L’Education prioritaire, comme son nom l’indique, c’est de la discrimination, appelée, à tort, positive.
Ce sont des moyens en hommes et en argent ( surtout des assistantes sociales, des infirmière, des aides-éducateurs, sans parler des classes de 15 élèves…) mis dans certains établissements scolaires sis dans des quartiers populaires… Enfin, quand je dis populaire… Je parlerais plus volontiers de Territoires perdus de la République, déjà repérés en 2004 par l’Inspecteur Obin, auteur d’un rapport… mis au placard.
Pour télécharger le rapport : rapport-obin
Mais je disgresse ou plutôt j’anticipe.
Revenons à l’Education prioritaire.
La politique d’éducation prioritaire a pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République en a défini l’objectif : ramener à moins de 10% les écarts de réussite scolaire entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres élèves de France. La refondation de la politique d’éducation prioritaire a été généralisée à la rentrée 2015. Le site national rénové de l’éducation prioritaire accompagne cette refondation.
http://www.education.gouv.fr/cid187/l-education-prioritaire.html
Cela fait des années que l’on change de sigle pour cacher la poussière sous le tapis. Etablissements classés ZEP un temps, puis des REP (réseaux d’Education prioritaires), puis des établissements EP1, EP2, EP 3…
Puis des écoles et collèges des réseaux » ambition réussite », et la nouvelle mode, les PPRE, Programmes Personnalisés de Réussite Éducative :
Ils sont étendus au cycle d’approfondissement à l’école et à la 5e et 4e au collège. Ils sont présentés comme l’outil permettant à tous les élèves d’acquérir le socle commun de connaissances et de compétences surtout dans le domaine de la lecture5. Pour qu’ils soient plus efficaces, il faut de nouvelles façons de travailler, de nouvelles approches pédagogiques : un travail d’équipe qui permet un décloisonnement des disciplines et modifie les pratiques des enseignants. De plus, ils nécessitent de concevoir des outils pédagogiques. Ce dispositif demande du temps pour les enseignants et aussi des moments de dialogue entre la famille et l’équipe pédagogique. Ils permettent également de nouer un lien affectif avec les élèves. Les PPRE représentent 12140 emplois. Cependant, les PPRE posent certains problèmes. On constate en effet un manque de moyens : problème de budget, formation des enseignants inadaptée, manque d’accompagnement pédagogique des enseignants et de temps, suppression de postes. Ajoutons également que les PPRE sont souvent la reprise d’activités qui existaient déjà avant.
Bref, beaucoup de bruit pour rien. Des profs malmenés, écoeurés de ce qu’ils vivent qu’on essaie de dissuader de demander leur mutation. Et des primes en plus, et des points en plus pour les mutations si vous restez 5 ans dans le même poste… Pas sûre que ça change grand chose quand les élèves sont imbuvables et que vous êtes mal parti la première année, fondamentale pour la réputation. Mais Belkacem est ravie… Elle en a plein la bouche.
Pourtant, dès 2006, la sonnette d’alarme était tirée : un milliard jeté par la fenêtre…
Les objectifs de l’éducation prioritaire n’ont pas réussi à combler de façon significative les écarts entre les élèves en éducation prioritaire et hors éducation prioritaire. Ainsi, selon l’Inspection Générale3, en 2006 « les moyens supplémentaires importants – environ un milliard d’euros attribués à l’éducation prioritaire – n’ont pas réussi à augmenter sensiblement les performances des élèves.
Et la gabegie continue. A tous les niveaux, avec un constat terrifiant, l’ascenseur social qui marchait si bien avant la réforme Haby de 1975 (collège unique) c’est fini. Pour éviter les classes de niveau, le tri, ô crime, tout le monde est mélangé, et avec Belkacem c’est l’aboutissement, plus de latin, plus de grec, plus de classe bilingue. Bref plus de niche permettant aux bosseurs d’avoir l’assurance sinon d’être dans un bonne classe au moins celle de retrouver des bosseurs comme eux pour certaines options…
Nos petits, moyens ou en difficulté, ne peuvent pas s’en sortir. Et nos élites stagnent… s’ennuient…
Les causes ? Elles sont multiples. Et elles expliquent pourquoi l’Education Prioritaire ne marche pas, ne peut pas marcher.
Vous savez quoi ? Il y a de moins en moins de différences entre l’Education Prioritaire et les classes « normales ». Partout Belkacem a fourré son museau d’inculte, de sotte et d’incapable.
