Quand on est musulman, on n’aime pas les Juifs. C’est le grand pédophile en chef qui l’ordonne.
51 : O les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
57–58 : O les croyants ! N’adoptez pas pour alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. Et craignez Allah si vous êtes croyants.
Et il a même montré comment il fallait s’y prendre avec cette race honnie :
Selon le récit d’Ibn Ishaq, l’ange Gabriel, l’assurant de son appui actif dans la bataille, aurait donné l’ordre à Mahomet de marcher contre les Banu Qurayza.
Les récits du conflit ont pour fondement les textes des hadiths et de la Sira (biographie) de Mahomet.
« Ibn Ishaq dit : Puis on les fit descendre. L’Envoyé de Dieu les a enfermés dans le quartier de Bint al-Hârith à al-Madînah ; Bint al-Hârith est une femme de Banû al-Najjar8. Puis l’Envoyé d’Allâh alla au marché d’al-Madînah qui est encore aujourd’hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit tués dans ces fossés, on les fit venir à lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l’ennemi de Dieu Huyayy Ibn ‘Akhtab, et Ka’b b. ‘Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu’ils étaient entre huit cents et neuf cents. Pendant qu’on les amenait à l’Envoyé d’Allâh par groupes, ils dirent à Ka’b b. Asad : « Ô Ka’b! Qu’est-ce qu’on fera de nous ? » Il répondit : « Est-ce que vous êtes incapables de réfléchir ?! Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse pas de crier9, et que celui d’entre nous qu’on envoie ne retourne pas?! C’est bien sûr la mort. »
Cela continua jusqu’à ce que l’Envoyé de Dieu en finît avec eux10. »
Quant aux femmes et aux enfants, voilà ce qui leur serait arrivé11 :
« Ibn Ishaq dit : Puis l’Envoyé de Dieu fit le partage des biens des Banû Qurayzah, de leurs femmes et de leurs enfants entre les musulmans. […] Puis, l’Envoyé d’Allâh envoya Sa’d b. Zayd al-‘Ansârî, frère des Banû ‘Abd al-‘Ashhal, à Najd12 avec des femmes captives, de Banû Qurayzah, pour les vendre et acheter en échange des chevaux et des armes. »
Alors, tout le monde sait que quand on veut tuer son chien il suffit de l’accuser de la rage.
L’imam d’une mosquée neo-zélandaise a trouvé comment obéir une fois de plus à son grand-chef, en accusant carrément le Mossad d’avoir payé Brenton Tarrant...
On trouve de tout sur le blog de mediapart, et même des gens qui citent Onfray, Onfray rappelant ce qu’est le Coran et ce que sont ses versets incitant à tuer les infidèles. Cet article constitue une belle réponse aux faits ci-dessus.
Les « 300 » s’offusquent qu’on tue des Juifs ? Ben, c’est le Coran qui le commande !
Pour réfléchir à cet état de fait : je vous conseille de lire, relire et méditer le livre deMichel Onfray – « Traité d’athéologie » – chez Grasset, dont voici quelques feuilles :
« […] Près de deux cent cinquante versets – sur les six mille deux cent trente-cinq du Livre – justifient et légitiment la guerre sainte, le djihad. Assez pour que se trouvent noyées les deux ou trois phrases bien inoffensives qui invitent à la tolérance, au respect de l’autre, à la magnanimité ou au refus de la contrainte en matière de religion (!). Dans un pareil océan de sang, qui peut encore prendre la peine de s’arrêter sur deux ou trois phrases qui invitent plutôt à l’humanité qu’à la barbarie ? D’autant que la biographie du Prophète témoigne : on y trouve constamment le meurtre, le crime, l’épée et l’expédition punitive. Trop de pages invitent à l’antisémitisme, à la haine des juifs, à leur spoliation et leur extermination pour qu’un combattant musulman ne se croie pas légitimé à passer les juifs par le fil de l’épée.
