Christine Tasin encore poursuivie par les tribunaux ? Mais c’est une catastrophe absolue !

Je voudrais dire ici toute mon admiration et toute ma reconnaissance à Maxime pour le texte majeur, ci-dessous, pour cette analyse exigeante et ce rappel de ce qu’est l’homme et de ce que nous lui devons. J’en ai le souffle coupé. Merci  à tous de prendre le temps de le lire, de le relire, d’en tirer la substantifique moëlle en en faisant le résumé, de le faire circuler. Oui nous avons la chance d’être hommes, d’avoir une intelligence, une fierté de nous-mêmes et nous avons le devoir de refuser l’abêtissement qu’ils veulent nous imposer. Christine Tasin

 

Cher Laurent, non, cette série de plaintes n’est pas une bonne chose, c’est une catastrophe.
Il est fort peu probable que les juges se prononcent sur le contenu des textes de l’islam et encore moins qu’ils fassent preuve d’audace s’ils choisissaient de s’y aventurer. Ils ne l’ont jamais fait jusqu’à présent et considèrent implicitement que la loi valide les théories religieuses quelles qu’elles soient, quoi qu’elles disent, ce qui explique sans doute les efforts d’un René Marchand pour dénier à l’islam le caractère de religion. Or, la loi n’est pas infaillible, les députés « En marche » voteront des lois et le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne sont pas des dieux sur Terre.
Le débat judiciaire est en pratique interdit sur ce terrain-là. Mais peut-être, au moins en première instance, une décision oserait-elle s’y frotter… Les décisions de première instance réservent souvent des surprises, bonnes ou mauvaises.

Je ne suis même pas sûr qu’on puisse, en France, invoquer le principe de précaution pour justifier une discrimination, tandis que la discrimination est consubstantielle au Droit. Discriminer, c’est choisir et le Droit passe sa vie à faire des choix. Les discriminations justes ont leur fondement dans la Déclaration de 1789 notamment. Les autres sont interdites. On peut, on doit discriminer selon les mérites et les talents ; on peut, on doit discriminer selon la dangerosité publique, par exemple et avant qu’un dommage se produise, pour le prévenir ; toutes les sociétés ont discriminé et le feront encore selon leur système de valeurs. Or, le Droit est tel qu’aucun motif ne semble aujourd’hui permettre une discrimination religieuse en France, même un motif lié à la préservation de l’ordre et la sécurité publics. La loi a dénaturé la Déclaration de 1789 au lieu de l’appliquer, ce qui est pourtant dans l’ordre normal des choses, sans réaction naturellement de la majorité des Français qui s’en moque complètement.

Alors pourquoi interdire à des gens d’exprimer que leurs valeurs et celles qu’ils veulent voir régner dans leur pays ne sont pas celles de l’islam ?La situation actuelle est terriblement triste. Demain, l’ouvrage « Les assassins… » et même le petit livre sur la République circuleront sous le manteau comme au XVIIIème siècle, lorsque Montesquieu fit éditer les siens à Amsterdam sous un nom d’emprunt.
Comme Diderot dut attendre sa mort pour la publication de ses romans novateurs, des auteurs cacheront leurs manuscrits pour qu’ils ne paraissent qu’à leur mort clandestinement ou après une révolution républicaine.

Nous voici de retour à l’époque que l’on croyait révolue.
Même après la Révolution, mais sous le Second empire, monarchique et autoritaire, Flaubert et Baudelaire comparaissaient en 1857 pour immoralité devant un tribunal pour des écrits à l’étude desquels les élèves d’aujourd’hui peuvent difficilement échapper, pour leur plus grand bien.
A cet égard, le passé devrait conduire certains plaignants et procureurs à plus de retenue.

Aujourd’hui, avec l’Union européenne et le Nouvel Ordre Mondial (c’est-à-dire l’harmonisation des droits nationaux à l’échelle de l’Occident pour imposer, au milieu d’un flot de dispositions censées consacrer la tolérance et les droits de l’Homme, une partie de la charia prenant le déguisement improbable des droits de l’Homme), je crois qu’on ne peut même plus recourir ainsi à l’impression à Amsterdam pour échapper à la censure.
Le nouvel Amsterdam semblait être la Suisse, voire la Thaïlande, et pourtant là encore, Pierre Cassen est ennuyé par des poursuites alors même qu’il n’est pas directeur de la publication de Riposte laïque.

