Interdiction d’une pièce d’Eschyle, les acteurs étaient grimés en Noirs ! Abyssale connerie du Cran

On progresse vers le néant, retour à la préhistoire. L’humanité n’est plus qu’un conglomérat d’individus  et de communautés ennemis les uns des autres. Tout cela au nom du vivre ensemble. Il va falloir que la Bajon nous fasse un de ses petits sketchs dont elle a le secret.

http://resistancerepublicaine.com/2019/03/26/la-bajon-nouvelle-mission-eliminer-la-sante-publique/

 

Admirez le travail :

D’un côté, on veut des Noirs pour jouer  Knock et Jeanne d’Arc – mais on refuse à la science de dire que Nefertiti était blanche.

http://resistancerepublicaine.com/2018/02/09/ils-veulent-une-jeanne-darc-noire-mais-refusent-que-nefertiti-ait-ete-blanche/

De l’autre, on interdit de grimer des Blancs en Noirs pour les besoins d’une pièce de théâtre grecque antique, au motif que cela ressemblerait aux pratiques du “blackface,” vieux de plusieurs siècles. Destiné à faire jouer des rôles de Noirs par des Blancs alors qu’il n’y avait guère de Noirs en Europe, comme dans le théâtre de Shakespeare, le “grimage en Noir” a servi aussi à l’occasion à faire rire, le Noir, comme le Nain, comme le Fou du Roi, comme le Bouffon  servant de personnage caricatural destiné à faire rire dans le cadre d’une pièce.

Horresco referens ! Faire rire d’un Noir ? Quel racisme de bas étage ! Quel colonialisme !

L’étape suivante, interdire carrément de maquiller des Blancs en Noirs, au nom d’un prétendu racisme, même s’il ne s’agit pas de comédie, même s’il s’agit de vraisemblance, les personnages venant d’Afrique. C’est maintenant, et c’est à la Sorbonne.

Philippe Brunet, professeur de grec ancien, extraordinaire metteur en scène passionné par le théâtre grec antique, qui fait jouer depuis des années des tragédies grecques  en restituant même la façon de scander les vers, tenant au rythme originel, à la reconstitution, monte depuis des décennies des représentations des Tragiques grecs, de l’Odyssée… et notamment des pièces d’Eschyle, le plus ancien des Tragiques grecs dont nous avons conservé des oeuvres, le premier des grands. Un souffle antique, une force extraordinaire, des personnages aux prises avec leur destin, avec leur liberté. Un théâtre extraordinaire.

Lundi soir devait donc avoir lieu la représentation de Les Suppliantes, montrant les 50 filles d’Argos, ( qui deviendront, ensuite, dans la mythologie les Danaïdes) poursuivies par les 50 fils d’Egyptos qui veulent les épouser de force.

Cette pièce  est terriblement moderne. Imaginez cela, au Vème siècle avant J.C.  des filles qui prétendent choisir leur mari, refuser les butors qui s’imposent ! Fabuleux. Eschyle est fabuleux. C’est le plus ancien des 3 Tragiques grecs, Eschyle, Sophocle et Euripide, dont on ait conservé une partie de l’oeuvre, et c’est celui que je préfère. Avec lui on assiste à la naissance d’une humanité qui se bat contre les forces du destin, contre les Dieux même, pour la liberté de l’homme.  Même si les Dieux sont encore les plus forts à ce stade.

Aegyptos ,c’est le roi d’Egypte ; dans l’Antiquité, qui vient d’Egypte est noir. Est vu comme Noir. Les filles de Danaos ( frère d’Aegyptos) comme les Fils d’Aegyptos, viennent d’Egypte, elles sont donc très bronzées, et même vues comme noires. Dans la pièce mise en scène par Philippe Brunet, elles forment le choeur ( de 50 personnes), personnage très important dans les pièces grecques, voire le plus important.

