Si je vous en parle c’est parce que j’ai des amis agriculteurs qui utilisent ces produits.
    Comme l’un d’entre eux est syndicaliste, il est connu des journalistes qui viennent de temps en temps le questionner.
    Ces agriculteurs ont organisé des prélèvements par un laboratoire indépendants, sur leurs terres traitées, sur leur production et aussi sur ce qui est importé des US. Ils ont tout expliqué aux journaliste, expliqué comment leur utilisation était sans danger vu qu’il n’y a aucune trace du produit sur les récoltes contrairement aux produits US, mais jamais rien n’a été diffusé. D’autres auraient pu demander une contre-expertise par un autre labo, mais non.
    Donc c’est comme tout, ne croyez pas sur parole ce que racontent les journalistes, ne tombez pas dans le piège de leurs présentations biaisées et délibérément orientées qui ne présentent qu’un point de vue. En tout cas au vu de cela, visiblement Monsanto ne fait pas de corruption sur les journalistes. Peut-être d’autres …

  3. @ patito
    Comme je l’ai dit, le fait de faire un fichier n’est en rien répréhensible, c’est ce qu’on en fait qui peut être discutable. Un vendeur de pinard ne fera que vendre du vin et le proposer à des gens dont il sait qu’ils l’apprécient, il n’obligera personne a acheter son vin.
    Un syndic de copropriété ne s’enrichira pas grâce à son fichier mais saura comment orienter une réunion de copropriété afin d’éviter que certains copropriétaires ne s’écharpent, on ne vote pas pour ou contre un syndic mais pour ou contre un projet lié à la copropriété.

    Rien à voir avec une multinationale qui se fait un max de fric en vendant un produit à l’innocuité plus que discutable et qui va établir un fichier lui permettant de s’attacher la « sympathie » de personnes influentes lui permettant de passer outre le principe élémentaire de précaution. On touche, dans ce cas, à une problème de santé publique

  4. @ Philippe RAI
    Comment pouvez vous, à ce niveau, dissocier fichage, corruption, et manipulations quand il s’agit de gros profits engrangés par la vente d’un produit dont l’innocuité est, pour le moins qu’on puisse dire, très discutable. L’eau, même à petite dose et durant toute une vie ne vous tuera pas, ce n’est pas le cas de molécules comme le glyphosate, s’il vous plait ne faites pas cette comparaison elle n’est pas de très bon aloi. On ne fait pas ce genre de fichiers pour le plaisir mais pour connaitre les cibles à abattre ou à rallier à sa cause d’une manière ou d’une autre afin de continuer à faire de l’argent en dépit de tout principe de précaution. Comme je l’ai dit, établir un fichier n’est pas répréhensible, par contre ce qu’on en fera peut l’être, du moins moralement, et on ne peut pas si facilement dissocier les deux choses comme vous le faites.
    Parlons doses:
    Vous parlez de doses utilisées aux US ou en France?? Mais rien ne démontre que les dose même plus faibles sont inoffensives à long terme. L’accumulation de petites doses dans le temps, tout en restant assez silencieuse, peut même être encore plus nocive. Lorsque vous êtes exposés à un cancérogène pendant des années dans votre alimentation cela peut contribuer, avec d’autres facteurs, à favoriser l’apparition de cette maladie sans pour cela vous rendre immédiatement malade et ceci n’est pas un concept nouveau sorti de mon esprit. Sans compter que grâce aux importations et au CETA nous nous retrouvons majoritairement avec des aliments issus du continent américain traités avec des doses déraisonnables. Et vu que des résistances se font jour, les doses utilisées sont en augmentation constante.

    http://alerte-environnement.fr/2017/12/17/des-residus-de-glyphosate-dans-les-importations-pas-dans-les-produits-francais/

    Vous citez un rapport parlementaire qui, comme par hasard, dit que le glyphosate n’est pas cancérogène… Permettez moi d’émettre des doutes. Je ne dis pas que dans les signataires il n’y a pas des personnes de bonne foi mais dans ce domaine on sait que les parlementaires ne sont pas des saints voici d’ailleurs une liste de parlementaires pas très blancs, et il n’est pas impossible que certains signataires soient fichés en bleu dans le fameux fichier de FleishmanHillard.