Ce qui se passe dépasse les limites de l’imaginable et ne peut que conforter ceux qui en mesurent la gravité dans leurs analyses du système politique. Il serait là, de mon point de vue, le bon côté des choses, s’il devait y en avoir un.

Qu’on puisse déterrer un article qui a cinq ans, alors que la prescription en droit de la presse est de 3 mois, sauf fraude par dissimulation – ce qui ne semble pas avoir été le cas, si l’article est daté de 2012 et tant il est difficile de prouver qu’éventuellement, l’article aurait été antidaté, ou caché: et comment d’ailleurs est-ce possible quand on sait, lecteurs réguliers de ces sites, que Christine Tasin n’écrit plus spécifiquement pour Riposte laïque depuis des années et que les articles sont lus par des milliers de témoins quotidiennement sur la base de leur actualité (qui irait déterrer un article datant de 2012 si on veut le porter à la connaissance de lecteurs de 2017 ?) – c’est effrayant…

( Note de Christine Tasin : la plainte a été déposée en temps voulu par le sieur Ghazli, j’ai été entendue par la police et le juge d’instruction en 2013, mais comme il y avait en même temps enquête sur le directeur de publication suisse, Danièle Bohrer, cela a duré… 5 ans ! Ils ont classé l’affaire du côté Riposte laïque et du côté des 3 autres articles poursuivis par Ghazli car ils n’ont pas identifié les auteurs avec pseudos, la seule qui reste en lice, c’est moi…)

Si l’on peut poursuivre l’auteur d’un article daté de 2012 en 2017, alors c’est une épée de Damoclès qui se trouve sur la tête de milliers voire de millions de gens qui, sur des sites ou des réseaux sociaux, lors de campagnes électorales aussi ou simplement de réunions politiques, n’ont eu que le tort d’exprimer leurs inquiétudes et défendre certaines valeurs, ce qui est pourtant considéré désormais comme un besoin humain fondamental, source d’un droit primordial.

Qu’est-ce qui explique ce besoin inné de l’Homme de défendre ses idées, alors même qu’il ne trouve aucun intérêt matériel à le faire et court même un risque pour ses intérêts personnels en le faisant ?
C’est toute la dignité de l’être humain qui est en cause, sa distinction avec l’animal qui boit, mange, urine, défèque, se reproduit sans se poser plus de questions…
La réduction de l’homme à l’état bestial est un enjeu pour toute poursuite ou condamnation pour l’expression d’une pensée et son partage avec les congénères.

Au cours des dernières années et décennies, l’Homme a été réduit à l’état bestial de bête traquée ou en attente dans un abattoir lors des déportations et exterminations en camps de concentration et lors des attentats où des innocents ont été fusillés dans une salle de spectacles ou écrasés par un camion de 19 tonnes alors qu’ils assistaient à un feu d’artifice. La négation de la dignité humaine est, de mon point de vue, le pire que puisse connaître une civilisation.
De ce point de vue, pour tout critique s’exprimant sur l’islam autrement que pour en faire la louange, la poursuite équivaut à une condamnation. Si la personne a révélé son identité, assister à son procès est un risque pour sa propre sécurité : j’ai déjà vu des menaces de mort contre Christine Tasin sur des vidéos d’Internet. Si l’auteur, comme vous et moi, a conservé son anonymat, il le perd à cause des poursuites et devient une cible potentielle pour ceux qui ne tolèrent pas cette critique et qui, on l’a vu, ont été capables de tuer ou en seraient capables à cette occasion (voir plus bas).

On n’est pas loin dans de tels cas de l’invitation à se suicider, que pratiqua Néron lors de la conjuration de Pison trois ans avant de mourir lui-même… après avoir fait empoisonner Claude, assassiner Britannicus et tuer sa propre mère. Ce n’est pas bon signe quand un régime politique atteint ce genre d’extrémités. Sénèque, grand philosophe mais aussi dramaturge remarquable et Lucain, dont l’oeuvre fut moindre mais tout de même tous deux redécouverts à la Renaissance française, périrent ainsi. C’est un signe avant-coureur de la mort de la puissance politique qui recourt à de telles pratiques.