Philippe Brunet avait donc prévu de faire jouer les acteurs comme c’était le cas dans le théâtre grec ancien, avec des masques. Les masques permettaient à la fois d’amplifier la voix, de faire jouer les rôles de femmes par des hommes – les femmes n’avaient pas le droit de monter sur les planches dans l’antiquité-, de jouer sur les apparences pour faire reconnaître les personnages… La vie, le théâtre grec, quoi, dans sa simplicité et sa reconstitution. Et il a donc prévu des masques de bronze pour ces personnages censés venir d’Egypte. Mais c’est encore trop infamant, l’année précédente une représentation avec des Danaïdes grimées en noir avait choqué nos censeurs. Et ils avaient juré qu’on ne les y prendrait plus.

Et oui, il ne faut pas oublier l’inculture et l’abyssale connerie du Cran, de son Président Vedeux,  de son ineffable président d’honneur, Tin et de ses pareils ( la LDNA notamment , la “Brigade anti-négrophobie – on ne rit pas- et l’UNEF, qui n’en rate pas une). Ils ont donc accusé Philippe Brunet de “propagande coloniale”. Rien que ça. Sans rire.

Et comme au pays des aveugles les borgnes sont rois, ils ont si bien orchestré tout cela que les boeufs qui nous servent d’étudiants se sont jetés dans la bataille, interdisant la représentation.

https://etudiant.lefigaro.fr/article/a-sorbonne-universite-une-piece-de-theatre-antique-annulee-a-cause-de-blackface_df1588a4-4fe4-11e9-b229-8691a4b9539f/

Pourtant Philippe Brunet a magnifiquement expliqué son travail :

«Le théâtre est le lieu de la métamorphose, pas le refuge des identités, écrit-il. Le grotesque n’a pas de couleur. Les conflits n’empêchent pas l’amour. On y accueille l’Autre, on devient l’Autre parfois le temps d’une représentation. Eschyle met en scène à l’échelle du monde. Dans Antigone, je fais jouer les rôles des filles par des hommes, à l’Antique. Je chante Homère et ne suis pas aveugle. J’ai fait jouer les Perses à Niamey par des Nigériens (c’est dans le dernier film de Jean Rouch), Ma dernière Reine perse était noire de peau et portait un masque blanc.»

Mais quand on est buté et con on est con. Et Tin-Vedeux sont cons. Sinistrement cons.

Ghyslain Vedeux, le président du Cran, ne voit évidemment pas les choses de cette manière. «Les étudiants de Sorbonne Université connaissaient nos campagnes contre les «blackfaces» et nous ont demandé notre soutien, explique-t-il. Nous avons donc fait un appel au boycott, qui a été particulièrement suivi, sur les réseaux sociaux et au sein de l’université. Ce lundi soir, il y avait énormément de monde pour empêcher cette pièce. Elle a donc été logiquement annulée.» Et Ghyslain Vedeux de rappeler la position du Cran par rapport à cette pratique: «Le blackface est une pratique issue de l’époque de la colonisation et de l’esclavage, qui hiérarchise les êtres humains et qui est donc raciste.»

Pour une fois, on a affaire à des dirigeants d’université intelligents, qui soutiennent la pièce et Philippe Brunet  mais sont lucides sur la violence et l’intolérance des manifestants et celle de ceux qui ont mis le feu aux poudres :

Dénonçant « la force et l’injure », et « un contresens total »,l’université s’est soulevée comme un seul homme contre ces accusations de racialisme. « C’est absurde, cela n’a rien à voir avec l’intention de la pièce, s’emporte Alain Tallon, le doyen de la faculté de lettres de la Sorbonne. 

Les temps changent et les symboles avec : le masque, si essentiel dans la tragédie grecque, avec ses traits exagérés, destiné à être vu de loin, qui permettait au même acteur de jouer plusieurs personnages successivement, est devenu aujourd’hui un objet de litige.

Professeur d’histoire, spécialiste du XVIe siècle (« donc l’irrationnel cela me connaît aussi »), Alain Tallon s’agace : « A partir du moment où l’on refuse d’entrer dans la violence, il est très facile pour quelques personnes haineuses de bloquer un spectacle. Et la seule chose que nous puissions faire, en tant qu’universitaires, c’est de réfléchir à quelle réponse apporter à cette incompréhension. »

https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/03/27/a-la-sorbonne-la-guerre-du-blackface-gagne-la-tragedie-grecque_5441663_3246.html

Ecoutons Philippe Brunet :

Le metteur en scène, lui, est plongé dans un océan de questionnements. Il montre les masques dorés qui devaient être utilisés et qui ne sont pas ceux mis en avant sur les réseaux sociaux. Les masques comme la musique font en effet partie intégrante de la recherche de son théâtre-laboratoire.

