Nous pouvons observer que Jean-Luc Mélanchon a une singulière conception de la démocratie en lisant l’intéressant article :
Ainsi donc, celui qui avait affirmé qu’il se conformerait au choix des militants de la France Insoumise pour le second tour vient de les tromper en reniant sa parole, puisqu’il refuse de prendre position pour le prochain scrutin, alors que le questionnaire transmis aux militants précisait qu’il s’agissait de « faire connaître la position des Insoumis ».
Le dit questionnaire ne laissant aux militants qu’un choix purement stalinien a dû faire grincer les dents de plus d’un mécontent du système :
Choix 1 : Je vote blanc ou nul
Choix 2 : Je vote Emmanuel Macron
Choix 3 : Je m’abstiens
L’énoncé préalable au questionnaire explique sans appel l’absence du quatrième choix :
Choix 4 : Je vote Marine Le Pen
Puisque le bourgeois communiste refuse de communiquer sur le résultat de ce questionnaire, on peut fortement supposer que d’une part nombre des Insoumis n’ont pas apprécié l’absence arbitraire du quatrième choix, que d’autre part nombreux sont ceux qui, voyant arriver la catastrophe prévisible en cas d’élection du petit maCrON , préfèrent voter pour Marine Le Pen dont les principales mesures annoncées, hormis l’immigration et la sécurité, sont souvent assez proches de celles de Méluche, ceci ayant permis à ce dernier de récupérer un bon nombre des suffrages de Français déçus par le système. Soit dit en passant, il est bien visible ici que Méluche a été préservé de toute attaque pendant la campagne électorale afin qu’il prenne le plus de voix possible à la candidate du Front National. S’il avait dépassé les 20%, peut-être aurait-il goûté aux joies des poursuites judiciaires, même infondées, arrivant comme par hasard juste pour qu’il ne fasse pas trop de tort au petit maCrON, comme le lui avait laissé entendre Marine Le Pen lors du débat télévisé.
Jean-Luc Mélanchon n’a pas honte d’avoir épousé le communisme, mais n’aurait-il pas honte du résultat du questionnaire stalinien ? Ceci expliquerait son silence obstiné et inattendu. Qu’ont donc répondu les Insoumis ? Qu’ils vont majoritairement voter pour Marine Le Pen, quitte à descendre dans la rue pour défendre les gentils migrants et rejeter les vilains policiers lorsqu’elle sera élue ? Le silence boudeur du bourgeois communiste peut laisser supposer cette intéressante idée, laquelle serait tout à l’honneur des Insoumis qui ne sont certes pas tous des idiots. Ainsi donc Méluche aurait pris une bûche dans la tronche ? Une bûche de Noël peut-être même ?
On peut aussi se questionner à propos du fait qu’en France, au XXIe siècle, il puisse se trouver quasiment 20% des suffrages exprimés allant à un candidat communiste. Oubliés les dizaines de millions de morts dus au communisme, les marins de Kronstadt, les massacres ciblés et préalablement quantifiés de populations non russes en URSS, les goulags, les procès de Moscou, la « révolution culturelle » de Mao Tsé Toung, le quart de la population cambodgienne massacrée par les Khmers rouges, le Rideau de Fer, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, et encore aujourd’hui la Corée du Nord soutenue par ce qui reste de communisme en Chine.
Il est vrai que sont oubliés aussi par les idiots utiles les dizaines de millions de morts européens, asiatiques, nord-africains qui n’ont pas voulu se soumettre à la « soumission »-l’islam, les femmes et les enfants enlevés par les pirates barbaresques, les tortures et les décapitations pratiquées encore aujourd’hui dans les pays régis par la charia.
Il est vrai que sont toujours oubliés par ces mêmes idiots utiles les dizaines de millions de morts pour leur Patrie, la nôtre durant deux guerres mondiales, les Poilus, les Résistants, mais aussi les maquisards de tous les pays européens luttant contre le nazisme, le mousquetaire d’Artagnan, le Tambour d’Arcole, Alain Fournier et Antoine de Saint-Exupéry.