Se suicider, dans tous les cas, face au poids des dettes financières, l’affront des procès pour des délits relevant de l’expression de la pensée – qui n’a rien de criminelle, chacun étant libre de se faire une opinion en confrontant les sources et d’agir selon sa propre intelligence – mais aussi face à la pression subie dans le contexte très particulier dont il s’agit, car en embuscade, se trouvent ceux qui ne tolèrent pas la critique de l’islam et qui sont capables de tuer comme nous l’avons vu, entre autres, le 7 janvier 2015, mais ce n’était pas un événement isolé. Avant Charlie Hebdo, d’autres ont été assassinés pour avoir remis en cause des éléments qui touchent à l’islam.

Comment peut-on arriver à de tels excès en France, alors que par ailleurs, indépendamment du fond, on voit des gens défendre des opinions parfois aberrantes sur d’autres sujets un peu partout sans être inquiétés par la justice ? On pourrait très bien décider que les communistes staliniens sont une menace pour la propriété privée et les poursuivre pour la sédition que leurs opinions portent en elles par exemple ; or on ne le fait pas (et c’est tant mieux car il faut qu’ils aient le droit de soutenir leurs idées, afin que d’autres puissent les contredire car un système de valeurs qui n’est pas défendu finit par mourir, comme un organisme vivant périrait faute de nourriture… le débat et la critique sont la nourriture de notre système démocratique).

Rien ne peut expliquer ce traitement de faveur pour les « religions » dans le pays des Lumières et, au surplus, avec l’héritage anticlérical de certains de ces penseurs puis de ceux qui, au XIXème siècle, ont fait primer la raison sur la croyance. Nous avons fait un immense bond en arrière et la majorité des Français en sont responsables par leur manque d’intérêt pour la chose publique et leur indignité quant à cet héritage qu’on peut désormais dire usurpé par eux. Il ne suffit pas de les inscrire dans les programmes scolaires pour se montrer digne de ces prédécesseurs.

Demain, les livres de Christine Tasin seront-ils brûlés ; faudra-t-il les cacher, comme ont été pratiqués des autodafés en Europe des livres de Rousseau, Voltaire ou Diderot puis des auteurs juifs sous les nazis ?

De plus, la loi Pleven, à l’heure d’Internet, est une atteinte au droit fondamental à des élections libres, inscrit dans la CEDH notamment (c’est un apport positif de ce texte qui compense un peu ses aspects moins joyeux).

Il ne suffit pas de prendre un pseudonyme pour échapper à la justice. C’est un choix visant à protéger son identité parce que dans notre pays, on est censé pouvoir défendre ses opinions politiques sans avoir à révéler son identité. C’est un droit fondamental.
On ne concevrait pas qu’on puisse, lors des élections, supprimer les isoloirs, qui permettent de préserver cette liberté de rester anonyme lors de l’expression de son opinion politique par le vote.

En traînant des patriotes en justice, les plaignants et autorités de poursuite concernés les discriminent injustement, car c’est comme si on les privait de l’isoloir lors d’un vote public.
Ils doivent publiquement défendre des opinions qui relèvent de leur vie politique, et non de leur vie personnelle, privée, sentimentale, amicale ou de leur vie professionnelle. Le dommage peut être immense.

On impose ainsi un mélange de sphères pourtant désormais reconnues comme séparées, avec la protection du droit à la vie privée, la confidentialité qui s’exprime dans de nombreux domaines (Informatique et libertés, secret bancaire, secret du dossier médical, secret des affaires, etc.) et le droit fondamental à des élections libres, où chacun puisse voter secrètement dans un isoloir.
Alors, à ce jeu là, si vraiment c’est « bas les masques », autant supprimer les isoloirs lors des élections et ce seront encore de nouvelles fractures dans un pays en délitement,
On saura qui vote pour qui et on divorcera parce que son conjoint a d’autres opinions que les siennes propres ; on déshéritera un enfant qui pense mal ; on licenciera parce que son employé pense mal (puisque le droit du licenciement va être assoupli, ce sera plus facile qu’actuellement) ; on donnera du poison au chien du voisin qui pense mal à travers la clôture…

Aujourd’hui, certaines opinions politiques coûtent cher. C’est une forme de censure, puisqu’une mort sociale attend au tournant ceux dont, pourtant, l’expression de la pensée est importante pour constituer un contrepoids dans le débat politique.
Il est important que chacun puisse librement s’exprimer, et in fine l’Histoire tranchera…
Si des gens comme Sébastien Jallamion doivent craindre la mort sociale, ce fonctionnement normal du débat politique en Occident est condamné d’avance par ceux-là même qui, par ailleurs, avec ou sans sincérité, prétendent bénéficier de l’héritage des philosophes des Lumières et de la Révolution, avec ses notions progressistes comme la tolérance.
Pourtant, ce besoin irrésistible d’exprimer sa pensée, de façon sérieuse et argumentée – il ne s’agit pas de provocation vulgaire et simpliste – est étroitement lié à ce qui fait l’humanité.