…/…
La communauté musulmane pense comme les membres de l’Alliance : eux aussi se proclament le peuple élu, choisi par Allah, préféré par lui (IX, 19, mais aussi III, 11 0). Or deux prétendants au statut d’élite, c’est un de trop ! Croire que les autres sont de race inférieure, qu’il existe des sous-hommes, que Dieu établit une hiérarchie entre les humains en distinguant la petite communauté désignée du restant de l’humanité interdit qu’un autre prétende au même statut que soi. La haine des Hébreux pour les Cananéens hier génère la haine des Palestiniens pour les juifs aujourd’hui, chacun se croyant appelé par Dieu à dominer l’autre – les autres – donc s’imaginant légitime à l’exterminer.
…/…
Car l’islam refuse par essence l’égalité métaphysique, ontologique, religieuse, donc politique. Le Coran l’enseigne : au sommet, les musulmans, en dessous, les chrétiens, parce que gens du Livre eux aussi, puis, à la suite, les juifs, également partie prenante du groupe, parce que monothéistes. Enfin, après le musulman, le chrétien et le juif, arrive en quatrième position, toutes catégories confondues dans la réprobation générale, le groupe des incroyants, infidèles, mécréants, polythéistes et, bien sûr, athées… La loi coranique qui interdit de tuer ou de commettre des délits ou des massacres sur son prochain concerne seulement de manière restrictive les membres de la communauté : l’umma. Comme chez les juifs.
…/…
Au sein même de la communauté musulmane de prétendus semblables, la hiérarchie persiste : les hommes dominent les femmes. Les religieux dominent les croyants, les fidèles pieux dominent les pratiquants tièdes, les vieux dominent les jeunes. Phallocratie, théocratie, gérontocratie, le modèle tribal et primitif des origines ne cesse pas depuis treize siècles. Il est fondamentalement incompatible avec les sociétés issues des Lumières. Le musulman n’est pas fraternel : frère du coreligionnaire, oui, mais pas des autres, tenus pour rien, quantités négligeables ou détestables.
…/…
Le local comme universel. En lecteurs de Carl Schmidt qu’ils ne sont pas, les musulmans coupent le monde en deux : les amis, les ennemis. D’un côté, les frères en islam, de l’autre, les autres, tous les autres. Dâr al-islam contre dar al-harb : deux univers irréductibles, incompatibles, régis par des relations sauvages et brutales : un prédateur une proie, un mangeur un mangé, un dominant un dominé. Comme dans la plus banale des jungles, les félins entre eux, et le reste du territoire à soumettre, asservir et posséder. La loi qui règle le rapport entre les animaux.
…/…
Une vision du monde pas bien éloignée de celle d’Hitler qui justifie les logiques de marquage, de possession, de gestion et d’extension du territoire. Le renard et le poulailler, le faucon et sa proie, le lion et la gazelle, les forts et les faibles, l’islam et les autres. Pas de droit, pas de loi, pas de langage, pas d’échange ou de communication, pas d’intelligence, pas de cerveau, mais des muscles, de l’instinct, de la force, du combat, de la guerre et du sang.
L’universel ? Le local moins les murs – pour paraphraser Miguel Torga. Le tribal du VII° siècle, le féodal du désert arabe, le clanique primitif transposé à chaque fois sans changement dans la civilisation du moment, y compris la nôtre, postmoderne, hyperindustrielle et numérique. Le village du désert devient le modèle du monde. L’oasis où rien ne pénètre depuis des siècles, sinon les caravanes nomades chargées de denrées de première nécessité, fonctionne comme archétype social, humain, métaphysique et politique.
…/…
Un livre datant des premières années de 630, hypothétiquement dicté à un gardeur de chameaux illettré, décide dans le détail du quotidien de milliards d’hommes à l’heure de la vitesse supersonique, de la conquête spatiale, de l’informatisation généralisée de la planète, du temps réel et universel des communications généralisées, du séquençage du génome humain, de l’énergie nucléaire, des premières heures du post-humain… La remarque vaut pour les loubavitchs accrochés à la Torah et au Talmud qui partagent eux aussi une semblable ignorance du temps qui passe.