    https://pastebin.com/vDevj9Ax

    Et un autre lien montrant que les parlementaires sont parfois un peu trop liés aux industriels

    https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/des-parlementaires-finances-par-l-89463

    D’autant que les « copié/collés », dans des rapports parlementaires ou sanitaires, de textes (qui leur sont bien entendu favorable) fournis par des industriels ne sont pas choses rares.

    https://mrmondialisation.org/glyphosate-des-milliers-de-pages-copiees-collees-de-monsanto/

    Alors me direz-vous attendons que des études épidémiologiques sérieuses démontrent clairement un effet du glyphosate?
    Hé bien je peux vous affirmer que ce genre d’étude n’arrivera jamais à terme tout simplement parce qu’il faut entre 10 et 15 ans de recul pour boucler correctement une étude épidémiologique sans compter le temps nécessaire à trouver le financement pour lancer l’étude. Alors les industriels sont très malins, au bout de quelques années, quand les investissement sont amortis et qu’ils ont engrangé assez de fric, ils modifient la molécule étudiée sur un site qui n’altère pas son activité toxique ou mettent carrément une autre molécule sur le marché et cela suffit pour remettre les compteurs à zéro et à invalider toutes les études épidémiologiques en cours car ce n’est plus la même molécule. Et on repart ainsi pour plusieurs années à balancer des bombes à retardement dans la nature et a engranger du fric en empoisonnant des gens. Alors le temps que ces molécules dérivées arrivent sur le marché on utilise des parlementaires, des scientifiques ou autres personnes plus ou moins « ralliées » à la cause de la boite industrielle qui vont entretenir des polémiques et faire gagner du temps. Et là les fichiers sont bien utiles pour savoir qui aller « solliciter »

    https://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/glyphosate-monsanto-aurait-corrompu-des-scientifiques-pour-se-donner-du-credit-59d6128fcd70be70bcd09f15

    Moi je trouve très bizarre par exemple que le candidat Macron ait promis d’interdire le glyphosate en 2021 et que soudainement il renonce à interdire la molécule

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/25/le-president-renonce-a-sa-promesse-d-interdire-le-glyphosate-en-2021_5414363_823448.html

    Pour moi Monsanto (Bayer) avait besoin de plus de temps pour modifier le glyphosate qui commence a générer trop de polémique ou mettre une autre molécule sur le marché comme par exemple le Dicamba qui n’est pas encore au point, mais ceci n’est que ce que je pense.

    https://www.courrierinternational.com/article/apres-le-glyphosate-le-dicamba-fait-des-ravages-aux-etats-unis-0

    On est censés appliquer le principe de précaution quand il y a un doute, mais paradoxalement ce n’est pas le cas pour le glyphosate, pourquoi? Pourquoi nos parlementaires et autres législateurs n’ajournent ils pas tout bonnement l’utilisation du glyphosate jusqu’à nouvel informé au nom de ce principe de précaution qui pourtant devrait primer sur toute autre considération? Pourquoi tant de tergiversations? Chacun imaginera une réponse.
    Certains comme vous verront tout en blanc, certains comme moi verront peut les choses trop en noir, le juste milieu est difficile à trouver..

  5. Cette polémique est ridicule : n’importe quel vendeur de vin de la Foire de paris tient des fiches sur ses clients et ses concurrents.
    Ce n’est pas du lobbyisme ; c’est le baba des affaires et il n’y a rien d’étonnant à ce que cela surprenne no bobos.
    Demandez à votre syndic de copropriété si il ne sait pas avant une AG qui sera pour lui et qui sera contre .

