Ghassan Hage ? c'est un spécialiste des délirantes "Whiteness studies", les études sur la" blanchitude"

Eva, à la lecture des éléments biographiques de ce professeur,
http://resistancerepublicaine.com/2016/12/13/pour-ghassan-hage-la-crise-des-refugies-serait-une-crise-coloniale/
j’ai pensé à vous, chrétienne d’Orient, me demandant quelle serait votre réaction face à ses prises de position. Votre commentaire me rassure !

Monsieur a compris que les chrétiens d’origine libanaise comme Brigitte Gabriel ou Jeannine Pirro sont vilipendées car elles disent la vérité sur l’islam, et il désire faire carrière sans qu’on lui mette les bâtons dans les roues.
Si le vivre-ensemble avec l’islam existait réellement, il n’avait qu’à rester au Liban, au lieu de s’exiler en Australie !
Remarquez, ce n’est pas le seul chrétien d’Orient qui se soit converti en traître: nous avons ici en France ce genre de personnes, comme Léa Salamé par exemple, une vendue de première catégorie !
Ces ordures annulent le travail des nombreux chrétiens d’Orient qui se tuent depuis des décennies pour alerter leurs pays d’accueil occidentaux du danger de l’islam.
C’est un véritable malheur que certains faux chrétiens cherchent à promouvoir leur carrière au détriment de leur pays d’accueil. Quelle honte !

Cet homme est engagé dans les actions de boycott d’Israël (BDS) et semble prendre fait et cause pour les Arabes palestiniens ; il donne l’impression d’être plus traumatisé par Israël que par l’islam.
Il faut bien sûr prendre en compte les ambitions personnelles de chacun, et le moins que l’on puisse dire est qu’il a fait du soutien aux ‘populations opprimées/colonisées’ son fond de commerce.
Le problème est qu’il se focalise sur l’oppression occidentale (d’après mes quelques survols et les titres de ses livres — si une personne l’ayant vraiment lu peut démentir…).
La brève notice biographique d’Amazon.com dit notamment de lui que c’est un « universitaire reconnu dans les domaines du nationalisme, du « whiteness » [blanchitude ??], du multiculturalisme et de l’expérience des immigrés.»
https://www.amazon.com/Arab-Australians-Today-Citizenship-Ghassan-Hage/dp/0522849792)

Où je découvre que les Whiteness studies sont une nouvelle discipline d’études universitaires et que l’équivalent français est bel et bien « blanchitude » ou « blanchité » ! Wikipédia m’a tuer aujourd’hui…
https://en.wikipedia.org/wiki/Whiteness_studies
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanchitude

Voilà une nouvelle tambouille idéologique des Anglo-saxons (US et Australie). Et la fameuse accusation de Privilège blanc (white privilege) si facilement lancée, dans le monde anglo-saxon, à la figure de tout individu n’ayant pas encore abdiqué son cerveau aux déconstructionnistes de tout poil, cette accusation découle directement de ces développements théoriques.

Bien bien bien.

J’imagine que tant d’acharnement à la lucidité sera bientôt dirigé vers d’autres formes d’oppression comme, au hasard, le système islamique.

Un système matériel et idéologique aux multiples effets (historiques, sociologiques…), n’est-ce pas.

Un système qui règne sur plusieurs dizaines de nations, et pas des moindres, qui a régné sur des empires (arabe, ottoman…) et qui règne encore aujourd’hui sur les âmes et les corps d’un peuple innombrable.

Et qui, à l’instar d’autres empires, est en guerre.

Mais peut-être que les grands intellectuels avant-gardistes attendent d’avoir fini de régler la ‘question blanche’ avant de s’attaquer à d’autres formes d’oppression, historiques ET en cours.

Ces esprits méthodiques veulent sûrement d’abord analyser et éradiquer la moindre molécule de culpabilité blanche avant de s’attaquer aux autres formes de mal généré par l’homme.
Oui, sûrement.
Personnellement, cette méthode me paraît raciste.

Et c’est évidemment un choix opportuniste étant donné le succès de la critique de l’occident.

Par dessus le marché, l’occultation de toute « source de mal » parallèle à la source occidentale est, si l’on peut dire, anti-scientifique, en cet âge de remises en questions tous azimuts.

Ironiquement, choisir de taire la culpabilité de certains systèmes pour des questions politiques (pour protéger les immigrés), c’est faire preuve de paternalisme — comme si cette partie de la population n’était pas capable de regarder la réalité en face, comme si elle ne pouvait prendre ses responsabilités.

Les déclarations de Mme Taubira sur l’esclavagisme sont emblématiques de ce nouveau paternalisme et de cette ‘justice’ historique à géométrie variable, politisée, opportuniste.

Pour revenir aux exilés du Proche-Orient, c’est toujours une amère surprise d’entendre des chrétiens libanais prendre parti pour les musulmans.

Une telle position vient souvent de personnes privilégiées — vous nommez à juste titre Léa Salamé, la pistonnée de service, fille de ministre.
Il n’est pas interdit d’avoir une opinion nuancée sur les politiques menées ici et là en rapport avec les populations musulmanes, mais adopter la posture médiatique du Protecteur bienveillant des pauvres musulmans victimes de tout le monde (de leurs extrémistes, des extrémistes blancs et des ignorants) est une lâcheté rien moins que criminelle aujourd’hui, car c’est faire le jeu des criminels expansionnistes musulmans.
C’est déplorable, et beaucoup de Juifs sont également victimes de ce syndrome, voir le film du plus-Parisien-que-Juif Yvan Attal sur l’antisémitisme.
Un film qui ressasse des clichés vieillots et n’aborde pas LA cause de la résurgence d’un antisémitisme *qui tue* en France : l’islam.

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4 Commentaires

  1. La « déconstruction » c’est un jeu intellectuel qui ressemble aux amusements de bébé: vous lui donnez un objet quelconque, et il va s’ingénier à le mettre en pièces.
    Un peu plus tard dans sa vie, il pourra faire de la « déconstruction » avec des animaux vivants: ça marche aussi.
    Encore plus tard, devenu adulte, le bébé déconstructeur s’attaquera aux sciences humaines, la littérature, l’histoire, la sociologie et j’en passe : on met tout en pièces, et on s’en fait une gloire (accompagnée souvent de titres universitaires prestigieux)
    Le couronnement de tout cela, c’est quand le bébé déconstructeur, après s’être fait la main sur les objets, puis les animaux puis les idées, opère une grande Synthèse en déconstruisant les peuples: Hitler a voulu déconstruire les Juifs, l’Union Européenne voudrait bien déconstruire les peuples européens…

  2. Bien sûr, ça se passe à Berkeley, où il y a longtemps qu’ils ont quitté l’orbite terrestre. Remarquable exemple de la prolifération des théories de la « déconstruction », phénomène qui repose sur une extension aux sciences sociales des méthodes de la déconstruction littéraire (en vertu de quoi on peut et doit analyser un fait historique comme on analyse un objet littéraire). Le tout enrobé de préoccupations morales permettant de faire le procès de tout objet historiquement constitué (mettons, une nation), l’important étant non pas de comprendre ce qui s’est passé et continue de se passer, mais de trouver qui a opprimé qui, et qui doit quoi à qui à titre de réparations. Il n’y a plus d’Histoire, il n’y a plus que des salauds et des victimes.

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