…/…
Comme sous la tente il y a mille cinq cents ans, la famille constitue le noyau. Pas la communauté nationale ou patriotique, encore moins l’entité universelle ou cosmopolitique, mais celle du chef de famille possédant ses deux, trois ou quatre femmes soumises – car la polygamie primitive persiste dans le Talmud comme dans le Coran (IV, 3) – au milieu d’enfants nombreux – une bénédiction de Dieu, l’autorité procédant d’Allah, bien sûr, mais par la voix du Père, du Mari, de l’Époux, figures de Dieu sous la toile en poil de chèvre.
Toute action se vit sous le regard de la tribu qui la juge à l’aune de la conformité aux règles coraniques ou musulmanes. Le père, mais aussi, dans une logique phallocrate totale, le grand frère, le frère et autres variations sur le thème du mâle. Le lieu de la religion incarnée, donc du politique et de la théocratie, c’est la cellule de base de la société : ni Platon – dans La République -, ni Hegel – dans Les principes de la philosophie du droit -, ni Mussolini, ni Hitler, ni Pétain et autres fascistes ne s’y trompent : tous savent que le début de la communauté, la généalogie de la collectivité se noue là, dans l’espace intime de la famille – la tribu primitive. Lire ou relire Engels et L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État pour s’en convaincre…
…/…
Et une autre réflexion de Onfray :
(…/…) « Nos compatriotes d’origine musulmane » ? D’origine algérienne, marocaine, maghrébine, bretonne, anglaise, française etc., etc., je vois. De religion musulmane, catholique, juive, je vois aussi. Mais d’origine musulmane, catholique, ou juive, ou ce que vous voulez, je ne vois pas bien. Ou plutôt je ne vois que trop bien ce que cette confusion entre origine et religion comporte et à quel point elle trouve ses plus ardents partisans chez les extrémistes religieux de toute obédience. De surcroît cette confusion entre la religion et l’appartenance à une population fait le jeu des extrémistes musulmans en mettant tous les Arabes, y compris les Arabes athées, ou convertis, dans le panier de l’islam radical. L’extrême droite applaudit des deux mains. Enfin, à ce compte-là on ne peut critiquer l’islam radical sans tomber dans le racisme anti arabe, comme les extrémistes juifs sans se faire taxer d’antisémitisme. Cette confusion est tellement répandue, notamment dans une certaine extrême gauche, que l’on va finir par croire que seuls méritent d’être défendus contre le racisme anti arabe, les musulmans, les radicaux plus que les modérés, et pas les autres. »
On aime ou on n’aime pas Onfray, mais c’est une pointure et il ne mâche pas ses mots.
Comme le nazisme, l’islamisme est un expansionnisme total. Il vise la domination du monde. Comme les islamistes le disent eux-mêmes, le « djihad » ne cessera que lorsque tous les « mécréants » (c’est-à-dire les non-musulmans) auront été tués ou se seront convertis à l’islam.
Ils ne font qu’appliquer ce qui est prescrit explicitement dans le Coran :
Sourate 3, verset 59
En quelques lieux, qu’ils soient, ils [les infidèles] seront couverts de malédiction. On les tuera partout où on les trouvera.
Sourate 4, verset 56
Ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est Puissant et Sage !
Sourate 4, verset 91 :
Ils ont voulu vous rendre infidèles comme eux, afin que vous soyez tous égaux. Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni protecteur.
Sourate 5, verset 37 :
Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Allah et Son messager, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays. L’ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel dans l’autre.
Sourate 8, verset 12 :
Il dit alors aux anges : Je serai avec vous. Allez affermir les croyants. Moi, je jetterai la terreur dans le cœur des infidèles. Abattez leur tête et frappez les extrémités de leurs doigts.
Sourate 9, verset 5 :
Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez. Faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s’ils se convertissent, s’ils observent la prière, s’ils font l’aumône, alors laissez-les tranquilles, car Dieu est indulgent et miséricordieux.
Sourate 9, verset 29 :
Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Allah ni au dernier jour, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d’entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites leur la guerre jusqu’à ce qu’ils paient le tribut de leurs propres mains et qu’ils soient soumis.
Sourate 47, verset 4 :
Si vous rencontrez les infidèles, combattez-les jusqu’à ce que vous en ayez fait un grand carnage ; chargez de chaînes les captifs.