  6. @Armand Lanlignel
    Et qu’est-ce qui motive une telle affirmation disant que ce pesticide est néfaste pour la santé ?
    Une récente étude laisse un certain doute !
    https://www.franceinter.fr/environnement/un-rapport-parlementaire-refute-le-lien-entre-cancer-et-glyphosate
    Oui, la vérité est nécessaire !
    D’autre part il ne faut pas confondre l’utilisation US, à forte dose et n’importe quand sur des plantes OGM, et l’utilisation en France uniquement avant la culture et à faible dose. Résultat : aucune trace sur les produits français ce qui n’est pas le cas des produits US.
    Quantité de produits utiles couramment utilisés sont nocifs à forte dose, y compris l’eau … faut-il les interdire ?

  7. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ???

    Saint-Nicolas-de-Bourgueil (37) : un vigneron bio défie l’État, qui lui demande de détruire 2000 bouteilles
    :::: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/un-vigneron-bio-defie-l-etat-qui-lui-demande-de-detruire-2000-bouteilles-20190508

    IMG : Sébastien David, ici dans son domaine, est vigneron en Indre-et-Loire. Sébastien David
    :::: https://i.f1g.fr/media/eidos/680x382_crop/2019/05/08/XVMa140a190-71a8-11e9-ab57-047a9f55f6d7.jpg

    §.- Un arrêté préfectoral impose à Sébastien David, un vigneron d’Indre-et-Loire, de détruire son lot avant le 13 mai. Ce qu’il conteste. Un juge des référés rendra une décision vendredi matin.

    «Je suis en colère. J’ai l’impression d’être face à des portes de prison». Sébastien David, 45 ans, en a gros sur le cœur. Depuis plus de 6 mois, ce vigneron nature et bio de Saint-Nicolas-de-Bourgueil (Indre-et-Loire) est engagé dans un bras de fer avec l’État. L’administration exige en effet qu’il détruise plus de 2000 bouteilles de sa production, ce qui mettrait en péril son activité. Une pétition de soutien au vigneron, actuellement en ligne sur change.org, compte plus de 85.000 signataires jeudi 9 mai au matin.

    Tout commence en octobre 2018. Un agent de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) arrive dans son domaine et fait un contrôle inopiné. Cet agent effectue un prélèvement dans trois bouteilles de sa cuvée «Coef» millésime 2016. «Après ce contrôle, je n’ai eu aucune nouvelle donc je leur ai téléphoné début février 2019», explique au Figaro Sébastien David. Quelques jours plus tard, le 20 février, des agents de la DGCCRF reviennent dans son domaine. Après trois heures de questions, ils saisissent 2078 bouteilles de «Coef» 2016 d’appellation Saint-Nicolas-de-Bourgueil: elles sont mises sous scellé avec interdiction d’y toucher. En cause? Une «acidité volatile» trop élevée. En clair, les vins ayant été contrôlés auraient une teneur en acide trop élevée. Les inspecteurs ont enregistré un chiffre de 21,8 (milliéquivalent par litre) alors que la norme européenne est à 20 maximum.

    Sébastien David décide alors de mener sa propre enquête { https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1711147502365159&set=a.144153305731261&type=3 }, à ses frais. Il sollicite un huissier de justice, qui rachète des bouteilles à des clients du vigneron – les bouteilles non vendues étant sous scellé -, afin de les faire analyser. En mars 2019, deux contre-analyses vont à l’encontre des résultats de la DGCCRF et donnent un chiffre en dessous de la norme européenne (19,3).

    Malgré les résultats des deux contre-expertises, les inspecteurs bloquent toujours le lot de 2078 bouteilles et portent l’affaire devant le tribunal de grande instance de Tours. Ce dernier juge la faute non recevable et libère finalement le lot. Mais coup de théâtre le 12 avril dernier, la préfecture d’Indre-et-Loire prend un arrêté d’urgence et demande à Sébastien David de détruire son lot dans le mois, ce qui constituerait pour lui une perte sèche de 50.000 euros. Une épée de Damoclès qui s’ajoute à une année 2016 déjà compliquée, ayant laissé des traces sur le plan financier. «Je n’ai pu produire que 12.000 bouteilles en 2016 car on a gelé à 80%», détaille-t-il.

