Bagarre devant la «salle de shoot» à Paris : les riverains excédés, la Mairie confiante
Des riverains du local d’injection de la capitale dénoncent la situation qu’ils vivent au quotidien dans le quartier, alors que le débat autour de cette «salle de shoot» n’est toujours pas clos. La Mairie invoque l’insuffisance du dispositif actuel.
Un collectif de riverains de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) de stupéfiants, installée dans le Xe arrondissement de Paris, a publié, le 6 mars dernier, une lettre ouverte adressée à Anne Hidalgo, maire de la capitale. Il y dénonce les nuisances dont ils s’estiment victimes depuis l’installation de cette «salle de shoot», à l’automne 2016 dans ce quartier du Nord de Paris.
C’est après une «bataille rangée d’une extrême violence entre deux bandes rivales de toxicomanes et de dealers» devant le centre, le 26 février dernier, que cette association informelle, qui communique principalement sur Twitter et Facebook, a décidé d’alerter les pouvoirs publics.
Afin d’étayer les raisons de ces plaintes, le collectif diffuse régulièrement sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos qui témoignent de leur quotidien dans le quartier. Parmi les publications récentes, on trouve notamment une vidéo de la bagarre en question.
Alors @RemiFeraud tout va bien? Voici le quotidien des riverains de votre #salledeshoot https://t.co/CL9MYvr99K pic.twitter.com/E5pwtjXfhd
— Stop salle de shoot (@Stopsalleshoot) 7 mars 2017
Tout va bien @RemiFeraud ! Bienvenue dans le réel ! Ce matin rue Ambroise pare! Ligne tel Gaia pour signaler, qui ne repond pas comme tjrs pic.twitter.com/Tpg6wpPjxO
— Stop salle de shoot (@Stopsalleshoot) 8 mars 2017
A grands renforts de photos montrant des halls d’immeuble jonchés de seringues et de détritus où s’endorment parfois des usagers de la SCMR voisine, les membres du collectif dénoncent la dégradation de leur quartier.
11h45: @RemiFeraud @SBribard #gaia les seringues sont toujours dans le hall et la ligne Gaia toujours sur répondeur pic.twitter.com/c0DjHAqhYr
— Stop salle de shoot (@Stopsalleshoot) 8 mars 2017
La mairie se veut rassurante face aux inquiétudes croissantes
Outre les dégradations et les violences observées, les riverains dénoncent également le développement de la prostitution dans la rue, ainsi que celui d’une insécurité dont ils jugent qu’elle est le fait de l’implantation de la structure il y a plusieurs mois.
La mairie d’arrondissement tient à relativiser les faits. Interrogé par Le Figaro, Stéphane Bribard, conseiller d’arrondissement délégué à la sécurité, assure que «depuis l’ouverture de la salle, en octobre, il s’agit du premier moment de violence» et qu’il «a été très rapidement l’objet d’action» de la part des autorités. «C’est un affrontement entre deux drogués qui a commencé dans la salle d’attente et s’est terminé dehors en vraie bagarre, comme malheureusement on peut en retrouver à la sortie de lycées», tient-il à ajouter, précisant que l’incident avait été traité comme il le fallait.
Ce n’est pas l’avis du collectif de riverains, qui met particulièrement en cause la gestion du centre, assurée par l’association Gaïa. Selon lui, l’absence de coopération des responsables du centre aurait pour effet de «transformer la rue en « salle de shoot » à ciel ouvert, d’autant plus que le personnel [distribuerait] aux toxicomanes survoltés les kits d’injection à travers la grille».
Un débat toujours vif
Au-delà de l’épisode violent lui-même, c’est la controverse sur le principe même de l’ouverture d’une «salle de shoot» qui se poursuit. Son ouverture avait déjà été précédée par de vifs débats et oppositions. Selon Deborah Pawlik, conseillère de Paris du Parti Les Républicains (LR), interrogée par Le Figaro, «les membres du collectif apolitique, et même des gens qui au départ étaient favorables à la salle de shoot, sont unanimes sur le fait qu’il y a des difficultés».
Pour la majorité municipale de gauche, le problème ne vient pas du centre en lui-même mais de la présence de toxicomanes «qui continuent, comme avant, à fréquenter les toilettes, la gare ou les parkings», résume Stéphane Bribard. Autrement dit, la situation ne serait pas due à l’ouverture du SCMR mais, tout au contraire, à sa capacité d’accueil insuffisante. «La salle compte plus de 500 inscrits et environ 180 passages par jour : la réflexion à avoir, c’est peut-être sur l’extension des horaires», suggère le conseiller d’arrondissement.
53% des Français se déclarent opposés aux «salles de shoot» comme celle ouverte le 17 octobre dans le Xe arrondissement. Ce type de structures est réservé aux toxicomanes majeurs qui s’injectent, avec du matériel stérile, des produit
s qu’ils apportent eux-mêmes, sous la supervision de personnes qualifiées.