Bien sûr, on trouve aussi dans le Coran des versets qui prônent la paix, dont celui qui est souvent cité et qui dit que « celui qui tue un homme tue toute l’humanité ».
Mais il faut savoir que d’après les « hadiths », les textes religieux qui disent comment interpréter le Coran, en cas de contradiction entre deux versets, c’est le plus récent qui l’emporte et « abroge » le verset plus ancien (sachant que les versets ne sont pas par ordre chronologique dans le Coran, ce qui rend difficile la distinction entre versets récents et anciens pour les non initiés).
Tous les versets de paix du Coran datent de la période où Mahomet prêchait paisiblement à La Mecque, alors que les versets de violence et de haine datent de la période suivante à Médine où il était devenu un chef de guerre. Tous les versets de paix sont donc de facto « abrogés ».
Il faut aussi savoir que pendant cette période médinoise, Mahomet a égorgé ou décapité plus de 600 « infidèles » de ses propres mains. Or pour tous les musulmans, Mahomet est par définition l’homme parfait et donc l’exemple à suivre. Et c’est exactement ce que font les islamistes. La plupart des Occidentaux, y compris parmi les chefs d’État, ignorent tout de l’islam et de ce qui est écrit dans le Coran. Ils ne connaissent ni la vie de Mahomet ni l’existence même des hadiths. C’est pourquoi ils ne comprennent pas que les racines de l’islamisme sont bel et bien dans l’islam et le Coran, et ils ne comprennent pas non plus le fantastique pouvoir de fascination exercé par l’État Islamique sur les musulmans,
Tè ! Je vais encore me faire des amis parmi les idiots utiles qui bavent leur fiel dérisoire sur Onfray tout en léchant sans vergogne les babouches des nazislamistes…
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Très intéressante toute cette discussion, mais pour ce qui est de ma position personnelle et je ne vous en ferai pas une démonstration, ce que l’on nomme « religion musulmane » n’est qu’une idéologie politico religieuse, qui n’a pas sa place chez nous, donc qu’il faut combattre.
Bonjour Gamma.
Je vous invite donc à lire mon article sur RR :
http://resistancerepublicaine.com/2018/11/01/lidiome-coranique-nest-pas-une-langue-innocente-mais-une-arme-de-guerre-lidiome-coranique-nest-pas-une-langue-innocente-mais-une-arme-de-guerre/
Lorsque vous en trouverez un, à 2HOO du matin, avec des gants, à côté d’un trou sur le toit d’un supermarché, fin Mai, à quelques kilomètres de la Méditerranée, et qu’il vous dira que c’était pour faire de l’auto-stop: Vous aurez compris à quoi vous vous adressez.
Désolé David mais on a du mal à se comprendre.D’accord avec vous quand vous dites » il faut donc au contraire faire une étude linguistique pour savoir ce qu’un mot signifie dans le Coran ».
Mais gardez à l’esprit que le musulman lambda comprend ce qu’on lui sert. Et afin de comprendre sa « compréhension » des termes il faut comprendre ce qu’ils comprend. Vous me suivez ?
Me faire berner ? quand les poules auront des dents.
Au passage, je souhaiterai que vous confirmiez ou infirmiez si le mot « hajar » utilisé sourate 4 V 34 veut dire corde avec laquelle on attache le chameau, donc ce qui revient à dire attachez-les plutôt que « éloignez-vous » comme ils le traduisent » ? Merci
Bonjour Gamma. Le « musulman lambda » n’est que la résultante du lavage de crâne que lui administre ses « sommités ». Il faut donc s’adresser, par dessus le lambda, aux propagandistes lessiveurs de cervelles.
Pour ce qui est de « hajar », il signifie « faire partir ». Il vient de la même racine que « hajirah », c’est-à- dire, le départ (« l’émigration ») de Mahomet à Médine.
Dans le contexte de ce verset, la meilleure traduction est : « reléguez-les » ou « repoussez-les ». Voici d’ailleurs ma traduction littérale de tout le verset :
« les hommes ont ascendance sur les femmes en ce qu’a favorisé allah ceux-là sur celles-ci et en ce qu’ils pourvoient de leurs biens et les vertueuses sont les dociles qui préservent ce qui est caché et ce qu’allah préserve mais celles dont vous craignez qu’elles soient récalcitrantes alors admonestez-les et repoussez-les vers leurs grabats et frappez-les et si elles vous obéissent alors ne cherchez plus après elles de voie car allah a été supérieur grand «
Bonjour David,
Merci pour vos explications. C’est ce que j’ai toujours compris.