On s’inquiète actuellement de la situation en Corée de Nord ; on se moque de son dirigeant aussi et de la manipulation des foules, mais vaut-on vraiment mieux quand on permet de telles poursuites judiciaires ?

Quand, derrière la façade des droits de l’homme, on se montre indigne de cet héritage ?
Il n’y a donc rien de bon dans ces poursuites et aucun motif de s’en réjouir. Il devient au contraire urgent d’abroger la loi Pleven et toutes celles qui portent atteinte à la liberté d’expression pour revenir à la confiance en l’Homme qu’on eut les Révolutionnaires.

Ou alors, si l’on n’a plus cette confiance, changeons radicalement de système de valeurs : ce sera soit une théocratie, mais laquelle alors, soit la robotisation de l’être humain, sa dégradation en tous cas, sa réduction à l’état de bête se limitant à ses besoins primaires où la pensée et le besoin humain de l’exprimer seront si contraints que l’Homme disparaîtra. Les gens n’auront besoin pour vivre que d’un vocabulaire réduit : dodo, boulot, pipi, miam miam, caca. Mais pourra-t-on encore parler d’être humain ?
La force des Etats musulmans, par rapport à la République française, est de n’avoir aucun complexe à reconnaître que leur islam domine tout autre modèle au sein de leur sphère d’influence, avec notamment le statut des soumis dans l’Empire ottoman qui, lorsqu’ils n’étaient pas exterminés, devaient payer un impôt discriminatoire et récognitif.

Notre République a castré les religions et les privant de leurs ambitions impérialistes, mais elle incarne un modèle plus tolérant en permettant à chacun d’exercer son culte en ce qui concerne sa propre vie et d’avoir ses croyances, sans avoir pour le reste un statut de paria.

« On est chez nous » vaut aussi dire cela : nous défendons notre système républicain qui se montre plus tolérant que les religions en donnant la primauté à la raison sur la croyance scientifiquement infondée imposée à tous les citoyens. Mais encore faut-il qu’il s’agisse d’une religion compatible avec cet esprit, tant la République a peiné à s’imposer comme le montre l’histoire française. Rien ne justifie que le débat soit interdit sur cette question.

D’autres se battent pour un catholicisme d’Etat, c’est leur droit aussi car ce combat ne trouve de place que dans la sphère nationale : ils veulent remettre en cause une évolution de notre histoire nationale, à tort à mon avis, mais le débat doit être permis et ce n’est pas en Arabie saoudite qu’il a sa place mais en France, dans notre pays. Au nom de la liberté d’expression.

 525 total views,  1 views today

image_pdf

25 Commentaires

  1. Pour ceux qui se targuent de TOLÉRER les croyances, alors qu’on sait que la seule croyance à laquelle ils donnent la primauté est lismerde,
    Il conviendrait également qu’ils puissent accepter de TOLÉRER les opinions

    Obliger les français à tolérer une croyance étrangère venue s’imposer pour détruire la France, est un crime de Haute Trahison,
    Tolérer une croyance étrangère et interdire une opinion nationale, tout ceci n’a rien à voir ni avec la CEDH, ni avec la république,

    Tout ceci est une vaste entreprise de colonisation , menée de l’intérieur par les traitres nauséabonds en charge du pouvoir

  2. J’ajoute que la plupart des français n’ont aucune idée de l’existence de ces associations et de leurs agissements dans l’ombre, épaulées par le pouvoir

  3. si ce n’est une aide financière, ils pourraient apporter un soutien moral en faisant savoir publiquement que les patriotes se font attaquer par le pouvoir politique et judiciaire en vue de leur élimination,
    après tout, qu’ils prouvent qu’ils sont du même bord !