Les notes jetées à la poubelle, des livrets scolaires de 4 pages avec une multitude de « compétences « diverses et variées incompréhensibles pour les parents (c’est normal, c’est fait exprès, faut surtout pas que les parents puissent aider les enfants, ça serait inégalitaire pour ceux qui travaillent seuls…)
La mode c’est le travail en équipe, les réunions, les parlottes… Foi de professeur, préparer correctement ses cours c’est des dizaines et des dizaines d’heures, si vous passez votre temps en réunions -toutes inutiles- foi de prof, il ne vous reste pas le temps de bosser efficacement et d’apporter une nourriture substantielle aux enfants. Il ne reste plus qu’à les occuper, les intéresser… Ce qui, forcément, les pousse à l’indiscipline.
Les enfants aiment apprendre, aiment bosser, aiment avoir l’impression de ne pas perdre leur temps, aiment résoudre des difficultés. Les enfants normaux… Et ça existe de moins en moins, en ces temps de médiocrité institutionnalisée qui voit nos enfants traités d’intellos, de bourges, moqués, voire persécutés…
Et que l’on ne me parle pas des ghettos, ils ont élevé comment leurs gosses, les Pieds-Noirs arrivés en France en 1962, qui se sont installés dans les HLM de l’époque ? Les habitants des HLM de cette époque n’étaient pas plus riches, pas plus éduqués, pas plus cultivés, que ceux qui habitent actuellement les logements sociaux. Seulement ils savaient se tenir. Ils ne laissaient pas leurs enfants pisser dans l’ascenseur et démolir les boîtes aux lettres, quant aux voitures brûlées…
C’est que les habitants des HLM n’étaient pas majoritairement immigrés extra-européens avec, paradoxalement, la haine pour le pays et ses habitants qui les accueillaient… La première phase du djihad commençait, et personne ne le savait.
Enfin, cerise sur le gâteau, programmes, méthodes pédagogiques et bisounourserie ont tué l’école.
Des programmes sans structure, sans colonne vertébrale, faits pour ne pas décourager le nouveau venu parlant à peine français, faits pour faire disparaître tout ce qui est trop identitaire, qui montrerait trop les différences entre les De Souche et les autres et qui mettrait trop en échec les nouvelles populations (il y a beau temps que Terra Nova ne se soucie plus des ouvriers et mise tout sur les étrangers, seul électorat pour sauver le PS).
Des méthodes pédagogiques… Le pédagogisme de Meirieu, une catastrophe. Et il a fait des petits, et des petits, et des petits et… des dégâts.
http://ripostelaique.com/Lycees-quand-Meirieu-approuve.html
http://ripostelaique.com/reponse-a-philippe-meirieu-le.html
Le même Meirieu qui, sollicité à cette époque par Enquête et Débat pour un débat avec moi… s’est déballonné. Comme s’est déballonné un certain Marwann Muhammad, du CCIF, refusant de venir débatte à la télé si j’y étais…
Suis-je si effrayante ? Ou bien sont-ils si peu sûrs d’eux-mêmes ?
Quant à la bisounourserie dont nous avons vu récemment un exemple en Loire Atlantique, elle ne cesse de progresser, depuis la réforme de 1982 qui prétend « adapter les programmes nationaux à la diversité des publics et des situations locales », depuis Jospin qui a refusé de légiférer pour interdire le voile à l’école en 1989, depuis 1999, réforme de Ségolène Royal « il faut prendre en compte la diversité des élèves, élaborer des projets éducatifs, proposer des travaux pluridisciplinaires », depuis 2001, réforme Jack Lang, « il faut introduire une diversité d’activités suffisantes pour lutter contre l’ennui et le manque de motivation des élèves« . Sans parler des volets très importants consacrés aux droits des élèves dans les règlements intérieurs, de la suppression du redoublement, « stigmatisant », qui ne servirait à rien, de la difficulté pour un proviseur de décider un Conseil de discipline ( c’est carrément sa carrière qui est en jeu)…
Et aujourd’hui, voici que le CNESCO balance sa tarte dans la figure de Belkacem. Le CNESCO, pourtant officine dans l’air du temps et bien en cour…installé par Peillon l’idiot en 2014, c’est dire…
Voir l’article paru sur Atlantico et le rapport du CNESCO que l’on peut consulter.
http://www.atlantico.fr/decryptage/ecole-et-inegalites-rapport-cnesco-eric-verhaeghe-2834269.html
IL est évident qu’avec les gauchistes en poste, il ne faut pas s’attarder sur leurs analyses et préconisations, toutes biaisées, forcément. Il faut juste prendre acte du diagnostic. Plus on prétend faire entrer le social et le politique à l’école, moins les élèves progressent.