« Ce qui a d’abord agacé ces jeunes gens très intransigeants, c’était une photo d’une Danaïde que j’avais maquillée, d’une couleur cuivrée, magnifique, se désole-t-il. On n’est pas là pour faire de la provocation mais pas non plus pour faire comme Waterhouse [peintre britannique] et les préraphaélites. » Comprendre : transformer en nymphes blanches et éthérées les filles de Danaos, qui, dans cette épopée, ont grandi dans la vallée du Nil, tout comme les fils d’Argos auxquels on veut les marier.

[…]

Plus que de l’amertume, c’est une détresse que l’on sent dans la voix du metteur en scène pris à contre-pied : « On est face à une forme de radicalisation qui ouvre une brèche très dangereuse pour la liberté d’expression, pour l’art dans son ensemble. Je voulais qu’ils regardent la pièce, et qu’ils jugent après, mais ce sont des censeurs qui décident a priori.

[…]

Finalement, ce qui m’interpelle dans cette histoire c’est que nos étudiants soient devenus des moutons de Panurge, incultes, suivant tous ceux qui sortent une pancarte. Voilà le résultat de 40 années de décervellement VOULU. Ils ont été efficaces…  Et ceux qui ne voyaient pas de problème, qu’ont-ils fait pour défendre la pièce et la liberté d’expression ?

Nous ne faisons plus des étudiants avides de savoir, de réfléchir, de comprendre, nous formons les veaux propres à voter Macron

Enfin, comment se fait-il que des plaintes ne soient pas déposées contre tous ces apprentis Staline ?

Imaginez que des étudiants du RN aient empêché une représentation de théâtre… ils seraient à l’heure actuelle en garde à vue, condamnés.

Aux dernières nouvelles, à la Sorbonne, on réfléchit pour savoir comment reprogrammer la séance de lundi. Avec ou sans masque ? Avec des Suppliantes blanches ? Je trouverais raciste de blanchir des femmes à la peau très foncée, quant à moi !

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18 Commentaires

  1. Toutes ces associations (religieuses, antiracistes etc ) qui font la loi en France, comme si elles avaient tous les droits, et qui multiplient les procès à propos de tout et de rien ! Ca commence à me gonfler ! Et la liberté d’expression ?

  2. L’ UNEF soutient les ” antiracistes ” qui ont empêché la représentation de cette pièce d’Eschyle .

    C’est dommage : dans ” les suppliantes “, justement, Eschyle parlait de l’ UNEF et de tous les gauchistes actuels :

    ” Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta Cité “…….

  3. Quelle sera la prochaîne cible de ces crétin, l’Othello de Shakespeare, l’Aïda de Verdi?

    • Et si on essayait de comprendre leurs sources pour proposer une vrai réponse et un dialogue ?
      Trop stupide pour remettre en question vos points de vue ?

      • On ne dialogue pas avec des imbéciles bornés et de mauvaise foi.

        Ce sont ces crétins du CRAN, comme tous les raisonneurs à la mode gauchiste qui sont trop stupides. Vous ne l’avez toujours pas compris?

        Il est vrai que vous avez l’air fort gauchiste vous-même.

  4. Ces abrutis du CRAN ne savent pas ce qu’ils veulent.

    En bons adeptes des théories pseudo historiques farfelues de Cheikh Antah Diop et ses disciples, qui prétendent que les Égyptiens étaient des génies Africains noirs de chez noir, ils devraient se réjouir qu’on représente les Égyptiens ainsi, conformément à leurs théories débiles.

    Mais ces associations ethniques racialistes (pour ne pas dire racistes) à la mode gauchiste ont repris les travers de ces derniers, à savoir n’avoir pour raison d’être et but dans la vie que d’emmerder le monde au maximum. Ils trouvent toujours matière à ergoter et ratiociner, à créer des embrouilles sur tout et n’importe quoi.

    Le seul but étant in fine toujours le même: le pognon. Car pour ces associations bidons de branleurs et autres cossards, y a bon l’argent des subventions pour vivre sans travailler.