    Marine a bien évoqué pendant la campagne certaines associations, mais rien n’a été précisé,
    si on ne lit pas RR, on ne sait absolument pas de quoi elle a parlé, et l’électeur qui regardait la campagne à la télé, n’a pas saisi de quelles associations elle voulait parler

  4. Merci Christine pour cet éloge, ainsi qu’aux commentateurs qui ont laissé de gentils messages. Ces partages aident à vivre et à se rassurer surtout face à la perte du bon sens.
    @ Rhinocéros : la France a connu sous l’ancien régime des horreurs absolues. Un Philippe d’Aulnoy mutilé d’une telle façon qu’aujourd’hui, seules les victimes de djihadistes voient leur corps ainsi réduit à une telle indignité. On ne pourra jamais accepter de voir des Hommes transformés en pâté pour chat, qu’on mette un ruban noir sur les sites officiels une dizaine de jours n’est pas suffisant.
    Peu avant la Révolution, un Calas âgé de 78 ans a subi le supplice de la roue parce qu’il était protestant.
    Les anti-révolutionnaires ont accusé Voltaire d’avoir monté l’affaire en épingle pour servir sa notoriété, mais les faits sont là.
    Il devenait urgent de construire la République, l’imposer historiquement puis la bâtir juridiquement, un processus qui a connu ses hésitations, atermoiements et sans doute erreurs, mais un processus nécessaire et inachevé.
    C’est grâce à la République aussi que la chrétienté ne risque plus de basculer dans l’Inquisition, c’est parce qu’elle a su remettre le catholicisme à sa place naturelle.

  5. Il faudrait qu’enfin les partis politiques souverainistes et patriotes (FN, SIEL, DLF) viennent en aide à RL, RR, Christine TASIN et dénoncent cet acharnement fasciste et demande l’arrêt des subventions aux associations collaborant avec l’islam entre autres sous le couvert de l’étiquette mensongère antiraciste.

    • Merci pour cette pensée très gentille mais je crois savoir que ces partis politiques n’ont pas grand-chose à attendre en terme de financement public et tirent la langue pour leur propre fonctionnement, ce n’est pas d’eux que nous pouvons attendre une aide financière…

  6. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il y ait sur ce site un tel aveuglement au sujet de la république.
    Car il faut être aveugle pour ne pas voir que la situation présente est l’aboutissement, non pas d’une perversion de la république, mais de ce qu’elle contenait en germe dès les origines.

    Et, plus grave encore, alors qu’il est tout aussi évident que personne ne parviendra à un consensus sur ce sujet, nous revenons dessus sans arrêt pour nous livrer à de vaines et stériles discussions, alors qu’il y aurait urgence à oublier nos différences de vues pour nous unir dans la lutte contre ce qui nous menace tous.

    Quand la maison brûle, on éteint le feu, on ne discute pas pour savoir comment ou à cause de quoi il a démarré.

    • Vous êtes très fort, cracher sur la République et ensuite bramer contre les divisions…

  7. Cette action est l’équivalent d’une fatwa de la part des autorités françaises. Je pense toujours au « Versets sataniques » qui à l’époque n’a fait l’objet d’aucune procédure de la part de la censure ou autre procédure pour diffamation ou autre fantaisie juridique.
    Si ce livre sortait aujourd’hui,l’éditeur aurait-il droit à un procès?
    Quand on pense qu’à l’époque,l’état protégeait l’éditeur ,y compris forces de police à l’entrée de la maison d’édition.
    Où en est on arrivé par lâcheté ,par peur de la réaction de ces envahisseurs dont la culture et les moeurs individuelles leur tiennent lieu de droits de l’homme universels.
    Ils nous ont volé les droits de l’homme et du citoyen ,tout simplement disparus ,par ignorance,par lâcheté.
    A croire que ce n’est pas le coran qu’il faut interdire ,c’est la déclaration universelle des droits de l’homme de 48 qui permet à des esprits faibles de se croire munis d’un permis de tuer.

