La guerre à droite aura bien lieu, Le mouvement dextrogyre, Guillaume Bernard, éditions Desclée de Brouwer
On assiste à un basculement des mentalités, à une sorte de révolte, encore douce et un peu faiblarde pour l’instant. Un bébé révolution en devenir, qui doit faire face à la vraie violence de plus en plus étouffante et insupportable, faite à nos personnes, notre identité, à notre patrimoine, et nos revenus.
Certes, on est encore loin du compte, et la casse sociale n’est pas telle que des hordes de Français se reconstituent en « grandes compagnies », comme on disait au Moyen Age, pour affronter les bandes étrangères qui hantent nos villes, nos banlieues, et demain nos campagnes. Pas encore.
Mais tout de même : la rage du système et de ses zélés serviteurs commence à se faire sentir. On assiste, en particulier, en cette fin de règne pénible pour tout le monde, à une accélération délirante de la pression migratoire. Cela se dit, cela s’écrit, cela se sait et cela se transforme en bulletins de vote, par une alchimie assez claire.
Ce qu’affirme Guillaume Bernard c’est qu’il sera de plus en plus difficile de tricher, de se dérober, d’envelopper la vérité dans un discours toujours rassurant mais pas plus ferme pour autant.
C’est ce qu’il rappelle dans son Epilogue, au titre particulièrement bien choisi : « Une indispensable clarification des options doctrinale ». Pour lui, « le moment est venu pour les Français d’en prendre conscience ». Il serait temps… Cette remarque vaut pour tous les politiques qui nous gouvernent depuis de trop nombreuses décennies. Mais aussi pour les ecclésiastiques qui ont favorisés le multiculturalisme au détriment des traditions françaises. Alors même que cette religion est celle de l’incarnation.
Cette conjonction de crises générées par trois insécurités physique et matérielles, économique et sociale, et, enfin, culturelle ne pourra pas se résorber sans sacrifice. La question est de savoir qui acceptera de porter ces sacrifices dans un projet politique, et qui consentira à être la génération ou la classe sociale sacrifiée au nom du « bien commun ».
Les frontières ne sont pas définitivement abolies, mais largement délégitimées selon les donneurs de leçons du nouveau désordre moral. Et pourtant ! Elles sont validées par plus de 80 % des Français, pour qui leur existence favorise le sentiment d’appartenance ; en outre, 65 % d’entre eux pensent qu’elles ne sont pas assez contrôlées. La globalisation crée un vide de référence et d’appartenance, or la frontière est, justement, ce qui recrée de l’identité et du sacré.
A terme, la droite classique illustrant une philosophie de l’ordre naturel des choses, occupera tout l’espace politique de la droite, tandis que l’actuelle droite moderne adepte du contractualisme social deviendra la gauche qui aura disparu. L’échéance est proche et il est temps de prendre date et de choisir son camp.
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Ça fait belle lurette que la « droite moderne » et la gauche, c’est du pareil au même et les appellations UMPS et LRPS ( Herpès ) ont toute leur légitimité !
Oui, l’échéance est proche et il est temps de prendre date et de choisir son camp.
mais aussi de demander des comptes à ces ordures aux pouvoirs actuel, qui ont fait tant du mal aux peuples européens.