Il est vrai encore que les innombrables morts de la mondialisation, qui ne seront probablement jamais comptés, ne hantent pas plus les consciences des idiots utiles que ceux qui la promeuvent, tel le petit maCrON : les Indiens démontant sans aucune protection les épaves de bateaux envoyées par les pays riches… Les indigènes de nombreux pays voyant leur lieu de vie naturel et séculaire déforesté au profit des multinationales… La foule grandissante des malades condamnés, rendus tels par les produits chimiques contenus dans l’alimentation, l’eau, les vaccins douteux, pour le plus grand profit des industriels de la pharmacie et de la chimie… Les agriculteurs français se suicidant au rythme connu d’un tous les deux jours… Et plus encore…
Mais il en est qui ne pensent qu’à préserver -croient-ils- leurs petites économies sans se soucier de savoir que l’euro, la mondialisation et les banques leur prendront tout, méconnaissant la loi « Sapin II » et autres joyeusetés de la libéralisation sans limites. Seule l’idéologie -que dis-je- l’allergie pathogène et quasi atavique au Front National et à Marine le Pen les empêche de réfléchir avec une conscience d’hommes libres, tant même qu’elle leur fait oublier le sens profond de la Patrie et aussi de la République.
D’un totalitarisme à l’autre, de la mondialisation au communisme, revenons-en à Méluche et à ses croyances, en lisant cet extrait de mon livre « Citoyens ce roman est le vôtre » :
« Parmi le personnel même le plus méritant d’un établissement, il se trouve souvent au moins une exception confirmant la règle. À l’école Robespierre, cette particularité était monsieur Piochant.
Homme au regard noir perpétuellement soupçonneux, il était toujours vêtu d’une veste grise contrastant avec la blouse que portaient presque tous ses collègues. Il était beaucoup craint des élèves et c’était souvent à lui que les autres instituteurs confiaient à l’occasion les plus turbulents. Monsieur Piochant était le seul à se présenter à l’école avec son journal sous le bras, pratique pourtant interdite par le règlement de l’Éducation nationale. Ce journal était celui du Parti communiste, que monsieur Piochant ne se gênait pas pour lire à son bureau en fumant une cigarette. Sa classe, peu nombreuse, était celle dite « de perfectionnement », où étaient placés les élèves les moins réceptifs à l’instruction, apparemment sans beaucoup de distinction d’âges.
Elle avait la particularité d’être équipée de toutes sortes de petits appareils, objets et systèmes probablement destinés à éveiller la curiosité des élèves. Si toutefois ils pouvaient éventuellement inciter à une orientation future, il parut évident à Danylou, avec le recul du temps, que monsieur Piochant était dispensé de toute obligation de résultat. Sa classe restait donc un endroit insolite où l’on occupait comme on pouvait les récalcitrants au savoir, qui servait aussi parfois de destination temporaire et redoutée aux élèves indisciplinés.
Les camarades de classe du petit Danylou étaient du même âge, mais il arriva un nouveau que sa plus grande taille désigna comme étant « en retard ». Il se nommait Béla Guttmann.
Il avait un visage allongé où s’agrandissaient des yeux à l’expression toujours craintive. On savait de lui qu’il venait de Hongrie. Il parlait peu le français malgré ses efforts évidents. Il avait du mal à suivre les cours, au désespoir de madame Guérinet qui lui prodiguait les attentions particulières requises par sa situation, sans toutefois perturber la progression générale de la classe.
Souvent, le regard de Béla Guttmann s’enfuyait au loin, comme ailleurs, et il se mettait à pleurer.
On pouvait penser que c’était à cause de ses difficultés scolaires et de langage.
