Il n'est pas pensable qu'un juge se penche sur le coran, on ne doit juger que les actes !

Je me refuse à examiner une doctrine religieuse : je ne veux juger que des actes

Dans cet article http://resistancerepublicaine.com/2017/03/25/lidealisme-de-notre-justice-est-notre-probleme-principal/   la position d’Antiislam et de Maxime qui veulent que le juge se plonge dans la doctrine religieuse serait un retour en arrière de plusieurs siècles:

Elle me fait souvenir d’une remarque fort juste de Renan au sujet de l’histoire d’Israël : « Juger, c’était répondre à des gens qui venaient interroger dieu ». (Renan, Histoire des peuples d’Israël).

Dans la Bible, versus Ancien Testament, [oui « Ancien » parce qu’il y a un codicille où « Dieu » déshérite les Juifs, j’aimerais bien vous expliquer mais c’est très compliqué d’autant qu’un héritier, un espèce de bâtard, un enfant naturel, illégitime, un certain mohamet, conteste le testament…], dans les Psaumes notamment les juges sont clairement assimilés à des dieux.

Pourquoi, ne pas aller plus loin dans vos théories et sur le plan de la procédure revenir au chêne de saint Louis ?

Revenir au Jugement de Dieu !!!

Car finalement c’est cela que vous proposez.

Sauf cas exceptionnel, l’application d’une règle de droit suppose une interprétation.

Cette interprétation n’a rien de scientifique mais de nos jours elle est devenue ou essaie de devenir logique ce n’est pas pour revenir aux oracles !

Le droit doit s’en tenir aux attitudes extérieures des personnes.

Comme le formule si bien Kant le droit est hétéronome c’est à dire qu’il ne peut être admis qu’un juge soit à la fois juge et partie; alors que la religion qui n’est rien d’autre qu’une morale (qui vaut ce qu’elle vaut dans ses préceptes) est un objet totalement antinomique de la démarche judiciaire révolutionnaire de 1789, de Beccaria (principe de légalité) et tutti quanti des Lumières.

La religion est autonome : CHACUN est son propre juge.

La foi du saint ne saurait concerner le droit !!! Il faudrait pour un peu de neutralité un juge AMORAL pour juger des moralités religieuses !!!

Par ailleurs, la laïcité d’un droit, le code civil est laïque, n’empêche pas de reconnaitre les convictions religieuses de l’individu comme un FAIT.

D’ailleurs la loi de 1905 est une reconnaissance de FAIT de la religion.

Ce que le juge doit juger ce sont des FAITS.

Pour ma part, je trouve scandaleux au titre de la liberté d’expression que l’on puisse interdire des livres comme Mein Kampf car ce qui compte ce sont les ACTES : EUX SEULS DEVRAIENT ÊTRE Jugés.

Nous sommes ce que nous faisons !!!

Interpeller une religion dans un procès c’est faire revenir l’ARBITRAIRE dans le jugement.

A quoi servirait de motiver un jugement si la morale en constitue le fondement ?

Aucune fondation ne peuvent se faire sur du mouvant, de l’aléatoire !

Quelle autorité aurait cette chose jugée ?

Maxime pour éviter cet écueil veut s’adresser à des « experts » de la religion: Quel désaveu du droit !

Le juge écarté au profit d’un technicien de la religion.

Où serait l’objectivité , la NEUTRALITÉ tant recherchée, de l’expert ! Déjà que nous avons des Chapelles scientifiques qui rendent difficile l’interprétation des experts sur les faits qu’ils leurs sont soumis, alors imaginez si les chapelles étaient religieuses !

S’adresse-t-on à Mme Irma, ou Mme Soleil pour éclairer un juge !?

Cela serait  la risée de la justice !

Je pense que nous devons nous concentrer sur les actes et non sur les doctrines que nous devons connaître bien sur mais sans plus. La liberté de penser doit être TOTALE.