    Vigneron depuis 1999, mais aussi président des vignerons bio du Val-de-Loire, Sébastien David est abasourdi par cette situation. «Je sais que je suis dans la norme. Mon vin, ce n’est pas de la drogue. Je ne comprends pas le caractère d’urgence de l’arrêté préfectoral», explique-t-il. Il déplore aussi l’attitude de la DGCCRF, qui selon lui, est totalement fermée au dialogue malgré les contre-expertises qui lui donnent raison. «Ils disent que c’est la loi, j’ai l’impression d’être face à des portes de prison», poursuit le vigneron. Sébastien David a saisi en référé le tribunal administratif d’Orléans. Vendredi matin à 11h, un juge statuera et dira si l’arrêté préfectoral est valable. Et donc si les 2000 bouteilles doivent être détruites ou non. Quelle que soit la décision de vendredi, Sébastien David n’exclut pas de porter plainte et d’intenter un procès à l’administration. Il peut en tout cas compter sur le soutien de la profession. «Des vignerons de la France entière me disent: ‘je subis la même chose, les analyses de la DGCCRF ne sont pas conformes’», conclut-il. Contactée par Le Figaro, la préfecture d’Indre-et-Loire n’a pas souhaité réagir.

    ::Voir aussi la video : Le VIN EST-IL MENACÉ:: [Çà, il y a des années qu’on en parle ; alors la politique du libre échange, la mondialisation, mais je ne sais pas pourquoi dès le début j’ai également pensé que cette histoire d’attaque sur le vin pouvait avoir un rapport de près ou de loin avec l’islamisation du pays et donc un rapport avec la prohibition]
    :::: http://players.brightcove.net/610043537001/4k4QmRz5g_default/index.html?videoId=5809000852001

  8. @Charles Martel 02
    Non, je ne suis pas naïf, c’est juste qu’il ne faut pas tout mélanger.
    Dans les cas que vous citez il est question de corruption, ce n’est pas le sujet dont on parle qui est celui du fichage. C’est ce fichage qui est actuellement reproché, pas la corruption.
    Le fichage n’implique pas la corruption et la corruption ne découle pas forcément d’un fichage.
    Quant à la nocivité du glyphosate, pour l’instant, **aux doses utilisées**, elle n’est pas prouvée, une étude récente dit même le contraire.
    https://www.franceinter.fr/environnement/un-rapport-parlementaire-refute-le-lien-entre-cancer-et-glyphosate
    Sur ce sujet il ne faut pas confondre l’utilisation aux US à très forte dose n’importe quand sur les OGM, et l’utilisation en France avant la culture de plantes non OGM et à très faible dose.
    Aucune trace dans les terres ni dans les récoltes françaises, ce qui n’est pas du tout le cas concernant la production US.
    L’eau est nécessaire à la pousse des plantes, mais si on en met trop, elles pourrissent. Faut-il interdire l’eau pour ce motif ?

    • Bravo pour cette réponse à un commentaire qui m’a choqué. Qu’est-ce qui peut motiver une telle affirmation disant que ce pesticide n’est pas néfaste pour la santé ?
      A mon avis, on n’a pas le droit d’être un défenseur inconditionnel de Monsanto ni de ce qui est néfaste. La vérité est prioritaire.

  9. @Charles Martel 02
    Mais où avez-vous vu qu’il s’agissait de pression ? il n’est question que de fiches de gens classées en fonction de leur opinion sur les arguments du groupe.
    S’entourer de gens qui ont la même opinion qu’eux ? normal ! tricher ? personne n’a parlé de triche ! Faire voter des lois ? mais dans ce cas il y a contre partie et donc corruption, ce n’est pas pareil et on n’en a pas parlé.
    Le glyphosate tue ? aucune preuve ! et si Monsanto veut s’entourer de gens qui veulent prouver son innocuité, c’est son droit ! aux opposants de faire de même, ensuite on comparera les arguments.
    Quand quelqu’un est accusé il s’entoure de gens qui le défendent, c’est normal, donc il lui faut bien les identifier, et c’est ce que fait Monsanto jusqu’à preuve du contraire.