    • Je suis entièrement d’accord avec vous Nicolas F, les religieux Islamistes avec l’aide des politiques souvent de gauche et des associations la plupart du temps aussi de gauche et complices se sont attribués la notion des droits de l’homme pour pouvoir imposer leur version à eux des droits de l’homme qui passe, excusez du peu, par la soumission à la charia. Hors dans l’esprit c’est l’exact opposé du pourquoi cette déclaration a été promulguée puisque c’était l’émancipation de l’homme dans la société qui en était l’émanation et la liberté n’a rien à voir avec les dogmes. Il y a un malentendu dans la façon dont les musulmans ont perçu les droits de l’homme pour eux c’est de pouvoir avoir la liberté de pratiquer le culte comme ils l’entendent garantie par cette charte.
      Hors pour eux pratiquer le culte c’est aussi l’imposer aux autres par le port ostensible de voiles pour leur visibilité dans la sphère publique y faire participer les pouvoir publiques et le contribuable par l’aide apportée à la construction de mosquées, revendiquer des repas spéciaux sans porc dans des endroits qui devraient être protégés de toute intrusion religieuse, c’est la séparation stricte des femmes et des hommes et donc des aménagement d’horaires pour ne pas se côtoyer.
      Si toutes les religions interprètes les droits de l’homme de cette façon c’est le retour des guerres du même nom, hors la religion musulmane est prête à la faire pas celle des juifs eux reprennent la route de la terre promise et la religion catholique qui tend l’autre joue et qui veut nous imposer une immigration supplémentaire par son pape immigrationniste ce qui achèverait de transformer la France en un nouveau Liban . Je veux parler de celui de la guerre!
      Les athées sont partagés entre nous les défenseurs de la liberté et les « tolérants » idéologues qui eux considèrent que la pratique de cette religion dans la sphère privée est une indignité que l’on fait supporter une fois de plus à ces peuples d’ex colonisés etc etc .
      Seule la laïcité qui est une émanation de ces droits de l’homme peut garantir la viabilité des citoyens entre eux sauf qu’elle est de moins en moins défendue par les pouvoir publiques qui s’en remettent à des particuliers courageux pour la défendre comme Christine tasin qui devrait être payée par l’état pour assurer ce travail d’intérêt général .
      Hors au lieu de la protéger des attaques de ceux qui veulent mettre à mal cette laïcité ils la surexposent à la dangerosité des gens qui en sont les auteurs dans des procès indignes.

  8. Dans les années 30, les quelques personnes qui osaient attirer l’attention du Gouvernement sur le contenu de « Mein Kampf » et tentaient de le mettre en garde, passaient pour d’affreux fauteurs de guerres !!….
    Nous revivons cette situation, avec, en outre, des condamnations par dessus le marché …
    Aujourd’hui, la situation est pourtant bien plus grave : l’ennemi est chez nous et il a d’ores et déjà gagné la guerre des ventres annoncée par boumedienne en 1974 à l’ONU …ce à quoi le binôme vge/chirac avait riposté par le regroupement familial … Plus cons que ça tu meurs …
    MLP, vous pourrez toujours promettre la construction de 2, voire 5 nouveaux porte-avions CDG, ce n’est pas avec ça que vous ferez cesser l’islamisation de notre pays !

  9. Etrange…. j’ai l’impression que la partie « immergée »(jusqu’à présent) de l’iceberg arrive à la conscience. Peut-être parce que la partie « émergée » est devenue plus importante ? Que maintenant, de par le nombre et la force des évènements qui se bousculent actuellement, cela « se voit » ? Que ce qui était plus ou moins en latence s’est révélé et est devenu plus dur et plus précis dans ses manifestations ?

    Pour ma part, j’ai toujours ressenti et vécu la France comme cela, comme vous la décrivez Maxime, et les faits actuellement me montrent et confirment que je ne me suis guère trompée, que je n’ai pas mal interprété ce que je pressentais.

    Mes expériences, toutes aussi dures, n’ont rien à voir avec l’Islam mais juste avec une certaine lucidité exprimée dans ma pratique professionnelle ou dans ma vie personnelle, concernant les évènements et l’anticipation de leurs cours probables. Je ne regrette rien car j’ai gardé ma dignité en accord avec mon intégrité mais cela m’a coûté cher (et à mes proches par ricochet), et dans la solitude en plus…..

    Ce que vit Christine avec ce livre est donc une triste révélation de plus.de ce qu’est devenue la France qui pourtant, veut se gargariser d’une image la liant aux « Droits de L’Homme », immuables et constitutifs de ce qui serait son identité. Mais vous en êtres sûr ?… Il y a des destruction qui se voient, celles qui snt physiques, il y en a qui sont subtiles dans leurs manipulations (il faut les interpréter) mais elles arrivent au même résultat : la négation de l’être pensant, existant…..