    [En passant, la vraie raison de l’hystérie des gauchistes sur l’ISF: sa suppression aurait entraîné une baisse des dons pour les associations et autres “ONG” à but lucratif, et donc une diminution drastique de la manne céleste et miraculeuse qui comme au paradis terrestre, permet de vivre sans bosser. Oubliant une raison sans doute plus véridique: les gens ont commencé à s’apercevoir que ces assoces servaient surtout à rétribuer les “humanitaires” qui y branlent que dalle travaillent et accessoirement leurs “clients” migrants et immigrés, dans un touchant partenariat gagnant-gagnant]

  5. Le vrai mot Français pour un Africain subsaharien est “nègre”. N’en déplaise aux prudents effarouchés qui se pincent le nez. Et puis, noir en Espagnol se dit “negro” ; donc, on devrait pouvoir dire “black” et pas “negro” ? C’est quoi ce racisme privilègiant une langue plutôt qu’une autre ? Il est plus que temps de remettre les mots à leur vrai place et se débarasser de la honte fabriquée autour pour mieux nous duper. Ce n’est pas les mots qui comptent, mais les gestes et actions qui en découlent. On peut avoir une langue irrévèrencieuse et bien se comporter, et au contraire, surveiller son langage et être une véritable crapule.

    • Bonjour,

      “Nègre” est insultant …

      “Black” est ridicule …

      Disons donc “Noir” tout simplement …

      • Pourquoi nègre serait-il insultant ? Léopold a bien créé la “négritude” et pourtant il était noir de chez noir …

    • Dans mon enfance, il y a plus de trois quarts de siècle, on employait le mot nègre pour désigner les noirs d’Afrique. Puis en 1944, avec le passage des soldats américains en partie bien colorés, on a commencé à parler de noirs au lieu de nègres. Depuis, nègre est devenu péjoratif, sans raison logique, peut-être à cause des esclaves appelés nègres. Tout comme on ne dit plus balayeur mais technicien de surface, ni aveugle mais malvoyant ou non voyant, etc. … faut pas choquer les âmes sensibles et susceptibles.

      • Bonjour,

        Dans votre article on nous traite d’ignorants. Pourtant vous disez mot pour mot : nègre est devenu raciste sans raison apparente.

        Et si on utilisait google pour de renseigner avant de se ridiculiser sur internet. Vous êtes une honte à ce media.

        • @Sandra
          Et si vous appreniez à écrire en français avant de vous ridiculiser ?
          Et à ne pas parler – ou écrire – pour ne rien dire ?

    • Non, c’est faux, le terme “nègre” a toujours désigné dans la langue correcte, académique exclusivement les ESCLAVES noirs, le terme noir étant toujours employé pour les Africains libres, et ce depuis le 17ème siècle au moins.

      De nombreux textes et dictionnaires d’époque en attestent. Les deux termes ont toujours existé simultanément.

      Le terme nègre est donc infamant lorsqu’il est employé pour un noir libre, puisqu’on le traite d’esclave. Et ce d’autant plus que traiter l’autre d’esclave est une insulte ENTRE AFRICAINS, généralement d’ethnie différentes.

      D’ailleurs certains noms d’ethnies sont associés à la condition d’esclave par leurs voisins qui en usaient comme tels et qui avaient réduit la quasi-totalité de ces tribus en esclavage, et employer ce nom est en soi une forme de mépris, de rappel à la hiérarchie ethnique “intrinsèque”.

      • Vous êtes ridicule Adalbert. NEGRE a toujours été employé pour désigner des gens de couleur. Le roi Louis du Gabon avec lequel la France a signé un traité était un nègre. Les petits noirs amené à la cour des Louis XIV pour distraire la cour étaient des négrillons. Les “associations” ont elles fait interdire la couleur TETE de NEGRE, les pâtissiers ne confectionnent de NEGRE en CHEMISE et à Nice le NEGRESCO est-il de venu une compagnie de NOIRS ?

  6. Si on va dans le sens du Cran un Noir ne devrait pas s’abaisser à jouer un rôle de Blanc. La fille qui a fait Jeanne d’Arc est donc raciste?

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