Pas de délit d’OPINION. Et, l’encadrement de la liberté d’expression ne doit pas aboutir à l’illicéité de l’idée !

Avec l’islam notre problème fondamental c’est son CULTE, ses MANIFESTATIONS EXTÉRIEURES qui devraient IMPÉRATIVEMENT ÊTRE SOUMISES AU RESPECT DE L’ORDRE PUBLIC !

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15 Commentaires

  1. Il ne faut pas non plus que trop d’interprétations éloignent de la réalité des faits, c’est cela que l’on juge et non des principes que l’on veut voir appliqués.
    Quand je vois des jugements et les peines prononcées, j’ai souvent l’impression qu’ils se perdent en conjectures au regard des nombreux textes de lois parfois contradictoires, finissant par se trouver à mille lieux d’une réalité pourtant simple des faits. D’où les surprises et les grands écarts parfois au niveau des peines prononcées pour des faits de même nature.
    L’herméneutique prend parfois, il me semble, trop le pas sur l’empirie. Il me semble ainsi qu’il faudrait toujours penser à se recentrer sur la chose à juger pour ne pas s’égarer.

  2. Il y a énormément de critiques à formuler à l’égard des juges français, et vous êtes loin de tout savoir. Cependant, le rôle du juge est uniquement d’appliquer la loi (ce qui ne signifie pas pour autant que c’est ce qu’il fait réellement). Ce n’est donc pas à lui à porter un jugement sur une religion, mais aux dirigeants du pays.

  3. Vous avez raison, ne jamais laisser la critique à certains soit disant religieux qui font des interprétations de leur soit disant religion, et nous savons tous que trop bien, de quoi il en tient des interprétations sans examens protocolaires.
    Nous devons toujours garder nos valeurs de jugement et critiques libres, bien que imparfaites, mais bien plus justes et humaines que ces barbares musulmans et leur tyrannie Islam sans âmes, une dictature pourri qui tue des innocents impitoyablement et sans pitié, juste que pour des croyances débiles qui n’ont aucun apport avec la réalité.
    Le plus grave ce sont nos escrocs dirigeant aux pouvoirs qui laissent ces interprétations se produire dans nos pays libres, qui sont des atteintes aux libertés. Les nôtres! et mise en évidence, mis sur le fait accompli avec la tyrannie Islamique dans toute l’Europe, avec aucun examen, ni de principe de précaution, ni aucun protocole comme il est de tradition chez nous en science en vue au préalable, et laissé devant sur le fait accompli devant la barbarie Islamique, sans aucune protection nul part de la part de nos escrocs dirigeants.
    Nos escrocs dirigeants ont abusé et abusent encore de nos libertés pour laisser venir la tyrannie et des dictatures en Europe, qui est contraire à la démocratie et libertés.
    Cela prouve bien pour la unième fois que nos soit disant élus du peuple, sont en effet bien des dangereux escrocs criminels et assassins et des imposteurs, des voyous, et pas des démocrates avec comme principe des libertés où le principe de précaution n’existent que pour ceux qui les dénoncent, nous les vrais résistants pour la liberté.
    Alors voyez vous, à quoi cela aura servit d’avoir combattu le Nazisme et le Fascisme, si c’est pour en laisser venir d’autres chez nous!.
    les leçons du passé pour nos escrocs dirigeants aux pouvoirs n’auront servi que pour leurs manipulations et leurs machinations diaboliques stupides.
    C’est de cette manière là que les Nazis et les fascistes par la manipulations et abus de pouvoir, étaient parvenus aux pouvoirs, amis résistants.
    L’Islam est bien une dictature fasciste qui tue, de la tyrannie, et les pratiquants musulmans, des tyrans qui en veulent à nos libertés et nos vies.
    Notre devoir à tous est de sans cesse de dénoncer ces tyrans musulmans et des danger publics, des assassins potentiel, comme avec nos escrocs imposteurs criminels Nazis et Fascistes aux pouvoirs et les Doriot collabos Fascistes et autres, comme les escrocs Antifas de Méluche.
    C’est nous les vrai anti Fascistes et anti Nazis, résistant!.
    Que les juifs et autres devraient nous reconnaître publiquement et vrais titres pour ceux qui les combattent réellement.
    Pour ne plus laisser aux imposteurs criminels de s’en emparer comme paravents et s’en protéger pour leurs crimes derrières.
    La démocratie et libertés ne doivent pas être des paravent pour les criminels!.
    Nous devons rester des pays libres dans toute l’Europe! pas de tyrannie Islamique en Europe, l’Islam de la tyrannie, dehors!.
    C’est nous les résistants qui avons raison pour nos libertés, amis résistants!.