Mais j’avais lu une traduction qui me paraissait suspecte; aussi je voulais m’assurer si je captais bien le sens sachant qu’en arabe les synonymes sont légions. Voilà qui me fixe.
Mais alors, comment vous octroyez-vous le droit de dériver du mot hjrah qui veut dire comme vous le précisez « émigration », en repoussez-les ou regléguez-les et n’acceptez pas le dérivé de Din ou Dyn en religion qui d’ailleurs épouse bien le contexte de la phrase.
Alors si en arabe vous demandez à quelqu’un : quelle est ta religion ce serait Ma houa dinak ? ou ما هو دينك
Je veux bien reconnaître vos prouesses linguistiques dont je profite – merci au passage – , mais je ne puis être d’accord avec votre traduction vue le contexte du verset.
Il est plus logique de dire : à vous votre religion à moi la mienne que
A vous votre décret ou votre jugement à moi le mien.
Bonsoir Gamma. Il est faux de dire qu’en « arabe les synonymes sont légions ». Tout d’abord, il n’y a pas et il n’y a jamais eu de « langue arabe ». Ce que vous appelez « langue arabe », n’est rien d’autre que le sabir coranique forgé artificiellement à partir de langues à qui il a quasiment tout emprunté (comme l’araméen, l’hébreu, ou le himyarite). C’est ce qui vous donne cette fausse impression de « synonymes », alors qu’il s’agit du même mot emprunté à des langues différentes.
Je n’ai aucunement fait « dériver » le mot hajirah, car j’ai bien expliqué que sa racine signifie « partir », « faire partir », et donc « émigrer » qui est une extension du sens premier. Vous confondez extension et dérivation, voire extrapolation. Et c’est exactement ce que vous faites avec « diyn » : une extrapolation occidentale en « religion », d’un terme essentiellement juridique de « décrêt », « jugement », « ordonnance » etc… etc…
C’est ce qu’on appelle « européaniser le Coran ». Et donc le rendre « abordable » aux laïques occidentaux qui iront ensuite dire qu’il est compatible avec la République. Grave erreur !
A la rigueur, et si vous tenez tant à « poncer » le Coran, traduisez-le alors par « doctrine » : « A vous votre doctrine, à moi la mienne ».
Merci David pour ce débat ; aussi je tiens à préciser que ce sera mon dernier post afin de ne pas accaparer l’espace et la parole.
Je ne nie pas votre analyse et vos arguments bien fondés, d’autant que j’ai affaire à vous, spécialiste face à qui je ne fais pas le poids.
J’avais regardé une émission avec Hamed Abdel Samad qui avait reçu un spécialiste arabo-musulman » qui disait la même chose que vous. Vous et moi savons que les signes diacritiques n’existaient pas à l’époque. Alors, combien d’incompréhensions ? Combien d’erreurs. D’ailleurs, posez la question à beaucoup de musulmans, ils ne savent pas si le coran a été rédigé en koufi ou hijazi.
Dans notre cas précis, je dis bien dans ce cas précis je ne crois pas qu’il s’agit d’européaniser l’islam, mais ma traduction est celle en vogue même dans les pays musulmans. Ce qui nous importe, encore une fois, c’est ce que comprennent les musulmans quand ils citent leurs versets, car c’est de là que vient leur croyance et non de l’origine des mots. Et c’est avec ça que l’on « deal ». Quant à dire que l’arabe n’existe pas, c’est comme dire que l’espagnol ou l’italien n’existent pas sous prétexte que le latin est mère de toutes les langues selon un dicton, ou auriez-vous une autre explication ce dont je suis preneur – . Toute langue est issue d’une autre qui est sa racine – ce n’est pas à vous que j’apprendrai ça -, ce qui est le cas de l’arabe. Même les musulmans se sont fait rouler dans la farine par des explications qui ne tiennent pas la route. Je ne cherche ni à défendre l’arabe et encore moins l’islam, mais je fais un constat et un état des lieux.
