Si tu peux voir détruite jour après jour la France… tu seras Président, mon fils !

Dans la perspective de sa maternité prochaine, Hermine m’a confié avoir écrit ce poème « A la Rudyard Kipling (1)» à l’intention de sa future progéniture mâle, quand, bien sûr, elle serait en âge de comprendre. Je vous livre son opus tel quel !                           

 

Si tu peux
Si tu peux voir détruite jour après jour la France,
Et sans un seul déni ajouter ton offense
Pour ruiner d’un seul coup quinze cents ans d’Histoire
Avec un sentiment quasi jubilatoire,

Si tu peux accepter d’entendre ton discours
Applaudi par des traîtres pour exciter des sourds,
Et mentir sans arrêt avec ta plume folle
Sans jamais de toi-même aimer une parole,

Si tu peux être dur toujours avec les gueux,
Envers tous les puissants te montrer obséquieux,
Faire passer ta carrière avant tous tes élans
Te montrer dogmatique et puis aussi pédant,

Si tu sais le réel sans cesse déformer
Et toujours réducteur savoir te montrer
Occultant la bravoure, déniant la beauté
A Mammon sans relâche pouvoir sanctifier,

Glorifiant  ceux qui peuvent te donner la victoire
Qui  ignorent l’honneur, qui n’ont aucune gloire,
D’islamistes sanglants à jamais les dhimmis,
Tu seras président, mon fils.
 

(1) Voici le célèbre poème “If-” de Rudyard Kipling (1909) traduit de l’anglais par André Maurois (1918).

SI… TU SERAS UN HOMME, MON FILS
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

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2 Commentaires

  1. Poème très réaliste, donc populiste, facho séditieux dirait Castagner LE « ministre préféré » des Français !
    (Tiens les journalistes n’utilisent plus ce cirage de pompes) !

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