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N’importe quoi les salles de shoot (= décision de travailleurs sociaux, médecins dans le social démesuré++, etc… qui n’y connaissent rien en matière de problème de fond). L’origine, à chercher du côté de chez B. Hamon (je parle de la géographie), et de Nantes….
De plus effectivement discours contradictoire : drogue interdite par la loi/mais on peut se droguer quand même…….. Cela en dit long sur la bêtise d’une telle décision… avec des gens qui la plupart du temps ont un problème de rapport à la limite et donc à la loi. Il y aurait encore beaucoup de choses à en dire à ce sujet…
Quand on voit les dégâts de plus en plus avérés de l’effet des drogues, et l’augmentation de la consommation (on fume son joint dans la rue maintenant en toute sérénité… bien sûr, logique…), c’est irresponsable.
Mon voisin est 1 ivrogne
il demande quand on ouvrira 1 bistrot avec ricard à l ‘oeil ?
l ‘autre voisin porté sur la chose , demande quand on ouvrira un bordel ?
Lamentable : d’un côté la drogue est illégale, d’un autre côté on leur fournit des seringues et des drogues de substitution
où est la logique là dedans ? aucune cohérence dans les idées, aucune cohérence dans la politique de gestion de la drogue
toujours le même laxisme, le laisser-aller, le laisser pisser…décadence et déchéance…
Qu’ils soient allés foutre ça dans un quartier tranquille où vivent des familles avec des gosses, ça aussi c’est lamentable,
C’est sans doute en adéquation avec leur sacro-saint principe de mixité sociale, qu’ils appliquent avec beaucoup de largesse hors de leurs quartiers réservés,
des ordures, de grosses ordures …
J’approuve votre commentaire Frejusien.
Demander vous tous qui reçoit le sale fric des drogues et des salles de shoot à Paris Hein ?
Mais chacun sait que Hidalgo est une « héroïne »! Si je peux me permettre.
Plus de règles ! amour universel, mariage pour tous, revenu universel, adoption et bientôt achat d’enfants pour tous, culture universelle, plus de mémoire, plus d’histoire…
Comment a t’on pu en arriver là?
En s’abstenant de voter pour Sarkozy comme 9 millions de Français-es en 2012, permettant ainsi au sieur Hollande et à toute sa clique de nous faire descendre en enfer! Alors j’espère que celles et ceux encore de ce monde aujourd’hui se décideront à voter cette fois-ci, en réalisant à quel point l’enjeu est de taille! Nous jouons notre avenir, et celui des générations à venir! Il est impératif d’en avoir conscience, à l’heure où le grand remplacement a déjà commencé! La télé a dit hier que la natalité est en baisse dans notre pays, mais il s’agit de la nôtre, de celle des blancs, pas de celle des immigré(e)s, qui progresse, elle!
les élections municipales sont dans…3…4 ans ? donc, madâaame hidalgo va sévir encore longtemps…bon courage aux parisiens ! J’en suis plus (de paris) et bien contente ! les pauvres naïfs s’imaginent qu’elle va agir contre les salles de shoot ? Ils rêvent !
Toujours aussi efficace les solutions de la gauche.
Décadence socialiste… Ce qui arrive était à prévoir. Une preuve de plus de la nécessité de virer les incapables au pouvoir.
Dommage une fois de plus , on privilégie d’employer des anglicismes. « salle de shoot » non, salle de consommation de drogue !!!
Au terme de seulement quarante années de « gouvernance » de gauche, notre pays qui existait depuis quinze siècles aura connu le tréfonds de la décadence et de la déchéance. Cherchez l’erreur !
ils faut les mettre dans des anciens camp militaire entouraient de grillages et de barbelés et les empêcher de sortir, là ils pourront se chooter autant qu’ils veulent jusqu’à en crever, ont en à riens à foutent de tout c’est déchets humains.
C’est cette naïveté qui me tue !! croire que le monde de la drogue est bisounours ! forcément qu’il ne peut y avoir que des nuisances de voisinage. stupéfiant de connerie..
La triste opération de désintégration se poursuit ! le chef d’orchestre Aziza Hidalgo est bien à la baguette !
Quelle honte ces sales de shoot! Comment peut on mettre en placesur notre territoire des lieux ou la loi n’est pas respectée. Si on continue dans cette lancée nos socialo-bobos bien pensants devraient aussi installer des salles de viol afin que les pauvres femmes qui se font violer le soient de manière hygiénique et immobilisées avec douceur pendant que les racailles font leurs œuvres . Quand je pense qu’on fournit à tous ces déchets humains des seringues gratuitement alors que moi qui paye mes cotisations de sécu et ma mutuelle je suis obligé de me les payer pour pouvoir avoir les injections ordonnées par mon médecin ça me fout carrément en rogne. vite Marine!!! sinon on est foutus !