Avec les médias, l’Etat subventionne le pluralisme… de gauche

Illustration : Contrepoints

Suite aux article parus sur la « condamnation de la France par le Comité des droits de l’homme de l’ONU », dans l’affaire de la crèche Baby-Loup et de son employée  voilée, il est bon de rappeler certains faits à l’origine de cette désinformation continuelle.

L’Etat verse des centaines de millions d’euros d’aides directes ou indirectes à la presse écrite et se gargarise de son « pluralisme » : en réalité, les médias subventionnés s’avèrent en grande majorité « de gauche » ou, du moins, se conforment à la doxa libérale et « progressiste ». Logiquement, nous avons donc une presse (et des journalistes) à l’image de « l’élite » qui nous gouverne : bourgeoise, urbaine, ouverte au multiculturalisme et au néoféminisme (bref, à tous les communautarismes), immigrationniste, acquise à la mondialisation et, de fait, pleine de suffisance et de mépris envers le bas peuple, ces lépreux attachés à leur identité et désormais attirés par les sirènes du populisme « illibéral. »

Haro généralisé, donc, sur les loqueteux identitaires, accrochés à leurs pays et traditions, à leurs patois et leur gastronomie, sommés de laisser la place aux hordes de clandestins (renommés « migrants », « réfugiés » ou « exilés », pour les besoins de la cause), pourtant remplis de haine envers l’ancien colonisateur ou tout simplement le blanc coupable de tous les maux de la terre : racisme, esclavagisme, misogynie patriarcale, pédophilie (des serviteurs de l’Eglise, évidemment), pillage des ressources naturelles ou réchauffement climatique…

L’Humanité, Libération et Le Monde restent les champions incontestés de la repentance et de la culpabilité occidentales, de la préférence exogènique (si possible islamisée), du masochisme ethnique et de la haine de soi.

Même Le Figaro ne déroge pas à la règle, hormis quelques billets de Rioufol, Zemmour et Polony – excellents au demeurant – et se fait régulièrement l’écho des bienfaits de l’immigration pour l’économie, notamment dans la restauration ou le bâtiment. Et molo également sur l’islam : c’est que le groupe Marcel Dassault, propriétaire du titre, a quelques richissimes et puissants clients au Moyent-Orient. Pourtant intraitable avec les privilèges des fonctionnaires, celui-ci ne crache toutefois pas sur les 5 778 283€ d’aides étatiques.

Le Point a fini également par se débarrasser du bouillonnant Brighelli, au discours pas vraiment formaté, parti du coup exposer ses idées dans Causeur, dont le slogan lui va comme un gant (« Surtout si vous n’êtes pas d’accord »). Marianne, autrefois sous la houlette du vibrionnant Jean-François Kahn, semble aussi rentrer dans le moule du journalisme façon Libé .

Mais Le Figaro ne reçoit que 0.059€ d’aides au numéro contre 0.269€ pour Libé et surtout 0.384€ pour L’Humanité, pleinement attaché, comme on le sait, au pluralisme des idées.

Ce « pluralisme » ne désigne, en fait, que la variété des titres à diffuser la même propagande dans la même novlangue, qu’il convient de décrypter pour avoir véritablement accès à la réalité de l’information.

En réalité, bien que libéral du point de vue de l’économie, le seul média vraiment attaché à défendre une certaine vision identitaire de la France est Valeurs Actuelles, qui ne reçoit, évidemment , aucune aide…

Extraits de la présentation des aides à la presse sur le site du Ministère de la Culture.

« La presse écrite contribue de manière essentielle à l’information des citoyens et à la diffusion des courants de pensées et d’opinions. »

[…] Les aides à la presse répondent aujourd’hui à l’un ou l’autre des trois objectifs majeurs qui ont pu se dégager des évolutions législatives ou réglementaires pour constituer le régime économique de la presse : le développement de la diffusion, la défense du pluralisme, la modernisation et la diversification vers le multimédia des entreprises de presse.

[…] L’État s’est attaché de longue date à garantir la liberté de la presse et à conforter les conditions de son pluralisme.

http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Presse/Aides-a-la-presse/Introduction/Presentation

 

NDA : Il y a donc quantité d’aides, de subventions, d’incitations pour diffuser l’information « officielle » : « Le Fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse », « Le Fonds stratégiques pour le développement de la presse », « Le fonds de soutien aux médias d’information sociale de proximité », « Les Aides à la diffusion », « Les Aides concourant au maintien du pluralisme » ou « Les Aides indirectes sur le plan fiscal, postal, social », avec des critères de sélection des « bons » médias évidemment orientés :

– […] Présenter un caractère d’information politique et générale ou être consacré pour une large part à l’information politique et générale (« 39 bis A »), reconnus comme tels par la Commission paritaire ; apporter régulièrement des informations et commentaires sur l’actualité nationale et internationale de l’ensemble des disciplines sportives ; développer l’information professionnelle ; favoriser l’accès au savoir et à la formation, la diffusion de la pensée, du débat d’idées, de la culture générale et de la recherche scientifique.