Qu’on se le dise.
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Est-ce que Vallaud s’est converti ?
Je n’ai pas observé que la marocaine était traumatisée par ce résultat qu’elle impute au gvt Fillon. Mais il est vrai que pour s’ émouvoir, encore faut-il avoir un cerveau.
la pas belle kacem a en tout cas réussi a trouver un sinécure pour son mari Vallaud, promu trés discrètement
un super gruyère a la maison Elysée
bien payé, bien planqué,bien nourri….
c’est le genre d’ info sur lequel on cataplasme un emplâtre de grande qualité
tout comme Valls a recasé un pote, l’ ex patron de la CGT qui avait des gouts de luxe un peu trop prononcés quand a la déco de son bureau et de l’ appart mis a sa disposition par la centrale syndicale a grande gueule et petite bite!!
et dont il s’ est fait virer par les « Travailleurs! Travailleuses!
ah! non ! je déconne, lui c’est « Kameraden !!
Travailleuses Travailleurs c’était l’ autre handicapée du Crédit Lyonnais
Quitte à passer pour un vieux schnok , un ringard, un réactionnaire, je peux dire maintenant à 68 ans , que je suis fier d’avoir connu l’école , la vraie école , où on était heureux d’aller en classe , on avait envie de savoir, d’apprendre, de progresser, d’avoir de bonnes notes, d’être respecté et admiré parce qu’on était bon en français , en maths ( pas comme moi…), en musique , en dissertations ( quelle fierté quand l’instituteur lisait nos meilleurs textes devant toute la classe médusée, jalouse sans doute, mais qui ne la ramenait pas.
Il était impensable d’être chahuté en classe, méprisé, battu , moqué, menacé, dévalisé , rançonné , PARCE QUE ON ETAIT UN BON ELEVE , ça n’était absolument pas imaginable.
Pas question non plus d’oser toucher à un maître, un prof , pas même question de l’insulter ou de lui cracher « seulement » dessus !
Ca ne se faisait pas à l’époque et je suis sûr que toute la classe aurait défendu le prof aussitôt , et mis en quarantaine le perturbateur !
Je suis fier de ces années, fier des mes « maîtres » , et le résultat est là, pour moi et quelques camarades : je me souviens encore de passages entiers de poèmes, de citations, de dates historiques, de formules mathématiques de base qui m’ont servi des dizaines d’années plus tard.
Souvent, des gens m’ont dit : « mais comment tu fais pour te rappeler de tout ça ? » » Pierre sait tout.. » » Pierre connaît tout ! « .
S’ils savaient que justement non, je ne sais pas tout et que j’ai même souvent honte de ne pas comprendre certaines choses évidentes pour certains, ou des grandes lignes philosophiques comme celles de Spinoza, de Schopenhauer , de Kant, moi qui me prétend ouvertement littéraire.
Ou même un chéma électrique, si simple pour un ouvrier et si difficile pour moi.
Ou un système de va-et-vient en électricité…
» La vraie force, c’est la connaissance ».
Si personne aujourd’hui ne comprend cette simple phrase, si tous les pédagogues à la mode veulent à tout prix tout réformer, tout chambouler, non pas dans l’intérêt des écoliers, mais dans leur intérêt et leur minable petit ego , pour être à la mode, se démarquer, frimer dans les salons, les pince-fesses des bien-pensants, alors il n’y a plus d’espoir d’avoir des cerveaux, des maîtres, des vrais, des guides de talent et bien solide, des exemples pour notre pays.
Mais moi au moins, j’aurai connu la vraie école, et je l’adorai.
Moi aussi !
Moi aussi ! Rentrer et sortir de classe en silence, se lever lorsque quelqu’un rentrait dans la classe, lever le doigt pour demander la parole….. Nous étions bien élevés à cette époque, respectueux des enseignants et des adultes.
Il faut faire passer un examen de contrôle à tous les professeurs des écoles et à tous les directeurs d’établissement pour savoir s’ils sont vraiment aptes à tenir leur rôle.
Éventuellement les remplacer par du personnel compétent et décidé à obtenir des résultats.