  4. Je pense, Villeneuve, que vous n’avez pas compris notre argumentation.
    Les actes ne valent que par le sens qu’on leur attribue.
    Les juges auraient ainsi pu interdire la burqa et le niqab en se fondant sur l’article 10 de la Déclaration de 1789.
    Comme ils ne l’ont pas fait proprio motu, il a fallu que la loi intervienne.
    En soi, porter un grand voile noir n’a pas de sens.
    Cela n’en a que dans un certain contexte et c’est la signification qui y sera attachée qui peut justifier le trouble à l’ordre public.
    Or, cette signification découle de sources textuelles qu’il faut bien examiner, à moins de juger au pifomètre ces questions et je crois bien que c’est ce qui se passe actuellement d’ailleurs, hélas…

    • Bonjour,
      Je pense que surtout le problème est un problème d’ethnocentrisme -pour une fois endossons ce qualificatif-.
      Villeneuve parle de l’islam comme si c’était une sorte de Christianisme.
      Or, ce n’est pas du tout cela.
      L’islam c’est un Droit public, c’est un Droit privé.
      Il ne s’agit donc pas de se pencher sur l’ange Djibrill ou les djinns mais sur ce qui vient percuter le Droit français, la Politique française.
      Or ça c’est entrer dans la doctrine musulmane.
      Sinon on reste sur une vision perspectiviste, voire relativiste qui est la peste de notre temps: l’arme du multiculturalisme qui entend détruire notre civilisation.

      • Bonjour Antiislam,
        je suis complètement d’accord sur l’emploi du mot “ethnocentrisme”. Il est adapté à toutes les questions politiques sur lesquelles nous sommes d’accord. Les migrants ont par exemple été accueillis comme s’ils étaient des Occidentaux, jusqu’à ce qu’on se décide à mettre dans les piscines allemandes la panneau : “attention, il ne faut pas toucher les fesses de la dame blonde”.
        http://www.hostpic.org/images/1601162255040101.jpeg
        En revanche, je pense que Villeneuve a raison d’attirer l’attention sur l’importance des actes (ou des faits), car une approche pragmatique, l’expérience du vivre-ensemble (ou du “vivre avec”), permet aussi de se faire une opinion au-delà des considérations théologiques qui seront de toutes façons alimentées notamment par des personnes qui veulent nous faire gober des âneries.
        Peut-être au fond voulait-il dire qu’on n’arrivera jamais à se faire une opinion à partir des seuls textes, qu’il ne peut découler d’eux seuls un trouble à l’ordre public (permettant une réaction juridique) et qu’il faut observer avant tout le comportement des musulmans.
        Cependant, dans un régime protecteur des droits de l’homme, garant de principes comme la présomption d’innocence, la présomption de bonne foi, la responsabilité individuelle, on ne peut tirer de conséquences juridiques de l’observation empirique.
        Il n’y a que dans l’Ancien régime qu’un Roi pouvait décider de persécuter une partie de la population, ou dans un système ignorant les droits de l’homme comme la Rome antique.
        On ne peut faire bénéficier une société des précieux droits de l’homme que si elle est parvenue à un certain niveau de civilisation.
        D’où la nécessité de réguler l’immigration pour ne faire entrer sur le territoire que des personnes capables de s’adapter à un tel contexte, quand elles n’ont pas été élevées dans la société française.