–  […] L’aide est attribuée en fonction de l’offre éditoriale du média d’information sociale de proximité, appréciée notamment à travers : son insertion dans un territoire et sa contribution à la mission de communication sociale de proximité, sa contribution à l’intégration et à la lutte contre les discriminations, sa dimension d’éducation aux médias et à la liberté d’expression, l’association des habitants au projet, sa capacité à favoriser les échanges entre les groupes sociaux et culturels et l’expression des différents courants socio-culturels, sa contribution au développement local et à la protection de l’environnement.

http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Presse/Aides-a-la-presse#rub-theme-141861

Aucune chance donc, pour les médias dissidents de la « réinfosphère », d’être reconnus par une « commission paritaire » et de recevoir des subventions pour diffuser « des courants de pensées et d’opinions » différents. Pourtant, ils apportent aussi « des informations et commentaires sur l’actualité nationale et internationale » ou favorisent « l’accès au débat d’idées ou à la liberté d’expression. »

A l’image de Valeurs Actuelles, qui prouve qu’un titre peut être rentable sans subventions, pourquoi l’Etat, soucieux de l’argent du contribuable, ne supprimerait-il pas toutes ses aides et… advienne que pourra : que le meilleur gagne ! Mais il y a peu de chances que cela soit L’Humanité ou Libération.

 

Source : Droits.finances

 

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9 Commentaires

  1. Vaste fumisterie que les subventions à la presse. En langage courant, ça s’appelle des pots-de-vin. Sinon comment expliquer qu’elle a besoin d’aides publiques alors que ses patrons privés sont milliardaires.
    Si la presse redevenait réellement libre, c’est-à-dire non achetée, il y aurait probablement beaucoup moins de candidats aux élections.
    Mais bon, les patrons de presse faisant partie des mêmes « clubs » que les politiques, il n’y a pas de raisons que ça change.

  2. Pourquoi extrême droite???dire résistants,patriotes ça d’accord; de toute façon ce terme est usé à force d’être employé par les ennemis du peuple qu’on devrait qualifier à notre tour de collabos,de traitres à la Nation de profiteurs de guerre en résumé de vendus à des puissances étrangères!

  3. Allemagne : l’extrême droite descend dans la rue après une « chasse » aux étrangers
    Publié le 28/08/2018 à 8h22.

    Le mouvement d’extrême droite Pegida avait appelé à un deuxième jour de manifestations à Chemnitz après le meurtre d’un Allemand vraisemblablement commis par deux jeunes étrangers.ODD ANDERSEN AFP or licensors
    Des « chasses collectives » contre les immigrés avaient été menées dimanche par des sympathisants d’extrême droite en réaction à un meurtre pour lequel deux étrangers sont suspectés

    xxxxx

    voilà ce qui ne tardera plus a se passer en France ! des BT ! des bataillons de la colère …………. en allemend : SA (sturm Abteilung)

    réaction prévisible a ce que nous subissons

    et cette fois pas de « république de Weimar » les français dans leur immense majorité se ligueront contre cette lèpre que les Macroni ont cru pouvoir impser sans risque

    a défaut d’ émeutes ce parvenu va se payer une révolution nationale

  4. je ne comprends pas grand chose à la politique, mais je ressens cette impression qui ne trompe pas : l’étau se resserre. Le communautarisme se renforce, les associations « antiracistes » sont de plus en plus virulentes et les français de souche de plus en plus démunis ! la France est divisée. Quand les gens en arrivent à avoir peur de s’exprimer, la dictature n’est pas loin.

    • Merci, mais ce n’est même pas une analyse : les chiffres sautent tellement aux yeux ! Le parti pris systématique de l’État pour la presse de gauche est d’une grotesque évidence et bien sûr, aucun journaliste pour le dénoncer ! Sans parler des médias radiotélévisés aux ordres…

      L’Humanité, qui représente une idéologie et des idées qui ont fait tant de morts, est largement subventionnée. A contrario, un titre qui combat l’ouverture sans contrôle des frontières, l’invasion migratoire ou la place de l’islam en France n’aura rien… Et les Zemmour, Polony, Brighelli sont chassés peu à peu de leurs tribunes… Où est l’Etat et sa fameuse aide au pluralisme des idées et des opinions ? Je ne sais plus quel commentateur m’avait écrit : « La France est comme une lumière qui s’éteint »… et il avait raison.

  5. « L’Humanité, pleinement attaché, comme on le sait, au pluralisme des idées. »

    😆 😆

    j’ aime beaucoup l’ usage de la soude caustique!

    ça décape !!

    dans mon bled, tous les samedi matin il y a deux gus qui ont un panneau et qui proposent leur serpillère
    presque touchants les deux pépères….ils te donneraient envie de lever le poing pour chanter « debout les fanés de la Terreuuuuuuu………………….

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