Balayer les dirigeants de l’éducation nationale responsables de cette hécatombe : le résultat n’étant pas au rendez-vous prouve leur incompétence et leur « je-m’en-foutisme ». Payés à détruire la nation en somme. Et,également, sanction méritée.
Un chirurgien n’attend pas le décès de son patient pour l’opérer.
Cordialement.
Heureusement que tous ceux qui sortent de l’école n’ont pas des diplômes de médecin, avocat, ingénieurs… qui balaierait les rues??? :-)))
Le problème est que maintenant, ceux sortent des écoles en y ayant foutu le boxon, aucun ne veut balayer les rues…
Ils ont tous des diplômes … bidons !
A propos de niveau scolaire:
Il y a deux semaines, une étude révélait l’effondrement tragique du niveau en orthographe de nos élèves de CM2, dont le nombre d’erreurs à une dictée-type a augmenté de 68% en moins de 30 ans.
Une très mauvaise nouvelle est tombée hier : en mathématiques et en sciences, c’est pire ! En effet, le comparatif international attribue à la France, à partir de tests réalisés sur des élèves de CM1 et de Terminale S… la dernière position en Europe !
http://by-jipp.blogspot.fr/2016/12/le-corrige-de-la-semaine.html
Elimination de cette saloperie , oui , mais ce n’est malheureusement plus dans l’air du temps , mais on pourrait y revenir . Quant à l’ère de la casquette on m’a toujours dit que dans les lieux publics il n’y avait que les poubelles qui étaient couvertes .
Je suis contente d’être de la vieille école, dictée et dictionnaire pour le français et pour les mathématiques à la mitaine comme on dit ici c’est-à-dire un crayon et une feuille je suis du temps avant des calculatrices. J’avais même un cours de bienséance ça ne me rajeunit pas. Une dame peut garder son chapeau à l’intérieur mais un homme doit se découvrir. À l’ère de la casquette y a pu un homme qui se découvre. Tout part sur la bum.
A l’encontre de cette vipère coconne bécasse, je vote pour un CDI en prison avant expulsion. Cette merdeuse a trop fait de mal autour d’elle en fourrant son sale museau partout. J’apprécierais et jue ne suis pas le seul en France, qui lui arrive un accident, dans le genre de celui qui est arrivé à Coluche. Aplatie, laminée et définitivement hors d’état de nuire.
il faudra une ou deux generations avec une grande volonté de profs ayant résisté à ce rouleau compresseur.garder vos livres anciens maths geo ect.nous en aurons besoin demain pour nos minots et petits minots.elle nous lui réservons un chien de ma chienne.
J’approuve totalement votre article, très bien, très précis, et c’est rare en ces temps…
J’ai renoncé il y a deux ans à des cours de FLE dispensés -à titre bénévole- à des maghrébines qui ne travaillaient pas, bien sûr, mais dont les maris étaient nommés (par le consulat du Maroc en sud de France), avec une licence en « sciences pédagogiques »????, professeurs d’arabe en écoles primaires:obligatoire. Les directeurs d’écoles primaires attentifs s’arrachaient les cheveux, vu déjà le niveau des CM2, et ont eu des plaintes apès la fin de l’année scolaire, émanant de parents d’élèves de CE2 et CM1, issus de l’immigration, pour les méthodes « pédagogiques » utilisées par ces enseignants (cours tout en arabe, of course et brutalités physiques avérées). Je vais reprendre en janvier l’enseignement pour les enfants malades, ou après une chirurgie ou des accidents (physiques ou « psy »). Mais j’appréhende, ayant une expérience du soutien scolaire, les réactions de ces jeunes collégiens , CPF comme l’on dit,incapables de discipline, et pour lesquels un prof particulier est un dû, puisqu’on est en France…
Merci Fomalo et bon courage à vous, ça devient l’enfer dans l’Education nationale
Quel délabrement….
Tout celà changera-t-il une fois les gauchos éliminés en 2017 ….je pense qu’on peut encore descendre plus bas ….mais l’espoir fait vivre …alors espérons …
si!! que oui !!
on peut, on va, on doit descendre encore plus bas !!!!!
Desouche a publié les naturalisations inscrites au J.O
Plus de 27 pages du JO concernent des Ben Abderazak des Arbaniji, comme des Taoufik ou des Walid
l’ équipage rame sec avant de quitter le bateau, faut bien le saborder…