  5. C’est Jacqueline MARCHAND,la présidente de l’ Union Rationaliste qui avait publié un livre :
    La bible , ,un recueil de légendes juives et chrétiennes .

  6. je ne crois pas que mein kampf soit interdit car on en trouve sur le bon coin ou sur hades éditions en toute légalité. J’ai regardé uniquement par curiosité.
    Les Juges ne peuvent pas se référer aux livre religieux, mais uniquement aux lois de la république. Ce que font les juges qui se réfèrent au coran pour juger une personne en France ne font que de l’intelligence avec l’ennemi. Ce sont nos lois qui prime sur tout le reste point barre.

    • Chacun a sa version du Coran ou de la Bible, ou des Evangiles ;
      chaque chapelle prétend détenir la bonne version .
      Tout cela ne sont que des recueils de légendes .

  7. Vous avez un milliards de fois raison.Les juges se prennent pour des censeurs moraux .Le temps n’est pas si loin (1973) où la censure existait encore pour les livres. Je connaissais le directeur commercial des Editions Jean Jacques Pauvert ,l’éditeur de l'”Histoire d’O” et le “Con d’Irène”.Convoqué tous les quatre matin chez le juge ,il avait pris un pied à terre dans le 6é arrondissement pour être à l’heure au tribunal;Souvent la grande dame de l’Edition,Régine Desforges ?la compagne de JJ Pauvert.l’accompagnait et cela se terminait par des rigolades .La censure a été aboIle.Toute forme de censure intellectuelle.
    La liberté d’expression était un droit absolu pour cette citoyenne intransigeante.Qu’aurait-elle pensé de ces simulacres de procès autour du blasphème et autres religiosité ?
    Et des moutons de l’intelligentsia ? Et du silence des moutons?

  8. Oui, sauf que dans l’état de notre droit, en raison des lois sur “l’incitation à la haine”, on ne juge plus des actes mais des idées… donc ce qui en ce moment est du ressort des juges contre Pierre Cassen ou Christine, ou Zemmour doit l’être pour le Coran et ses zélotes.
    L’idéal serait que l’on ne juge que les actes, en effet, après la suppression de telles lois.

    • Se contenter de juger les actes (sous-entendu, j’imagine : “directement dommageables”), c’est intervenir après coup.
      La notion juridique d’ordre public est bien plus large et c’est par son canal que peut s’introduire aussi le principe de précaution, entre autres moyens de prévenir plutôt que guérir.
      Ne juger que l’acte directement dommageable, celui qui fait couler le sang, dans un Etat dont le droit pénal ne fait pas peur, ne suffit pas.
      Enfin, il ne faut pas se leurrer : la République laïque est un modèle parmi d’autres ; si on ne veut pas qu’il sombre, il faut s’en donner les moyens et avec d’autant moins de scrupules que les théocraties contemporaines sont impitoyables avec leurs “mécréants”. La réciprocité gouverne d’ailleurs notre droit international, du moins en théorie…

      • La pensée précède l’acte, et non l’inverse. Il faut donc identifier l’idéologie à l’origine du comportement délictueux et intervenir si nécessaire. Tant que les idéologies totalitaires n’auront pas été circonscrites, le monde ne connaîtra pas la paix.

    • Et si on jugeait aussi (enfin) les juges sur leurs actes… Car actuellement, ils ne sont responsables de rien…
      Et c’est aussi le fond du problème. surtout quand l’idéologie syndicale prévaut sur les textes de loi.

      • Ce serait sans fin, car s’il fallait juger les juges, il faudrait aussi juger les juges des juges, etc. ad infinitum !
        Les élire me semble en revanche nécessaire en démocratie.

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