En ce temps-là, on préférait ne plus parler de ce qui venait de se passer en Hongrie. Il ne fallait pas raconter la révolte du peuple hongrois contre la dictature communiste, l’insurrection de Budapest réprimée dans le sang, la barbarie et le désastre dans la capitale hongroise, les centaines de milliers de civils fuyant vers la frontière autrichienne si vite atteinte par les chars soviétiques. On préférait aussi oublier qu’en application des accords de Yalta, aucune aide des pays occidentaux, plus soucieux de l’affaire de Suez, n’était parvenue aux insurgés hongrois malgré leurs appels désespérés. La Hongrie où un gouvernement illégitime poursuivait encore des procès contre des patriotes était la mauvaise conscience des uns et des autres. La presse communiste occidentale avait définitivement classé cette tragédie dans la rubrique des affaires intérieures de la Hongrie, justifiant la répression aidée par les « pays frères » envers quelques « réactionnaires » hostiles au gouvernement des travailleurs.
Qu’avaient donc vu les grands yeux humides de Béla Guttmann ? Pourquoi avait-il quitté son pays ? Quel long chemin, quelle errance l’avaient amené jusqu’à Montreuil-sous-Bois ? Pourquoi pleurait-il si souvent ? Le mystère demeura volontairement pour préserver l’innocence de l’enfance.
Les derniers temps où Danylou le vit, Béla Guttmann fut placé dans la classe de monsieur Piochant, le stalinien désœuvré qui entretenait ses certitudes en lisant un journal communiste pendant ses heures de travail.
Plus d’un demi-siècle plus tard, Danylou chercha sur Internet ce qu’avait pu devenir Béla Guttmann. Mais il ne trouva que les références d’un homonyme, champion de sport. »
Que feront donc les Insoumis au second tour ? Voteront-ils majoritairement pour Marine Le Pen, c’est à dire pour la Patrie contre la mondialisation ? Ou le traître silence du bourgeois communiste n’est-il que l’expression de sa déception, de sa frustration ? Quand Méluche prend une bûche, toute la France en parle. Espérons que quand Marine prendra la Présidence, toute la France en parlera encore longtemps.
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De toute manière si elle ne passe pas maintenant il est sûr qu’avec la politique macron elle passera la prochaine fois avec le peuple encore plus en colère. Du coup autant être dès à présent fixés sur sa valeur. Et aussi ça arrêtera cette spirale infernale de l’utiliser pour placer au second tour face à elle un poulain choisi.
Et j’ajouterai le massacre par les autorités chinoises avec chars et armes lourdes des milliers étudiants qui se sont rassemblés Place Tien An Men le 4 juin 1989, à Pékin, dont certains depuis le 18 avril précédent, mettant un terme brutal au «printemps de Pékin»… D’autres exemples des exactions communistes existent certainement, mais celui-ci m’est brutalement revenu en mémoire en lisant votre article.
M. Mélenchon, homme intelligent et lucide, malgré ce que l’on peut penser de lui, sait parfaitement en ce qu’il en est de Macron. Comment peut-il envoyer au suicide programmée la France, et avec elle, les Français, y compris ses sympathisants en cas de victoire du dauphin de Hollande, uniquement selon un principe dicté par une haine viscérale et primaire envers un parti dont il partage par ailleurs certains axes du programme qu’il avait l’intention de mettre en place s’il était élu ?
D’ailleurs, l’absence intentionnelle d’un quatrième point à ce questionnaire est une preuve de plus de son parti pris, assorti d’une malhonnêteté intellectuelle sans pareille.
À se demander s’il éprouve vraiment de l’amour pour la France ou pour son ego à se voir élire lorsqu’il s’adressait à ses électeurs. J’aurai tendance à me pencher pour la seconde hypothèse. Hélas !
Si on compare le programme de Mélenchon et celui de Marine, on constate qu’il est identique à 90 %. Les deux candidats rejettent en bloc la mondialisation sauvage et refusent que ce soit la haute finance qui dirige les Etat. Les insoumis de Mélenchon ont tout intérêt à voter Marine afin de bloquer Macron le candidat du système mandaté par la banque Rothschild pour asservir les peuples.
toujours une plume magnifique.merci à vous.concernant méluche comme par hasard il donnera le résultat de « la consultation »de ses électeurs le mardi 2 mai le soir soit la veille du débat avec marine.comme vous nous le dite dans le poste un vrai stalinien communiste ect.
Bonjour,
Merci Daniel pour votre texte.