    Cette négation du sujet, de la personne, donc de l’humain dans notre société consumériste et menée par une mentalité gauchiste (il n’y a qu’à regarder ce que sont devenues les villes de gauche, exemple récent de la ville de Rennes) la Droite n’étant pas mieux dans une incompréhensible lâcheté, s’est constituée lentement mais sûrement et on en voit aujourd’hui les effets destructeurs.

    Cependant, un homme sans parole n’est pas un homme mort, il lui reste sa pensée et son désir et personne ne pourra les lui enlever. Les pays à dominante communiste, lorsque ces grands destructeurs de l’humain dans ce qu’il est ont été vaincus, s’en sont du coup relevés, grandis par leur expérience.

  10. #Bordeaux Une femme de 22 ans se fait fracturer la mâchoire par un déséquilibré
    juillet 20, 2017 Agressions 0

    304
    Partages
    Partagez
    Tweetez

    Lundi vers 3 heures, une serveuse de 22 ans qui rentrait chez elle a été violemment agressée par un automobiliste. La jeune femme, toujours hospitalisée, souffre d’une fracture à la mâchoire.
    Entendue hier par les policiers de la brigade de répression des atteintes aux personnes, elle ne se souviendrait que du moment où elle est revenue à elle dans la voiture d’un inconnu qui la frappait. Elle serait parvenue à sortir du véhicule et à crier à l’aide tandis que son agresseur prenait la fuite. Un riverain qui revenait d’une soirée a porté secours à la victime et a prévenu la police.
    Il laisse un PV
    Les premières constatations sur places ont été utiles puisque les policiers ont découvert un PV avec un nom qui a permis aux enquêteurs de se rendre chez le suspect. Le véhicule était garé devant le domicile et portait des traces de sang. Celui de la jeune femme. Interpellé, l’homme a été hospitalisé en milieu psychiatrique en raison de son état mental.

  11. article remarquable mais je m’arrête là, mon micro a « sauté ».. éliminant ma réponse circonstanciée. Quant à « l’Histoire tranchera »..je crains les larmes et des périodes très dures d’ici là. Merci Maxime.

  12. merci maxime .cette analyse me laisse un peu d’espoir envers notre peuple.que certains vous lisent car l’esprit des lumières est présent avec vos écrits.pour répondre à hoplite tous ces mondialistes qui se font de l’argent à gogo ils ne pensent qu’a une chose:l’humanité augmentée et le transhumanisme.c’est pour cette raison qu’ils n’ont pas d’enfants.en revanche pour le peuple le rendre idiot et promouvoir « une religion » qui permet à la masse de crever comme des rats c’est parfait.

  13. Malheureusement tous les pouvoirs et acolytes se réunissent et utilisent abusivement le pouvoir dont ils sont détenteurs pour faire taire et éradiquer socialement les détracteurs .
    Christine Tasin et Pierre Cassen notamment sont les victimes inéluctables de ces organisations huilées .

  14. Du grand Maxime comme toujours mais là, il résume en quelques paragraphes la décadence et la disparition prochaine de l’homme. L’Homo Sapiens est peut-être en fin de vie. Il sera remplacé par… des amibes?

  15. Le droit de s’exprimer librement, de faire part de ses inquiétudes
    devant ceux qui cherchent à dénaturer notre culture, tout en nous en imposant une autre aux fondements totalitaires et ambitions dominatrices,
    contraire à nos principes de liberté, d’égalité,
    ne saurait être remis en cause dans la République française.
    Où sont passés les « Charlie », ces même pas peur qui peuvent désormais avoir peur, avec un telle justice inquisitoire.

  16. Merci pour ce grand article Maxime à notre époque où une grande majorité se contente, allant jusqu’à vous injurier si vous tentez de leur ouvrir les yeux, se contente donc du « auto, boulot, dodo » comme on disait dans mes jeunes années, ce qui fait un fichu bout de temps, létargie complice, sans même s’en rendre compte, de l’état actuel de la France.

  17. Merci Maxime : le pire est souvent inspirateur dans la mesure où l’intolérance et l’iniquité exaltent les esprits les mieux tournés et vous appartenez à ceux-là.

Les commentaires sont fermés.