  10. @Charles Martel 02
    Même chose pour moi et ça fait plusieurs jours que ça dure.

  11. @Philippe RAI
    Non Philippe RAI je ne suis pas de votre avis. Il ne s’agit pas là que de simples pressions ou de trouver des gens favorables à une politique commerciale mais de s’entourer de gens qui permettront de tricher, de pouvoir faire voter des lois ou surseoir à des lois qui permettront de continuer à empoisonner des gens, de trouver des gens facilement corruptibles pour encore et toujours empoisonner d’autres gens, c’est un problème de santé publique ça. Ça dépasse de loin les applications honnêtes que l’on peut faire avec des gens fichés. Il s’agit là de faire du fric en tuant des gens, on sort du domaine de ce qui est acceptable. Le glyphosate tue, on le sait, et ce que fait Monsanto pour du fric est totalement condamnable du moins moralement vu que légalement ils font tout pour corrompre des gens qui leur permettent de tuer tout en restant dans la légalité

  12. Ceci est bien la preuve que les patriotes et l’Ecologie ont les mêmes ennemis. Tous les citoyens sont concernés et menacés par les multinationales, la plupart du temps à leur insu. Il suffit de lire certains commentaires pour s’en convaincre…

    J’encourage tout un chacun à faire ses propres recherches, notamment dans celui qui concerne la Santé… Cliquez donc dans Gabriel Combris, Révolution Santé… Vous comprendrez alors que l’intérêt des grands laboratoires n’est pas celui des patients – ni de la sauvegarde de la planète – mais bien le leur !

    Et que notre Président leur est redevable…

    • pas d’accord, les écolos sont le plus souvent les ennemis des patriotes car islamophiles à part quelques rares personnes dont vous faites partie, Olivia

  13. Ce faisant Monsanto ne fait que son boulot de lobbying ! Et ce qu’on lui reproche n’est pas de faire pression mais d’avoir fiché les gens. Libre à eux de s’entourer de gens qui défendent leurs produits et d’éviter les autres. C’est leur liberté.

  14. @Philippe RAI
    C’est ce qu’on fait des fichiers et dans quels buts ils sont faits qui pose problème. Chez Monsanto on fiche les gens pour pouvoir magouiller, influencer, faire pression sur des élus et se faire des millions en vendant une substance dont la dangerosité et l’implication dans divers cancers ne peut plus être ignorée. Les journalistes, en principe, ne font pas des fichiers pour pouvoir tuer légalement des gens

  15. La fonction « Reply » ne marche plus! Quand on veut répondre à un post la fonction « reply » renvoie directement à un commentaire normal en queue de liste…..?????/

  16. On comprends mieux pourquoi Macron prolonge les autorisations d’utiliser ce poison en France sous prétexte de ménager les agriculteurs dont il n’a cure. Il doit être fiché en bleu lui cher FleishmanHillard et doit très probablement ramasser quelques valises de dollars. Et je parie que les « dérogations », spécialité française, pleuvront pour faire plaisir aux petit copains de Macron qui s’en foutent plein les fouilles avec le glyphosate…

  17. Je ne vois vraiment pas où est le problème qu’une société fasse des
    listes de ceux qui lui sont favorables ou pas, c’est la base du
    lobbyisme !

    D’ailleurs pose-t-on la question aux journalistes qui ont des fiches sur
    toutes les personnes qui ont une influence ou supposées en avoir ou qui
    sont sur le devant de la scène ?

    Quand ils enquêtent sur un élu ou n’importe qui d’autre, que font-ils
    des informations recueillies ? ils les jettent ? non, ils les conservent
    bien au chaud pour les ressortir à la première occasion. C’est bien un
    fichage.

    Mais quand c’est Monsanto qui le fait, ce n’est pas bien …

  18. Bayer ne fait-il pas partie des lobbys pharmaceutiques si chers à Buzyn ?
    On peut se poser la question.

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