Je concède et je suis le premier à dire que les traductions françaises du coran sont édulcorées pour nous faire avaler la pilule. Mais ce verset est vu de la même manière dans les pays arabo-musulmans.
Ils comprennent « din » comme religion. Ils se basent sur cette traduction, et en tirent leur discours.
Je chercherai le nom du spécialiste qui est intervenu dans l’émission de M Abdel Samad afin que vous me disiez ce que vous en pensez.
Merci pour ce débat que j’aurais voulu plus étoffé, mais on est d’accord que RR n’est pas le lieu adéquat afin de débattre longuement, qui au passage je remercie pour la liberté de parole. A bientôt l’ami.
A Gamma. L’explication qu’en donne l’islam, dépend de la personne qui se trouve en face du musulman et qu’il veut convaincre.
Le musulman changera donc d’explication selon « la tête du client ».
Pour ne pas tomber dans son piège, il faut donc au contraire faire une étude linguistique pour savoir ce qu’un mot signifie dans le Coran, et non ce qu’en disent les musulmans.
Cela m’étonne de vous voir berné par leurs balivernes.
En effet, je rectifie; il est question du peuple d’Israël comme vous le précisez. Merci
Onfray dans son texte fait un rappel :
« La communauté musulmane pense comme les membres de l’Alliance : eux aussi se proclament le peuple élu, choisi par Allah, préféré par lui (IX, 19, mais aussi III, 11 0). »
Ce rappel est incomplet car :
Dans l’AT il est dit que les juifs sont le peuple élu de Dieu, mais l’AT fait bien comprendre qu’élu ne veut pas dire meilleur. Juste élu pour une mission donnée.
C’est en ce sens que le peuple Juif est l’élu de Yaveh.
Par contre, en islam ils ne se disent pas élu, ils se disent meilleurs, ce qui n’est pas du tout pareil.
Les Juifs sont élu, et à la base ne se disent pas meilleurs que les autres. Leur monothéisme leur a accordé ce état « ELU » dans le sens choisi. Mais en islam, c’est l’orgueil car le terme utilisé est « Meilleur ». Ils se disent mieux que toutes les autres nations.
Même dans ce cas le plagiat du coran sur l’AT est incorrect
Je tenais à préciser ce point qui me semble important.
Bonjour,
Merci de rappeler cette différence très importante …
« élu » dans le sens du latin « eligere » = « choisir »
Bonjour Gamma. Encore une preuve, s’il en était besoin, que Mr Onfray est au mieux un ignare, au pire un faussaire.
La « Première Alliance » (AT) fait usage de la racine verbale hébraïque BHR qui signifie « choisir » (voir par exemple Isaïe 44, 1), et non pas « préférer ».
D’autre part, petite rectification : dans ce choix il n’est jamais question du « Peuple Juif », mais du « Peuple d’Israël ».
Bonne fin de journée.
Dans les versets « tolérants », il y a souvent à dire.
Le 2 256 souvent tronqué :
Point de contrainte (ou violence) en religion, la vraie s’est montrée (ou le bon chemin, la vraie foi, etc), celui qui la prend saisit l’anse la plus solide (qui ne casse pas).
La dernière partie interdit l’apostasie, donc le début ne s’adresse qu’aux fidèles d’autres religions…
La sourate 109 (de La Mecque) : Les infidèles.
Est une stigmatisation des infidèles…
Dis que: „ ô les mécréants!“
Je n‘adore pas ce que vous adorez. (je ne serai pas serviteur).
Et vous,vous n’êtes pas serviteurs à Allah ,à Celui que je suis serviteur.
Et moi, je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez.
Et vous, vous n’êtes pas serviteurs à Celui que je suis serviteur.
A vous votre religion, et à moi ma religion.
A Jean-Paul Saint Marc. Le mot « religion » n’existe pas dans le Coran. « din » ne signifie pas « religion », mais « décret », « jugement », « prescription juridique ».
Bonjour,
Je ne comprends pas !
Alors on devrait lire à la sourate 109
« A vous votre décret et à moi mon décret ou à vous votre jugement et à moi mon jugement. » Je ne le pense pas.
Le mot din peut signifier religion, comme il signifie jugement Ex : Allah Al Dayyãn.; dans le cas du coran et de cette sourate précisément il s’agit de culte lorsque l’on s’appuie sur les « tafãsirs » que ce soit Sahih al Boukhari ou sahih muslim.
A Gamma. Depuis quand doit-on « s’appuyer sur les tafsirs » de ces deux ignares-illuminés pour faire une étude linguistique scientifique du Coran ???
J’enverrai demain à Christine Tasin un article fouillé sur la question qui vous prouvera qu’il ne faut en aucun cas traduire « din » par « religion ».
Peut-être me sui-je mal exprimé.
Je n’ai pas axé ma remarque sur la linguistique proprement dite, mais sur l’explication qu’en donne l’islam à ce mot. C’est ce qui nous intéresse dans le cas présent. Le sens qu’ils donnent aux mots font ce qu’ils sont.Il n’est pas question de recherche sur la linguistique mais du sens que véhicule les mots dans le coran.
des versets qui prônent la paix, dont celui qui est souvent cité et qui dit que « celui qui tue un homme tue toute l’humanité ».
Très incomplet…
Il reprend la torah !
Il vient à la suite de verset traitant du meurtre d’Abel par Caïn.
« C’est pourquoi nous avons prescrit aux enfants d’Israël, que quiconque tuerait un homme qui n’a pas tué ou un homme qui n’a pas semé la corruption, alors c’est comme s’il tuait toute l’humanité… etc. »
Ce n’est déjà pas tendre, l’acceptation de la loi du talion d’un côte, ou la diffusion d’une mauvaise religion justifiant l’assassinat…
Le versets est suivi d’autres très violents….
Tout a fait vrai, c’est ce que je souligne chaque fois que l’on me cite ce verset.
Par ailleurs, il est bon de rappeler que la loi du talion dans l’AT n’est pas appliquée au bon vouloir de la personne lésée, mais pour qu’elle le soit , la victime doit se présenter devant le « tribunal » des hébreux; une fois statué, on applique cette règle ou non. Donc chez les hébreux ce n’est pas le « bordel » mais il y a des conditions très strictes à l’application de cette règle..
Bonjour Christine. Je ne partage pas, mais alors pas du tout, votre enthousiasme pour Onfray et son « Traité d’athéologie ».
On ne peut lui accorder un quelconque crédit, lorsqu’on lit de sa part une phrase aussi idiote et superficielle que « La haine des Hébreux pour les Cananéens hier génère la haine des Palestiniens pour les juifs aujourd’hui, chacun se croyant appelé par Dieu à dominer l’autre – les autres – donc s’imaginant légitime à l’exterminer ».
D’autant plus que Onfray sait pertinemment que d’un point de vue historique il n’y a jamais eu de « Conquête de Canaan par les Hébreux », et encore moins d’une quelconque » campagne d’extermination des Hébreux contre les Cananéens ». Onfray lui-même les nomme d’ailleurs « fables juives sur Canaan » (p. 209) ! Et pourtant quelques pages auparavant, il les avait accréditées en en parlant comme du « premier génocide » (sic !) de l’Histoire (p. 198).
Une telle versatilité, frôlant la mauvaise foi patente, n’est pas rare chez Onfray. Surtout lorsqu’il invite à transposer vers un passé mythique lointain et hypothétique, une haine qui est elle bien réelle, présente, active et quotidienne de la part du panarabisme islamique et de son fer de lance palestiniste à l’encontre du peuple Hébreu et de l’Etat d’Israël.
Quant à citer les traductions du Coran dont fait usage Mr Onfray, qui lui-même ne connait pas un mot du sabir coranique, cela laisse aussi beaucoup à désirer.
Il ne s’agit pas d’enthousiasme de ma part j’ai simplement cité un article paru sur mediapart dans lequel Onfray dit des choses intéressantes, on n’est pas obligé d’être d’accord avec Onfray que j’égratigne régulièrement